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BĂ©ziers

Béziers est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie, à proximité de la mer Méditerranée. Il pourrait s'agir de la plus ancienne ville de France, avec Marseille[1] : de multiples fouilles archéologiques entreprises depuis les années 1980 ont révélé que Béziers fut fondée par des Grecs au VIIe siÚcle av. J.-C.[2] - [1].

BĂ©ziers
BĂ©ziers
L'Orb, le Pont Vieux et la cathédrale Saint-Nazaire.
Blason de BĂ©ziers
Blason
BĂ©ziers
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
(sous-préfecture)
Arrondissement BĂ©ziers
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Béziers Méditerranée
(siĂšge)
Maire
Mandat
Robert MĂ©nard
2020-2026
Code postal 34500
Code commune 34032
DĂ©mographie
Gentilé Biterrois
Population
municipale
78 683 hab. (2020 en augmentation de 3,94 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 824 hab./km2
Population
agglomération
94 022 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 20â€Č 51″ nord, 3° 13â€Č 08″ est
Altitude 17 m
Min. 4 m
Max. 120 m
Superficie 95,48 km2
Unité urbaine Béziers
(ville-centre)
Aire d'attraction BĂ©ziers
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Cantons de BĂ©ziers-1, BĂ©ziers-2 et BĂ©ziers-3
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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BĂ©ziers
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BĂ©ziers
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BĂ©ziers
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BĂ©ziers
Liens
Site web www.ville-beziers.fr

    SituĂ©e sur les rives de l'Orb, BĂ©ziers est, avec 78 683 habitants en 2020, la deuxiĂšme commune la plus peuplĂ©e de l'HĂ©rault aprĂšs Montpellier et la cinquiĂšme de la rĂ©gion Occitanie. Elle est ville-centre de l'agglomĂ©ration qui compte 94 022 habitants en 2020 et son aire d'attraction, 198 254 habitants Ă  la mĂȘme date. Son intercommunalitĂ© BĂ©ziers MĂ©diterranĂ©e, avec ses 17 communes, compte 126 968 habitants.

    Les habitants de Béziers sont appelés Biterrois (de Baeterrae, le nom latin de la ville).

    La renommée de Béziers vient notamment de la viticulture, de son équipe de rugby à XV et de sa feria qui se déroule chaque été autour du 15 août.

    BĂ©ziers est membre de l'Union des villes taurines françaises au mĂȘme titre notamment qu'Arles, Bayonne, Dax et Mont-de-Marsan.

    GĂ©ographie

    La ville est située sur un promontoire, l'un des derniers contreforts du Massif central vers la plaine du Bas-Languedoc, et domine l'Orb, le canal du Midi, et ce qui fut l'un des plus grands vignobles du monde[3].

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
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    1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    La ville est située dans le sud de la France, à l'ouest du département de l'Hérault, sur un axe de communication reliant la vallée du RhÎne et l'Espagne. Elle est historiquement édifiée sur un promontoire surplombant les rives de l'Orb. Elle fait partie de la région naturelle du Biterrois à laquelle elle donne son nom, une région qui s'étend des contreforts du Massif central vers la plaine du Bas-Languedoc, entre le Minervois à l'ouest et le cours de l'Hérault à l'est.

    BĂ©ziers se situe Ă  12 km de la mer MĂ©diterranĂ©e et Ă  50 km des montagnes moyennement Ă©levĂ©es du Haut-Languedoc, dont le massif abrupt du Caroux (1 091 mĂštres d'altitude) et celui de l'Espinouse (1 124 m).

    À vol d'oiseau, elle est distante de 61 km de Montpellier et de 42 km de LodĂšve, respectivement prĂ©fecture et sous-prĂ©fecture du dĂ©partement ; de 146 km de Toulouse, la capitale de rĂ©gion ; de 25 km de Narbonne et de 83 km de Castres, chefs-lieux d'arrondissement limitrophes ; et enfin de 617 km de Paris (distances orthodromiques)[4].

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de 16 communes :

    Climat

    Béziers bénéficie d'un climat méditerranéen (Csa). Les étés y sont chauds et secs et les hivers doux avec une luminosité importante.

    Les deux vents principaux sont :

    • la tramontane, venant du nord-ouest, qui est un vent froid et sec, souffle sous forme de fortes rafales et dĂ©gage le ciel ;
    • le marin (vent de la mer), venant du sud-est, qui est doux, chaud et humide et peut apporter un ciel chargĂ© de pluie ou d'orages. En automne, il peut aussi provoquer des Ă©pisodes cĂ©venols qui se caractĂ©risent par de fortes pluies, orageuses ou non, engendrant rĂ©guliĂšrement la crue de l'Orb.

    L'ensoleillement annuel est de plus de 2 500 heures, notamment grĂące Ă  la tramontane qui chasse les nuages.

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1969 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[5]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.

    Statistiques 1981-2010 et records BEZIERS-COURTADE (34) - alt : 25 m 43° 20â€Č 00″ N, 3° 09â€Č 18″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1970 au 23-12-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,4 3,5 6 8,2 11,7 15 17,6 17,2 13,9 11,3 7 4,1 9,9
    Température moyenne (°C) 7,5 8,1 11 13,3 17,1 21,2 24,1 23,6 19,9 16 11,2 8,1 15,1
    Température maximale moyenne (°C) 11,6 12,7 16 18,4 22,5 27,3 30,7 30,1 25,9 20,7 15,3 12,1 20,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −16
    16.01.1985
    −7,4
    27.02.18
    −9,6
    02.03.05
    −4,1
    08.04.21
    0,2
    07.05.19
    5,9
    08.06.19
    7,8
    01.07.1972
    7,6
    21.08.19
    2,5
    28.09.1972
    −4
    12.10.1975
    −9,3
    22.11.1998
    −9
    25.12.1970
    −16
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21,5
    09.01.07
    24,7
    22.02.19
    29,2
    21.03.1990
    32,4
    08.04.11
    35,9
    29.05.01
    39,2
    21.06.03
    42
    07.07.1982
    41,3
    04.08.18
    38,8
    04.09.16
    33,2
    02.10.1997
    25,7
    03.11.1970
    22,5
    23.12.22
    42
    1982
    Précipitations (mm) 53,3 63,3 37,7 49,6 47 27,6 16,9 29,4 56,9 91,1 68,8 54,1 595,7
    Source : « Fiche 34032002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Paysages

    L'importante superficie communale de BĂ©ziers (9 548 hectares) est peu urbanisĂ©e, le territoire communal Ă©tant majoritairement composĂ© d'espaces verts, de zones naturelles protĂ©gĂ©es, et environ 2 000 hectares de zones agricoles principalement plantĂ©es en vignes.

    Milieux naturels et biodiversité

    La ville est proche de la Zone de protection spéciale Est et sud de Béziers[6] pour la conservation des oiseaux dans le cadre du réseau natura 2000. Cette ZPS comprend deux groupements de milieux naturels :

    Urbanisme

    BĂ©nĂ©ficiant d'une superficie communale importante (9 548 hectares), BĂ©ziers est la commune la plus Ă©tendue du dĂ©partement. Moins de la moitiĂ© de sa superficie est urbanisĂ©e, le reste du territoire communal Ă©tant composĂ© d'espaces verts, de zones naturelles protĂ©gĂ©es, et environ 2 000 hectares de zones agricoles principalement plantĂ©es en vignes.

    Typologie

    BĂ©ziers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [8] - [9] - [10]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de BĂ©ziers, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[11] et 94 022 habitants en 2020, dont elle est la ville-centre[12] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©ziers, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (77,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (31,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25,8 %), zones urbanisĂ©es (18,5 %), terres arables (12,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (7,5 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,6 %), forĂȘts (1,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,9 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,7 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    L'Orb a déterminé l'aménagement urbain, du fait des crues aussi soudaines que violentes de ce fleuve d'ordinaire paisible. Sa rive ouest étant inondable, la ville s'est développée à l'est sur le plateau élevé qui le surplombe. Les faubourgs dans la plaine alluviale ont été victimes, à maintes reprises, d'inondations.

    Les allĂ©es Paul Riquet, le cƓur de la ville de BĂ©ziers.

    Les allĂ©es Paul Riquet forment une vaste esplanade longue de 600 mĂštres et sont le cƓur de la ville. Elles sont Ă  l'emplacement des anciens fossĂ©s et du jeu de Mail, qui se trouvaient Ă  l'est de la vieille ville mĂ©diĂ©vale. En leur centre trĂŽne la statue de Paul Riquet, le plus cĂ©lĂšbre des Biterrois, concepteur au XVIIe siĂšcle et maĂźtre d'Ɠuvre du canal du Midi ; elle fait face Ă  la vaste place Jean-JaurĂšs, rĂ©amĂ©nagĂ©e en 2018 avec des jeux d'eau Ă  fleur de parterre. Au nord de l'esplanade est le thĂ©Ăątre, typique du style « Ă  l'italienne », inaugurĂ© en 1844. Au sud, le plateau des PoĂštes est un parc de cinq hectares, amĂ©nagĂ© en 1867 et plantĂ© de nombreuses essences venues du monde entier.

    Le canal du Midi coule au sud de la ville, oĂč est amĂ©nagĂ© un port entre deux Ă©cluses. Juste en amont, franchissant le fleuve, le pont-canal de l'Orb (inscrit aux monuments historiques) fait remonter jusqu'aux neuf Ă©cluses de Fonseranes, haut lieu touristique classĂ© patrimoine mondial de l'humanitĂ© par l'Unesco. Beaucoup de domaines viticoles entourent la ville, dont celui de Rayssac, de 108 ha, tout prĂšs de l'Orb, au nord-ouest de la ville ; il possĂšde une importante collection de faĂŻences et cĂ©ramiques.

    Les quartiers bourgeois du XIXe siÚcle aux beaux immeubles haussmanniens se sont développés dans le centre-ville avec notamment la rue de la République, l'avenue Alphonse-Mas, la place de la Victoire, les allées Paul Riquet, le début de l'avenue Georges-Clemenceau et l'avenue Jean-Moulin. Sur les allées Paul Riquet sont situées les Galeries Lafayette dans un immeuble des années 1930, divers cafés et brasseries ainsi que de nombreux magasins qui longent cette esplanade. Les halles de style Baltard qui sont situées dans le centre-ville prÚs de l'église de la Madeleine ont été restaurées en 1986 ; elles ont échappé de peu à la destruction dans les années 1970-1980. Au-delà des grands boulevards se situent des quartiers plus modernes et résidentiels, arÚnes et piscine, anciens hÎpital et cave coopérative. La vieille caserne des hussards implantée dans le quartier trÚs prisé du Champ-de-Mars a été rasée en 1995 et, à la place, ont été construits dans un cadre verdoyant et aquatique un pÎle universitaire (en 1996), deux centres culturels importants, en particulier la médiathÚque André-Malraux dont l'architecture a été réalisée par le cabinet Wilmotte.

    La place du Champ-de-Mars, ancienne place militaire Ă©galement connue sous le nom de « Place du 14-Juillet », situĂ©e au cƓur d'un quartier huppĂ© s'Ă©tendant au-delĂ  de l'UniversitĂ© a Ă©tĂ© entiĂšrement repensĂ©e, rĂ©amĂ©nagĂ©e, plantĂ©e de beaux palmiers, pavĂ©e de dalles de granit rose et agrĂ©mentĂ©e de majestueux jets d'eau. Le marchĂ© dit du vendredi qui s'y est tenu pendant de nombreuses annĂ©es s'est alors retrouvĂ© dĂ©placĂ© vers la place David D'Angers. L'expansion vers le nord (Le triangle : quartiers de la Sainte Famille / Bassins rĂ©servoirs / MĂ©diathĂšques) s'est faite progressivement avec le dĂ©placement gĂ©ographique d'une bourgeoisie de centre-ville vers des quartiers verdoyants et beaucoup plus luxueux, tandis qu'au sud la gare et l'Orb formaient une barriĂšre. La croissance rĂ©cente a occupĂ© de vastes espaces au sud-est, au-delĂ  de la voie ferrĂ©e BĂ©ziers - Neussargues et jusqu'Ă  l'autoroute A 9, sur prĂšs de km : grands ensembles de la DevĂšze, vaste zone industrielle (Capiscol), hypermarchĂ©s avec centres commerciaux (Montimaran, Gayonne), parc des expositions, marchĂ© de gros, nouveau stade de la MĂ©diterranĂ©e.

    La construction est restée trÚs modérée sur la rive occidentale (en zone inondable) bien que le « Faubourg » y ait accueilli quelques ateliers et une distillerie, des jardins, une plaine de jeux. CÎté sud-ouest, la RN113 est accompagnée d'ateliers et entrepÎts jusqu'à Colombiers dont la zone d'activités de Fontvieille.

    Nouveaux quartiers

    • Quartier Hours-Wilson[17] (au sud de la ville) : le , un centre commercial nommĂ© le « Polygone Rive-Gauche » a ouvert ses portes. Il fut construit par la sociĂ©tĂ© SOCRI qui a rĂ©alisĂ© Ă©galement le Polygone de Montpellier. Initialement baptisĂ© « BĂ©ziers Rive-Gauche », il a la particularitĂ© d'ĂȘtre Ă  ciel ouvert (dans le mĂȘme style qu'Odysseum Ă  Montpellier). On y trouve environ 120 commerces (dont H&M, ESPRIT, Cultura
), un multiplexe cinĂ©matographique de 9 salles, un bowling de 20 pistes ainsi que de nombreux restaurants, logements et bureaux. Une citĂ© judiciaire abritant le tribunal judiciaire, le conseil de prud’hommes et le tribunal de commerce a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en 2016[18].
    • ZAC de La Courondelle (au nord de la ville, route de BĂ©darieux) : 1 000 logements construits entre 2008 et 2021[19].
    • Quartier Le Gasquinoy (Ă  l'ouest de la ville) : route de Capestang. C'est dans ce quartier que la nouvelle prison de BĂ©ziers a Ă©tĂ© inaugurĂ©e, fin novembre 2009. D'une capacitĂ© de 810 places, elle peut accueillir plus de 1 000 dĂ©tenus et pourrait devenir l'une des plus importantes prisons de France. En 2006, lors de la construction du centre pĂ©nitentiaire du Gasquinoy, des fouilles archĂ©ologiques ont permis de dĂ©couvrir deux fermes gallo-romaines, datĂ©es des Ier – IIe siĂšcles de notre Ăšre, comprenant des installations vinicoles[20].
    • Quartier MontflourĂšs : construction en 2007 de la salle de spectacle Zinga Zanga (2 300 places, troisiĂšme lieu rĂ©gional en capacitĂ© d'accueil aprĂšs les salles Arena et ZĂ©nith Sud de Montpellier). Construction d'un nouveau groupe scolaire Nelson-Mandela sur le site de la plaine de jeux de MontflourĂšs, impasse Frederik-de-Klerk. La construction a dĂ©butĂ© fin 2013 pour une livraison pour la rentrĂ©e scolaire de 2014.
    • Site universitaire Du Guesclin : crĂ©Ă© dĂšs 1996 avec la construction de l'antenne universitaire de l'UniversitĂ© Paul-ValĂ©ry, puis du CIRDOC en 1998, ce site met Ă  l'honneur un quartier dĂ©jĂ  connu pour son agrĂ©able cadre de vie et ses riches infrastructures culturelles (Le Quartier Latin biterrois). Le point d'orgue est l'importante mĂ©diathĂšque inaugurĂ©e en 2009 : la mĂ©diathĂšque d'agglomĂ©ration AndrĂ©-Malraux. À partir de la rentrĂ©e 2011, l'IUT de BĂ©ziers est transfĂ©rĂ© sur le site pour la crĂ©ation d'un campus d'environ 1 500 Ă©tudiants. En dĂ©cembre 2010, la mĂ©diathĂšque AndrĂ©-Malraux gagne le premier grand prix national des bibliothĂšques « Livres Hebdo »[21].
    • Enfin, dans le cadre du plan de rĂ©novation urbaine, il est Ă  noter :
      • La restructuration de l’ülot Saint-Vincent-de-Paul (construction de 129 logements sociaux, d’une Ă©cole maternelle et crĂ©ation d’un parc de stationnement public)
      • La restructuration du quartier prioritaire de la DevĂšze[22] (dĂ©molition de 820 logements dont les barres « Capendeguy » dynamitĂ©es en janvier 2008, construction de 840 logements sociaux et rĂ©habilitation de 631 logements, Ă©quipements publics, commerces
).
    • La rĂ©novation du quartier des MĂ»riers Blancs, l'artiste Guillaume Bottazzi rĂ©alise une peinture contemporaine de 3 000 m2 sur deux immeubles[23] - [24].

    Logement

    La densitĂ© de population de la ville est de 808 hab./km2.

    En 2007, le nombre de logements sur la commune a Ă©tĂ© estimĂ© Ă  40 497. Ces logements se composent de 33 939 rĂ©sidences principales, 1 044 rĂ©sidences secondaires ou occasionnels ainsi que 5 514 logements vacants[25].

    Le quartier du centre bénéficie du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[26].

    Voies de communication et transports

    BĂ©ziers est aussi un « nƓud » de voies de communication : au-delĂ  des voies fluviales (Orb et canal du Midi), BĂ©ziers est situĂ©e au carrefour des routes RD612 (de Saint-Pons-de-ThomiĂšres, en provenance d'Albi et de Castres, vers Agde), RD613 (de Narbonne Ă  PĂ©zenas) mais aussi le CD11 (vers Capestang et Carcassonne) et le CD909 (vers BĂ©darieux) ainsi que des autoroutes A9 (vallĂ©e du RhĂŽne-Espagne) et A75 (l'autoroute du Massif central).

    Le projet d'une future gare TGV à Béziers Est, dans le cadre de la ligne nouvelle Montpellier - Perpignan, semble définitivement abandonné car l'actuelle gare (historique) de Béziers offre toutes les infrastructures et facilité d'accÚs qu'une nouvelle gare n'offrirait pas forcément (pour un coût bien plus élevé).

    Par la route, BĂ©ziers est situĂ©e Ă  757 km de Paris, 181 km de Toulouse, 72 km de Montpellier, 232 km de Marseille, 341 km de Clermont-Ferrand, 366 km de Lyon et Ă  423 km de Bordeaux.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de BĂ©ziers est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  trois risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de BĂ©ziers-Agde, regroupant 15 communes duautour des basssins de vie de BĂ©ziers et d'Agde, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[29], retenu au regard des submersions marines et des dĂ©bordements de cours d’eau, notamment d'ouest en est, de l'Orb, du Libron et de l'HĂ©rault. Les crues historiques antĂ©rieures Ă  2019 les plus significatives sont celles du , un Ă©pisode gĂ©nĂ©ralisĂ© sur la quasi-totalitĂ© du bassin, et du , un Ă©pisode cĂ©venol en partie supĂ©rieure du bassin. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[30]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1992, 1993, 1994, 1995, 1996, 1997, 2002, 2014, 2016, 2018 et 2019[31] - [27].

    BĂ©ziers est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 3] - [32].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Béziers.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[33]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 16 258 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 16 249 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[35].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 2012[27].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[36].

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[37].

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 4] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mĂštres cubes. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[39].

    Toponymie

    AttestĂ©e sous les formes Î’Î»ÎŻÏ„Î”ÏÎ± (Ier siĂšcle, Strabon, Geographica), Beterae, Beterras (Ier siĂšcle Pomponius Mela De chorographia), BαÎčÏ„ÎŻÏÎ±Îč (IIe siĂšcle, PtolĂ©mĂ©e, Geographia), Beteris (IIe siĂšcle Table de Peutinger)

    Le nom de la ville en orthographe occitane classique est BesiĂšrs [beˈzjɛs], qui a Ă©tĂ© francisĂ© en « BĂ©ziers ». La forme latine Ă©tait Baeterrae, d'Ă©tymologie obscure, sans doute ibĂšre. Hamlin suggĂšre un nom proto-basque biterri = bourg de la route[40].

    Ce nom est à l'origine du gentilé des habitants, les Biterroises et les Biterrois; en occitan, los besierenc(a)s.

    Histoire

    BĂ©ziers est une ville trĂšs ancienne : au moins 2 600 ans d'histoire qui commencent avec l'installation d'une population exogĂšne au dĂ©but du VIe siĂšcle av. J.-C. sur une acropole trĂšs anciennement frĂ©quentĂ©e (industries du PalĂ©olithique, occupations de la pĂ©riode chassĂ©enne au Bosquet et au CrĂšs, occupations du NĂ©olithique final / Chalcolithique, occupations de l'Ăąge du bronze moyen et final, ainsi que du premier Ăąge du fer). La ville grecque de Betara fut construite sur la colline Saint-Jacques vers 625-600 avant notre Ăšre[41].

    Durant l'Ăąge du fer (VIIIe – IIe siĂšcle av. J.-C.), BĂ©ziers constitue l'un des principaux oppida de la Celtique mĂ©diterranĂ©enne[42], occupĂ© par les Elisyques. DĂšs la premiĂšre moitiĂ© du VIe siĂšcle av. J.-C. l'occupation se densifie et se structure selon une trame pĂ©renne. Les productions locales de cĂ©ramiques, dĂ©jĂ  nombreuses, sont quasi exclusivement tournĂ©es et l'influence trĂšs hellĂ©nisante. Ce noyau ancien connaĂźt Ă  la fin du VIe siĂšcle avant notre Ăšre, un important dĂ©veloppement aboutissant Ă  l'urbanisation dense de plus de 35 hectares. Tant par les productions locales de cĂ©ramiques tournĂ©es dont plusieurs ateliers de potiers ont Ă©tĂ© dĂ©jĂ  fouillĂ©s, que par l'urbanisme, l'architecture publique et privĂ©e, les matĂ©riaux (dont les tuiles de couverture de type corinthien, frĂ©quentes dĂšs le Ve siĂšcle avant notre Ăšre, les artisanats, les commerces, les consommations (dont l'alimentaire), la ville s'avĂšre trĂšs singuliĂšre. Cette problĂ©matique, excessivement passionnante et passionnĂ©e devrait alimenter encore pour de nombreuses annĂ©es, au grĂ© des opportunitĂ©s de fouilles, les dĂ©bats scientifiques dont les implications dĂ©passent largement le seul cadre rĂ©gional.

    AprÚs un hiatus au IIIe siÚcle avant notre Úre (ou une trÚs forte récession de l'espace urbain, encore non localisée pour cette période), la ville est réoccupée par une population volque sur les ruines de la précédente.

    Antiquité

    AprĂšs la refondation de Narbonne en 118 av. J.-C. et la fondation de la colonie romaine d'Arles par Jules CĂ©sar en 45 av. J.-C., Octave durant le triumvirat, fonda en 36 av. J.-C. en territoire volque la Colonia Urbs Julia Septimanorum Baeterra, colonie de droit romain oĂč s'installent des colons romains, vĂ©tĂ©rans de la SeptiĂšme lĂ©gion de Jules CĂ©sar. SituĂ©e Ă  quelques kilomĂštres de la mer MĂ©diterranĂ©e sur le fleuve Orb, traversĂ©e par la Via Domitia qui relie l'Italie Ă  l'Espagne, Baeterrae, nom antique de BĂ©ziers, prospĂšre jusqu'au IIIe siĂšcle oĂč l'insĂ©curitĂ© ambiante amĂšne la citĂ© Ă  construire des murailles.

    L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux passe dans la région et mentionne ce site.

    En 2006, lors de la construction du centre pénitentiaire du Gasquinoy, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir deux fermes gallo-romaines, datées des Ier et IIe siÚcles de notre Úre, comprenant des installations vinicoles[20].

    Moyen Âge

    Les invasions barbares touchent de plein fouet Béziers, au centre d'une Narbonnaise trÚs disputée : d'abord aux mains des Wisigoths au VIe siÚcle, elle est bientÎt conquise par les musulmans au début du VIIIe siÚcle, puis par les Francs qui, sous la banniÚre de Charles Martel s'en emparent en 737.

    Pendant la suite du Moyen Âge, BĂ©ziers est le siĂšge d'un Ă©vĂȘchĂ© puis bientĂŽt, grĂące Ă  Charlemagne, d'un comtĂ©. BĂ©ziers continue Ă  se fortifier, notamment au dĂ©but du XIIe siĂšcle, au moment de la grande guerre mĂ©ridionale entre la maison d'Aragon et la maison de Toulouse, et son enceinte, englobant les bourgs de Capnau, Saint-Aphrodise et Saint-Jacques, prend sa forme dĂ©finitive.

    L'Ă©limination des BĂ©renger (1067) livre la ville, sous forme de vicomtĂ© aux appĂ©tits des comtes de Carcassonne, vicomtes de BĂ©ziers, Agde, Narbonne, NĂźmes, Rouergue. Cela sera prĂ©texte Ă  l'entrĂ©e en force des Berenger de Barcelone et Ă  la ruine de la famille de Carcassonne, et le dĂ©but de la grande guerre mĂ©ridionale (mariage du roi Ramon Berenger et de Douce, comtesse du GĂ©vaudan, 1112). La lutte des Berenger de Narbonne et des derniers Trencavel est aussi une lutte d'influence gĂ©ostratĂ©gique entre Barcelone et Toulouse, ce qui explique l'ampleur du conflit, et peut ĂȘtre aussi l'intervention française sous couvert de croisade, qui mit tout le monde d'accord un siĂšcle plus tard
 Contrairement aux affabulations parfois rĂ©pandues, c'est le duc d'Aquitaine Guilhem IX qui dĂ©clenche les grandes hostilitĂ©s, en capturant Toulouse (1100) pendant que le comte est en terre sainte. Il devra officiellement rendre la ville sous la pression morale de l'Ă©glise et de l'aristocratie. Mais le chaos qui s'ensuit est presque inextricable : tous les comtes et vicomtes sont reconnus lĂ©gitimes par un des deux grands (Barcelone ou Toulouse) et les agents de Guilhem IX entretiennent le chaos. En 1142, les Trencavel de Beziers prennent officiellement parti pour les catalans. Le comte de Toulouse rĂ©agit en s'alliant Ă  l'Ă©vĂȘque de BĂ©ziers (1152). Raimond-Roger Trencavel est fait prisonnier par Raimond de Toulouse (1155) puis relĂąchĂ© contre rançon. Il est assassinĂ© le 15 octobre 1167 dans l'Ă©glise de la Madeleine.

    En 1187, la vicomté d'Agde est séparée de la branche principale des Trencavel, pour revenir à Bernard Aton VI Trencavel (qui capitulera devant Simon de Monfort, 20 ans plus tard). En 1198, Innocent III est élu pape, en promettant de réduire l'hérésie Cathare. Pendant ce temps, la guerre continue entre Raimond Trencavel et ses alliés et les Raimond de Toulouse et leurs alliés.

    SiĂšge de BĂ©ziers (1209)

    Le , le pape Innocent III décide de lancer une croisade contre les Cathares. Autour de Simon de Montfort fraichement revenu de Terre sainte, la croisade est menée par de grands barons du Nord : Eudes III, Hervé IV de Donzy, comte de Nevers, Gaucher III de Chùtillon. Arnaud Amaury est désigné par le pape chef de la croisade qui est rejointe par le comte Raymond VI de Toulouse. Les croisés décident d'attaquer les vicomtés de Béziers, du RazÚs, d'Albi et de Carcassonne. Le vicomte de Béziers, Raimond-Roger Trencavel, galvanisant les Biterrois derriÚre de puissants remparts, entreprend de résister aux assauts des croisés du Nord venus chùtier les seigneurs soutenant les hérétiques « Albigeois ». Lors de l'assaut du , des croisés non encadrés, et parmi eux beaucoup de ribauds avides de pillage, pénÚtrent dans la cité. Selon les sources, plusieurs centaines à plusieurs dizaines de milliers d'habitants de Béziers sont passés par les armes ou périssent dans le feu.

    Le massacre est illustrĂ© par la formule terrible « Tuez-les tous, Dieu reconnaĂźtra les siens ! », restĂ©e dans les mĂ©moires et peut-ĂȘtre apocryphe. Elle a Ă©tĂ© attribuĂ©e par le moine allemand CĂ©saire de Heisterbach Ă  Arnaud Amaury, abbĂ© de Citeaux et lĂ©gat du pape dans le Livre des miracles, Dialogus Miraculorum. Selon CĂ©saire de Heisterbach, lors du siĂšge de BĂ©ziers, quand les soldats d'Arnaud Amaury lui auraient demandĂ© : « comment distinguer les bons fidĂšles des hĂ©rĂ©tiques ? », il aurait eu cette formule cathartique « CĂŠdite eos. Novit enim Dominus qui sunt eius. » Ce chroniqueur est le seul Ă  rapporter ces paroles. Selon la mĂ©diĂ©viste RĂ©gine Pernoud, CĂ©saire de Heisterbach Ă©crit 60 ans aprĂšs les Ă©vĂ©nements, et Ă©tait « pourvu d'une imagination ardente et fort peu soucieux d'authenticitĂ© historique »[43]. La citation a suscitĂ© beaucoup de discussions, et Jacques Berlioz lui a consacrĂ© un ouvrage entier, oĂč il juge qu'elle est vraisemblable[44].

    Les chroniqueurs estiment le nombre de morts entre 15 000 et 22 000[45]. Le chroniqueur Pierre des Vaux de Cernay parle de 7 000 personnes massacrĂ©es dans la seule Ă©glise Sainte-Madeleine. Ces chiffres sont manifestement exagĂ©rĂ©s, la population de BĂ©ziers Ă  l'Ă©poque n'excĂ©dant pas 10 000 habitants[46]. Certains estiment le nombre de morts Ă  la moitiĂ© de la population, Jacques Berlioz Ă  quelques centaines, Jean-Pierre Leguay Ă  7 000 personnes[47].

    Bas Moyen Âge

    La cathĂ©drale Saint-Nazaire est reconstruite et la ville est intĂ©grĂ©e au domaine royal en 1247. La ville est alors aux mains de trois pouvoirs : l'Ă©vĂȘchĂ©, qui connaĂźt son apogĂ©e au XVIe et au XVIIe siĂšcle quand il est occupĂ© par la famille des Bonsi, alliĂ©e aux MĂ©dicis ; le consulat, crĂ©Ă© Ă  la fin du XIIe siĂšcle ; et enfin le roi, reprĂ©sentĂ© par un viguier pour les affaires judiciaires, puis par un subdĂ©lĂ©guĂ© de l'intendant Ă  partir du XVIIe siĂšcle.

    Béziers n'est pas inquiétée pendant la guerre de Cent Ans.

    En 1381, le 8 septembre, une émeute aboutit au siÚge du conseil municipal. Enfermés dans la maison commune par leurs concitoyens, les conseillers se réfugient dans la tour de la maison. L'incendie est porté dans la tour, et les conseillers meurent tous par le feu ou en sautant de la tour sur la place[48].

    Temps modernes

    Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagnĂ© de la Cour et des Grands du royaume : son frĂšre le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[49]. En 1551, BĂ©ziers devient le siĂšge d'une sĂ©nĂ©chaussĂ©e par distraction de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Carcassonne. Elle sert de base arriĂšre pendant toutes les guerres de l'Ă©poque moderne : surtout contre les Habsbourg. Elle n’est rĂ©ellement en danger qu'en 1710 quand les Britanniques, au cours de la guerre de succession d'Espagne (1701-1714), dĂ©barquent Ă  SĂšte et poussent jusqu'Ă  quelques kilomĂštres de BĂ©ziers avant d'ĂȘtre repoussĂ©s par le duc de Roquelaure. En 1598, la ville se voit accorder par lettres patentes du roi Henri IV la crĂ©ation d'un collĂšge royal — le futur lycĂ©e Henri IV, dont les bĂątiments de type Haussmanniens actuels datent de 1904 —. BĂ©ziers est, par ailleurs, au cƓur de la rĂ©volte de Montmorency en 1632 : c'est lĂ  que se retrouvent Gaston d'OrlĂ©ans et le gouverneur de la province au dĂ©but de la rĂ©bellion, c'est lĂ  aussi que le roi, par l'Ă©dit de BĂ©ziers, en octobre 1632, supprime les privilĂšges de la province, rĂ©tablis en 1649.

    Au cours du XVIIIe siĂšcle, BĂ©ziers prospĂšre, notamment grĂące Ă  la culture de la vigne qui lui permet d'ĂȘtre un important centre de nĂ©goce d'alcool.

    Révolution française

    Lors de la RĂ©volution française, les citoyens de la commune se rĂ©unissent au sein de la sociĂ©tĂ© rĂ©volutionnaire crĂ©Ă©e en mai 1790, qui connut plusieurs noms successifs : d’abord « cabinet littĂ©raire et patriotique » dans la lignĂ©e des lieux de sociabilitĂ© d’Ancien RĂ©gime, elle devient la « sociĂ©tĂ© des amis de la constitution et de la libertĂ© ». AffiliĂ©e au club des jacobins de Paris, elle devient la « sociĂ©tĂ© des Jacobins » ; puis la chute de la monarchie provoque deux changements de noms : « sociĂ©tĂ© des frĂšres et amis de la RĂ©publique » puis « sociĂ©tĂ© rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e des jacobins, amis de la RĂ©publique »[50] ; elle compte jusqu’à 400 membres et est installĂ©e aux pĂ©nitents blancs[51].

    De 1790 à 1800, Béziers est le chef-lieu du district de Béziers. La ville ne prend pas part au mouvement des fédéralistes, bien que située dans une région girondine.

    XIXe siĂšcle

    Le monument Ă  Casimir PĂ©ret et aux victimes du 4 dĂ©cembre 1851, rĂ©alisĂ© par le sculpteur biterrois Jean-Antoine Injalbert et Ă©rigĂ© en 1884 sur la place de la RĂ©volution, grĂące Ă  une souscription menĂ©e par Antoine-Émile Moulin.

    Les remparts de la ville sont dĂ©molis en 1827 ; par cette opĂ©ration, la ville finance les travaux de Jean-Marie Cordier, ingĂ©nieur hydraulicien nĂ© Ă  BĂ©ziers, qui permettent de pomper jusque dans la ville l’eau de l’Orb situĂ© en contrebas[52].

    En 1851, BĂ©ziers est une des seules villes Ă  se rĂ©volter contre le coup d’État du prince-prĂ©sident Louis-NapolĂ©on Bonaparte[53]. Le 4 dĂ©cembre, Casimir PĂ©ret, ancien maire de la ville, prend la tĂȘte d'une foule d'environ 6 000 personnes qui se rassemblent devant la cathĂ©drale, sur la Place de la RĂ©volution[54]. L'armĂ©e tire, 70 personnes sont tuĂ©es et de nombreuses blessĂ©es. Tous les hommes suspectĂ©s d'avoir participĂ© Ă  la manifestation sont arrĂȘtĂ©s et dĂ©portĂ©s en Guyane ou en AlgĂ©rie. Casimir PĂ©ret est envoyĂ© au bagne de Cayenne oĂč il meurt lors d'une tentative d'Ă©vasion en 1855[55]. En 1884, un monument commĂ©moratif est Ă©rigĂ© sur le lieu de l'Ă©vĂ©nement[56] - [57].

    À la fin du XIXe siĂšcle et au dĂ©but du XXe siĂšcle, BĂ©ziers connaĂźt son Ăąge d'or, compromis par la crise de mĂ©vente du vin qui survient au dĂ©but du XXe siĂšcle. La rĂ©gion, touchĂ©e plus tard que les autres par le phylloxĂ©ra, n'a pas eu trop Ă  en souffrir car l'on sait dĂ©jĂ  comment y remĂ©dier. Au cours du XIXe, la population passe de 15 000 Ă  50 000 habitants, la ville s'Ă©tend, des arĂšnes sont construites, de grandes artĂšres sont percĂ©es, de nombreux immeubles de style haussmannien Ă©levĂ©s partout dans la ville. Au sud des allĂ©es Paul Riquet est amĂ©nagĂ© un Ă©tonnant parc Ă  l'anglaise rĂ©unissant des essences peu communes sous des latitudes mĂ©diterranĂ©ennes, le Plateau des poĂštes), rĂ©alisĂ© par les frĂšres BĂŒhler, paysagistes.

    La révolte des vignerons du Languedoc à Béziers

    Alors que partout ailleurs, en France, la surface plantĂ©e en vignes est en rĂ©gression, elle augmente dans les dĂ©partements de l'Aude, du Gard, de l'HĂ©rault et des PyrĂ©nĂ©es-Orientales[59]. À eux quatre, ils fournissent 40 % de la production française de vin.

    Carte postale de l'intérieur d'une cave (1910)

    Le Haut Languedoc, et plus particuliÚrement le Biterrois et Béziers, autoproclamée Capitale mondiale du vin, s'enrichissent rapidement. De grandes fortunes se forment. De grands propriétaires terriens, issus de l'industrie, de la finance ou des professions libérales, possÚdent d'immenses domaines de plusieurs dizaines d'hectares et construisent des chùteaux pinardiers.

    Pour faire face à la concurrence étrangÚre, des vins trafiqués apparaissent sur le marché. Les fraudeurs dénoncés restent impunis. En 1892, les viticulteurs du Midi réclament « la suppression du sucrage officiel et le rétablissement des droits de douane[60] ».

    Mais le marchĂ© reste en partie occupĂ© par des vins Ă©laborĂ©s Ă  partir de raisins sĂ©chĂ©s importĂ©s (type raisin de Corinthe), de vins dits « mouillĂ©s » (allongĂ©s d’eau), chaptalisĂ©s ou mĂȘme Ă©laborĂ©s sans raisin. Si les vignerons accordent une grande importance Ă  cette concurrence dĂ©loyale, qui existe, elle ne reprĂ©sente pas plus de 5 % du marchĂ©[61].

    Les manifestants remontant les allées Paul Riquet le 12 mai 1907.
    Les soldats du 17e, sur les allĂ©es Paul Riquet. À l’arriĂšre-plan, on distingue une foule de sympathisants.
    Le tramway de BĂ©ziers est mis en service en 1879. Il dessert la ville, ici Ă  la place de la RĂ©publique, jusqu'en 1948, annĂ©e oĂč ses lignes sont remplacĂ©es par un rĂ©seau d'autobus.

    Le , le rassemblement de BĂ©ziers pour dĂ©fendre la viticulture mĂ©ridionale voit 150 000 manifestants envahir les allĂ©es Paul Riquet et le Champ-de-Mars. Les slogans des banderoles affirment : La victoire ou la mort !, Assez de parole, des actes, Mort aux fraudeurs, Du pain ou la mort, Vivre en travaillant ou mourir en combattant[62] - [63]. Les manifestants, qui venaient de plus de 200 communes, ont Ă©tĂ© rejoints par de nombreux employĂ©s et commerçants biterrois. La manifestation est clĂŽturĂ©e par les discours prononcĂ©s sur la place de la Citadelle, aujourd'hui Jean-JaurĂšs. Prennent la parole Marcelin Albert qui lance un ultimatum au gouvernement en lui demandant de relever le cours du vin, Ernest Ferroul qui prĂŽne la grĂšve de l’impĂŽt et le maire de BĂ©ziers, Émile Suchon, proche de Clemenceau, qui prend position pour les viticulteurs en lutte. Il y eut quelques incidents lĂ©gers lors de l'appel Ă  la dispersion des manifestants[62].

    Le 16 mai, le conseil municipal de Béziers, de tendance radical-socialiste, démissionne. La pression de la rue continue. Le poste de police et la façade de la mairie sont incendiés. Alerté, Georges Clemenceau décide de contre-attaquer[62]. Le 17e régiment d'infanterie de ligne composé de réservistes et de conscrits du pays, est muté sur ses ordres de Béziers à Agde le .

    Le soir du 20 juin, apprenant la fusillade de Narbonne, environ 500 soldats de la 6e compagnie du 17e rĂ©giment se mutinent, pillent l’armurerie et prennent la direction de BĂ©ziers[62].

    Ils parcourent une vingtaine de kilomĂštres en marche de nuit. Le 21 juin, en dĂ©but de matinĂ©e, ils arrivent en ville. Accueillis chaleureusement par les Biterrois, « ils fraternisent avec les manifestants, occupent les allĂ©es Paul Riquet et s'opposent pacifiquement aux forces armĂ©es en place ». Les soldats s'installent alors sur les allĂ©es Paul Riquet, mettent crosse en l’air. La population leur offre vin et nourriture[64].

    Le Midi est au bord de l'insurrection. À Paulhan, la voie ferrĂ©e est mise hors service par des manifestants qui stoppent ainsi un convoi militaire chargĂ© de mater les mutins. À LodĂšve, le sous-prĂ©fet est pris en otage[62]. Les autoritĂ©s militaires ne peuvent accepter cette mutinerie. L'exemple du 17e rĂ©giment peut donner des idĂ©es similaires Ă  d'autres rĂ©giments de la rĂ©gion[64].

    À Paris, la RĂ©publique tremble, Clemenceau doit faire face Ă  un vote de dĂ©fiance. Il joue son va-tout en intimant au commandement militaire de chasser les mutins dans la journĂ©e. Il y a nĂ©gociation, et dans l’aprĂšs-midi, aprĂšs avoir obtenu la garantie qu’aucune sanction ne leur sera infligĂ©e, les soldats du 17e dĂ©posent les armes et se dirigent vers la gare sous bonne escorte et sans aucun incident majeur. Le 22 juin, par train, ils regagnent leur caserne agathoise. Clemenceau annonce la fin de la mutinerie et obtient la confiance au gouvernement par 327 voix contre 223. Le 23 juin une loi est enfin votĂ©e, qui rĂ©prime la chaptalisation massive des vins[64] - [62].

    La nĂ©gociation et l’ampleur du mouvement permettent d’éviter une punition collective : les mutins du 17e sont affectĂ©s Ă  Gafsa (Tunisie)[59], lieu de cantonnement de compagnies disciplinaires ; mais ils restent en dehors de ce cadre, sous un statut militaire ordinaire. Il n'y eut donc pas de sanctions pĂ©nales Ă  la rĂ©volte du 17e, contrairement Ă  la lĂ©gende qui courut Ă  ce sujet. Cependant, durant la PremiĂšre Guerre mondiale, poursuivis par leur rĂ©putation de dĂ©serteurs, ils furent nombreux Ă  ĂȘtre envoyĂ©s en premiĂšre ligne notamment dans les assauts sanglants de 1914[65]. C'est Ă  la suite de ces Ă©vĂ©nements que, dĂ©sormais, les conscrits effectueront leur service militaire loin de chez eux. La mutinerie des soldats du 17e est restĂ©e cĂ©lĂšbre notamment par les paroles de la chanson de MontĂ©hus Gloire au 17e, dont le refrain clame : Salut, salut Ă  vous, / Braves soldats du dix-septiĂšme
.

    PĂ©riode contemporaine

    Le quartier (ZUP) de La DevĂšze en juin 2007. Construit Ă  la fin des annĂ©es 1960, il abrite environ 10 000 habitants. La barre de Capendeguy, plus gros bĂątiment du quartier, a Ă©tĂ© dynamitĂ©e le 27 janvier 2008.

    En 1939, la caserne Mauraussan a Ă©tĂ© utilisĂ© Ă  la fois comme camp et comme hĂŽpital pour les rĂ©publicains espagnols. Entre janvier et juin, 1 238 espagnols y ont Ă©tĂ© soignĂ©s par un personnel mĂ©dical franco-espagnol[66].

    Le 5 juillet 1944, la ville est bombardĂ©e par la 15th USAAF et des appareils de la mission Shuttle, avant d’ĂȘtre libĂ©rĂ©e par la 1re DFL (division française libre)[67].

    Bien aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, l'heure d'un certain dĂ©clin sonne pour BĂ©ziers. D'abord Ă  travers la chute des prix du vin, puis par la crise des industries classiques. Le Nord de la ville est transformĂ© par la construction de quelques ensembles d'HLM (La DevĂšze, L'Iranget, La Dullague) aprĂšs l'arrivĂ©e des rapatriĂ©s d'AlgĂ©rie (les pieds-noirs) et, progressivement, BĂ©ziers est rongĂ©e par l'un des flĂ©aux de l'Ă©poque actuelle : un taux de chĂŽmage particuliĂšrement Ă©levĂ©. À partir du recensement de 1975 et jusqu'en 1990, la population dĂ©cline et passe de 84 000 Ă  70 000 habitants.

    Pour autant, BĂ©ziers a bĂ©nĂ©ficiĂ© depuis les annĂ©es 1960 de l'essor touristique du golfe du Lion. Les Biterrois peuvent poursuivre leurs Ă©tudes Ă  BĂ©ziers depuis la crĂ©ation de l'IUT en 1992 et du centre universitaire Du Guesclin (universitĂ© Paul-ValĂ©ry) en 1996. La ville connaĂźt actuellement une nouvelle phase de dĂ©veloppement associĂ© Ă  un nouvel essor dĂ©mographique qui profite Ă  l'ensemble de l'agglomĂ©ration de BĂ©ziers grĂące notamment Ă  l'arrivĂ©e de l'A75 (Clermont-Ferrand - BĂ©ziers) et une rĂ©percussion par ricochet de l'effervescence montpelliĂ©raine. En 2008, l'artiste plasticien Guillaume Bottazzi peint sur les MĂ»riers Blancs une Ɠuvre contemporaine de 3 000 m2 environ TV FR3[68]. La rĂ©habilitation du centre historique et les grands projets d'amĂ©nagement urbanistique sont les signes d'un nouveau dĂ©part. Depuis 2005, la municipalitĂ©, dans le cadre de l'ANRU, a lancĂ© un grand chantier de restructuration du quartier prioritaire de la DevĂšze. Le 27 janvier 2008, la « barre Capendeguy », barre HLM de 500 logements construite en 1972, a Ă©tĂ© dĂ©molie. De nos jours, certains quartiers dĂ©labrĂ©s du centre-ville font peau neuve grĂące Ă  une politique de rĂ©habilitation. La bourgeoisie d'avant-guerre s'est dĂ©placĂ©e du centre-ville vers les quartiers verdoyants et trĂšs prisĂ©s de l'UniversitĂ© (ancien Champ de Mars) et des ArĂšnes. Cependant, le nombre de logements vacants (parfois vĂ©tustes) demeure important en centre-ville malgrĂ© un important programme de restauration entrepris avant l'Ă©lection de Robert MĂ©nard et poursuivi par ce dernier.

    Politique et administration

    D'aprĂšs le politologue Emmanuel NĂ©grier, Ă  BĂ©ziers : « les passerelles entre la droite dite rĂ©publicaine et la droite extrĂȘme sont trĂšs anciennes »[69].

    Les maires de BĂ©ziers

    Maire en cours d'exercice.
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    2014 En cours
    (au 25 mai 2020[70])
    Robert MĂ©nard[71] - [72] Soutiens DVD, FN et DLR Journaliste
    Président de la communauté d'agglomération Béziers Méditerranée[73]

    Le conseil municipal

    conseil municipal depuis 2020

    La mairie de BĂ©ziers.
    Conseil municipal de BĂ©ziers (mandature 2020-2026)
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Choisir Béziers » App RN Robert Ménard 43 Majorité
    « De l'audace pour notre ville » LREM-Agir-MoDem 3 Opposition
    « A gauche BĂ©ziers » PCF-PS-PRG-Occitanie PaĂ­s NĂČstre 1 Opposition
    « BĂ©ziers en commun : l'Ă©cologie solidaire en actions » EÉLV-LFI-PA 1 Opposition
    Les Patriotes LP 1 Opposition

    Municipales 2008 et 2014

    Les Ă©lections municipales de 2008 ont mis en place l'Ă©quipe de Raymond Couderc pour un troisiĂšme et dernier mandat. Lors des Ă©lections municipales françaises de 2014, le dĂ©putĂ© UMP Élie Aboud est battu lors d'une triangulaire par la liste menĂ©e par Robert MĂ©nard, soutenu par le Front national, Debout la RĂ©publique, le Mouvement pour la France et le Rassemblement pour la France[75] - [76].

    Les cantons

    Le découpage des cantons dans Béziers.

    Béziers est chef-lieu, jusqu'en mars 2015 de quatre cantons : Béziers I, Béziers II, Béziers III et Béziers IV, et illustrés ci-contre. Ils sont représentés au Conseil général de l'Hérault respectivement par Georges FontÚs[77] (UMP), Gérard Gautier[78] (UMP), Philippe Vidal[79] (PS) et Jean-Michel Du Plaa[80] (PS).

    Le redécoupage prenant effet en mars 2015, avec les élections départementales, met en place trois nouveaux cantons.

    Sécurité et secours

    Béziers est équipé d'une caserne de pompiers[81], d'une prison[82], d'une brigade de proximité de gendarmerie[83], d'un commissariat de police nationale[84] et d'une Unité Locale de la Croix-Rouge française[85].

    La ville dispose également d'une police municipale dont l'effectif passe de 41 à 80 agents, en 2015. Elle comporte une brigade canine ainsi qu'un dispositif de vidéosurveillance du centre-ville[86]. Elle est équipée de pistolets 7.65 automatiques depuis février 2015[87]. Le , la police municipale est la premiÚre de France à recevoir un drapeau. Le développement de cette police depuis l'élection de Robert Ménard suscite des polémiques trÚs médiatisées à l'échelle nationale[88].

    Justice

    BĂ©ziers est le siĂšge d'un tribunal judiciaire, d'un Conseil de prud'hommes et d'un tribunal de commerce.

    En 2009, un centre pénitentiaire de 810 places est construit. En 2016, la Cité judiciaire est inaugurée dans le quartier Wilson Liberté L'Hours à « Rive Gauche ».

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[92] - [Note 5].

    En 2020, la commune comptait 78 683 habitants[Note 6], en augmentation de 3,94 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    12 50114 53514 56516 14016 76916 23318 87419 59619 333
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    23 55724 27027 72231 46838 22742 91542 78545 47548 012
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    52 31052 26851 04256 00865 75471 52773 30564 56164 929
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    73 53880 48184 02976 64770 99669 15372 24571 43276 493
    2020 - - - - - - - -
    78 683--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[93] puis Insee Ă  partir de 2006[94].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Immigration

    En 2016, selon l'Insee, BĂ©ziers compte 10 622 immigrĂ©s sur une population de 76 493 habitants soit 13,9 % de la population totale. Parmi eux 3,6 % sont originaires d'un pays d'Europe et 10,3 % d'un pays non europĂ©en (dont 7,5 % d'un pays du Maghreb)[95]. Selon MichĂšle Tribalat, en 2016, un peu plus d'un tiers des jeunes de moins de dix-huit ans vivant Ă  BĂ©ziers ont au moins un parent immigrĂ© nĂ© dans un pays non europĂ©en (dont 26 % du Maghreb et 4,2 % de Turquie)[96].

    Enseignement primaire

    PrĂšs de 4 000 enfants sont inscrits dans les Ă©coles primaires de la ville (27 Ă©coles maternelles dont six privĂ©es, 28 Ă©coles Ă©lĂ©mentaires dont six privĂ©es).

    Enseignement secondaire

    La ville compte neuf collÚges, un lycée classique proposant une classe préparatoire (Khùgne B/L) aux grandes écoles, deux lycées d'enseignement général et technologique (dont un privé) proposant de nombreuses formations en BTS et trois lycées professionnels.

    CollĂšges publics

    • CollĂšge Henri-IV
    • CollĂšge Paul-Riquet
    • CollĂšge La Dullague
    • CollĂšge Lucie-Aubrac
    • CollĂšge Katia-et-Maurice-Krafft (anciennement La DevĂšze)
    • CollĂšge Jean-Perrin

    CollÚges privés

    • CollĂšge PIC-La Salle
    • CollĂšge FĂ©nelon
    • CollĂšge Sainte-Madeleine

    Lycées d'enseignement général et technologique publics

    Lycées d'enseignement général et technologique privés

    • LycĂ©e privĂ© La TrinitĂ©

    Lycées professionnels publics

    • LycĂ©e Jean-Mermoz
    • LycĂ©e Jean-Moulin

    Lycées professionnels privés

    • LycĂ©e privĂ© Le SacrĂ©-CƓur

    Enseignement supérieur

    L'antenne de l’universitĂ© Paul-ValĂ©ry (centre Duguesclin).

    Le Clesi-ESEM France possÚde un campus à Béziers. Elle est la seule école médicale et paramédicale privée en France qui dispense une formation en kinésithérapie et en odontologie. L'école propose aussi une préparation au concours d'infirmier. Contrairement à l'enseignement public l'admission à l'ESEM France ne se fait pas sur concours PACES et contourne ainsi le Numerus Clausus[97].

    En 2013, une classe prĂ©paratoire lettres et sciences humaines (HypokhĂągne B/L) s'est ouverte au LycĂ©e Henri-IV. L'annĂ©e suivante, la classe de PremiĂšre SupĂ©rieure (KhĂągne B/L) a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e afin de constituer un cycle complet de prĂ©paration aux grands concours (Normale Sup. / PrĂ©pa HEC / concours commun Ă  l'entrĂ©e des Instituts d'Études Politiques).

    Le Centre inter-régional de développement de l'occitan - MediatÚca occitana (CIRDOC), est le plus important centre de ressources sur la langue et civilisation occitanes en France.

    Le groupe d'enseignement supĂ©rieur associatif SUPEXUP est prĂ©sent Ă  BĂ©ziers (rĂ©sidence Chapat, sur les AllĂ©es Paul Riquet) depuis 2009, et dĂ©livre des formations bac+2 et bac+3 (reconnues par l'État) dans trois facultĂ©s : immobilier (Ă©cole de la FNAIM de l'HĂ©rault), commerce et communication, gestion et ressources humaines.

    Avec l’IUT de BĂ©ziers (universitĂ© de Montpellier) et plusieurs STS/BTS (lycĂ©es Jean-Moulin, Henri IV et La TrinitĂ©), et le dĂ©veloppement du site universitaire Du Guesclin (universitĂ© Paul-ValĂ©ry, Montpellier-3) au Champ de Mars, BĂ©ziers compte, en 2015, plus de 1 500 Ă©tudiants mais ne bĂ©nĂ©ficie pas encore de toutes les infrastructures d’une ville Ă©tudiante : restaurant universitaire privĂ©, pas de citĂ© universitaire, absence de nombreux services universitaires de vie Ă©tudiante (SCUIO, SCAC, etc.), mais absence palliĂ©e en partie par les activitĂ©s du dynamique service jeunesse de l’Agora.

    L'AS BĂ©ziers

    La ville de Béziers fut pendant de nombreuses années la capitale française du rugby à XV. En effet, l'ASBH remporta onze titres de champion de France entre 1961 et 1984 et joua quinze finales. Les joueurs aux couleurs « Rouge et Bleu » faisaient trembler les équipes du rugby français de cette fameuse époque.

    En 1968, sous la houlette de Raoul BarriĂšre, l’équipe dĂ©croche le titre de champion de France Juniors. À partir de cette ossature, Raoul BarriĂšre, le « sorcier de SaucliĂšres », construit l'Ă©quipe qui rentre dans la lĂ©gende comme « les Invincibles » et qui collectionne les Brennus en 1971, 1972, 1974, 1975, (finaliste en 1976), 1977 et 1978, avec Richard Astre comme capitaine et des joueurs mythiques comme Jean-Louis Martin, Alain Paco, Armand Vaquerin, Alain EstĂšve, Georges Senal, Olivier SaĂŻsset, Jack Cantoni, Henri Cabrol et une longue liste d'internationaux.

    Le dĂ©part de BarriĂšre et d'Astre, Ă  la suite d'une crise du club, n'empĂȘche pas le succĂšs dans la course au titre en 1980, 1981, 1983 et 1984.

    Béziers détient aussi quatre challenges Yves du Manoir (1964, 1972, 1975 et 1977) et une Coupe de France (1986).

    La fin de l'hĂ©gĂ©monie coĂŻncide avec le dĂ©cĂšs du capitaine Pierre Lacans en 1985. Depuis, et avec le passage obligĂ© du rugby au professionnalisme, le club connaĂźt des succĂšs divers, naviguant entre le Top 14 et la fĂ©dĂ©rale 1, avec le passage entre autres de joueurs français de renom comme Richard Dourthe, Pierre Mignoni, Thibaut Privat, SĂ©bastien Bruno ou bien Richard Castel et mĂȘme d'Ă©trangers comme l'international australien Warwick Waugh, le flanker nĂ©o-zĂ©landais Angus Gardiner, sans parler du buteur argentin Diego Giannantonio. Actuellement, le club Ă©volue au stade Raoul-BarriĂšre. MalgrĂ© cette perte de domination, l'ASBH a pu bĂ©nĂ©ficier pendant plusieurs annĂ©es d'un centre de formation formant de trĂšs bons joueurs tels que Yannick Nyanga ou Dimitri Szarzewski voire, plus rĂ©cemment, Damien Vidal.

    L'ASBH est connu pour ses supporters et leurs cris « aqui aqui es besiers ».

    Prendre le contrĂŽle

    DĂ©but mai 2020, le rachat de l'ASBH a commencĂ©, aprĂšs que le porte-parole Christophe Dominici a confirmĂ© des rumeurs selon lesquelles un investisseur Émirati serait intĂ©ressĂ© par un rachat du club. Cependant, son identitĂ© n'a pas Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e, la dĂ©cision devant ĂȘtre prise le 31 mai. Le 23 juin, plus de 3 semaines aprĂšs date, le club a annoncĂ© un autre projet de reprise du sponsor principal du club, Louis-Pierre Angelotti, soutenu par l'ancien prĂ©sident du Stade Toulousain RenĂ© Bouscatel, appelĂ© Ă  devenir le nouveau prĂ©sident de l'ASBH. La situation a conduit Ă  une bataille mĂ©diatique ouverte, Dominici exigeant un contrĂŽle fiscal du club. La situation a en outre invitĂ© la FĂ©dĂ©ration française de rugby (FFR) et l'ASBH, la premiĂšre accusant la seconde pour ne pas avoir payĂ© l'argent. À peine deux jours plus tard, Louis-Pierre Angelotti annonçait avoir «renoncĂ© dĂ©finitivement» au projet de reprise. Il a dĂ©clarĂ© «avoir subi de graves insultes et des menaces inacceptables et insupportables». Le 13 juillet, la Direction nationale de l'assistance et du contrĂŽle de gestion de la FFR, chargĂ©e du contrĂŽle des finances des clubs de rugby, a Ă©galement rejetĂ© le dossier Émirati pour manque de garanties, laissant le club sur le point de dĂ©poser une relĂ©gation administrative[98] - [99].

    Autres clubs

    En rugby Ă  XV BĂ©ziers a Ă©galement eu comme clubs :

    Occitan Rugby Biterrois depuis 2012

    Rugby Ă  XIII

    La ville de BĂ©ziers ne compte plus de club de rugby Ă  XIII.

    Autres sports

    La commune de Béziers est présente dans d'autres sports, comme :

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Les Biterrois ont un revenu mĂ©dian annuel d'environ 14 172 € et infĂ©rieur de 39,61 % au revenu mĂ©dian français (19 785 €)[101].

    Emploi et pauvreté

    Le taux de chÎmage, en 2014, pour la commune s'élÚve à 22,3 %, un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale (10,4 %)[102] - [103].

    La ville reste, en 2020, en situation de « grande détresse sociale et d'inégalités d'une rare intensité ». Les indicateurs socio-économiques sont alarmants: 34 % de pauvreté, 23,4 % de chÎmage selon les chiffres de l'Insee[69].

    La Cour des comptes, dans un rapport portant sur la période 2013-2019, relÚve que « Si la situation financiÚre est en voie de rétablissement, l'absence de réalisation de nouveaux équipements structurants, notamment en direction des étudiants et des jeunes actifs, est un handicap susceptible de pénaliser le développement du territoire »[69].

    Grandes entreprises

    BĂ©ziers abrite le siĂšge social de 40 grandes entreprises, (chiffre d'affaires supĂ©rieur Ă  10 M€)[104].

    Culture locale et patrimoine

    • Les arĂšnes antiques de BĂ©ziers.
      Les arĂšnes antiques de BĂ©ziers.
    • La cathĂ©drale Saint-Nazaire de BĂ©ziers.
      La cathédrale Saint-Nazaire de Béziers.
    • Le pont-canal de BĂ©ziers sur l'Orb.
      Le pont-canal de BĂ©ziers sur l'Orb.
    • Vue gĂ©nĂ©rale : carte postale (1906).
      Vue générale : carte postale (1906).
    • Le Pont Vieux de BĂ©ziers et la CathĂ©drale Saint-Nazaire de BĂ©ziers
      Le Pont Vieux de Béziers et la Cathédrale Saint-Nazaire de Béziers

    Église catholique

    • La cathĂ©drale Saint-Nazaire-et-Saint-Celse : situĂ©e sur les hauteurs de la ville, tout prĂšs du lycĂ©e Henri-IV, elle est visible de trĂšs loin lorsqu'on arrive Ă  BĂ©ziers par la route de Narbonne. Appartenant au style gothique « mĂ©ridional » du XIVe siĂšcle, les voĂ»tes de sa nef, large de 14 mĂštres, s'Ă©lĂšvent Ă  32 mĂštres. La longueur totale du vaisseau est de cinquante mĂštres. La rose ouest est d'un diamĂštre de dix mĂštres. L'orgue Poncher Puget est remarquable. Les vitraux du chƓur datent du XIVe siĂšcle. Le maĂźtre-autel est surmontĂ© d'une gloire et d'un buffet d'orgues (XVIIe et XVIIIe siĂšcles). Le clocher, quant Ă  lui s'Ă©lĂšve Ă  46 m ; sa terrasse est surmontĂ©e d'un campanile en fer forgĂ© abritant une cloche de la toute fin du XVIIIe siĂšcle. Le cloĂźtre attenant et le jardin des Ă©vĂȘques surplombent le faubourg. L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1840[105]. De nombreux objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[105].
    • L'Ă©glise Saint-Jacques romane. L'Abside a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1912. L'Abside a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1912[106]. La Nef (Ă  l'exception des deux premiĂšres travĂ©es occidentales, reconstruites au 19e siĂšcle) a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1967[106].
    • La basilique Saint-Aphrodise. L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1983[107]. De nombreux objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[107].
    • L'Ă©glise de la Madeleine. L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1987[108]. De nombreux objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[108].

    Quelques Ă©glises de BĂ©ziers

    Protestantisme

    Islam

    Patrimoine environnemental

    Le domaine de Saint-Jean-d'Aureilhan, tour de style néo-gothique (XIXe siÚcle).
    • Le plateau des poĂštes : ce vaste parc Ă  l'anglaise amĂ©nagĂ© par les paysagistes Denis et EugĂšne BĂŒhler et ouvert en 1867, rassemble de nombreuses statues de poĂštes et la monumentale « statue-cascade » du Titan par Injalbert ; il relie la gare aux allĂ©es Paul Riquet oĂč se trouve la grande statue en bronze (Ă©rigĂ©e en 1838) du gĂ©nial crĂ©ateur du canal du Midi (Pierre-Paul Riquet) par le sculpteur David d'Angers, qui a Ă©galement rĂ©alisĂ© les bas reliefs qui ornent la façade nĂ©o-classique du thĂ©Ăątre municipal Ă  l'italienne en haut de ces mĂȘmes allĂ©es (1844).
    • Le jardin-promenade de la Plantade.
    • Le jardin mĂ©diĂ©val de Saint-Jean-des-Anneaux.
    • L'Ăźle de Tabarka, sur l'Orb.
    • Le domaine de Saint-Jean-d'Aureilhan.
    • Le domaine de Bayssan (sortie Ouest).
    • Le domaine IDRACA.

    Architecture civile

    • Les arĂšnes : BĂ©ziers compte deux arĂšnes : l'une datant de l'Ă©poque romaine, dont les structures et soubassements sont rĂ©habilitĂ©s aprĂšs de longs travaux, situĂ©e dans le quartier Saint-Jacques (voir ArĂšnes romaines de BĂ©ziers), et l'autre construite en 1897 sur le modĂšle des arĂšnes espagnoles par Fayot, Glaize et Sautet (voir historique dansi ArĂšnes modernes de BĂ©ziers). Il s'agit des plus grandes arĂšnes de ce type en France (13 100 places). Des artistes de passage dans la ville y produisent des concerts et des corridas sont organisĂ©es pendant les festivitĂ©s de la FĂ©ria d'aoĂ»t.
    • Le pont Vieux sur l'Orb (Moyen Âge).
    • Le cimetiĂšre vieux, cimetiĂšre crĂ©Ă© au XVIIIe siĂšcle, vĂ©ritable musĂ©e Ă  ciel ouvert avec de nombreuses tombes, Ɠuvres de sculpteurs biterrois tels que Jean Magrou ou Injalbert. On peut y voir des tombes insolites surĂ©levĂ©es et accessibles en montant de 4 Ă  x marches
    • Le canal du Midi XVIIe
    • Le pont-canal, milieu XIXe
    • Les Ă©cluses de Fonseranes, milieu XVIIe
    • Le lycĂ©e Henri-IV (BĂ©ziers) : CollĂšge Royal (1598) par lettres patentes du roi, il Ă©tait tenu par les JĂ©suites jusqu'Ă  la RĂ©volution. Les JĂ©suites partis, il a continuĂ© Ă  rester un Ă©tablissement trĂšs prisĂ© dans la rĂ©gion pour la haute qualitĂ© de son enseignement. Ses bĂątiments ont Ă©tĂ© reconstruits dans un pur style Haussmannien Ă  la fin du XIXe - dĂ©but XXe siĂšcle, Ă  l'image des grands lycĂ©es parisiens. Voisin de la cathĂ©drale St Nazaire, le lycĂ©e Henri IV offre un magnifique panorama sur toute la plaine de l'Orb jusqu'aux PyrĂ©nĂ©es. Ses bĂątiments imposants en pierre de taille dorĂ©e sont classĂ©s aux Monuments Historiques.
    • Les grandes halles de style Baltard (fin XIXe).
    • L'hĂŽtel de la sous-prĂ©fecture est l'Ɠuvre en 1953 de l'architecte Adolphe Thiers[112].
    • ChĂąteau de la Dragonne, propriĂ©tĂ© de la famille Fayet, d'Andoque de SĂ©riĂšge et d'Abbadie d'Ithorrotz.

    Patrimoine culturel

    Chaque annĂ©e, le 28 avril, se dĂ©roule la procession de saint Aphrodise oĂč lo camĂšl se promĂšne dans les rues dirigĂ© par son guide, le papari[113].

    Lieux de culture

    Musées

    Théùtres, salles de spectacles et de concerts

    • La salle de spectacle Zinga Zanga (quartier MontflourĂšs)
    • Le thĂ©Ăątre municipal (XIXe) (allĂ©es Paul Riquet)
    • Le Palais des congrĂšs (avenue Saint-SaĂ«ns)
    • Le thĂ©Ăątre des Franciscains (boulevard Du Guesclin)
    • L'ancien thĂ©Ăątre Art nouveau des VariĂ©tĂ©s
    • Le thĂ©Ăątre du Minotaure [privĂ©] (rue SolfĂ©rino)

    Personnalités liées à la commune

    De nombreuses personnalités ont eu un attachement particulier à la ville de Béziers, notamment celles appartenant à la liste ci-aprÚs (classement par année de naissance) :

    Blason

    Blason de la ville de BĂ©ziers, HĂ©rault. BĂ©ziers
    • Description : D'argent Ă  trois fasces de gueules et un chef d'azur chargĂ© de trois fleurs de lys d'or
    • Le chef aux trois fleurs de lys indique que BĂ©ziers fut l'une des bonnes villes du Royaume de France.
    • Les bandes blanches et rouges dĂ©coulent du blason de la Maison Trencavel, une des familles vicomtales les plus puissantes du midi qui dirigeait BĂ©ziers jusqu'en 1247.
    • Le blason de BĂ©ziers est davantage prĂ©sentĂ© sous la forme d'un Ă©cu français moderne, surmontĂ© d'une couronne murale indiquant que la ville fut une citĂ© fortifiĂ©e.

    Drapeau

    Il s'agit du drapeau de la ville de BĂ©ziers, Languedoc, France. BĂ©ziers
    • Description : Le drapeau de BĂ©ziers est un bicolore bleu et rouge chargĂ© du blason de la ville. Il est utilisĂ© de maniĂšre officielle par la mairie et flotte notamment devant les ArĂšnes[114] et le Palais des CongrĂšs.

    Logotype

    Logo de la ville de BĂ©ziers 1989-1995, HĂ©rault. BĂ©ziers (1989-1995)
    • Description : Un B reprĂ©sentĂ© de maniĂšre artistique la premiĂšre lettre de BĂ©ziers.
    Logo de la ville de BĂ©ziers, HĂ©rault. BĂ©ziers (1996-2012)
    • Description : PrĂ©sentĂ© sous forme de sceau, il s'agit d'un logotype utilisĂ© par l'administration biterroise en substitut du blason. ReprĂ©sentant un chevalier sur un cheval tenant une lance surmontĂ©e d'un drapeau aux couleurs de la ville, il reprend les grandes lignes du sceau de Raymond-Roger Trencavel, l'un des derniers vicomtes de BĂ©ziers. La devise de la ville, l'esprit de conquĂȘte, est prĂ©sente dans la partie infĂ©rieure du logo.
    Logo de la ville de BĂ©ziers, HĂ©rault. BĂ©ziers (2012-2014)
    • Description : En parallĂšle du logo sous forme d'un sceau, BĂ©ziers s'est dotĂ©e Ă  partir de 2012 d'un nouveau logotype. Il s'agit d'une reprise de l'ancien logo, plus stylisĂ© et ayant perdu sa forme en sceau. Il ne possĂšde plus que deux couleurs, celles de la ville, le bleu et le rouge, le nom de la ville a Ă©tĂ© agrandi et placĂ© au-dessus de la devise. Ce logo n'a plus cours depuis avril 2014. Il est remplacĂ© par le blason.
    Logo de la ville de BĂ©ziers, HĂ©rault BĂ©ziers (depuis le 9 avril 2014)
    • Description : Blason historique de BĂ©ziers aux couleurs bleu et rouge.

    Animal totémique

    Comme de nombreuses communes de l'HĂ©rault, BĂ©ziers possĂšde son animal totĂ©mique, le chameau. Celui-ci trouve son origine dans la lĂ©gende de saint Aphrodise, et lors de la fĂȘte duquel il parade, Ă  la rencontre de la population.

    Pour approfondir

    Ouvrages généraux

    • Claude Lapeyre et Alain Roque, BĂ©ziers pas Ă  pas : ses rues, ses allĂ©es, ses monuments, Le Coteau, Éd. Horvath, coll. « Pas Ă  pas », , 256 p., 28 cm (ISBN 271710349X et 9782717103496, OCLC 461749064, BNF 34771756, SUDOC 006883842, lire en ligne)
    • Viala, Michel, BĂ©ziers en 100 questions, Saint-Avertin, Sutton, dl 2013, 112 p. (ISBN 978-2-8138-0680-2 et 2813806803, OCLC 859444418, lire en ligne)
    • Viala, Michel, BĂ©ziers, JouĂ©-lĂšs-Tours, Sutton, , 128 p. (ISBN 2-84253-687-8 et 9782842536879, OCLC 52813378, lire en ligne)
    • Viala, Michel, BĂ©ziers de A Ă  Z, Sutton, (ISBN 2-84910-506-6 et 9782849105061, OCLC 77078319, lire en ligne)
    • AlĂ©n Garabato, Carmen, BĂ©ziers, ville occitane ? actes des [XVIIe] Rencontres tenues Ă  BĂ©ziers au Centre Du Guesclin, UniversitĂ© Paul-ValĂ©ry-Montpellier III, le 18 novembre 2006, Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, , 191 p. (ISBN 978-2-35412-015-3 et 235412015X, OCLC 494560518, lire en ligne)
    • Alazard, Pierre, BĂ©ziers, hĂŽtels particuliers & demeures remarquables : des racines, des pierres et des hommes : histoire d'une Ă©volution urbaine, BĂ©ziers, SociĂ©tĂ© ArchĂ©ologique, Scientifique & LittĂ©raire de BĂ©ziers, , 475 p. (ISBN 978-2-9558400-3-0 et 2955840033, OCLC 1082429412, lire en ligne)

    Ouvrages historiques

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    Articles connexes

    Histoire

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    4. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[38].
    5. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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