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Simone Boisecq

Simone Boisecq née le à Alger et morte le à Auray est une sculptrice française.

Simone Boisecq
Simone Boisecq vers 1997.
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
SĂ©pulture
Nationalité
Formation
Activité
Conjoint
Enfants
Frédérique Longuet-Marx (d)
Anne Longuet-Marx (d)
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Archives conservées par

Elle est l'Ă©pouse du sculpteur Karl-Jean Longuet (1904-1981), arriĂšre-petit-fils de Karl Marx.

Biographie

Alger

Le pĂšre de Simone Boisecq, Émile, d'origine bretonne (Vannes), nĂ© en 1888, s'est installĂ© en 1920 Ă  Alger en y suivant son frĂšre jumeau[1]. Travaillant dans une administration militaire, catholique libĂ©ral[2], il soutient les revendications nationales et culturelles des Bretons mais aussi des indiens d'AmĂ©rique, des Arabes, des Kabyles et des Gitans. S'intĂ©ressant aux arts premiers autant qu'Ă  l'art breton, il collectionne les Ɠuvres africaines, compose des livres-objets de poĂšmes pour lesquels il dessine, peint des enluminures, grave et sculpte le bois[3]. En 1929 il offre Ă  sa fille une statuette dogon qu'elle a remarquĂ©e sur le marchĂ© de Chartres, non loin de la Casbah. La mĂšre de Simone Boisecq, Suzanne Deferre, est nĂ©e Ă  Smyrne en 1898, orpheline, Ă©levĂ©e dans un couvent, elle donne Ă  Constantinople des leçons de piano puis arrive Ă  Alger en 1920 oĂč elle entre dans l'administration oĂč elle rencontre Émile Boisecq. Ils se marient en juin 1921. À la naissance de leur fille l'annĂ©e suivante, Suzanne Boisecq quitte l'administration et reprend ses leçons de piano, la famille habitant le quartier de « La consolation », Ă  l'ouest d'Alger[4].

En 1926 Simone Boisecq dĂ©couvre la Bretagne (Arradon). Enfant rebelle, une constante tension l'oppose Ă  sa mĂšre autoritaire[5]. ÉlĂšve au lycĂ©e Delacroix, aujourd'hui LycĂ©e Aroudj & Kheiredine Barbarous[6], Simone Boisecq multiplie Ă  partir de 1934 ses lectures, particuliĂšrement de Paul Claudel et d'AndrĂ© Gide. Lors de vacances dans le Morbihan, elle dĂ©couvre les calvaires bretons. En 1937, elle suit des cours de dessins auprĂšs du sculpteur Henri Laitier avec qui elle travaille sur le motif dans la campagne algĂ©roise, puis des cours du soir en sculpture aux Beaux-Arts d'Alger.

Dans les annĂ©es suivantes elle rencontre François Marçais, fils du conservateur du MusĂ©e des AntiquitĂ©s et de l'Art musulman, et Anna Kipper, ethnologue et amie du peintre Albert Marquet. En 1940 elle acquiert, signe de son attachement aux arts premiers, un masque, une tĂȘte d'oiseauet un hochet sculptĂ© provenbant de la Colombie-Britannique[7]. AprĂšs avoir obtenu en 1940 son baccalaurĂ©at, elle entre en hypokhĂągne au lycĂ©e Bugeaud, aujourd'hui lycĂ©e Émir-Abdelkader, oĂč elle se lie d'amitiĂ© avec Jean PĂ©lĂ©gri mais dont le climat lui dĂ©plaĂźt. Son pĂšre Ă©tant rĂ©voquĂ© en 1940 par le rĂ©gime de Vichy pour son engagement dans le mouvement autonomiste breton, elle assure des remplacements dans des Ă©coles de la rĂ©gion d'Alger. Poursuivant en 1941 des Ă©tudes de philosophie et d'esthĂ©tique Ă  l'universitĂ© d'Alger, elle frĂ©quente la librairie d'Edmond Charlot, lit les recueils des nombreux Ă©crivains qu'il Ă©dite (Pierre-Jean Jouve, Pierre Emmanuel, Saint-John Perse, Louis Aragon, Paul Éluard, RenĂ© Daumal, Philippe Soupault, AimĂ© CĂ©saire, Vercors)[8], partage un appartement avec Françoise Lavergne, comĂ©dienne, militante communiste, rĂ©sistante etcompagne de Roger Garaudy, rĂ©fugiĂ© Ă  Alger. Elle est alors durant quelques mois rĂ©dactrice dans l'administration du Gouvernement gĂ©nĂ©ral[9].

Paris

EngagĂ©e en 1943 Ă  l'Agence France-Presse au service Ă©tranger, Simone Boisecq rĂ©alise en 1944 un entretien Ă  l'occasion de la mort d'Aristide Maillol, avec AndrĂ© Gide et est mutĂ©e Ă  Paris oĂč elle s'installe, rue de Bourgogne, en . Elle dĂ©couvre les Ɠuvres de Pablo Picasso, Julio GonzĂĄlez, Paul Klee, Constantin BrĂąncuși et lors d'un sĂ©jour d'un mois Ă  Londres durant l'Ă©tĂ© la sculpture moderne anglaise, Henry Moore, Lynn Chadwick[10]. Elle traduit l'annĂ©e suivante pour Edmond Charlot des poĂšmes de D.H. Lawrence ainsi que des textes pour une exposition William Blake organisĂ©e Ă  la galerie Drouin[11]. Chez Nelly Marez-Darley, rue Campagne-PremiĂšre, elle fait la connaissance du philosophe Bernard Groethuysen et du peintre surrĂ©aliste Óscar DomĂ­nguez et rencontre Henri-Pierre RochĂ©. Elle suit les cours d'esthĂ©tique d'Étienne Souriau Ă  la Sorbonne.

En 1946, Simone Boisecq rencontre le sculpteur Karl-Jean Longuet (1904-1981) qui lui propose de rĂ©aliser son buste[12]. Elle crĂ©e alors ses premiĂšres cĂ©ramiques, vases et figures d'orants. Elle quitte en 1947 France-Presse, vivant de traductions (notamment d'Herbert Read), louant une chambre, pleine de peintures de Marie Laurencin chez Henri-Pierre RochĂ©, boulevard Arago[13], et travaillant dans l'atelier de Karl-Jean Longuet, qu'elle Ă©pouse en . Le couple s'installe dans le modeste atelier (no 9), sans eau, de Karl-Jean Longuet amĂ©nagĂ© dans les Ă©curies de l'ancien relais de poste de la BarriĂšre d'Enfer menant au Jardin de l'Observatoire de Paris[14] et passe ensuite l'Ă©tĂ© Ă  Golfe Juan en compagnie d'Óscar DomĂ­nguez et de Picasso. Simone Boisecq rĂ©alise la mĂȘme annĂ©e des cĂ©ramiques Ă  Vallauris et est invitĂ©e dans l'atelier de Constantin BrĂąncuși impasse Ronsin, rencontre Ossip Zadkine en 1950. À partir de 1949, Simone Boisecq et Karl-Jean Longuet se lient avec les artistes espagnols, notamment Francisco Bores et Baltasar Lobo puis avec les peintres et sculpteurs de la nouvelle École de Paris, Maria Elena Vieira da Silva et ÁrpĂĄd Szenes, Roger BissiĂšre, Jean Bertholle, Jean Le Moal et Juana Muller, VĂ©ra Pagava, Étienne Martin, François Stahly, Nicolas Wacker, Lucien Lautrec, Hans Reichel, Marie Raymond et son fils Yves Klein. Ils cĂŽtoient Ă©galement Paul Éluard dont Longuet sculpte en 1951 le buste.

Tombe de Simone Boisecq, Paris, cimetiĂšre du PĂšre-Lachaise.

Simone Boisecq et Karl-Jean Longuet s'installent en 1951 dans l'appartement que celui-ci avait occupĂ© prĂ©cĂ©demment, rue Visconti Ă  Paris. Simone Boisecq prĂ©sente l'annĂ©e suivante Ă  la galerie M.A.I. sa premiĂšre exposition personnelle et participe au Salon des rĂ©alitĂ©s nouvelles. Lors d'une exposition en 1954 Ă  la galerie Jeanne Bucher son Soleil CĂ©saire ou Soleil cou coupĂ© est remarquĂ© par Germaine Richier. À partir de cette date, elle participe Ă  des expositions collectives avec Étienne Martin, Émile Gilioli, Alicia Penalba, François Stahly et Isabelle Waldberg, ainsi qu'au Salon de la jeune sculpture et en 1959, Ă  l'invitation de Henri-Georges Adam, au Salon de mai. En 1960, elle fait la connaissance de Maurice Blanchot qui lui inspirera plus tard Le Veilleur et de Jacques Lassaigne, en 1963 de Jean Guichard-Meili qui Ă©crira sur son Ɠuvre, et en 1972 du peintre Geer van Velde.

Entre 1956 et 1986, Simone Boisecq rĂ©alise une dizaine de sculptures monumentales pour des commandes publiques, en province et Ă  Paris, notamment pour l'École nationale d'administration (StĂšle sans Ăąge III, 1982), et plusieurs de ses Ɠuvres sont Ă©ditĂ©es par la Monnaie de Paris. Elle participe rĂ©guliĂšrement Ă  partir de 1975 aux expositions « Le Temps de voir » organisĂ©es Ă  Maillot par GeneviĂšve ThĂšvenot et commence en 1984 une premiĂšre sĂ©rie de dessins Ă  l'encre de Chine.

Des expositions rĂ©trospectives de Simone Boisecq sont organisĂ©es en France, en Allemagne et au Portugal de 1999 Ă  2001. Sous le titre De la sculpture Ă  la citĂ© rĂȘvĂ©e, une exposition itinĂ©rante de Simone Boisecq et de Karl-Jean Longuet a lieu entre 2011 et 2013 au musĂ©e des Beaux-Arts de Reims, au musĂ©e des Beaux-Arts d'Agen, au musĂ©e de l'ÉvĂȘchĂ© de Limoges, au musĂ©e Sainte-Croix de Poitiers et au musĂ©e Unterlinden de Colmar.

Simone Boisecq meurt le à l'hÎpital d'Auray[15] et est inhumée le à Paris, au cimetiÚre du PÚre-Lachaise (76e division) face au mur des Fédérés[16].

ƒuvre

Signature de Simone Boisecq.

L'Ɠuvre de Simone Boisecq est de celles qui ont engagĂ©, au long des annĂ©es 1950, la sculpture contemporaine dans une voie nouvelle, non figurative, dont la dĂ©marche n'apparaĂźt pas sans parentĂ© avec les cheminements simultanĂ©ment explorĂ©s, aprĂšs la longue Ă©tape du surrĂ©alisme, par les peintres et les poĂštes.

La sculpture de Simone Boisecq se caractĂ©rise en effet par un double refus : de la description naturaliste, mĂȘme simplifiĂ©e, d'une part, et d'autre part d'une abstraction purement gĂ©omĂ©trique, d'un maniement de structures et de volumes fermĂ©s sur leur autonomie, coupĂ©s de tout lien avec l'ĂȘtre du monde. Dans la reconnaissance des pouvoirs propres de son langage, si elle se dĂ©tache de toute reprĂ©sentation des choses du visible et fait paraĂźtre des formes inĂ©dites, elle ne rompt pas pour autant toute relation avec la rĂ©alitĂ©. Dans les peintures non figuratives les couleurs ne sont pas qualitĂ©s des choses, ce sont Ă  l'inverse les choses qui constituent des qualitĂ©s possibles, fugitives, des couleurs. Il en irait de mĂȘme pour la construction de l'espace dans la sculpture de Simone Boisecq. Les mouvements ascendants des plans, les trouĂ©es dont elle ajoure les masses, ne sont pas qualitĂ©s essentielles de L'Arbre ou de La Ville, mais l'Arbre ou la Ville, le Soleil ou la Figure humaine, se donnent comme qualitĂ©s instables des volumes que Simone Boisecq ajuste ou oppose. En un flux et reflux incessants, le regard vacille entre le proche et l'intime, l'immense et le lointain. Les identifications qu'il tente d'y projeter se recouvrent et s'effacent, ne semblent qu'effleurer le noyau Ă©nigmatique que l'Ɠuvre dresse irrĂ©ductiblement dans un espace Ă  mesure variable.

Ce travail au-delĂ  des apparences, Simone Boisecq l'a menĂ© Ă  travers diverses matiĂšres, au long d'une poĂ©tique Ă©volutive, en des thĂšmes distincts qui surgissent tour Ă  tour ou se dĂ©veloppent de front, plus tard s'enchevĂȘtrent et se rĂ©activent Ă  distance, dĂ©rivent les uns dans les autres.

« Les étapes de mon parcours de sculpteur correspondent aux étapes de ma vie », dit Simone Boisecq, « mais c'est une évidence a posteriori : ces thÚmes qui apparaissent dans leur propre cohérence, je ne les ai pas projetés sur le moment, ils sont intervenus au fur et à mesure que la vie avançait en une sorte de développement organique[17] »

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Objets et Fleurs sauvages

C'est autour de 1948 que Simone Boisecq réalise ses premiÚres sculptures dont les formes dépouillées et élémentaires semblent surgir « de quelque civilisation lointaine et primitive (...), comme 'venues de nulle part' »[18]. De 1949 à 1955 les allusions à l'univers de la vie végétale dominent le premier moment de son itinéraire. Dans les « Objets et Fleurs sauvages » exposés en 1952, les formes épineuses, carénées ou crénelées s'épanouissent au carrefour des rythmes des agaves ou figuiers de Barbarie que Simone Boisecq a cÎtoyés durant plus de vingt ans à Alger.

« J'ai en effet passĂ© ma jeunesse en AlgĂ©rie, dans un climat oĂč les plantes grasses et tropicales affirment leurs volumes dans une lumiĂšre intense. Et lĂ  est sans doute la source d'inspiration de mes premiĂšres sculptures, ou plutĂŽt de mes premiers « objets », objets sauvages exposĂ©s Ă  Paris en 1952[19]. »

À travers le refus de toute imitation, narration, anecdote, et l'inscription dans ses « Idoles » d'une dimension anthropomorphique, le climat de son travail s'apparente d'emblĂ©e Ă  celui des Arts Premiers qu'Ă©voqueront encore ses Figures totĂ©miques.

« Un grand vase aux bras levĂ©s pouvait Ă©voquer une forme humaine vide en situation d'offrande, un orant. Je ne me suis jamais attaquĂ©e directement Ă  la figure humaine : je trouvais Ă  cette Ă©poque que la forme vĂ©gĂ©tale revĂȘtait objectivement un sens plus aigu sur le plan symbolique[19]. »

Les silhouettes de ses Orants aux bras dressĂ©s vers le ciel, les contours denticulĂ©s de ses CactĂ©es ne croisent pas moins les galbes ou les anses des jarres, amphores, vases et lampes votives modelĂ©s en AlgĂ©rie mĂȘme, ainsi que les dĂŽmes caractĂ©ristiques des tombeaux sahariens[20]. « Ce que j'ai fait est nĂ© lĂ -bas », confie encore Simone Boisecq.

Soleils

DĂšs 1953 deux thĂšmes nouveaux vont renouveler cet enracinement. AssociĂ© Ă  la lecture des poĂšmes d'AimĂ© CĂ©saire, apparaĂźt son premier Soleil, en terre cuite puis en bronze, que des versions monumentales transposeront en 1956 et 1964. Le thĂšme ne cessera plus d'accompagner son Ɠuvre dont il constitue l'une des fibres majeures (Pierre solaire, 1970 ; Soleil noir de la MĂ©lancolie, 1983 ; Soleil nocturne, 1998). MatĂ©rialisant puissamment, au contraire de la perception et de la reprĂ©sentation spontanĂ©es, les rayons invisibles de la lumiĂšre dans les remous des plans et des facettes, nombre de ces Soleils n'Ă©voquent le noyau actif de leur Ă©ruption que par un vide central, que l'on retrouvera, dĂ©doublĂ©, dans le regard Ă©garĂ© des Masques et VanitĂ©s. Remontant du temps cyclique de la vie vĂ©gĂ©tale, approchĂ©e dans Le Fruit (vers 1948-1949), L'Arbre ou La ForĂȘt (1952)[21], jusqu'au principe du vivant, lui-mĂȘme en marge de toute vie individuelle, Simone Boisecq entraĂźne hors des cadres rassurants de l'espace et du temps humains vers une transcendance cosmique : comme en miroir ses Signes solaires rappellent Ă  l'homme le caractĂšre Ă©phĂ©mĂšre de sa condition, se donnent au milieu de l'inhumanitĂ© de l'univers comme chiffres inverses de sa mort)[22].

« Au long des annĂ©es, celles de ma maturitĂ©, je me suis exprimĂ©e en Soleils, Fruits, Flamme, Couples, puis Villes hautes et basses, et autres figures totĂ©miques ou purement poĂ©tiques, selon ma sensibilitĂ© du moment. Du Fruit en 1952 je suis passĂ©e Ă  L'Arbre, puis Ă  La forĂȘt qui en est l'extension. Il n'y avait guĂšre de pulpe dans mes Fruits, mon Arbre est sans feuilles : des ossatures seulement, des structures qui transcendent la fragilitĂ©, la prĂ©caritĂ©, l'aspect Ă©phĂ©mĂšre du monde dans lequel nous vivons. Mon premier Soleil en 1954, Soleil Cou-coupĂ©, est liĂ© Ă  ma lecture de CĂ©saire. Ce n'Ă©tait pas dit Ă  l'Ă©poque, car longtemps je n'ai pas donnĂ© de titres Ă  mes sculptures, de façon que chacun puisse y voir librement ce qu'il y voyait[19]. »

Villes

En opposition Ă  ces sphĂšres solaires commencent simultanĂ©ment en 1954 de se dresser dans l'Ɠuvre de Simone Boisecq les Ă©lans ascensionnels de ses architectures, Ville, Citadelle ou Forteresse. SerrĂ©es sur elles-mĂȘmes Ă  l'abri des hautes parois de leurs remparts, laissant Ă  peine entrevoir rampes et galeries de leurs espaces internes, elles poursuivent la verticalitĂ© vĂ©gĂ©tale, dĂ©sormais massivement Ă©tagĂ©e en structures complexes, coniques ou pyramidales. « Il y avait dans le souci de la structure continuitĂ© et dĂ©veloppement entre L'Arbre et la Ville, ce que crĂ©e la Nature et ce que construisent les hommes », dit Simone Boisecq. Villes sans Ăąge, sans la moindre connotation rĂ©aliste, si fugitivement y transparaissent les profils des minarets et pinacles du Mzab et du Grand Sud saharien, elles ne renvoient prĂ©cisĂ©ment le regard Ă  aucun lieu, aucune Ă©poque du monde, comme surgissant en marge de toute histoire, dans la fixitĂ© d'un Ă©ternel prĂ©sent, se levant d'un dĂ©sert de pierres ou de quelque clairiĂšre au dĂ©tour d'une forĂȘt profonde, au bord d'une steppe inexplorĂ©e ou dans le mĂ©andre d'un fleuve innommĂ©[23]. Cette expressivitĂ© devait tout naturellement conduire Simone Boisecq Ă  ses plus vastes rĂ©alisations, dĂšs 1956 et plus constamment au long des annĂ©es 1970, lorsque toute une sĂ©rie d'Ɠuvres destinĂ©es Ă  des bĂątiments publics lui sera commandĂ©e. À ces structures architecturales va dans son travail se mĂȘler, comme auparavant aux formes vĂ©gĂ©tales, l'arriĂšre-fond de la prĂ©sence humaine.

« J'ai toujours pensĂ© grand, et j'ai rĂ©alisĂ© grand dĂšs que j'en ai eu la possibilitĂ©. () Dans les annĂ©es 60-70 l'occasion m'a Ă©tĂ© offerte de rĂ©alisations monumentales : Ă  Provins, Ă  Limoges, dans la rĂ©gion parisienne, en Bretagne et plus tard en Martinique. J'ai toujours, comme il se doit, apportĂ© des modifications de dĂ©tail, rendues nĂ©cessaires par le changement d'Ă©chelle. J'aurais peut-ĂȘtre Ă©voluĂ© autrement si j'avais eu l'occasion de continuer dans cette voie car j'ai eu grand plaisir Ă  rĂ©aliser des Ɠuvres pour l'extĂ©rieur, Ă  voir se dresser dans l'espace ce dont je rĂȘvais dans l'atelier. Et l'an dernier j'ai pu monter Le Veilleur, en rĂ©sine, Ă  deux mĂštres et demi de hauteur. Mais, ceci dit, il me suffit souvent de rĂȘver : je suis Ă  l'aise Ă  mon Ă©chelle, c'est Ă  ce niveau d'abord que s'inscrit mon itinĂ©raire, en toute libertĂ©[17]. »

Vanités

Simone Boisecq dans son atelier, Paris, 1998.

C'est ce thÚme, à travers un glissement autour du signe du regard, jusqu'alors trÚs allusivement suggéré parmi d'autres et assurant désormais la structure essentielle de la construction, que vont métamorphoser les vanités composées à partir de 1993 mais à travers un renversement de l'approche initiale : c'est à présent l'Architecture en ses fermes assises qui découvre progressivement les Visages dont elle est constituée.

« À partir des annĂ©es 80, je me suis davantage retirĂ©e en moi-mĂȘme. A travers les VanitĂ©s, je suis revenue vers une conscience de soi. De mĂȘme qu'il y a la Colonne de l'Infini de Brancusi, chez moi Le Temps est comme une succession, une superposition de VanitĂ©s, une Colonne du Temps. J'ai continuĂ© ce retour sur moi-mĂȘme Ă  travers les MausolĂ©es de voyage, avec un certain humour que l'on perçoit, je l'espĂšre[17]. »

La VanitĂ© au regard Ă©garĂ© se fait monument aux degrĂ©s irrĂ©guliers qui dĂ©jĂ  se donnent Ă  gravir. Traces de visages effacĂ©s et façades creusĂ©es dans la falaise, vestiges de remparts dressĂ©s ces VanitĂ©s rĂ©unissent la dimension architecturale qui demeure l'une des composantes spĂ©cifiques de l'Ɠuvre de Simone Boisecq et la mĂ©ditation sensible du temps qu'elle n'a cessĂ© de mener.

Mausolées

La sĂ©rie parallĂšle des MausolĂ©es de Voyage, en accomplit une autre synthĂšse au confluent des Villes et VanitĂ©s. CinquiĂšme thĂšme majeur, il se dĂ©veloppe de 1992 Ă  1998 Ă  travers une riche variĂ©tĂ© formelle, hauts profils resserrĂ©s, dalles ajourĂ©es d'allĂ©es couvertes ou tumulus. Le regard ne les dĂ©couvre pas statiquement mais, Ă  travers une approche dynamique, longe leurs parois, sur le point virtuellement de se glisser par leurs ouvertures, de bifurquer par leurs couloirs silencieux. Plus que la finitude de son existence, ce serait l'infinitude au milieu de laquelle sĂ©journe l'homme que ces MausolĂ©es, MĂ©mentos intimes pour le voyage de la vie, donneraient Ă  Ă©prouver. Sur d'autres voies, Ă  l'aide de nouvelles formes, Simone Boisecq y poursuit la mĂȘme approche de l'intemporalitĂ© en quoi s'inscrit la durĂ©e humaine : la mĂȘme quĂȘte de cet Autre-que-l'homme dont l'interrogation dĂ©finit la dĂ©-nature humaine[24].

Sans doute est-ce cette tension mĂ©ta-physique latente, tout juste suggĂ©rĂ©e par la poĂ©sie de certains titres, La ClĂ© de l'Infini ou La Monnaie de l'Absolu, qui caractĂ©riserait l'originalitĂ© de son Ɠuvre dans la sculpture contemporaine. « Parent de tous les styles sacrĂ©s et Ă©tranger Ă  tous les autres », le style de l'art moderne, affirmait AndrĂ© Malraux, « semble celui d'une religion qu'il ignore ». Ainsi, de l'autre cĂŽtĂ© du temps, de ces Temples de l'Intemporel qu'Ă©difie Simone Boisecq.

« Mon scepticisme, acquis et devenu ordinaire, m’a fait ajouter de voyage au terme de MausolĂ©e : j’ai voulu tempĂ©rer d’humour mes Ă©lans vers l’éternitĂ© et indiquer que le MausolĂ©e n’était que l’illusion d’une pĂ©rennitĂ© qui n’a cours ni dans la vie, ni dans le temps », confie-t-elle[25] »

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Sculpture et poésie

Plusieurs sculptures de Simone Boisecq, et particuliÚrement ses Soleils sont liées à ses lectures poétiques.

« Je ne me souviens pas consciemment de mes lectures quand je suis au travail, elles ne sont pas une source d'inspiration immĂ©diate sur le plan plastique ou spirituel, mais j'en suis imprĂ©gnĂ©e. Sauf, et c'est la seule exception, pour le Soleil Saint-John Perse : j'ai pensĂ© trĂšs prĂ©cisĂ©ment alors Ă  « l'astre rouĂ© vif sur la pierre du seuil », et c'est la raison pour laquelle je l'ai rĂ©alisĂ© en granit rouge pour la ville de Brest. Pour les autres sculptures, c'Ă©taient des poĂštes qui correspondaient Ă  mon propre climat, il s'agit donc plutĂŽt de rencontres. Pour le Soleil-CĂ©saire, j'avais lu Soleil Cou-coupĂ© au tout dĂ©but des annĂ©es 50. Et au moment oĂč je faisais ce Soleil il m'a semblĂ© y avoir, non pas Ă©quivalence, mais proximitĂ©, familiaritĂ©. Le Soleil noir de la MĂ©lancolie, je ne l'ai sĂ»rement pas conçu, en 1983, en pensant prĂ©cisĂ©ment Ă  Nerval, l'association est apparue ensuite au cours d'une relecture. (...) Quelque chose de comparable s'est produit avec Le Veilleur et L'Hommage Ă  Pessoa. J'ai eu la chance de rencontrer Maurice Blanchot en 1960 et je le relis souvent depuis. J'ai pris conscience qu'il y avait une correspondance entre la forme et les volumes de ma sculpture Le Veilleur et la prĂ©sence imaginaire de cet Accompagnateur virtuel et solitaire, de ce grand TĂ©moin silencieux qu'est pour moi Blanchot. Quand j'ai rĂ©alisĂ© l'Hommage Ă  Pessoa en 1994 j'Ă©tais semblablement imprĂ©gnĂ©e par la lecture de son Ɠuvre, les poĂšmes aussi bien que Le Livre de l'intranquillitĂ© (...). Tous ces poĂštes ont en commun, dans la vision de notre finitude, d'avoir fait Ɠuvre afin de tĂ©moigner de la situation dĂ©risoire et royale qui est celle de l'Homme. Il n'est rien mais il est sujet, fonde le monde et lui donne sens[26]. »

Dessins

Dans sa jeunesse Simone Boisecq dessine dans la campagne algéroise avec son professeur, le peintre et sculpteur Henri Laithier (1899-1986), auprÚs de qui elle étudie également la sculpture [27]. Mais la reproduction des choses ne l'intéresse pas[28]. Ce n'est que dans les années 1980, et principalement à partir du début des années 1990 alors qu'elle souffre de ses mains et éprouve des difficultés à pétrir la terre, qu'elle renoue avec le dessin[29]. Réalisés, sur des formats divers, au crayon, à la plume, encre de Chine ou encre brune, plus rarement au feutre ou au pinceau pour des lavis, ces dessins apparaissent de deux natures distinctes.

Les uns, que l’on pourrait regrouper sous l’appellation de dessins « d’imagination ou d’impression »[30], ont pour origines des Ă©lĂ©ments naturels, Arbre et ForĂȘt, Fossile, Bois flottĂ©, corolle de fleur, racine, galet, sables et algues, Ă©toile de mer ou coquillage . Simone Boisecq en dĂ©veloppe les caractĂšres spontanĂ©ment « abstraits ». Dans une dĂ©marche parente certains de ces dessins, Lignes de vie, Ă©voquent des visions indistinctes, au plus prĂšs, d'Ă©corces ou de pierres ou, dans une autre distance, des paysages semĂ©s d'architectures incertaines. VĂ©gĂ©tale ou minĂ©rale, « la figure devient signe abstrait » observe Anne Longuet Marx, mais inversement poursuit-elle, d'autres fois « c’est le signe qui devient figure » . Ainsi des Personnages ou des Ă©nigmatiques Silhouettes, qui surgissent de quelques traits, entre rencontre de brindilles et idĂ©ogrammes, ou du dessin Ă  l'encre d'un arbre vu en 2001 sur les bords du Tage Ă  Lisbonne (Adam et Ève), que Simone Boisecq mĂ©tamorphose en 2007, sous le mĂȘme titre, dans les volumes de la sculpture[30].

Un second ensemble des dessins de Simone Boisecq, en une relecture de son itinĂ©raire, sont au contraire postĂ©rieurs, parfois de plusieurs dĂ©cennies, aux sculptures dont ils sont des « recrĂ©ations ». Variant chaque fois points de vue et perspectives sur la mĂȘme Ɠuvre, ils dĂ©veloppent ainsi sur le papier « des formes nouvelles et autonomes » qui ajoutent un prĂ©sent neuf Ă  son itinĂ©raire passĂ©[30].

Sous le titre Regard sur Simone Boisecq - dessin une premiÚre exposition consacrée à ces dessins est présentée au musée des Beaux-Arts de Reims en 2018. Une deuxiÚme, La Sculpture en face, dessins de Simone Boisecq, est organisée en 2020 et 2021 par le Lieu d'art et action contemporaine de Dunkerque[31].

ƒuvres dans les musĂ©es

  • Abbeville, MusĂ©e Boucher-de-Perthes :
    • La Femme cactĂ©e, 1956, rĂ©sine, 78,5 x 24,5 x 13 cm, n° inventaire 2013 ;
    • MausolĂ©e de voyage III, 1997, bronze, 22 x 26 x 16,5 cm, n° inventaire 2013[32] ;
    • Promontoire, 1998, bronze, n° inventaire 2013.
  • Calais, MusĂ©e des beaux-arts de Calais :
    • Soleil CĂ©saire, 1954, bronze, 39,5 x 37 x 21 cm, n° inventaire 2004.45.1 ;
    • La ForĂȘt, 1956, rĂ©sine, 120,5 x 80 x 54 cm, n° inventaire 2004.45.4 ;
    • La petite Citadelle, 1956, bronze, 22 x 16 x 16 cm, n° inventaire 2004.45.2 ;
    • La Forteresse, 1990, bronze, 53 x 40 x 43 cm, n° inventaire 2004.45.3.
  • Colmar, MusĂ©e Unterlinden [35] :
    • Soleil, 1956, rĂ©sine, 104 x 102 x 60 cm, n° inventaire 2010.5.1 ;
    • Le Faune, 1956, ciment-pierre, 85 x 37 x 52 cm, n° inventaire 2009.4.1[36] ;
    • Totem, 1957, ciment pierre noire, 112 x 150 x 14 cm, n° inventaire 2010.5.2[37] ;
    • Grand Couple, 1970, plĂątre, 170 x 108 x 73 cm, n° inventaire 2010.5.3[38] ;
    • Le Veilleur, 1984-1985, rĂ©sine patine bronze, 246 x 100 x 95 cm, n° inventaire 2010.5.4 ;
    • Le DĂ©fi, 1988-1989, rĂ©sine patine bronze, 242 x 100 x 50 cm, n° inventaire 2010.5.5 ;
    • Hommage Ă  Pessoa, 1994, bronze, 45 x 23 x 28 cm, n° inventaire 2010.5.6[39] ;
    • La Lutte avec l'ange, 1990, bronze, 50 x 27 x 26 cm, n° inventaire 2010.5.7[40] ;
    • L'Homme du golfe, 1990, bronze, 71,5 x 20 x 30,5 cm, n° inventaire 2013.8.1.
  • Dijon, MusĂ©e des Beaux-Arts de Dijon[41] :
    • ƒdipe, 1948, terre crue, 21,5 Ă— 17 Ă— 10 cm, inv. 2021-7-15 ;
    • Main, 1952, terre crue, 6,5 Ă— 17,5 Ă— 15 cm, inv. 2021-7-16 ;
    • La Porte Ă©troite, 1952, terre crue, 21,5 Ă— 22,5 Ă— 14 cm, inv. 2021-7-10 ;
    • Ville, 1953, terre crue, 28 Ă— 24 Ă— 20 cm, inv. 2021-7-13 ;
    • Architecture, 1954, terre crue, 20 Ă— 17 Ă— 14,5 cm, inv. 2021-7-14 ;
    • Grand Soleil, 1954, rĂ©sine, 104 Ă— 102 Ă— 60 cm, inv. 2021-7-1 ;
    • La ForĂȘt, 1955, plĂątre, 118,5 Ă— 80 Ă— 63 cm, inv. 2021-7-4 ;
    • Totem, 1957, ciment pierre, 110 Ă— 50 Ă— 15 cm, inv. 2021-7-2 ;
    • Ville haute, 1961, plĂątre patinĂ© noir, 51 Ă— 21 Ă— 19 cm, inv. 2021-7-8 ;
    • ThĂ©Ăątre de verdure, 1964, polystyrĂšne plĂątrĂ©, 42,2 Ă— 60 Ă— 70 cm, inv. 2021-7-12 ;
    • Grand Masque, 1977, pierre du Gard, 110 Ă— 77 Ă— 40 cm, inv. 2021-6-1 ;
    • Le Forum, 1976, plĂątre patinĂ© noir, 28,4 Ă— 40 Ă— 19 cm, inv. 2021-7-3 ;
    • Trois idoles, 1983, plĂątre, 86 Ă— 35 Ă— 26 cm, 56 Ă— 22 Ă— 25 cm, 59 Ă— 35 Ă— 26 cm, inv. 2021-7-7 ;
    • Le Veilleur 1984-1985, plĂątre, 246 Ă— 82 Ă— 72 cm, inv. 2021-7-6 ;
    • Le Veilleur II, 1984-1985, bronze, 40,2 Ă— 16,8 Ă— 15,2 cm, inv. 2021-2-1[42] ;
    • L’Homme du golfe, 1991, plĂątre, 72 Ă— 31 Ă— 21 cm, inv. 2021-7-5 ;
    • Le Grand TĂ©moin, 1998, plĂątre armĂ© teintĂ©, 270 Ă— 69 Ă— 410 cm, inv. 2021-7-9 ;
    • MausolĂ©e de voyage V, 1998, plĂątre, 37 Ă— 22 Ă— 20 cm, inv. 2021-7-19 ;
    • MausolĂ©e-architecture, 1999, plĂątre, 35 Ă— 10,5 Ă— 11 cm, inv. 2021-7-18 ;
    • MausolĂ©e-architecture, 1999, plĂątre, 142 Ă— 39 Ă— 40 cm, inv. 2021-7-17 ; 138 x 38 x 40 cm ;
    • Femme-escalier, 2011, terre crue, 28 Ă— 10,5 Ă— 12 cm, inv. 2021-7-11.
  • Dunkerque, Lieu d'art et action contemporaine de Dunkerque :
    • L'Arbre, 1952, terre cuite modelĂ©e noire, 104 x 55 x 47 cm, n° inventaire AC.2004.003.02[43] ;
    • Le Forum, 1970, plĂątre, 175 x 120 x 116 cm, n° inventaire AC.2004.003.03 ;
    • Le Veilleur, 1984, plĂątre, 43 x 22 cm de diamĂštre n° inventaire AC.2020.004.1.2 ;
    • Le Veilleur, 1984, plĂątre, 41 x 13 x 16 cm n° inventaire AC.2020.004.1.3 ;
    • Le grand Veilleur, 1984, rĂ©sine pierre, 170 x 110 x 60 cm[44] ;
    • Le Veilleur, dessin (I) ;
    • Le Veilleur, dessin (II).
  • Limoges, MusĂ©e de l'ÉvĂȘchĂ© de Limoges :
    • Soleil CĂ©saire, 1954, bronze, 40 x 38 x 20 cm, n° inventaire 2004.22.1 ;
    • Totem, 1957, rĂ©sine, 108 x 48 x 14,5 cm, n° inventaire 2004.22.2[45] ;
    • Maquette pour Le Mur, collĂšge Bernard de Ventadour (Limoges), 1973, 39 x 67 x 14 cm, n° inventaire 2004.14.1 ;
    • Couple II, 1976, pierre blanche, 88 x 50 x 24 cm, n° inventaire 2005.3.1 ;
    • Petit Couple III, 1976, rĂ©sine, 27,5 x 17,5 x 12 cm, n° inventaire 2011.16.1[46] .
  • Lyon, MusĂ©e des Beaux-Arts de Lyon :
    • Objet sauvage Ă  piquants, 1951, terre cuite noire, 34 x 32 x 32 cm, n° inventaire 2013.8.3[47]. ;
    • Fleur carnivore, 1952, terre cuite, 58 x 55 x 21 cm, n° inventaire 2013.8.1[48] ;
    • DualitĂ©, 1958, terre cuite, 52,5 x 38 x 35 cm, n° inventaire 2013.8.2[49] ;
    • Pierre solaire, 1970, pierre, 49 x 50,5 x 11 cm, n° inventaire 2013.8.4[50] ;
    • Soleil noir de la mĂ©lancolie, 1983, bronze, 28 x 26,7 x 13,5 cm, n° inventaire 2013.8.5[51] ;
    • MausolĂ©e de voyage II, 1992, bronze, 34 x 28 x 23 cm n° inventaire 2013.8.6[52] .
    • La Maison du pĂšre, 1996, bronze, 53 x 21 x 18,6 cm, n° inventaire 2013.8.7 ;
    • Le CinquiĂšme Acte, 1999, bronze, 38,5 x 36,5 x 27 cm, n° inventaire 2013.8.8.
  • Nancy, MusĂ©e des Beaux-Arts de Nancy :
    • Femme cactĂ©e, 1956, rĂ©sine, 78,5 x 24,5 x 13cm, n° inventaire 2009.6.1 ;
    • La Citadelle, 1956, plĂątre, 168 x 108,5 x 108cm, n° inventaire 2008.4.1[53] ;
    • La Citadelle, 1990, encre bleue sur tracĂ© au crayon, 33 x 32,2 cm, n° inventaire 2009.6.3 ;
    • StĂšle sans Ăąge, 1993, encre de Chine sur papier, 38 x 28 cm, n° inventaire 2009.6.2 ;
    • La Citadelle, dessin sur papier, 65,5 x 50,5 cm, n° inventaire 2009.6.4 ;
    • Lignes de vie II, encre de Chine sur papier, 18,5 x 13,5 cm, n° inventaire 2009.6.5.
  • Nantes, MusĂ©e des Beaux-Arts de Nantes :
    • Objet sauvage, 1952, ciment pierre, 45 x 35 x 35 cm, n° inventaire 13.5.1.S[54] ;
    • Le Faune, 1956, ciment pierre, 89,5 x 56 x 32 cm, n° inventaire 13.5.2.S[55] ;
    • La ville III, 1967, plĂątre patinĂ©, 29 x 19 x 20 cm, n° inventaire 969.11.1.S[56].
  • Paris, Centre Pompidou :
    • Soleil CĂ©saire,1953, terre cuite, 39,5 x 38,5 x 22 cm, n° inventaire AM 2018-9[57] ;
    • Le Faune,1956, ciment pierre, 89,5 x 56 x 32 cm, n° inventaire AM 2018-10[58] ;
    • Totem, 1957, terre cuite, 112 x 50 x 14 cm, n° inventaire AM 2018-8[59] ;
    • Le Forum, 1970, plĂątre, 1970, 29 x 74 x 28 cm ;
    • Le Mur, 1973, pierre calcaire, 76 x 85,5 x 42 cm ;
    • Le Temps, 1998, plĂątre, 98 x 60 x 18 cm ;
    • CinquiĂšme acte, 1998, encre de Chine sur papier grainĂ©, 76,5 cm 56,5 cm ;
    • MausolĂ©e de voyage V, 2000, encre de Chine sur papier, 66 x 50,5 cm ;
    • Soleil CĂ©saire (1), 2001, encre de Chine sur papier, 66 x 50,2 cm ;
    • Soleil CĂ©saire (2), 2001, encre de Chine sur papier, 66 x 50,2 cm
    • Faune, 2003, encre de Chine et lavis d’encre sur papier, 66 x 50,5 cm ;
    • Forum, 2003, encre de Chine, frottage et grattage sur tracĂ© au graphite sur papier grainĂ© Ă  bords frangĂ©s, 50,5 x 85 cm ;
    • Le Temps (1), encore de Chine sur papier, 65,5 x 44,5 cm ;
    • Le Temps (2), encore de Chine sur papier, 65,5 x 50,5 cm ;
    • Le Temps (3), encore de Chine sur papier, 66 x 50,5 cm.
  • Paris, MusĂ©e d'Art moderne de Paris :
    • L'homme cactus, 1952, ciment noir, 85 x 21,5 x 21,5, n° inventaire AMVP-2015-38 ;
    • La Femme cactĂ©e, 1956, terre cuite patinĂ©e, 78,5 x 24,5 x 13 cm, n° inventaire AMVP-2015-39[60].
  • Paris, collections du Centre national des arts plastiques[61] :
    • Vase Ă  deux anses, c. 1948, cĂ©ramique noire mĂ©tallisĂ©e, 30 x 20 cm, n° inventaire FNAC 340, en dĂ©pĂŽt depuis 1948 Ă  l'Ambassade de France Ă  Londres ;
    • Objet sauvage, 1952, terre cuite, 42 x 22 cm, n° inventaire FNAC 7820, en dĂ©pĂŽt depuis 2011 au MusĂ©e des Beaux-Arts de Lons-le-Saunier ;
    • Vase, entre 1948 et 1952, terre cuite et engobe noir, 45,5 x 36,5 x 25 cm, n° inventaire FNAC 496
    • Soleil, 1975, pierre du Gard, 78 x 61 x 24 cm, n° inventaire FNAC 10142.
  • Poitiers, MusĂ©e Sainte-Croix :
    • La ForĂȘt,1956, rĂ©sine), 118,5 x 80 x 75 cm, n° inventaire 2012.5.2 ;
    • Figure totĂ©mique, 1972, pierre blanche, 66,5 x 30 x 18 cm, n° inventaire 2012.5.1.
  • Reims, MusĂ©e des beaux-arts de Reims [63] :
    • Le Fruit, 1951-1952, terre cuite chamottĂ©e noire, 80 x 86 x 76 cm, n° inventaire 2012.5.14[64] ;
    • La ForĂȘt, 1952, terre cuite chamottĂ©e peinture noire, 118,5, x 80 x 75 cm, n° inventaire 2007.11.1[65] ;
    • CƓur breton, 1953, ciment, 23,5 x 19 x 12 cm, n° inventaire 2012.5.12 ;
    • Femme cactĂ©e, 1957, terre cuite modelĂ©e et engobĂ©e, 78,5 x 21 x 9,5 cm, n° inventaire 2012.5.13[66] ;
    • Grande Ville haute, 1961, plĂątre appliquĂ© sur Ăąme de polystyrĂšne, trois Ă©lĂ©ments, 302,1 x 138 x 110 cm, n° inventaire 2012.5.15.0[67] ;
    • ThĂ©Ăątre de verdure, 1964, plĂątre patinĂ©, 49 x diamĂštre 90 cm, n° inventaire 2004.3.2.O[68] ;
    • Figure totĂ©mique, 1975, ciment teintĂ© en noir), 64,5 x 32 x 21 cm, n° inventaire 2012.5.16[69] ;
    • Soleil tripode, 1984, plĂątre), 18,4 x 17,5 x 8,1 cm, n° inventaire 2012.5.17[70] ;
    • L’Arche, MausolĂ©e de voyage III, 1994, bronze, 21 x 26,7 x 17,2 cm, n° inventaire 2012.5.18[71] ;
    • Le Dolmen, MausolĂ©e de voyage IV, 1997, plĂątre), 27,7 x 35,5 x 31,3 cm, n° inventaire 2012.5.19[72] ;
    • VanitĂ©, 2001, bronze, 17,2 x 24,6 x 29,6 cm, n° inventaire 2012.5.20.0[73] ;
    • Adam et Ève I, 2007, plĂątre), 40,8 x 33,1 x 19 cm, n° inventaire 2012.5.21[74] ;
    • « Le Couple » de Karl-Jean Longuet, 1998, encre Ă  la plume, lavis et crayon graphite sur papier, 49,3 x 25,6 cm, n° inventaire 2020.2.26.
  • Valence, MusĂ©e d'Art et d'ArchĂ©ologie de Valence :
    • Croix de carrefour, 1972, pierre de Hauteroche), 96 x 61,5 x 37 cm, n° inventaire 2013.3.1;
    • Petit masque, 1976, bronze, 26 x 21 x 13 cm, n° inventaire 2013.3.2[78] ;
    • T comme destin, 1988, bronze, 56 x 46 x 23 cm, n° inventaire 2013.3.3 ;
    • Le DĂ©fi, 1988, rĂ©sine, 1988, 242 x 98 x 48 cm, n° inventaire 2013.3.5[79] - [80] ;
    • MausolĂ©e de voyage V, 1998, bronze, 31 x 21 x 20 cm, n° inventaire 2013.3.4[81] ;
    • Golgotha, 2008, plĂątre), 59 x 40 x 30 cm, n° inventaire 2013.3.6[82].

Sculptures monumentales

  • 1956 : Grand Soleil CĂ©saire, ciment pierre, 100 x 100 x 50 cm, Ă©cole des Blagis, Sceaux (architecte Paul HerbĂ©)[83]
  • 1964 : Soleil CĂ©saire, cuivre martelĂ© et soudĂ©, 200 X 200 x 100 cm, Rosny-sous-Bois (architecte Jean de Mailly)
  • 1972 : L'Arbre, terre cuite, 200 x 100 x 100 cm, collĂšge Beaumanoir de PloĂ«rmel (architecte Yves Guillou)
  • 1974 : La Flamme de BrocĂ©liande, cuivre martelĂ© et soudĂ©, 200 cm, CES de Mauron (architecte Yves Guillou)
  • 1974 : Le CƓur, cuivre, 225 x 110 x 110 cm, ville de LoudĂ©ac (architecte HervĂ© Peron)
  • 1975 : Le Couple II, pierre, 110 cm, CES de Gif-sur-Yvette (architecte Ossip Ohanessian)
  • 1975 : La ClĂ© de l'infini, pierre, 78 x 44 x 18 cm, Rupt-sur-Moselle (architecte Zonca)
  • 1976 : Le Forum, pierre, 200 m2, 3,50 m de hauteur, Provins (architecte Jean-Pierre Paquet)
  • 1976 : Le Mur, pierre, 240 x 400 x 75 cm, collĂšge Bernard de Ventadour, Limoges (architecte Ossip Ohanessian)
  • 1978 : Soleil Saint-John Perse, granit rose, 232 x 198 x 72 cm, collĂšge de Brest (architecte HervĂ© PĂ©ron)
  • 1878 : Cadran solaire, pierre,110 cm, collĂšge Le Verger d'Auray (architecte Yves Guillou)
  • 1981 : StĂšle sans Ăąge I, pierre, 70 x 62 x 25 cm, salle des fĂȘtes Limoges (architecte Ossip Ohanessian)
  • 1982 : Le Voile, pierre, Ă©cole militaire, Pamiers
  • 1984 : La CactĂ©e II, cuivre martelĂ© et soudĂ©, 180 x 110 x 105 cm, CitĂ© scolaire, Le Marin, Martinique
  • 1986 : StĂšle sans Ăąge III, pierre, 78 x 57 x 36 cm, École nationale d'administration (Institut des Sciences Politiques), Paris (architecte Ossip Ohanessian)

Sculptures éditées par la Monnaie de Paris

  • 1975 : La Flamme de BrocĂ©liande, bronze, 24,5 x 10 x 4 cm
  • 1980 : Le Signal, aluminium, 20 cm
  • 1980 : Signe solaire, laiton
  • 1981 : Croix de carrefour, aluminium
  • 1981 :Croix solaire, argent, bronze
  • 1982 : StĂšle sans Ăąge II, aluminium

Écrits

  • Simone Boisecq, « Sculpter la vie dans l’espace. RĂ©flexions d’un sculpteur », dans Études thĂ©Ăątrales no 49, Louvain, 2010, p. 166

Archives


ÉlĂ©ments de bibliographie

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Monographies

  • Michel-Georges Bernard, L’instant et le lieu, Paris, L’Orycte, 1999.
  • ValĂ©rie Lawitschka et Anne Longuet Marx, Simone Boisecq, Le sculpteur et ses poĂštes, textes en allemand, français et portugais, de Oskar Pastior, Jean Guichard-Meili, Jacques Roubaud, Claude Esteban, Charles Juliet et Michel-Georges Bernard, Hölderlin-Gesellschaft, TĂŒbingen et Édition Isele, Eggingen, 1999 (BNF 37626772). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Jean Daive, Ce que trouvent les formes. L'Ɠuvre sculptĂ© de Simone Boisecq, texte en allemand, français et portugais, Les confĂ©rences du Divan no 6, Paris-TĂŒbingen, Édition Isele, Eggigen, 1999.
  • Michel-Georges Bernard, De l’autre cĂŽtĂ© du temps, Les sculptures de Simone Boisecq, Paris, L’Orycte, 2004.
  • Simone Boisecq, la pĂ©riode sauvage (1946-1960), sous la direction de Anne Longuet Marx, prĂ©face de Antoinette Le Normand-Romain, textes de Desvages Mathilde, Liot David, Maingeon Claire, Montout-Richard Marie-HĂ©lĂšne, Tsagkari Nikoleta, Publications de l'UniversitĂ© de Rouen et du Havre, 2017, 200 p. (ISBN 979-1024008578) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020 64 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Anne Longuet Marx, Le Soleil et l'envol, À la rencontre de Simone Boisecq et Karl-Jean Longuet, sculpteurs, Paris, L'atelier contemporain, . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Catalogues d'expositions

Articles

  • Sobre Simone Boisecq (en portugais), Michel-Georges Bernard, Entrevista a Simone Boisecq; AndrĂ©.S. Labarthe, Fragmentos de um diario de filma gens ; Anne Longuet-Marx, Repercussoes ; Manuel Gusmao, Alguma notas ; Fernando Cabral Martins, Os espaços incertos, dans Tabacaria, Revista de poesia e artes plasticas, no 9, Casa Fernando Pessoa, Lisbonne, automne 2000, p. 5-41. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Simone Boisecq, dossier, Michel-Georges Bernard, De l’autre cĂŽtĂ© du temps : les sculptures de Simone Boisecq, extraits de Aube Lardera, AndrĂ© GuĂ©gan, Charles Juliet, ValĂ©rie Lawitschka et Anne Longuet-Marx, Jean Daive, entretien avec Simone Boisecq, dans AlgĂ©rie LittĂ©rature / Action, no 59-60, Paris, mars-avril 2002. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Anne Longuet Marx, Les sculpteurs Karl-Jean Longuet et Simone Boisecq : nouvelles acquisitions, dans La Revue des MusĂ©es de France, revue du Louvre, Paris, no 5, , p. 77-86. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Marion Pacot, Simone Boisecq et Karl-Jean Longuet, un couple de sculpteurs modernes, dans Revue PĂ©ristyles, Cahiers des Beaux-Arts de Nancy, juin 2019.

Ouvrages généraux

  • AndrĂ© Chastel et Paule-Marie Grand, Formes de l’art, L’Art pour l’art, vol. 5, p. 75, 1958.
  • Michel Seuphor, La Sculpture de ce siĂšcle, Éditions du Griffon, NeuchĂątel, 1959.
  • « Le Soleil dans l’art », dans Graphis, International journal of graphic art, vol. 18, n° de jubilĂ© - no 100, ZĂŒrich, mars-, p. 242.
  • Jean Guichard-Meili, Donation Gildas Fardel, musĂ©e des beaux-arts de Nantes, prĂ©face Ă  Simone Boisecq, Documentation internationale d’art contemporain, cahier IV, 1969.
  • Michel Ragon et Michel Seuphor, L'Art abstrait, 4, 1945-1970, Maeght Ă©diteur, Paris, 1974, p. 102-103.
  • Aube Lardera, Simone Boisecq, dans Ionel Jianou, GĂ©rard Xuriguera, Aube Lardera, La sculpture moderne en France, Arted Éditions d'Art, Paris, 1982 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.
  • Claude Louis-Combet, « Simone Boisecq, VanitĂ© des vanitĂ©s, tout est vanitĂ© », dans Des Artistes, Septentrion Presses universitaires, Villeneuve d’Ascq, 2010, p. 37-38.
  • La Collection d'art moderne, MusĂ©e de la Cour d'Or – Metz MĂ©tropole, Silvana Editoriale, 2014, 204 pages (ISBN 9788836628070).
  • « MĂ©saventures d'une sculpture » [CactĂ©e II], dans 1% artistique en Martinique, 52 ans de crĂ©ation, Direction des Affaires culturelles en Martinique, Fort de France, 2015, p. 15-17.

Notes et références

  1. tous Ă©lĂ©ments biographiques extraits de ValĂ©rie Lawitschka et Anne Longuet Marx, Simone Boisecq, Le sculpteur et ses poĂštes, Hölderlin-Gesellschaft, TĂŒbingen / Édition Isele, Eggingen, 1999, pp. 192-201 ; Karl-Jean Longuet et Simone Boisecq, de la sculpture Ă  la citĂ© rĂȘvĂ©e, Agen, musĂ©e des beaux-arts, Colmar, musĂ©e Interlinden, Limoges, musĂ©e des beaux-arts, Poitiers, musĂ©e Sainte-Croix, Reims, musĂ©e des beaux-arts ; Simone Boisecq, Lyon, Fage Ă©ditions, 2011, pp. 177-194 ; Longuet Marx 2022.
  2. Longuet Marx 2022, p. 37.
  3. Longuet Marx 2022, p. 40.
  4. Longuet Marx 2022, p. 20-24.
  5. Longuet Marx 2022, p. 25.
  6. Longuet Marx 2022, p. 19.
  7. Longuet Marx 2022, p. 43.
  8. Longuet Marx 2022, p. 30-31.
  9. Longuet Marx 2022, p. 32.
  10. Longuet Marx 2022, p. 45.
  11. Longuet Marx 2022, p. 46.
  12. Il est possible, d'aprÚs une lettre adressée à Karl-Jean Longuet que Simone Boisec soit retournée à Alger pendant l'été. « J'avais oublié les odeurs d'Alger (...) et cet envahissement de la matiÚre auquel on n'échappe qu'en s'éloignant de la ville et des gens. Des gens vieux qui amalgamés forment un peuple neuf, un peuple - les vrais Algériens, pas les colons... ». (Anne Longuet Marx, Le Soleil et l'envol, p. 47)
  13. Longuet Marx 2022, p. 47.
  14. Longuet Marx 2022, p. 48.
  15. « Mort du sculpteur Simone Boisecq », Le Figaro, .
  16. « Mort du sculpteur Simone Boisecq, proche de la Nouvelle École de Paris (musĂ©e) », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne).
  17. « Entretien avec Simone Boisecq », AlgĂ©rie LittĂ©rature / Action, nos 59-60,‎ , p.34.
  18. Nadine Lehni, « Entre figuration et abstraction : la voie singuliĂšre d'un couple de sculpteurs », dans Karl-Jean Longuet et Simone Boisecq, de la sculpture Ă  la citĂ© rĂȘvĂ©e, MusĂ©e des Beaux-Arts d'Agen; MusĂ©e Unterlinden de Colmar; MusĂ©e des Beaux-Arts de Limoges; MusĂ©e Sainte-Croix de Poitiers; MusĂ©e des Beaux-Arts de Reims - Lyon, Fage Ă©ditions, 2011, p. 31
  19. Entretien 2002, p. 33.
  20. Michel-Georges Bernard, De l’autre cĂŽtĂ© du temps : les sculptures de Simone Boisecq, dans AlgĂ©rie LittĂ©rature / Action, no 59-60, Paris, mars-avril 2002, p. 20-21.
  21. Nadine Lehni, « Entre figuration et abstraction : la voie singuliĂšre d'un couple de sculpteurs », dans Karl-Jean Longuet et Simone Boisecq, de la sculpture Ă  la citĂ© rĂȘvĂ©e, Lyon, Fage Ă©ditions, 2011, p. 31
  22. Michel-Georges Bernard, « Simone Boisecq et l'AlgĂ©rie », dans Karl-Jean Longuet et Simone Boisecq, de la sculpture Ă  la citĂ© rĂȘvĂ©e, Lyon, Fage Ă©ditions, (p.73-74).
  23. Bernard 2011, p. 75.
  24. Bernard 2011, p. 76.
  25. Extrait d’une lettre de Simone Boisecq Ă  Charles Juliet, 27 juin 1999, dans Regard sur Simone Boisecq - dessin, Le Petit journal n° 8, MusĂ©e des Beaux-Arts de Reims, 2018.
  26. Entretien 2002, p. 35.
  27. Catherine Delot, Directeur du musée des Beaux-Arts de la ville de Reims, introduction dans Regard sur Simone Boisecq - dessin, Le Petit journal n° 8, Musée des Beaux-Arts de Reims, 2018.
  28. « Entretien de Simone Boisecq avec Anne Longuet Marx », dans Karl-Jean Longuet et Simone Boisecq, de la sculpture Ă  la citĂ© rĂȘvĂ©e, Lyon, Fage Ă©ditions, 2011, p. 169.
  29. Marie-HĂ©lĂšne Montout-Richard, « Dessins de sculptures, dessins d'impression ; l'Ɠuvre graphique », dans Karl-Jean Longuet et Simone Boisecq, de la sculpture Ă  la citĂ© rĂȘvĂ©e, Lyon, Fage Ă©ditions, 2011, p. 136.
  30. Anne Longuet Marx, « Les voies du dessin », dans Regard sur Simone Boisecq - dessin, Le Petit journal n° 8, Musée des Beaux-Arts de Reims, 2018.
  31. https://www.musees-dunkerque.eu/actualites/agenda/detail-laac/la-sculpture-en-face-dessins-de-simone-boisecq Présentation par Hanna Alkema
  32. reproduit dans Anne Longuet Marx (dir.), Simone Boisecq, la période sauvage (1946-1960), Publications de l'Université de Rouen et du Havre, , p.111.
  33. reproduit dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 25.
  34. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 53. et dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 59.
  35. https://webmuseo.com/ws/musee-unterlinden/app/collection/expo/42?lang=fr Images des Ɠuvres de Simone Boisecq et Karl-Jean Longuet au MusĂ©e Unterlinden
  36. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 15 et couverture.
  37. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 92.
  38. reproduit dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 29.
  39. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 157. et dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 55
  40. reproduit dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 43.
  41. Toutes les Ɠuvres de Simone Boisecq sont reproduites dans Donation Boisecq Longuet au musĂ©e des Beaux-Arts de Dijon, prĂ©face de François Rebsamen, textes de Anne Longuet Marx, AgnĂšs Werly, Blandine Chavanne, Thierry DufrĂȘne et Sabrina Dubbeld, Silvana Editoriale/musĂ©e des Beaux-Arts de Dijon, 2022, 112 p.
  42. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 159.
  43. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 95.
  44. reproduit dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 37.
  45. reproduit dans 'Longuet Marx 2018, p. 92.
  46. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 161.
  47. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 29.
  48. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 58 et 103.
  49. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 11.
  50. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 153. et dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 23.
  51. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 52 et dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 35.
  52. reproduit dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 45.
  53. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 48.
  54. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 67.
  55. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. couverture.
  56. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 142.
  57. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 70 et dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 10.
  58. reproduit dans 'Longuet Marx 2018, p. couverture.
  59. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 92 et dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 19.
  60. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 37 et dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 17.
  61. http://www.culture.fr/collections/resultats?keywords=BOISECQ+Simone Images des Ɠuvres de Simone Boisecq dans les collections du Centre national des arts plastiques
  62. reproduit dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 31.
  63. https://musees-reims.fr/fr/musee-numerique/oeuvres-en-ligne?musee=1&recherche_libre=Simone+Boisecq Images des Ɠuvres de Simone Boisecq au musĂ©e des Beaux-arts de Reims
  64. reproduit dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 7.
  65. <reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 32 et dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 13.
  66. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 37.
  67. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 145.
  68. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 144 et dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 21.
  69. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 105.
  70. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 147.
  71. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 111 et dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 53.
  72. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 148.
  73. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 150.
  74. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 151 et dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 61
  75. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 65.
  76. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 66 et dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 5
  77. reproduit dans Longuet Marx 2018, p. 107
  78. https://www.museedevalence.fr/fr/20e-siecle/petit-masque
  79. reproduit dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 39.
  80. https://www.museedevalence.fr/fr/20e-siecle/le-defi
  81. https://www.museedevalence.fr/fr/20e-siecle/mausolee-de-voyage-v
  82. reproduit dans Simone Boisecq, collection Paroles d’artiste, Lyon, Fage Ă©ditions, 2020, p. 63.
  83. https://inventaire.iledefrance.fr/dossier/ecole-intercommunale-maternelle-et-primaire-des-blagis/434c6e5e-4ec2-44ca-892e-b46a298f6391/illustration/1

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