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VĂ©ra Pagava

VĂ©ra Pagava, nĂ©e le Ă  Tiflis (Empire russe Ă  l'Ă©poque, aujourd'hui en GĂ©orgie[1] - [2] sous le nom de Tbilissi), et morte le Ă  Ivry-sur-Seine[3], est une artiste-peintre gĂ©orgienne appartenant Ă  la Nouvelle École de Paris, (partie abstraction, non-figuration).

Vera Pagava
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  81 ans)
Ivry-sur-Seine
Nom de naissance
ვერა Ⴠა჊ავა
Nationalité
Activité

Biographie

Vera Pagava naĂźt Ă  Tiflis dans une famille de la noblesse libĂ©rale oĂč l'on pratique le français. Son pĂšre est juriste international et sa mĂšre pĂ©dagogue. En 1919, elle accompagne sa famille qui souhaite faire soigner en Suisse son pĂšre, qui est de santĂ© fragile. La famille s’installe ensuite Ă  Berlin en Allemagne. En 1921 l'ArmĂ©e rouge envahit la GĂ©orgie et la famille demeure en exil.

En 1923, la famille Pagava rejoint la communautĂ© gĂ©orgienne en exil en France et s'installe Ă  Montrouge. Vera Pagava s'intĂ©resse trĂšs tĂŽt aux arts plastiques, elle frĂ©quente d'abord l'Ă©cole Arts et PublicitĂ©, puis en 1924 l'atelier d'AndrĂ© Lhote, l'École des arts dĂ©coratifs et de 1932 Ă  1939 l'atelier de Roger BissiĂšre Ă  l'AcadĂ©mie Ranson et Ă  l'AcadĂ©mie de la Grande ChaumiĂšre. Elle s'y lie notamment avec Jean Bertholle, Jean Le Moal, Alfred Manessier, Maria Elena Vieira da Silva, ÁrpĂĄd Szenes, Nicolas Wacker, Roger Hilton, Guidette Carbonell les sculpteurs Étienne Martin et François Stahly. Elle participe ainsi, en 1938 et 1939, aux expositions Ă  Paris du groupe TĂ©moignage initiĂ©es par Marcel Michaud.

Durant cette période Vera Pagava gagne sa vie en peignant sur tissu. Elle obtient en 1940 un diplÎme d'infirmiÚre.

En 1943, elle fait la rencontre de Jeanne Bucher, qui lui ouvre les portes de sa galerie et l'expose pour la premiĂšre fois en 1944 aux cĂŽtĂ©s de Dora Maar[4]. De nombreuses expositions personnelles et collectives suivront Ă  la galerie Jeanne Bucher, en 1947 (avec Jean Bertholle, Étienne Martin, Juana Muller et François Stahly), 1951, 1954 et 1960.

Dans les années 1950, Vera Pagava participe à de nombreuses expositions à l'étranger : à Bruxelles en 1953, en NorvÚge en 1954 (Oslo, Bergen Trondheim, aux cÎtés de Janice Biala et Maria Helena Vieira da Silva), Wuppertal en 1955, Berlin en 1956, Lausanne en 1957, à New York à la Meltzer Gallery en 1959.

Entre portraits ou natures mortes, Vera Pagava se concentre sur le jeu des motifs de la toile. Elle réalise une peinture murale monumentale pour le fronton du Pavillon du Saint-SiÚge, Vatican à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1958 à Bruxelles.

En 1966, elle reprĂ©sente la France Ă  la Biennale de Venise, oĂč une salle est consacrĂ©e Ă  ses aquarelles.

En 1968, une exposition rétrospective lui est consacrée au Chùteau de Ratilly, dans l'Yonne, France.

À partir de 1972, elle est reprĂ©sentĂ©e par la galerie Darial (rue de Beaune, Paris), fondĂ©e par son amie Thamar Tarassachvili.

En 1982 et 1983 une exposition rĂ©trospective itinĂ©rante de son Ɠuvre est prĂ©sentĂ©e au MusĂ©e des beaux-arts de Dijon (Donation Granville), au MusĂ©e de Beauvais, au MusĂ©e Saint-Denis de Reims et au MusĂ©e des Beaux-Arts de Troyes.

En 2012, la premiĂšre rĂ©trospective de son Ɠuvre est organisĂ©e au MusĂ©e National Ă  Tbilissi, en GĂ©orgie.

RĂ©alisations monumentales

Illustrations

Musées

Bibliographie

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Monographie

  • Pierre Descargues, Vera Pagava : vers l'indicible, Paris, Area Descartes, , 207 p. (ISBN 978-2-84446-171-1)

Catalogues

Articles

  • Guy Weelen, « VĂ©ra Pagava et le sens du sacrĂ© Â», dans Prisme des arts, n° 8, Paris, . p. 32-33.
  • Lydia Harambourg, Le retour de VĂ©ra Pagava, dans La gazette de l'HĂŽtel Drouot, Paris,
  • VĂ©ra Pagava, Cahiers Bleus, Printemps 1982, supplĂ©ment n° 1

Ouvrages généraux

  • Groupe TĂ©moignage, 1936-1943, Lyon, MusĂ©e des Beaux-Arts, 1976 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Juvigny, Montparnasse, annĂ©es 30 : Ă©closions Ă  l'acadĂ©mie Ranson : BissiĂšre, Le Moal, Manessier, Etienne-Martin, Stahly, Heule, Belgique, Éditions Snoeck, , 95 p. (ISBN 978-90-5349-796-8)

Notes et références

  1. « PAGAVA, Vera », sur ledelarge.fr (consulté le ).
  2. (en) « PAGAVA, Véra (1907 - 1988), Painter, draughtswoman, watercolourist », sur oxfordindex.oup.com (consulté le ).
  3. « Mort du peintre Vera Pagava », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  4. Pouradier-Duteil Marie-Blanche, « Le livre d'or », Jeanne Bucher: Une galerie d'avant-garde 1925-1946 de Max Ernst Ă  de StaĂ«l: MusĂ©e d'art moderne, Strasbourg, 10.6.-11.9. 1994.,‎ , p. 117-132

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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