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BĂ©darieux

BĂ©darieux [be.da.ʁjĂž] (en occitan : Bedarius [be.da.'riws] et Becderius) est une commune française, situĂ©e dans le centre du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie. La ville, entourĂ©e des monts d'Orb, adossĂ©e au plateau de l'Escandorgue dans le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, est le point de rencontre des habitants d’un bassin de vie qui s’étend sur 30 communes oĂč vivaient 25 000 habitants en 2012[I 1]. BĂ©darieux est situĂ©e Ă  proximitĂ© des autoroutes A9 et A75.

BĂ©darieux
BĂ©darieux
Vue depuis Tantajo.
Blason de BĂ©darieux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement BĂ©ziers
Intercommunalité Communauté de communes de Grand Orb
(siĂšge)
Maire
Mandat
Francis Barsse
2020-2026
Code postal 34600
Code commune 34028
DĂ©mographie
Gentilé Bédariciens
Population
municipale
5 736 hab. (2020 en diminution de 6,09 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 206 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 36â€Č 57″ nord, 3° 09â€Č 32″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 520 m
Superficie 27,82 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bédarieux
(ville-centre)
Aire d'attraction BĂ©darieux
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Clermont-l'HĂ©rault
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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BĂ©darieux
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BĂ©darieux
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BĂ©darieux
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BĂ©darieux
Liens
Site web bedarieux.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Orb, la Mare, le ruisseau de Courbezou, le ruisseau de VĂšbre et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    BĂ©darieux est une commune rurale qui compte 5 736 habitants en 2020. Elle est ville-centre de l'unitĂ© urbaine de BĂ©darieux et fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©darieux. Ses habitants sont appelĂ©s les BĂ©dariciens ou BĂ©dariciennes.

    GĂ©ographie

    Carte

    À vol d'oiseau, BĂ©darieux est situĂ©e Ă  environ 30 km au nord de BĂ©ziers, 56 km Ă  l'ouest de Montpellier et 22 km Ă  l'ouest de Clermont-l'HĂ©rault.

    La commune se situe dans la vallĂ©e de l'Orb, fleuve coulant nord-sud jusqu'Ă  BĂ©ziers puis Valras. BĂ©darieux est surplombĂ©e par les Monts d’Orb et le pic de Tantajo (518 m). Depuis 2012, BĂ©darieux fait partie du parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc[1]. L'Orb traverse la ville de BĂ©darieux, les deux rives sont reliĂ©es par le « pont vieux » au sud et le pont de la prĂ©fecture au nord. L'Orb a dĂ©passĂ© les 5 mĂštres lors des inondations qui ont eu lieu dans la vallĂ©e le samedi . De nombreux Ă©quipement furent endommagĂ©s, tels que le stade, la piscine et le lycĂ©e Ferdinand-Fabre qui se trouvent proche des berges[2].

    Le fleuve a également dépassé cette limite lors de la crue historique du .

    Communes limitrophes

    L'Orb vue du « pont vieux ».
    Communes limitrophes de BĂ©darieux
    (Distances : Ă  vol d'oiseau / par la route)[3]
    Le Pradal
    (4.48 / 11,39 km)
    Le Bousquet-d'Orb (8.83 / 11,47 km)
    La Tour-sur-Orb (4.52 / 6,29 km)
    Carlencas-et-Levas
    (5.80 / 8,04 km)
    Villemagne-l'ArgentiĂšre
    (3.03 / 8,68 km)
    BĂ©darieux Villeneuvette
    (19.57 / 24,42 km)
    Hérépian
    (4.18 / 5,69 km)
    Caussiniojouls
    (7.12 / 18,86 km)
    PĂ©zĂšnes-les-Mines (8.16 / 10,59 km)
    FaugĂšres (6.24 / 13,90 km)

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs[4].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 12 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 973 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 7,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1991 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[9]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records BEDARIEUX (34) - alt : 373 m 43° 38â€Č 24″ N, 3° 08â€Č 42″ E
    Statistiques établies sur la période 1991-2010 - Records établis sur la période du 01-10-1991 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,7 2,6 4,9 6,9 10,3 13,8 16 16 12,4 10 5,7 3,1 8,7
    Température moyenne (°C) 6,2 6,7 9,6 11,9 15,9 19,8 22,4 22,2 17,8 14,1 9,4 6,6 13,6
    Température maximale moyenne (°C) 9,8 10,8 14,3 16,9 21,4 25,9 28,8 28,5 23,3 18,2 13 10,1 18,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −7,8
    04.01.1993
    −8,7
    08.02.12
    −7,8
    01.03.05
    −3,3
    08.04.21
    0,5
    01.05.04
    5,8
    13.06.1998
    9
    17.07.00
    6,8
    30.08.1998
    3,3
    29.09.1993
    −2,5
    30.10.12
    −8
    22.11.1998
    −7,8
    17.12.01
    −8,7
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,8
    02.01.03
    24,4
    27.02.19
    25,7
    17.03.14
    28,4
    09.04.11
    33,6
    29.05.01
    39,7
    21.06.03
    37,9
    12.07.06
    40,6
    12.08.03
    34,7
    04.09.06
    30,3
    01.10.1997
    23,9
    06.11.15
    19,9
    14.12.1998
    40,6
    2003
    PrĂ©cipitations (mm) 102,3 73,6 51,4 90,5 83,8 40,6 34,6 45,3 110 142,2 109,9 124,4 1 008,6
    Source : « Fiche 34028003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[10] - [11].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, crĂ©Ă© en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'Ă©tend sur 118 communes et deux dĂ©partements[12]. ImplantĂ© de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre OcĂ©an Atlantique et mer MĂ©diterranĂ©e, ce territoire est un vĂ©ritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les Ă©tendues cĂ©rĂ©aliĂšres du Lauragais[13] - [14].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensĂ©es sur la commune[15] :

    • le « plateau dolomitique de Levas » (655 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[16] ;
    • le « plateau dolomitique de Sabelas » (115 ha)[17],
    • la « vallĂ©e de l'Orb entre HĂ©rĂ©pian et ColombiĂšre-sur-Orb » (156 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[18] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 4] - [15] : le « plateau de Carlencas-et-Levas » (6 239 ha), couvrant 11 communes du dĂ©partement[19].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  BĂ©darieux.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    BĂ©darieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [20] - [I 2] - [21]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de BĂ©darieux, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 9 communes[I 3] et 13 053 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©darieux, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6] - [I 7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (51,3 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (48,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (31 %), forĂȘts (25,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (25,5 %), zones urbanisĂ©es (6,6 %), cultures permanentes (6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de BĂ©darieux est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Orb et la Mare. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1990, 1992, 1995, 1997, 2014 et 2019[25] - [23].

    BĂ©darieux est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 7] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bédarieux.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 42,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 030 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 569 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 77 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[30].

    La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 8] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mĂštres cubes. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[32].

    Risque particulier

    L’étude Scanning de GĂ©odĂ©ris rĂ©alisĂ©e en 2008 a Ă©tabli pour le dĂ©partement de l’HĂ©rault une identification rapide des zones de risques miniers liĂ©s Ă  l’instabilitĂ© des terrains[33]. Elle a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e en 2015 par une Ă©tude approfondie sur les anciennes exploitations miniĂšres du bassin houiller de Graissessac et du district polymĂ©tallique de Villecelle. La commune est ainsi concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă  l’évolution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă  l’abandon et sans entretien aprĂšs l’exploitation des mines[34].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de BĂ©darieux est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[35].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Bedeiriae en 1164, Bitterivis en 1323[36] - [37].

    Albert Dauzat dĂ©duit d'aprĂšs la premiĂšre forme ancienne Bedeiriae et le second Ă©lĂ©ment -ivis de la seconde forme, un type *Betarium (de beta « betterave » + suffixe -arium localisant), suivi du suffixe -ivum, c'est-Ă - dire un *Betariuivum rĂ©duit Ă  *Betarivum[38], *Betarivis au datif et Ă  l'ablatif pluriel. En occitan, le [t] s'est rĂ©guliĂšrement sonorisĂ© en [d] Ă  l'intervocalique, d'oĂč *Beta- > Beda- et ce, Ă  la diffĂ©rence du français oĂč il s'est totalement amuĂŻ (ex : latin cadena « chaĂźne » > occ. languedocien cadena, français chaĂźne).

    Ernest NĂšgre voit dans l'Ă©lĂ©ment -rivis le mot latin pour « ruisseau, riviĂšre » au datif ou Ă  l'ablatif pluriel, prĂ©cĂ©dĂ© d'un bas latin beta « lit de cours d'eau, canal » qui pourrait ĂȘtre le mĂȘme mot que le gaulois bedo- qui a donnĂ© le français bief, il est suivi du suffixe -ariu(m). Par consĂ©quent *Betaria signifierait la « (ferme) du cours d'eau » et *Betariae rivos « les ruisseaux de *Betaria ». Le latin rivus a donnĂ© l'occitan languedocien riu et auvergnat rieu « ruisseau »[39] et comme il y a deux ruisseaux, le nom a Ă©tĂ© francisĂ© en BĂ©da-rieux (au pluriel).

    Une autre hypothÚse fait état de la forme de l'ancien occitan Becderius devenue Bedarius, qui désignerait « le bec formé par le Vebre se jetant dans l'Orb »[40]. Elle contredit les formes plus anciennes, c'est donc Becderius qui représente une forme altérée par l'étymologie populaire, c'est-à-dire comprise comme *Bec de rius « « bec des ruisseaux », Bé- ayant été perçu par les copistes comme la prononciation populaire de bec. C'est à ce titre qu'elle n'est pas prise en compte par Ernest NÚgre spécialiste de la toponymie occitane.

    Histoire

    Affiche publicitaire des Biscuits Cauvy, maison fondée en 1865.
    La mairie.

    Lors de fouilles menĂ©es dans le quartier des rues Basses durant les annĂ©es 1910, des piĂšces romaines du IVe siĂšcle furent dĂ©couvertes, laissant supposer l’existence d’une villa gallo-romaine dans cette zone[41].

    Les archives de la ville conservent par ailleurs de nombreux documents qui retracent la gestion et le fonctionnement de la ville, dont les premiÚres mentions remontent au XIIe siÚcle. Bùtie au carrefour des voies de communication routiÚres, au confluent du fleuve Orb et du torrent VÚbre, elle était trÚs prisée[42].

    SignalĂ©e par l'essor d'une industrie florissante dĂšs la fin du XIIe siĂšcle, la ville voit donc se dĂ©velopper rapidement des activitĂ©s manufacturiĂšres. Au Moyen Âge, l'industrie lainiĂšre s'y dĂ©veloppe, ainsi que les tanneries et les filatures. Les marchĂ©s deviennent plus importants. Les mines de bauxite et de charbon sont exploitĂ©es et BĂ©darieux se modernise au cours des ans[43]. MarquĂ©e par les guerres de Religion ou la destruction d'anciens remparts, ces Ă©vĂ©nements sont autant de soubresauts n’ayant pas toutefois freinĂ© l’extension industrielle (exploitation des mines et contrecoup du dĂ©veloppement commercial suscitĂ© par la construction du canal du Midi ou du port de SĂšte). BĂ©darieux est dotĂ©e d’un conseil municipal dĂšs 1790 et devient chef-lieu de canton Ă  cette mĂȘme pĂ©riode. Lors de la RĂ©volution française, les citoyens de la commune se rĂ©unissent au sein de la sociĂ©tĂ© rĂ©volutionnaire, baptisĂ©e « sociĂ©tĂ© des amis de la constitution » et crĂ©Ă©e le . Elle compte 250 inscrits[44].

    AprĂšs le coup d'État du 2 dĂ©cembre 1851 de Louis-NapolĂ©on Bonaparte, les rĂ©publicains de BĂ©darieux et de ses environs s'insurgent pour dĂ©fendre la RĂ©publique. Ils rĂ©ussissent Ă  tenir la ville quelques heures[45]. À BĂ©darieux, les insurgĂ©s n'ont pas comme le prĂ©tendit la presse, dĂ©vorĂ© le cadavre du marĂ©chal des logis LĂ©otard luttant pour la mise en place de NapolĂ©on III. Mais ils semblent bien avoir urinĂ© sur son cadavre et brĂ»lĂ© ses moustaches.

    Bédarieux durant l'ùge industriel (1814-1914) accueille le chemin de fer dÚs les années 1850. Avec la construction d'un viaduc de 710 mÚtres qui traverse la vallée de l'Orb, les mines de houille de Graissessac deviennent accessibles par la voie ferrée qui l'emprunte. Elle permet également de développer les échanges avec la cÎte méditerranéenne (Béziers, SÚte et Marseille) en écoulant les textiles et les cuirs des tanneries[46].

    Parmi les grands actionnaires de la construction de la voie ferrée dans la haute vallée de l'Orb, le grand industriel Justin Bernat (1839-1906) a joué un rÎle important. Adjoint au maire de Bédarieux, il possédait trois usines liées à la confection de textiles, de draps et de cuirs.

    BĂ©darieux subit de plein fouet au XXe siĂšcle les affres de l'histoire contemporaine, notamment les deux guerres mondiales et le dĂ©clin de l'industrie. Depuis, des efforts sont toutefois consacrĂ©s Ă  revaloriser la ville par une intense activitĂ© culturelle, une politique touristique volontaire, comme par le souci d’attirer en son sein de nouvelles activitĂ©s Ă©conomiques et industrielles[47]. Parmi les nouvelles rĂ©alisations, on peut citer la salle polyvalente la Tuilerie, la nouvelle station d'Ă©puration, et le Parc RĂ©gional d'activitĂ©s Ă©conomiques Aristide CavaillĂ©-Coll, crĂ©Ă© par la RĂ©gion[48].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires depuis 1944.
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 1945 Roger Bonniot
    1945 1947 Lucien Lebarbie
    1947 1959 Henri Maffre SFIO Conseiller général du canton de Bédarieux (1958-1964)
    mars 1959 mars 1977 René PagÚs PCF Conseiller général du canton de Bédarieux (1964-1976)
    mars 1977 mars 1983 Marcel Roques UDF Député (1993-1997), conseiller régional
    mars 1983 29 mai 2020 Antoine Martinez PCF puis PS Retraité de l'enseignement
    Conseiller général du canton de Bédarieux (1976-2015)
    Président de la Communauté de Communes
    29 mai 2020 En cours
    (au 6 juillet 2020)
    Francis Barsse[49] - [50] PS puis DVG[49] Ancien cadre[51], retraitĂ© de l'Office national des forĂȘts[52]
    Ancien adjoint au maire de BĂ©darieux

    Jumelages

    Au , Bédarieux est jumelée avec[53] :

    • Drapeau de l'Allemagne Leutkirch im AllgĂ€u (Allemagne) depuis 1982, jumelage placĂ© sur le thĂšme de la culture. Ses initiateurs en sont Christian Guilhabert cĂŽtĂ© français, ainsi que le couple Cariot cĂŽtĂ© allemand. Une intention de coopĂ©ration dans le domaine du dĂ©veloppement durable a par ailleurs Ă©tĂ© signĂ©e le [54] ;
    • Drapeau de la Tunisie MĂ©denine (Tunisie) depuis 1999, jumelage placĂ© sur le thĂšme de la culture ;
    • Drapeau du Maroc Ouarzazate (Maroc) depuis 2008, jumelage placĂ© sur le thĂšme de la gouvernance locale. Ce jumelage est nĂ© des Ă©changes que le maire de BĂ©darieux et conseiller gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ© aux relations internationales du dĂ©partement, a Ă©tablis entre le dĂ©partement de l’HĂ©rault et la rĂ©gion du Souss-Massa-DrĂąa au sud du Maroc[55].

    DĂ©mographie

    La commune s'Ă©tend sur 27,8 km2. Au dernier recensement de 2020, elle comptait 5 736 habitants, soit une densitĂ© de 220 habitants par km2.
    Le code Insee de la commune de BĂ©darieux est 34028.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 3023 3303 8275 4185 9988 2939 0129 3699 959
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9 8299 0878 9857 8927 6916 9237 3206 5785 968
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 1066 1316 1866 5057 9949 2248 5127 0337 416
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7 2637 1356 4256 2075 9975 9626 5186 3425 824
    2020 - - - - - - - -
    5 736--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee Ă  partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 2 874 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 5 526 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 220 â‚Ź[I 8] (19 820 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 9]). 32 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 10] (40,7 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 10]11,9 %12,6 %17,3 %
    DĂ©partement[I 11]8,9 %11,1 %11,2 %
    France entiĂšre[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  3 297 personnes, parmi lesquelles on compte 67,3 % d'actifs (49,9 % ayant un emploi et 17,3 % de chĂŽmeurs) et 32,7 % d'inactifs[Note 11] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de BĂ©darieux[Carte 3] - [I 13]. Elle compte 2 662 emplois en 2018, contre 2 758 en 2013 et 2 797 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 1 680, soit un indicateur de concentration d'emploi de 158,4 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 45,2 %[I 14].

    Sur ces 1 680 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 016 travaillent dans la commune, soit 61 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 74,9 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 17,4 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 5,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Secteurs d'activités

    567 établissements[Note 12] sont implantés à Bédarieux au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble567100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    437,6 %(6,7 %)
    Construction7813,8 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    17731,2 %(28 %)
    Information et communication142,5 %(3,3 %)
    Activités financiÚres et d'assurance274,8 %(3,2 %)
    Activités immobiliÚres193,4 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    549,5 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    11019,4 %(14,2 %)
    Autres activités de services457,9 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,2 % du nombre total d'établissements de la commune (177 sur les 567 entreprises implantées à Bédarieux), contre 28 % au niveau départemental[I 18].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[58] :

    • Soherdis, supermarchĂ©s (14 269 k€)
    • Lesperon, commerce de dĂ©tail de quincaillerie, peintures et verres en grandes surfaces (400 mÂČ et plus) (5 908 k€)
    • Autocars Bernard Pons Et Fils, transports routiers rĂ©guliers de voyageurs (4 510 k€)
    • Socoler, supermarchĂ©s (3 184 k€)
    • Societe Jean Roger, travaux de terrassement courants et travaux prĂ©paratoires (2 749 k€)

    Emploi

    En 2013, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  3 675 personnes, parmi lesquelles on comptait 64,1 % d'actifs dont 51,5 % ayant un emploi et 12,6 % de chĂŽmeurs[a 1]. Le nombre d'emplois dans la zone est de 2 758 et le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la zone est de 1 916[a 2]. Mais comme seulement 61,2 % des actifs travaillent dans la commune[a 3] plus d'un tiers des emplois de la commune sont pourvus par des actifs habitant d'autres communes.

    Agriculture

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[59]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations193532218
    SAU[Note 15] (ha)297314318191

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 193 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] Ă  53 en 2000 puis Ă  22 en 2010[61] et enfin Ă  18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 91 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[62] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 297 ha en 1988 Ă  191 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 2 Ă  11 ha[61].

    Entreprises et commerces

    Au , BĂ©darieux comptait 663 Ă©tablissements dont 13 dans l'agriculture, sylviculture et pĂȘche, 32 dans l'industrie, 82 dans la construction, 414 dans le commerce, transports, services divers et 122 dans l'administration publique, enseignement, santĂ©, action sociale[a 4].

    Les zones d'activité économique

    Ville-centre de la Haute VallĂ©e de l'Orb (territoire de 25 000 habitants), BĂ©darieux a mis Ă  la disposition des chefs d'entreprises, industriels et artisans trois zones d'activitĂ© Ă©conomique. Deux d'entre elles accueillent des entreprises industrielles et de services, une autre est entiĂšrement destinĂ©e aux entreprises artisanales.

    • PĂ©piniĂšre d'entreprises Ecoparc PHOROS - Route de St Pons.
      L’antenne du Haut Languedoc et Vignobles, Fiducial, l’entreprise CompilSoft, Les Ateliers de Plaisance, un centre de dialyse et une Ă©tude notariale ;
    • Zone artisanale - route de LodĂšve.
      PépiniÚre entiÚrement destinée à l'artisanat, elle accueille 12 entreprises ;
    • Parc RĂ©gional d'ActivitĂ©s Économiques CavaillĂ©-Coll.
      BĂ©darieux fait partie des 18 villes en Languedoc-Roussillon retenues par le conseil rĂ©gional pour la crĂ©ation d'un Parc d'ActivitĂ©s Économiques. Sur l'axe BĂ©darieux-Lamalou des terrains ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s en zone commerciale sur un terrain de huit hectares. Ce parc a vocation Ă  accueillir des entreprises dans le domaine de l’artisanat et du tertiaire.
    Les entreprises historiques
    • KP1 : Poutre en bĂ©ton prĂ©contraint. Le site de BĂ©darieux est le plus ancien du groupe. Il fĂȘte ses cent ans en 2013 ;
    • Colas : C’est la plus ancienne agence du groupe Colas France.
    Les entreprises innovantes en plein développement
    • Paul BoyĂ© Technologies : Le marchĂ© international est largement[63] ouvert Ă  cette entreprise de haute technologie spĂ©cialisĂ©e dans le vĂȘtement de protection nuclĂ©aire, bactĂ©riologique et chimique ;
    • REC France : Cette entreprise spĂ©cialisĂ©e dans la conception et la fabrication de produits paramĂ©dicaux est installĂ©e depuis une dizaine d’annĂ©es dans des locaux communaux ;
    • CompilSoft : Cette start-up qui dĂ©veloppe des logiciels pour de grands groupes français s’est installĂ©e en 2008 dans les locaux de Phoros. Elle emploie des infographistes et ingĂ©nieurs informatiques.
    Emplois selon le secteur d'activité

    BĂ©darieux compte environ 2 700 emplois[I 19]. Les emplois publics, santĂ©, enseignement reprĂ©sentent 46 % de l’emploi sur la commune. Commerces, services divers, transports reprĂ©sentent 53 % des entreprises.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine bĂąti

    • En 1895, grĂące au don de NoĂ©mie Bertomieu, l'hĂŽpital la Providence est construit ;
    • Viaduc : cet ouvrage servait Ă  transporter les produits miniers de Graissesac Ă  BĂ©darieux.
      Construit en 1854, le viaduc est long de 710 mĂštres. Avec ses 37 arches, c'est le plus long pont de la ligne de chemin de fer Graissessac-BĂ©ziers qui servait au transport du charbon. Sa construction prit un temps record : seulement 20 mois (de 1854 Ă  1856) pour rĂ©aliser cet ouvrage que l'on qualifia de « cyclopĂ©en ». Plus de 4 000 ouvriers furent mobilisĂ©s et de nombreuses carriĂšres de pierres furent ouvertes Ă  proximitĂ© pour fournir prĂšs de 20 000 mĂštres cubes de matĂ©riaux. Elles sont toujours visibles dans le paysage ;
    • Le Pont-Vieux du XVe siĂšcle, plusieurs fois reconstruit, et le pont de la PrĂ©fecture ;
    • Église Saint-Louis de BĂ©darieux : datant du dĂ©but du XIXe siĂšcle, l’église est dĂ©diĂ©e Ă  Saint Louis, un vitrail rappelle l’épisode des croisades. Dans le chƓur, une grande toile reprĂ©sente Louis XVI dans sa gloire, saluĂ© par toutes les personnes reconnaissantes. De part et d'autre de la chapelle, les longs bĂątiments rectangulaires de l'hospice Saint-Louis dessinĂ©s par l'architecte Jean-Pierre Blanc en 1825 ;
    • Église Saint-Alexandre de BĂ©darieux : dĂ©truite trois fois, en 1364 par les troupes anglaises, en 1563 par les Protestants et en 1622, l'Ă©glise fut reconstruite de 1630 Ă  1687. Le clocher, quant Ă  lui, fut commencĂ© en 1707 et terminĂ© en 1724. AchevĂ©e dĂ©finitivement au XIXe siĂšcle, l'Ă©glise se caractĂ©rise par un plan en croix latine Ă  chƓur dĂ©centrĂ©, qui symbolise la tĂȘte penchĂ©e du Christ sur la croix. À remarquer la porte triomphale due Ă  l'architecte Jean-Pierre Blanc en 1821 et l'orgue romantique installĂ© en 1870 ;
    • Église Saint-Jean-Baptiste de Nissergues ;
    • Chapelle Saint-RaphaĂ«l de la Bastide : construite au bord de l'Orb au cƓur du vignoble, la chapelle Saint-RaphaĂ«l, classĂ©e monument historique en 1989[64] et rĂ©cemment restaurĂ©e[65], est composĂ©e d'une nef unique terminĂ©e par une abside quadrangulaire. C’est un site prĂ©roman du XIIe siĂšcle. Elle a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e comme paroissiale du domaine de la Bastide dont on aperçoit l’imposante silhouette Ă  250 mĂštres vers le nord. Cette derniĂšre ferme fortifiĂ©e dĂ©pendait de l'abbaye bĂ©nĂ©dictine de Villemagne-l'ArgentiĂšre[64], un des grands centres bĂ©nĂ©dictins fondĂ©s au IXe siĂšcle, dont la richesse provenait de l’exploitation des mines d’argent[65].
      À proximitĂ© de la chapelle, une source miraculeuse jaillit au fond d’une petite alcĂŽve, dont le fond a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© en cuvette. Jusqu’en 1950, chaque annĂ©e Ă  la Saint-Jean, les pĂšlerins venaient y tremper leur mouchoir pour l’appliquer sur leurs yeux malades[65]. On y plongeait aussi les enfants pour les fortifier. AccĂšs libre par le sentier de la boucle d'Orb, au dĂ©part du Campotel les Trois VallĂ©es de BĂ©darieux ou par la route de BĂ©ziers Ă  HĂ©rĂ©pian ;
    • Les monuments aux morts. La ville possĂšde deux monuments dont un monument commĂ©moratif de la guerre franco-prussienne de 1870, il est inscrit au titre de l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[66]. Le monument de la guerre de 14-18 et suivantes du square du souvenir qui est du sculpteur Joseph Malet date de 1923, il est Ă©galement inscrit au titre de l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[67] ;
    • Le monument Ă  Pierre Auguste Cot surmontĂ© d'un buste en bronze d'Antonin MerciĂ© 1891. Ce monument est inscrit au titre de l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[68] ;
    • La statue de Ferdinand Fabre par Jacques Villeneuve. Monument inscrit au titre de l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[69] ;
    • La mairie dessinĂ©e par l'architecte Jean-Pierre Blanc en 1821 ;
    • Les mazets.
    • Galerie
    • L'hĂŽpital de BĂ©darieux.
      L'hĂŽpital de BĂ©darieux.
    • Le Pont Vieux.
      Le Pont Vieux.
    • Le pont de la PrĂ©fecture.
      Le pont de la Préfecture.
    • Façade sud-ouest de l'Ă©glise Saint-Alexandre.
      Façade sud-ouest de l'église Saint-Alexandre.
    • Façade sud-est de l'Ă©glise Saint-Alexandre.
      Façade sud-est de l'église Saint-Alexandre.
    • Le clocher de l'Ă©glise Saint-Alexandre.
      Le clocher de l'Ă©glise Saint-Alexandre.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • Monument aux morts de 1870.
      Monument aux morts de 1870.
    • Monument Ă  Pierre Auguste Cot par Antonin MerciĂ©.
    • Monument Ă  NoĂ©mie Bertomieu.
      Monument à Noémie Bertomieu.
    • Statue de Ferdinand Fabre par Jacques Villeneuve.

    Les 3 orgues de BĂ©darieux

    • Église Saint-Alexandre: Orgue de la manufacture ThĂ©odore Puget des annĂ©es 1850-60. Il fut restaurĂ© et agrandi par Maurice Puget en 1936.(extension Ă  54 notes des jeux du rĂ©cit. La gambe et la flĂ»te 8 ont une basse commune). La derniĂšre restauration rĂ©alisĂ©e par G. Guillemin date de 1977. Il Ă©tendit le pĂ©dalier Ă  30 notes et harmonisa l’ensemble en respectant les sonoritĂ©s caractĂ©ristiques de Puget.
    • L'Orgue du Temple:
      Orgue du Temple de BĂ©darieux
      Orgue Puget de Saint Alexandre de BĂ©darieux
      Orgue positif du XVIIIe siÚcle anciennement placé à la tribune du Temple de Bédarieux. Nous ignorons sa provenance mais il semble que ce soit un positif de dos qui aurait été séparé de son grand orgue[70]. Le Temple a été construit en 1805 et achevé en 1827, l'instrument, probablement offert par un paroissien, y est installé. Son buffet est recomposé au XIXe siÚcle de divers panneaux et ornements comme la corbeille de fruits sculptée au sommet de la tourelle centrale. Puis en 1861, on demande à la Maison Théodore Puget et Fils de restaurer l'instrument.En 1984, l'orgue, sous l'impulsion de Paul Rodier, est classé Monument Historique[71].
    • Orgue CavaillĂ©-Coll de Saint Louis de BĂ©darieux
      Église Saint-Louis: l’église abrite un orgue romantique CavaillĂ©-Coll, avec un buffet ornĂ© de sculpture en cĂ©ramique de l'atelier d'Auguste Virebent. Orgue de 19 jeux construit en 1843 par Aristide CavaillĂ©-Coll pour l'Ă©glise Saint-JĂ©rĂŽme de Toulouse. Il fut inaugurĂ© le 25 dĂ©cembre 1843 par Louis LefĂ©bure-WĂ©ly. Il porte le no 522 de l'opus list. Il fut vendu Ă  la paroisse Saint-Louis de BĂ©darieux en 1878 par Baptiste Puget qui le remonta en ajoutant une voie cĂ©leste au rĂ©cit plus quelques modifications au grand orgue. En 1952-53, Maurice Puget fit un relevage.Cet orgue est classĂ© monument historique[72] Ă  l'initiative de Paul Rodier, titulaire des trois orgues de BĂ©darieux et acteur majeur de leur restauration.

    Patrimoine environnemental

    • Les causses, Site de BĂ©darieux : les causses, plateaux calcaires couverts d’un milieu vĂ©gĂ©tal caractĂ©ristique, la garrigue. La profusion de pierres a permis la construction de nombreux murets, ainsi que la culture en terrasses. Nombreux abris de pierres sĂšches, mazets ou capitelles
 ; la faille de BĂ©darieux qui s'y trouve prĂ©sente un intĂ©rĂȘt gĂ©ologique.
    • Le pic de Tantajo: poste d'observation, occupĂ© dĂ©jĂ  Ă  l'Ă©poque romaine, le pic de Tantajo culmine Ă  518 m. Depuis la table d’orientation, un panorama sur toute la vallĂ©e de l'Orb, plaine du Biterrois, les monts de FaugĂšres, la mer, les contreforts du Larzac, le Caroux.

    Personnalités liées à la commune

    • Guillaume d'Abbes de Cabrebolles ou Cabreroles (1718-1802), homme de lettres, nĂ© Ă  BĂ©darieux ;
    • Paul Rabaut (1718-1794), ministre de la religion rĂ©formĂ©e, nĂ© Ă  BĂ©darieux ;
    • Ferdinand Fabre (1827-1898), romancier, nĂ© Ă  BĂ©darieux ;
    • Pierre Auguste Cot (1837-1883), peintre, nĂ© Ă  BĂ©darieux ;
    • EugĂšne VaillĂ© (1875-1959), historien postal, nĂ© Ă  BĂ©darieux ;
    • Marcel Miquel (1913-1994), footballeur, nĂ© Ă  BĂ©darieux ;
    • Jean Verdure (1924-2011), Ă©crivain, mort et inhumĂ© Ă  BĂ©darieux ;
    • RenĂ©e Rauzy (1925-1998), artiste peintre et sculptrice, nĂ©e Ă  BĂ©darieux ;
    • Louis Combes (1925-2006), alias Joan de Cantalausa, prĂȘtre, professeur, linguiste, dĂ©fenseur de l'occitan, nĂ© Ă  BĂ©darieux ;
    • Denis Boubals (1926-2007), un des plus importants Ɠnologues du XXe siĂšcle, nĂ© Ă  BĂ©darieux ;
    • Claude Alibert (1933-2011), Ă©crivain, nĂ© Ă  BĂ©darieux ;
    • Jean Falissard (1948), auteur-compositeur-interprĂšte français, nĂ© Ă  BĂ©darieux ;
    • Michel Chavarria (1953), luthier, fondateur de la marque de guitare LĂąg, domiciliĂ© Ă  BĂ©darieux depuis 1993 ;
    • Guillaume Bouisset (1973), footballeur, nĂ© Ă  BĂ©darieux ;
    • Vincent Candela (1973), footballeur, nĂ© Ă  BĂ©darieux.
    • Fabrice Caro (1973), auteur de BD et musicien, domiciliĂ© Ă  BĂ©darieux.

    HĂ©raldique

    Blason de BĂ©darieux

    Les armes de BĂ©darieux se blasonnent ainsi :

    de gueules à un pont de trois arches sommé d'une croix latine, accompagné des lettres B, D, R dans l'évidement des arches, et soutenu d'une champagne ondée, le tout d'or[73].

    Les armes historiquement attribuées à cette ville sont les suivantes :

    Blason de BĂ©darieux

    « d'azur au pairle losangé d'argent et de sable »[74].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Roger Allaire, Histoire de la ville de BĂ©darieux, NĂźmes, Lacour, coll. « Rediviva », , 247 p. (ISBN 2-86971-263-4)
      RĂ©impression de l'Ă©dition de 1911
    • Association RĂ©surgences, « BĂ©darieux et ses balcons », DL 2011.
    • Commune de BĂ©darieux, « Inventaire des masets du causse de BĂ©darieux », Mairie de BĂ©darieux.
    • Albert Fabre, Histoire de BĂ©darieux et des communes du canton : Camplong, Carlencas et Levas, Graissessac, FaugĂšres, Latour-sur-Orb, PĂ©zĂšnes, Le Pradal, Saint-Étienne-EstrĂ©choux, NĂźmes, Lacour, , 123 p. (ISBN 2-84406-893-6)
      RĂ©impression du livre de A. Fabre paru vers 1911
    • Galabru AndrĂ© « Mais oĂč sont ces heures d'antan ? chronique d'humeur et d'Ă©vĂšnements du BĂ©darieux de 1885, tirĂ©e du carnet de Germain CavaillĂ©, chroniqueur local du journal l'Eclair », Amicale des Anciens Ă©lĂšves du collĂšge-lycĂ©e Ferdinand-Fabre, 2000.
    • Robert GĂ©ly, L'industrie de la laine Ă  BĂ©darieux : Ă©tude Ă©conomique et sociale : 1789-1851, S.l., s.n., , 237 p.
    • Robert Guiraud, « À BĂ©darieux pendant la RĂ©volution », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 13,‎ , p. 67-72
    • Hamlin Frank R., « Toponymie de l'HĂ©rault. Dictionnaire topographique et Ă©tymologique », Ă©ditions du Beffroi, DL 2000, (ISBN 2-908123-37-1).
    • Institut GĂ©ographique National (IGN), « LodĂšve, BĂ©darieux, lac de Salagou », Carte, Ă©chelle 1/25000 SĂ©rie bleue [IGN](Volume 2643), Éditeur IGN, 2001, (ISBN 2-11-264301-0).
    • Lanet Joseph, « MĂ©moires de RĂ©sistance », Éditeur scientifique - Roger Guy, Archives dĂ©partementales de l'HĂ©rault, Collection MĂ©moires partagĂ©es [Delatour France], Éditeur Delatour France, Conseil GĂ©nĂ©ral du DĂ©partement de l'HĂ©rault, 2010, (ISBN 2-7521-0086-8).
    • Jean-Claude Martinez et Emmanuel Darley, La vie du chĂąteau : ville de BĂ©darieux, BĂ©ziers, Ă©d. Suerte, , 91 p.
    • Mission Archives 34, Archives communales de BĂ©darieux : rĂ©pertoire numĂ©rique dĂ©taillĂ©, Montpellier, Mission Archives 34, , 166 p.
    • Notes gĂ©nĂ©rales 6e Ă©dition des JournĂ©es PoĂ©sie au cƓur d'Orb, « BĂ©darieux en Oulipo », Office culturel, 1992.
    • Jean-Claude Richard, De BĂ©darieux Ă  Gignac : deux villes fortes protestantes rĂ©duites en 1622 par l'armĂ©e de Louis XIII, S.l., SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, , p. 119-123
    • Signoles AndrĂ©, Guiraud, Robert (ill), « Vivre Ă  BĂ©darieux de 1870 Ă  1940 », Presses du Languedoc, DL 1985, (ISBN 2-905551-00-3).
    • Signoles AndrĂ©, « BĂ©darieux au quotidien 1939-1989 », Abbeville, 1990, (ISBN 2-9504868-0-0).

    Fonds d'archives

    • Fonds : Archives communales de BĂ©darieux (1529-2005) [78,5 ml]. BĂ©darieux : Mairie de BĂ©darieux (prĂ©sentation en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    8. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[31].
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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    Autres sources

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    2. Beéarieux parle d'une crue centenale.
    3. Distances vers : Le Bousquet-d'Orb, Carlencas-et-Levas, Villeneuvette, PézÚnes-les-Mines, FaugÚres, Caussiniojouls, Hérépian, Villemagne-l'ArgentiÚre, Le Pradal et La Tour-sur-Orb, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
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    68. Notice no IM34001839, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
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    70. Jean-Claude Richard, Roland Galtier, « « Les orgues de l’abbaye bĂ©nĂ©dictine de Villemagne L’ArgentiĂšre » », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des Hauts Cantons de l’HĂ©rault, no 16, 1993,‎ , p. 109
    71. MHR91_20083412198
    72. Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'HĂ©rault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p 32.
    73. Charles d'Hozier, "Armorial général de France(1697-1709)XVI Languedoc, I." {{https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111467n.r=Armorial+g%C3%A9n%C3%A9ral+de+France+Languedoc}}, p 194.
    • DonnĂ©es Insee :
    1. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    2. EMP T5 - Emploi et activité.
    3. ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
    4. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activitĂ© au .
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