Caroux-Espinouse
Les massifs du Caroux et de l'Espinouse sont des montagnes françaises faisant partie du Massif central et situés dans l'Hérault.
Caroux-Espinouse | |
Carte de localisation du Caroux-Espinouse. | |
GĂ©ographie | |
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Altitude | 1 124 m, Sommet de l'Espinouse |
Massif | Massif central |
Administration | |
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
GĂ©ologie | |
Roches | Roches métamorphiques |
Le Caroux-Espinouse appartient au groupe montagneux appelé monts de l'Espinouse. Le Caroux constitue la partie méridionale du Massif central la plus rapprochée du littoral méditerranéen. Le massif du Caroux-Espinouse est inclus dans le périmètre du parc naturel régional du Haut-Languedoc.
Toponymie
Le nom Caroux est connu sous les variantes : castel que vocant Charos (vers 1036), castello de Cariis (vers 1059), castro de Caros (1228), Montagne de Caroux (1770). Il dérive probablement du radical oronymique pré-indo-européen car avec un suffixe -assu[1].
Le nom Espinouse est connu sous les variantes : rector de Spinosa (1351), manso d'Espinosa (vers 1500), montaignie d'Espinouse (1556), prieuré de St Pierre de l'Espinouse (1740). Il dérive d'un nom occitan espinosa féminin d'espinos « épineux »[2].
GĂ©ographie
Topographie
La ligne de crête de l'Espinouse assure le partage des eaux entre les bassins atlantique et méditerranéen. Elle culmine à 1 124 m d'altitude, contre 1 091 m pour le Caroux.
GĂ©ologie
L'Espinouse est une montagne formée de terrains anciens (granites, gneiss, schistes). Elle contient des gisements de houille qui ont été exploités à Castanet-le-Haut, Saint-Geniès-de-Varensal.
Activités
Économie
Le secteur de l'énergie éolienne s'est développé dans les monts de l'Espinouse, ce qui a donné lieu à des débats locaux.
Protection environnementale
Le massif est intégré dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc.
À partir des années 1960, des mouflons corses sont introduits dans le massif du Caroux : des 19 animaux originels, la population est passée de l'ordre du millier de têtes dans les années 2000[3]. L’espèce semble s’être adaptée à son nouvel environnement ; faute de prédateur naturel dans le milieu, la limitation de leur effectif est le fait de campagnes de chasse règlementée[3].
Notes et références
- Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire topographique et étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 84
- Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire topographique et étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 84 et 143
- Xavier Grillo et Pierre Derioz, « Un demi-siècle de présence du mouflon dans le massif du Caroux (Hérault) : de l'expérience naturaliste à la valorisation de la ressource et à la gestion du territoire », Revue de Géographie Alpine, vol. 94, no 4,‎ , p. 27–35 (DOI 10.3406/rga.2006.5588, lire en ligne, consulté le )