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La Tour-sur-Orb

La Tour-sur-Orb (en occitan : La Torre d'Òrb) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault, en région Occitanie.

La Tour-sur-Orb
La Tour-sur-Orb
Église de Clairac.
Blason de La Tour-sur-Orb
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes de Grand Orb
Maire
Mandat
Bernard Sallettes
2020-2026
Code postal 34260
Code commune 34312
Démographie
Gentilé Tourorbois
Population
municipale
1 301 hab. (2020 en augmentation de 2,36 % par rapport à 2014)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 39′ 15″ nord, 3° 08′ 59″ est
Altitude Min. 204 m
Max. 745 m
Superficie 30,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bédarieux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont-l'Hérault
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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La Tour-sur-Orb
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La Tour-sur-Orb

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orb, la Mare, le Vernoubrel et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    La Tour-sur-Orb est une commune rurale qui compte 1 301 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux. Ses habitants sont appelés les Tourorbois ou Tourorboises.

    Géographie

    Localisation

    Carte

    Cette commune est située dans les Hauts cantons de l'Hérault entre les communes de Bédarieux et du Bousquet. En 2013, elle rejoint le parc naturel régional du Haut-Languedoc.

    Communes limitrophes

    Hameaux

    • Boubals
    • Boussagues
    • Clairac
    • Frangouille
    • Le Bousquet de la Balme
    • Le Mas Blanc
    • La Plane
    • Le Ruffas
    • Sénégra
    • Saint-Xist
    • Véreilhes

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 3 065 hectares ; l'altitude varie entre 204 et 745 mètres[1].

    Le hameau est construit sur de la ruffe (terrain rouge du Permien) et sur du causse (terrains et roches calcaires) d'où la construction du four à chaux : http://www.fourachauxlatoursurorb.fr/.

    Hydrographie

    La commune est située à proximité de l'Orb.

    Communes limitrophes

    Voies de communication et transports

    La commune est accessible en arrivant de Lunas au nord et Bédarieux au sud, par la D 35[2]. Deux lignes de bus venant de Bédarieux desservent également la commune[3].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[4].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 13 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 921 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bedarieux », sur la commune de Bédarieux, mise en service en 1991[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 008,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 50 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 10,9 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[15].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16] - [17].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[18]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[19] - [20].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[21] : le « plateau dolomitique de Levas » (655 ha), couvrant 4 communes du département[22] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] - [21] :

    • le « massif de l'Espinouse » (20 035 ha), couvrant 19 communes du département[23] ;
    • le « plateau de Carlencas-et-Levas » (6 239 ha), couvrant 11 communes du département[24].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à La Tour-sur-Orb.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    La Tour-sur-Orb est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [25] - [I 1] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), cultures permanentes (13,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,5 %), zones urbanisées (3,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 783, alors qu'il était de 629 en 1999[a 1].

    Parmi ces logements, 67,8 % étaient des résidences principales, 23,5 % des résidences secondaires et 8,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,5 % des appartements[a 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 79,4 %, en légère baisse par rapport à 1999 (81,2 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) a augmenté : 2,0 % contre 0 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 0 à 10[a 3].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de La Tour-sur-Orb est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Orb, la Mare et le Vernoubrel. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1990, 1992, 1994, 1995, 1996, 1997, 2006, 2014 et 2019[30] - [28].

    La Tour-sur-Orb est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 8] - [31].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Tour-sur-Orb.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 808 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 570 sont en en aléa moyen ou fort, soit 71 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

    Risques technologiques

    La commune est en outre située en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 9] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[35].

    Risque particulier

    L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[36]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[37].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Tour-sur-Orb est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[38].

    Toponymie

    Au XVIIIe siècle, le hameau portait le nom de Brousson[39]. L'origine du nom actuel renvoi à l'ancien château de la tour de Patau au XVIIe siècle[40].

    Histoire

    En 1761, la communauté de Boussagues comprenait Clairac, le Mas-Blanc, le Bousquet Barbal, Saint-Xist, Véreilhes, Sénégra, Alzou, Frangouille, Camplong, Graissessac, Riols, Laroque, Lomastan, Prouvères, l'Airole, Saint-Étienne-Estréchoux, Vérenoux, Marsans d'Alzon.

    Les paroisses étaient rattachées au diocèse de Béziers.

    En 1790, les paroisses de Saint-Martin de Clémensan et de Saint-Laurent de Feyrerolles sont rattachées à Boussagues. Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » créée en prairial an II[41] ; la commune de Graissessac, qui est rattachée à Boussagues au début de la Révolution, comptait elle aussi sa société révolutionnaire, créée en messidor an II, et comptait 76 membres[41].

    En l'an II, Camplong, érigée en commune est détachée de Boussagues ; Saint-Étienne-de-Mursan, Saint-Étienne-Estréchoux, Saint-Martin de Clémensan et Graissessac lui sont rattachées.

    Jusqu'en 1884, le nom de la commune est Boussagues.

    Avec le développement du hameau de Latour le centre de gravité de la commune change, provoquant des antagonismes entre les hameaux et rendant la vie municipale intenable. Les hameaux du Mas blanc, Boubals, Le Bousquet de la Balme ont demandé à être érigés en commune[42].

    Le , le chef-lieu de commune est transféré du hameau de Boussagues au hameau de La Tour. La commune prend le nom de La Tour-sur-Orb (B.L. 1884, XXVIII-182).

    Depuis ce transfert les tensions sont profondes et il faudra attendre 1903 pour que la commune de Latour érige le hameau de Boussagues et Clairac en commune[43]. La décision est adopté par le Conseil Général de l'Hérault en ; la nouvelle commune s’appellera Boussagues[44].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[45].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1983 février 2004 Marius Cioli PCF
    mars 2004 2020 Marie Aline Edo[46] DVD[47]
    2020 En cours Bernard Sallettes

    Instances judiciaires et administratives

    La Tour-sur-Orb relève du tribunal d'instance de Béziers, du tribunal de grande instance de Béziers, de la cour d'appel de Montpellier, du tribunal pour enfants de Béziers, du conseil de prud'hommes de Béziers, du tribunal de commerce de Béziers, du tribunal administratif de Montpellier et de la cour administrative d'appel de Marseille[48].

    Jumelages

    Au , La Tour-sur-Orb n'est jumelée avec aucune commune[49].

    Population et société

    Démographie

    Au dernier recensement de 2020, la commune comptait 1 301 habitants.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1861 1876 1881 1886
    1 0211 1658481 0411 1381 1451 1811 191990
    1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
    1 0891 0571 0831 0861 0611 1451 2211 2141 114
    1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
    9859919017588121 0311 0391 0501 152
    2011 2016 2020 - - - - - -
    1 2591 2701 301------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La Tour-sur-Orb dépend de l'académie de Montpellier.

    Elle administre une école maternelle et une école élémentaire communales regroupant 126 élèves en 2012-2013[52].

    Sports

    Diverses associations proposent des activités sportives, des abrupts naturels permettent de pratiquer l'escalade.

    Cultes

    Le territoire de la commune dépend de la paroisse catholique Notre-Dame des Lumières au sein du secteur missionnaire « Orb et Libron » de l'archidiocèse de Montpellier[53] - [54]. Cette paroisse ne dispose plus de lieu de culte à La Tour-sur-Orb[55].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 466 €, ce qui plaçait La Tour-sur-Orb au 24 074e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[I 4].

    Emploi

    En 2011, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 769 personnes, parmi lesquelles on comptait 67,4 % d'actifs dont 58,8 % ayant un emploi et 8,6 % de chômeurs[a 4].

    On comptait 235 emplois dans la zone d'emploi, contre 289 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 460, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 10] est de 51 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un emploi pour deux habitants actifs[a 5].

    Entreprises et commerces

    Au , La Tour-sur-Orb comptait 111 établissements : 45 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 11 dans l'industrie, 17 dans la construction, 35 dans le commerce-transports-services divers et 3 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].

    En 2013, 9 entreprises ont été créées à La Tour-sur-Orb[a 7].

    Culture locale et patrimoine

    Éléments remarquables

    La commune contient quatre monuments et trois objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[56]:

    • Église Notre-Dame de la Pitié de Boussagues
      Église Notre-Dame de la Pitié de Boussagues
    • Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julite de Saint-Xist
      Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julite de Saint-Xist

    Autres lieux et monuments

    • Pont de Mirande côté amont.
      Pont de Mirande côté amont.
    • Pont de Mirande côté aval.
      Pont de Mirande côté aval.
    • Vue du viaduc.
      Vue du viaduc.
    • Plan du pont de Brousson (1768)
      Plan du pont de Brousson (1768)

    Parmi les autres lieux et monuments, on peut citer :

    • Vue générale.
      Vue générale.
    • Bâtisse couverte en lauze surplombant le ru.
      Bâtisse couverte en lauze surplombant le ru.
    • Maison du bailli du XVIe siècle.
      Maison du bailli du XVIe siècle.
    • Église de la Trinité de Boussagues. Vue de la nef vers le chevet
      Église de la Trinité de Boussagues. Vue de la nef vers le chevet
    • Chapiteau de l'église de la trinité.
      Chapiteau de l'église de la trinité.
    • Église Sainte-Marie de Frangouille
      Église Sainte-Marie de Frangouille
    • Vue sur le causse.
      Vue sur le causse.
    • Vue du donjon roman appelé castelas.
      Vue du donjon roman appelé castelas.
    • château bas au début du XXe siècle. Les toitures sont couvertes de lauzes de schiste.
      château bas au début du XXe siècle. Les toitures sont couvertes de lauzes de schiste.
    • Place de la meule avant l'incendie de 1903.
      Place de la meule avant l'incendie de 1903.
    • Église Saint-Saturnin de Clairac
      Église Saint-Saturnin de Clairac

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armoiries de La Tour-sur-Orb se blasonnent ainsi : …

    Historiquement, l'ancien territoire de la commune portait ces armes :

    Armes de la communauté de Boussagues

    Ces armes se blasonnent ainsi : De gueules, au pairle losangé d'argent et de gueules[65].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Albert Fabre, Histoire de Bédarieux et des communes du canton : Camplong, Carlencas et Levas, Graissessac, Faugères, Latour-sur-Orb, Pézènes, Le Pradal, Saint-Étienne-Estréchoux, Nîmes, C. Lacour, , 123 p.
    • Louis Fargier, « Les moulins de la Tour de Brousson (La Tour-sur-Orb) », Les Moulins de l'Hérault, nos 26-29,‎ , p. 103-112
    • Annick Jeanjean, « L'usine de chaux de La-Tour-sur-Orb (Hérault) : un patrimoine méconnu du XIXe siècle », Cahiers d'Arts et traditions rurales, nos 21-22,‎ 2010-2011, p. 47-65
    • André Soutou, « Précisions toponymiques sur trois chartes du Boussagais (commune de Latour-sur-Orb) », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 10,‎ , p. 67-75
    • André Soutou, « La tour de Patau dite Château de l'Anglais (commune de Latour sur Orb) », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 11,‎ , p. 47-50
    • André Soutou, « Le nom de lieu germano-latin Frangouille (Commune de La tour-sur-Orb, Hérault) », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 9,‎ , p. 67-76

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[34].
    10. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    5. EMP T5 - Emploi et activité.
    6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2012.
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