Roberto Matta
Roberto Matta Echaurren, qui aimait se présenter comme « Roberto Sebastiån Antonio Matta Echaurren », connu sous le nom de Roberto Matta, né le , à Santiago du Chili et mort à Civitavecchia (Italie), le , est un artiste peintre surréaliste chilien, naturalisé français à l'ùge de soixante-huit ans.
Naissance | |
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DĂ©cĂšs | |
Nom de naissance |
Roberto Matta Echaurren |
Pseudonymes |
Matta, Matta Echaurren, Roberto SebastiĂĄn, Matta, Roberto Sebastian, Matta Echauren, Roberto Sebastian Antonio, Matta Echaurren, Roberto Antonio SebastiĂĄn |
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Représenté par |
Pace Gallery (en), Artists Rights Society, Galerie Sven (d) |
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Biographie
Matta commence des Ă©tudes d'architecture Ă Santiago du Chili. En 1933, il abandonne sa carriĂšre pour s'installer en France. Il travaille un premier temps dans l'atelier de Le Corbusier[1] puis voyage en Espagne, oĂč il se lie avec les poĂštes Rafael Alberti et Federico Garcia Lorca. Il voyage Ă©galement en Scandinavie, oĂč il rencontre Alvar Aalto, et Ă Londres, oĂč il fait la connaissance de Henry Moore, Roland Penrose et RenĂ© Magritte.
Ă la demande de Salvador DalĂ, il va voir AndrĂ© Breton qui l'adopte aussitĂŽt. Ils me dirent : « Tu es surrĂ©aliste ! Je ne savais mĂȘme pas ce que cela voulait dire... »
Dans la revue surrĂ©aliste Minotaure, Matta Ă©crit des textes sur l'architecture qui s'opposent au rationalisme du Corbusier[2]. Une Ă©tape importante pour Matta intervient cependant durant lâĂ©tĂ© 1939 lorsque, accompagnĂ© dâEsteban FrancĂšs et de Gordon Onslow-Ford, il sĂ©journe au chĂąteau de Chemillieu. Ils sont rejoints par AndrĂ© Breton et sa famille, Yves Tanguy et Kay Sage[3]. Il semble que la prĂ©sence dâYves Tanguy soit particuliĂšrement importante dans la formation de Matta Ă ce moment[4]. Ă la mĂȘme Ă©poque, il peint une sĂ©rie de tableaux pour laquelle il expĂ©rimente une technique nouvelle : avec un chiffon, il Ă©tale la couleur sur la toile, qui, ainsi Ă©talĂ©e, dĂ©cide du tracĂ© ultĂ©rieur du pinceau. Il se rapproche du procĂ©dĂ© d'Ă©criture automatique. Il appelle cette sĂ©rie « Morphologies psychologiques ».
Il part Ă New York Ă la demande de Marcel Duchamp pour fuir la guerre. Six mois aprĂšs son arrivĂ©e, il expose pour la premiĂšre fois aux Ătats-Unis Ă la galerie Julien Levy, spĂ©cialisĂ©e dans le surrĂ©alisme. Matta commence Ă travailler avec des pigments phosphorescents pour donner la possibilitĂ© Ă ses toiles de produire des images qui varieront selon la longueur d'onde de l'Ă©clairage. Il s'inspire de la presse scientifique[5] et se passionne pour la physique relativiste et les thĂ©ories liĂ©es Ă la quatriĂšme dimension[6]. Il illustre Ă©galement d'une gueule de lamproie la couverture du no 4 de la revue surrĂ©aliste VVV en [7]. Il donne des confĂ©rences Ă la New School of Social Research et reçoit beaucoup de jeunes AmĂ©ricains dans son atelier, dont Jackson Pollock.
Il illustre les Lettres sur la bombe atomique de Denis de Rougemont, qui paraissent Ă New York, chez Brentano, en 1946.
En , sa premiÚre exposition monographique parisienne est organisée. Le catalogue de l'exposition reprend un texte de Breton écrit en 1944 : « La perle est gùtée à mes yeux... »
Roberto Matta fonde avec Patricia Kane Matta (1923-1972) (qui deviendra la femme de Pierre Matisse) la revue Instead[8] qui comprend sept numéros dont un double (no 5-6) et consiste en un feuillet de 56 à 71 cm, plié en trois et imprimé recto-verso. Instead paraßt de janvier à avec une contribution de Stephane Hessel.
En , il est exclu du groupe surrĂ©aliste. Breton le soupçonne d'une liaison avec la femme du peintre Arshile Gorky, cause de son suicide[9]. Matta retourne alors au Chili. Il publie un texte insistant sur le « rĂŽle de l'artiste rĂ©volutionnaire, qui doit redĂ©couvrir de nouvelles relations affectives entre les hommes. » Ensuite, il revient en Europe et s'installe en Italie, d'abord Ă Ischia (oĂč il se lie d'amitiĂ© avec Leonardo Cremonini) puis Ă Panarea (oĂč la femme de Leonardo Cremonini, Giovanna Madonia fait acheter Ă Malitte Matta une maison), sa complicitĂ© avec Leonardo Cremonini durera jusqu'Ă son dĂ©cĂšs.
En 1952, le procĂšs de Julius et Ethel Rosenberg lui inspire Les Rosenbelles.
En 1958, aprÚs la lecture du livre d'Henri Alleg La Question, relatant les tortures subies pendant la guerre d'Algérie, il peint La Question, Djamila.
En 1964, pour rendre hommage au dirigeant communiste Julian Grimau, exécuté en Espagne l'année précédente, il peint Les Puissances du désordre, une composition de 9 mÚtres de longueur.
Burn, baby burn (1965-1967) est une stigmatisation de la guerre du ViĂȘt-Nam.
Matta est trĂšs Ă l'aise dans les trĂšs grands formats ; ses toiles font souvent plusieurs mĂštres de long, voire 10 mĂštres et parfois davantage. En 1968, il rĂ©alise des environnements en couvrant les murs et les plafonds du musĂ©e d'Art moderne de la Ville de Paris avec ses toiles. La mĂȘme annĂ©e, en janvier, Matta participe au premier congrĂšs culturel de La Havane, Ă Cuba. En France, il prend une part active aux Ă©vĂ©nements de mai.
AprĂšs le coup d'Ătat du gĂ©nĂ©ral Pinochet au Chili du , il coupe tout lien avec son pays natal :
« C'est cet exil qui a dĂ©terminĂ© toute ma vie, entre deux cultures. Mon travail est un travail de sĂ©paration. [...] De l'exil, je suis passĂ© Ă l'"Ex-il", quelque part entre le connu et l'inconnu, entre la rĂ©alitĂ© et l'imaginaire. LĂ oĂč commence la poĂ©sie[10]. »
En 1979, Roberto Matta obtient la nationalitĂ© française. Il se marie avec Germana Ferrari en 1980. En 1984, la Galerie Samy Kinge organise l'exposition Matta. Point dâappui. Roberto Matta a produit avec son fils Ramuntcho une dizaine de courts mĂ©trages pour la tĂ©lĂ©vision française. Un an plus tard, un importante partie de son Ćuvre est exposĂ©e au Centre Pompidou.
Lors de ses derniĂšres annĂ©es, il reçoit des distinctions importantes telles que la MĂ©daille d'or du mĂ©rite des beaux-arts, dĂ©cernĂ©e par le MinistĂšre de l'Ăducation, de la Culture et des Sports d'Espagne en 1985[11], le prix national d'Art du Chili en 1990 et le Praemium Imperiale, dĂ©cernĂ© par la famille impĂ©riale du Japon, en 1995.
- Descendance
Matta est le pÚre des jumeaux Gordon Matta-Clark (1943-1978) et John Sebastian Matta dit Batan (1943-1976) ; de Pablo Echaurren né en 1951, de Federica Matta, née en 1956, de Ramuntcho Matta, né en 1960 et d'Alisée Matta, née en 1969.
Expositions
- 1957 : Henri DĂ©chanet, Oscar Gauthier, Henri Goetz, Roberto Matta, Galerie Weiller, Paris, 1957.
- 1962 : Art latino-américain à Paris, Musée d'art moderne de la ville de Paris, avec notamment Jorge Camacho, Simona Ertan, Joaquin Ferrer, Eduardo Jonquieres, Wifredo Lam, Roberto Matta, Jesus Rafael Soto, Hervé Télémaque.
- 1974 : Aspects de l'imagerie critique, exposition collective Ă la Galerie 2016, Hauterive.
- 1975-1976 : Trente crĂ©ateurs, exposition itinĂ©rante organisĂ©e en France par AndrĂ© Parinaud avec notamment Pierre Alechinsky, Olivier DebrĂ©, Hans Hartung, François HeaulmĂ©, Roberto Matta, Zoran MuĆĄiÄ, Edouard Pignon, Pierre Soulages.
- 1985 : rétrospective au Musée national d'art moderne, Paris.
- 1999 : rétrospective au Musée Reine Sofia, Madrid[12].
- 2004 : Matta 1936-1944 : début d'un nouveau monde, galerie Malingue, Paris[13].
- 2009 : El Quijote de Matta en diĂĄlogo con Gonzalo Rojas, dans le cadre du Ve CongrĂšs international de la langue espagnole Ă Valparaiso (Chili)[14].
- 2011 : Matta, centenario 11.11.11, rétrospective au Centro Cultural Palacio La Moneda, Santiago[15].
- 2011 : Matta 100, Musée National des Beaux Arts, Santiago[16].
- 2013 : Matta, du surréalisme à l'Histoire, du au au Musée Cantini, Marseille[17].
- 2013 : Matta | CzĆowiek i WszechĆwiat | Man and Universe | L'Homme et l'Univers, MusĂ©e national de Cracovie[18]
Ćuvres
Huiles sur toile (sauf mention contraire)
- Panama, 1936
- La ForĂȘt, 1937
- ComposiciĂłn azul, 1937
- Scénario No. 1 : succion panique du soleil, 1937
- Morphology, 1937
- Cours-les toutes[19], dessin aux crayons de couleurs et poĂšme, 1938, collection particuliĂšre
- Crucifiction (Croix Fiction), 1938
- à Yennes[20], 1938, début de la série de tableaux appelée « Morphologies psychologiques »
- Ăcouter vivre, 1940
- ThĂ©orie de lâarbre, 1940
- Composition abstraite, 1940
- LâĂcran, 1941
- Invasion of the night, 1941
- Ici, Monsieur le Feu, mangez[21], 1942
- LâOeyx, 1943
- Le Glaive et la parole, 1944
- Le PoĂšte[22], 1944-1945
- Abstracto, 1945
- Xpace and the ego, 1945
- La Femme affamée, 1945
- RĂȘve ou morte, 1945
- Accidentalité, 1946
- Le PĂšlerin du doute, 1947
- La Revécue, 1949
- CâOntra vosotvos asesinon de palomas, 1950
- Ne songe plus Ă fuir, 1951
- Ăclosion, 1952
- Les Rosenbelles, 1952
- Ă chaque aube je mâheure, 1953
- LâHosticier, 1953
- Matinant[23], 1953
- Abrir los brazos como se abren los ojos, 1954
- LâAtout, 1954
- Tados juntos en la tierra, 1954
- LâEngin dans lâĂ©minence, 1955
- Le Long pont, 1955
- Banale de Venise, 1956
- Fleur de midi, 1956
- Le Pianiste, 1956
- Ciel volante, 1957
- LâImpencible, 1957
- Le Point dâombre, 1957
- La Chasse spirituelle, 1958
- Le Courrier, 1958
- LâĂtang de No, 1958
- Ătre cible nous monde, 1958
- Les Ăviteurs, 1958
- La Question, Djamila, 1958
- Les Faiseurs du néant, 1959
- LâImpensable (Grand personnage), 1959
- Un soleil à qui sait réunir, 1959
- Ciudad cĂłsmica, 1960
- Couple IV, 1960
- Ătre atout, 1960
- Vers lâunivers, 1960
- Vivir enfrentando las flechas, 1961
- Claustrophobic vaincue, 1962
- Mal de Terre, 1962
- Le supplice de Djamila, 1962
- Les Moyens du Créateur, 1962
- Eve vielle, 1963
- Ăros Semens, 1964
- La Luz del proscrito, 1964
- Composition, 1964, huile sur toile, signée en bas à droite, inscription au dos 1964[24]
- La TĂ©rre uni, 1965
- Le oĂč Ă marĂ©e haute, 1966
- La Promenade de VĂ©nus, 1966
- Morire per amore, 1967
- La Caza de adolescentes, 1968
- Lieberos, 1969
- Verginosamente, 1969
- El Hombre de la lampara, 1970
- Elle logela folie, 1970
- Je-ographie, 1970
- MAgriTTA Chair, 1970
- Otto por tre, 1971
- Coigitum, 1972
- Migration des révoltes, 1973
- La Vida Allende la muerte, 1973
- SĂ©nile dâincertitude, 1973
- LâAube permanente, 1974
- Cadran dâincendies, 1974
- Explosant fixe, 1974
- Je mâespionne, 1974
- Illumine le temps, 1975
- Une dâune, 1976
- Les Voix des temples, 1976
- LâOmbre de lâinvisible, 1977
- Ouvre lâinstant, 1977
- Carré-four, 1978
- Dedalopolous, 1978
- Polimorfologia, 1979
- Il Proprio corno mio, 1980
- Laocoontare (La Guerra delle idee), 1980
- Pyrocentre, 1980
- El Espejo de Cronos, 1981
- El Verbo américa, 1981
- Geomagnética de danza, 1982
- Ils sexplose, 1982
- Passo interno di Mercurio, 1982
- Morphologie de la gaßté, 1983
- Le Dauphin de la mémoire, 1984
- Ăcran de la mĂ©moire, 1984
- Simposio o composio, 1985
- Mi-mosa, 1986
- Une pierre qui regagnera le ciel, 1986
- 24 mai 1986, 1986
- DâĂme et dâĂve, 1987
- Ătre cri, 1988
- LâĂvĂšnement non identifiĂ©, 1989
- Violetation, 1989
- Ă lâintĂ©rieur de la rose, 1990
- Haiku, 1990
- Navigateur, 1990
- Omnipuissance du rouge, 1990
- Ma Dame, 1991
- Parmi les désirs, 1991
- Champ du vide, 1992
- Cosmo-now, 1992
- Farfallacqua, 1992
- Colomberos, 1993
- Torinox, 1993
- Vertige du vertige, 1993
- Vent dâatomes, 1994
- LâĂme du fond, 1995
- Les ArpĂšges, 1995
- Melodia-Melodio, 1995
- Flowerita, 1997
- Youniverso, 1998
- Blanche ou fleur, 1999
- Nâouâs autres, 2000
- La Dulce acqua vita, 2002
- La Source du calme, 2002
- Cielo estrellados aquarelle encre 1984
Ćuvre gravĂ©
Matta a produit prÚs de 500 estampes entre 1943 et 1974. Ce corpus comprend des lithographies en noir et en couleurs, des taille-douces, des sérigraphies, et quelques gaufrages[25].
Notes et références
- Matta relate cette période dans GesprÀch mit Matta, entretien avec K. V. Waberer et C.A. Haenlein, in Matta, Kestner-Gesellschaft Hannover, p. 22-37. (Le texte est en anglais.)
- Matta, Mathématique sensible, architecture du temps, adaptation de Georges Hugnet, in Minotaure, no 11, série III, GenÚve, Albert Skira, printemps 1938, p. 43.
- Sur cette pĂ©riode, voir Gordon Onslow-Ford, Towards a New Subject in Paintings, avec une prĂ©face de Richard B. Freeman, exposition du 9 novembre au 12 dĂ©cembre 1948, San Francisco, San Francisco Museum of Art, 1948, p. 10-16. ĂvĂ©nement rapportĂ© aussi par Paul Haim, Matta, agiter lâĆil avant de voir, errances, souvenirs et autres divagations, Ăditions SĂ©guier, Paris, 2001, p. 33.
- Fabrice Flahutez, Nouveau Monde et Nouveau Mythe. Mutations du surréalisme de l'exil américain à l'écart absolu 1941-1965, Dijon, Les presses du réel, 2007
- Fabrice Flahutez, « Biologie cellulaire et fonctions mathĂ©matiques dans lâĆuvre de Roberto Matta », Art PrĂ©sence, no 51, septembre 2004, p. 32-37.
- Fabrice Flahutez, La Peinture de Roberto Matta entre cellule eucaryote et singularité de Schwarzschild, op. cit., p. 145-153.
- Fabrice Flahutez, Nouveau Monde et Nouveau Mythe, op. cit., p. 96-115.
- Fabrice Flahutez, Lecture labyrinthe et espaces spiralés : la revue Instead, op. cit., p. 155-165.
- GĂ©rard de Cortanze Le Monde du surrĂ©alisme, Ăditions complexe, Bruxelles, 2005, p. 257 & Jean-Paul ClĂ©bert Dictionnaire du surrĂ©alisme, Le Seuil
- stephen moysan, « Biographie de Roberto Matta », sur www.eternels-eclairs.fr (consulté le )
- (es) Juan Carlos Ier et Javier Solana Madariaga, « REAL DECRETO 1062/1985 de 19 de junio, por el que se concede la Medalla al mĂ©rito en las Bellas Artes, en su categoria de Oro, a las personas y Entidades que se citan », Boletin de Estado, Madrid, no 158,â , p. 20959 (lire en ligne).
- Du 21 avril au 21 juin, commissaire d'exposition Ana Beristain.
- 26 avenue Matignon, Paris 8e. Du 19 mai au 16 juillet. Exposition Roberto Matta.
- D'avril 2009 à mars 2010. Exposition interrompue par le séisme du 27 février 2010. Commissaire d'exposition Inés Ortega-Mårquez.
- Du 11 novembre au 1er mars 2012, commissaire d'exposition Inés Ortega-Mårquez.
- Du 9 novembre au 4 mars 2012, commissaire d'exposition Soledad Novoa.
- 19 Rue Grignan, Marseille 6e, du 15 février au 19 mai, commissaires d'exposition Christine Poullain et Claude Miglietti.
- du 13 juillet au 31 octobre 2013, commissaires d'exposition : Marga Paz et Beata Foremna Information sur le portail onet.pl consulté le 31 octobre 2013
- Reproduction dans Beaux Arts magazine no 90, mai 1991, p. 62.
- L'Ćil no 575, dĂ©cembre 2005, p. 58.
- André Breton Le Surréalisme et la peinture, Gallimard, 1965, p. 82.
- Philippe Audoin, Les Surréalistes, p. 112.
- Reproduction dans José Pierre, L'Univers surréaliste, Somogy, p. 27.
- MusĂ©e d'Ăvreux.
- « Matta Sébastian Roberto », in: Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France (1830-1950), AMG-Flammarion, 1985, pp. 220-221.
Annexes
Bibliographie
- Michel Fardoulis-Lagrange, Sur Roberto Matta, Belfond, 1970.Gravures de Roberto Matta, Ă©dition de luxe. Ădition ordinaire, Le Point dâĂtre, 1971 ; rĂ©Ă©d. Le Capucin, 2001.
- Fabrice Flahutez, « Biologie cellulaire et fonctions mathĂ©matiques dans lâĆuvre de Roberto Matta », in Art PrĂ©sence, no 51, , p. 32-37.
- Fabrice Flahutez, Nouveau Monde et Nouveau Mythe. Mutations du surréalisme de l'exil américain à l'écart absolu 1941-1965, Dijon, Les Presses du réel, 2007 (ISBN 978-2-84066-194-8).
- Fabrice Flahutez, « La peinture de Roberto Matta entre cellule eucaryote et singularitĂ© de Schwarzschild », in MĂ©lusine no XXVII, Cahiers du Centre de Recherche sur le SurrĂ©alisme, sous la direction dâHenri BĂ©har, Lausanne, Ăditions LâĂge dâHomme, (ISBN 978-2-8251-3727-7).
- Fabrice Flahutez, « Lecture labyrinthe et espaces spiralés : la revue Instead », in Les Revues d'art, direction R. Froissart Pezone et Y. Chevrefils-Desbioles, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2011 (ISBN 2-753514801), p. 155-165.
- (de) Matta Fiktionen, catalogue de l'exposition Bucerius Kunst forum, Hambourg (du au ), textes de Julia Drost, Fabrice Flahutez, Werner Hofmann, Alyce Mahon, Gavin Parkinson, Marga Paz, Evelyn Pechinger-Theuerkauf, Hrsg. Ortrud Westheider und Michael Philipp Sofort lieferbar, MĂŒnchen, Hirmer Verlag GmbH, 2012 (ISBN 978-3-7774-5431-3).
- Matta, du surréalisme à l'Histoire, cat. exp. (ISBN 978-94-6161-072-0).
- (fr)(en) Roberto Matta â Alain Jouffroy, Correspondance 1952-1960, prĂ©sentĂ© par Bernard BlistĂšne, Marine NĂ©dĂ©lec, Ramuntcho Matta, ouvrage rĂ©alisĂ© sous la direction de Christian Demare, correspondance classĂ©e, retranscrite et annotĂ©e par Marine Nedelec, Ăditions Arteos, coll. « Correspondances », 2018, 256 p., 100 illustrations (ISBN 9791096854035).
- (es) Matta, centenario 11.11.11, cat. exp. (Chili) (ISBN 978-956-8529-24-6).
- (en) Matta, from 1942 to 1957, New York, Bodley Gallery, 1960 (OCLC 78760494).
- (en) René Passeron, The Concise Encyclopedia of Surrealism, trans. J. Griffiths, Ware, UK : Omega Books, 1984 (ISBN 0-907853-28-5).
- (es)(en) ValĂ©rie Fletcher, Crosscurrents of modernism: four Latin American pioneers : Diego Rivera, JoaquĂn Torres-GarcĂa, Wifredo Lam, Matta. / Intercambios del modernismo: cuatro precursores latinoamericanos : Diego Rivera, JoaquĂn Torres-GarcĂa, Wifredo Lam, Matta, Washington, D.C. : Hirshhorn Museum and Sculpture Garden in association with the Smithsonian Institution Press, 1992 (ISBN 1-56098-205-5) (ISBN 1-56098-206-3).
- (en) « MATTA, Roberto (1911 - 2002), Painter, watercolourist, pastellist, mixed media », notice du Dictionnaire Bénézit (ISBN 9780199899913) (lire en ligne).
- Roland Sabatier, L'Ćuvre gravĂ© de Matta, Catalogue raisonnĂ© (1943-1974), Ă©dition Sonet-Visat, Stockholm-Paris, 1975.
- Univers des arts, no 1, .
Liens externes
- (en) robertomatta.com
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Fondation Maeght
- Musée des beaux-arts du Canada
- MusĂ©e national centre d'art Reina SofĂa
- Museo Nacional de Artes Visuales
- Royal Academy of Arts
- Tate
- (en) Art Institute of Chicago
- (en) Art UK
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Auckland Art Gallery
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (en + de) Collection de peintures de l'Ătat de BaviĂšre
- (en) CooperâHewitt, Smithsonian Design Museum
- (en) Grove Art Online
- (da + en) Kunstindeks Danmark
- (en) Musée d'art Nelson-Atkins
- (en + es) Musée Thyssen-Bornemisza
- (en) Museum of Modern Art
- (en) National Gallery of Art
- (en) National Gallery of Victoria
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Ressource relative à la littérature :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :