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Olargues

Olargues [o.laʁ.gə], (en occitan Olargues [u.'lar.ɣɛs]), est une commune française situĂ©e dans l'ouest du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie. Elle est situĂ©e dans le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc. Le village est classĂ© parmi les plus beaux villages de France.

Olargues
Olargues
Vue générale
Blason de Olargues
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement BĂ©ziers
Intercommunalité Communauté de communes du Minervois au Caroux
Maire
Mandat
Jean Arcas
2020-2026
Code postal 34390
Code commune 34187
DĂ©mographie
Gentilé Olarguais
Population
municipale
608 hab. (2020 en diminution de 8,71 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 33 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 33â€Č 26″ nord, 2° 54â€Č 55″ est
Altitude Min. 148 m
Max. 760 m
Superficie 18,6 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Olargues
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Pons-de-ThomiĂšres
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Olargues
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Olargues
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Olargues
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Olargues

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Jaur, le ruisseau de Mauroul, le ruisseau de Rautely, le ruisseau d'EscagnĂšs et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelĂ©s les Olarguais (los olargueses). Olargues Ă©tait le chef-lieu d'un canton (le canton d'Olargues) et le siĂšge de la communautĂ© de communes Orb et Jaur.

    Olargues est une commune rurale qui compte 608 habitants en 2020. Elle est ville-centre de l'unitĂ© urbaine d'Olargues. Ses habitants sont appelĂ©s les Olarguais ou Olarguaises.

    GĂ©ographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
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    Carte topographique
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    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
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    1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    La commune se situe dans le nord-ouest du dĂ©partement de l'HĂ©rault, Ă  environ 35 kilomĂštres Ă  vol d'oiseau de BĂ©ziers (50 km par deux routes dĂ©partementales). Olargues se trouve sur la dĂ©partementale D908 (ancienne route nationale 608) entre BĂ©darieux et Saint-Pons-de-ThomiĂšres d'oĂč partent les deux principales routes pour rejoindre la plaine littorale (la voie ferrĂ©e est dĂ©saffectĂ©e et a Ă©tĂ© rĂ©amĂ©nagĂ©e en piste cyclable par le conseil gĂ©nĂ©ral).

    Vue du haut du village d'Olargues
    Carte postale du cÎté nord d'Olargues (1906)

    Le village se situe au bord de la riviĂšre Jaur, Ă  6 km en amont de sa jonction avec le fleuve Orb, dans une vallĂ©e Ă©troite au sud des monts de l'Espinouse. De par son histoire, Olargues a la particularitĂ© d'ĂȘtre situĂ© sur un socle rocheux formant une colline, "puĂČg" en occitan, qui donne son nom a un quartier du village, et qui est presque encerclĂ©e par les eaux du Jaur. C'est une commune des « Hauts cantons de l'HĂ©rault ». Elle fait partie de l'arriĂšre-pays biterrois.

    Communes limitrophes

    Milieux naturels et biodiversité

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[1] - [2].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, crĂ©Ă© en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'Ă©tend sur 118 communes et deux dĂ©partements[3]. ImplantĂ© de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre OcĂ©an Atlantique et mer MĂ©diterranĂ©e, ce territoire est un vĂ©ritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les Ă©tendues cĂ©rĂ©aliĂšres du Lauragais[4] - [5].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Trois ZNIEFF de type 2[Note 1] sont recensées sur la commune[6] :

    • le « massif de l'Espinouse » (20 035 ha), couvrant 19 communes du dĂ©partement[7] ;
    • le « massif du Somail » (23 004 ha), couvrant 11 communes dont dix dans l'HĂ©rault et une dans le Tarn[8] ;
    • la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du dĂ©partement[9].

    Toponymie

    Olargues dériverait d'un nom d'homme germanique Olaricus[10].

    HĂ©raldique

    Armes d'Olargues

    Les armes d'Olargues se blasonnent ainsi :

    d'azur Ă  un pot d'or avec l'anse du mĂȘme[11].

    Ce sont des armes parlantes, la marmite se dit ola en occitan.

    Histoire

    Antiquité

    Nous n'avons aucune information certifiée sur Olargues pendant l'antiquité. Il semble malgré tout que des villas agricoles aient existé dÚs 118 av. JC. dont la villa agricole de Julius (Julio aujourd'hui)Commune de Saint-Vincent d'Olargues.

    Moyen Âge

    Ce n'est qu'au Moyen Âge que le village fut fortifiĂ©. Le chĂąteau fort a Ă©tĂ© bĂąti au XIIe siĂšcle. Les fortifications de la ville furent Ă©levĂ©es au XIIIe siĂšcle. La citĂ© a Ă©tĂ© assiĂ©gĂ©e lors de la croisade contre les Albigeois durant les opĂ©rations militaires menĂ©es par Simon de Montfort en 1210. Mais de cette Ă©poque, il ne reste que l'ancien donjon carrĂ©, devenu le clocher de l'Ă©glise Saint-Laurent, et le Pont du Diable qui enjambe le Jaur ainsi que les rues qui rejoignent la citadelle. Des fouilles menĂ©es en partenariat avec le ministĂšre de la Culture et l'association Concordia ont permis de dĂ©couvrir des vestiges de l'ancienne Ă©glise ainsi que des traces de l'habitat de l'ancien chĂąteau fĂ©odal. Ces fouilles sont en cours de valorisation.

    Temps modernes

    En 1629, aprÚs avoir subi les guerres de religion et les pillages organisés, la citadelle fut détruite sur les ordres du cardinal de Richelieu. Les troupes de Louis XIII envahirent le Languedoc turbulent pour assiéger les forteresses.

    L'église Saint-Laurent fut construite au XVIIe siÚcle dans le village. Des vestiges comme la porte Neuve, la porte Gaubert ou des pans de remparts témoignent aujourd'hui des anciennes fortifications de la ville.

    Révolution française

    Lors de la RĂ©volution française, les citoyens de la commune se rĂ©unissent au sein de la sociĂ©tĂ© rĂ©volutionnaire, baptisĂ©e « sociĂ©tĂ© populaire des sans-culottes montagnards » en octobre 1793[12].

    Époque contemporaine

    Aux XVIIIe et XIXe siĂšcles, Olargues est devenu un gros bourg dynamique, ce qui lui a permis de s'imposer comme un centre Ă©conomique de la vallĂ©e du Jaur grĂące notamment Ă  ses foires. L'agriculture constituait une source de revenus importante. Ainsi, des spĂ©cialitĂ©s comme la culture des chĂątaigniers (le marron d'Olargues est fĂȘtĂ© annuellement), de la vigne, des oliviers et des cerisiers ont permis Ă  Olargues de se dĂ©velopper et de faire sa renommĂ©e sur les marchĂ©s jusqu'Ă  Paris. La mise en place de la voie de chemin de fer Mazamet-BĂ©darieux a constituĂ© un atout considĂ©rable. InaugurĂ©e dans son ensemble le en 1889, cette ligne a nĂ©cessitĂ© la construction d'ouvrages d'art tels que le Pont ferroviaire d'Olargues construit par la Cie de travaux mĂ©talliques Fives-Lille et situĂ© Ă  l'entrĂ©e est du village, viaduc souvent considĂ©rĂ© Ă  tort comme un ouvrage dĂ» Ă  Gustave Eiffel. La ligne n'est plus exploitĂ©e depuis 1972 pour les voyageurs, et 1987 pour les marchandises. Elle a Ă©tĂ© rĂ©amĂ©nagĂ©e en piste cyclable dite « voie verte » de Mazamet Ă  Villemagne-l’ArgentiĂšre proche de BĂ©darieux par le conseil gĂ©nĂ©ral de l'HĂ©rault.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[14].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[13].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 15,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 046 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 7,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[16] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[17] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Berlou », sur la commune de Berlou, mise en service en 1988[18] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[19] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 908,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[20]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le dĂ©partement de l'Aude, mise en service en 1948 et Ă  59 km[21], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[22], Ă  14,1 °C pour 1981-2010[23], puis Ă  14,5 °C pour 1991-2020[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Olargues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [25] - [I 1] - [26]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Olargues, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 6 communes[I 2] et 2 458 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5] - [I 6].

    L'architecture d'Olargues s'est modifiée au fil du temps. Le pont de Bonnafous et le pont de l'ancienne gendarmerie sont venus offrir deux nouvelles entrées de part et d'autre de la ville. Dans les années 1930, la place Alexandre-Laissac a été aménagée avec la construction de l'actuel hÎtel de ville et du groupe scolaire. Aujourd'hui, Olargues bénéficie d'infrastructures nouvelles comme le collÚge Alexandre-Laissac et le restaurant scolaire inaugurés en 2004.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (89,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (88,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (86,5 %), zones urbanisĂ©es (4,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,9 %), cultures permanentes (2,4 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Olargues est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Jaur. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1987, 1995, 1996, 1997, 2008, 2011, 2014 et 2018[30] - [28].

    Olargues est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 6] - [31].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Olargues.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 35,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 387 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 307 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 79 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[34].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[35].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'Olargues est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[36].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1925 1945 Joseph PlanĂšs
    1945 1945 Marcel Vié
    1945 1953 André Lau
    1953 1961 Roger Marty
    1961 1977 André Lau
    1977 1983 Alain Cros DVD Conseiller gĂ©nĂ©ral 1973 – 1979
    1983 En cours Jean Arcas PS Retraité de l'enseignement

    Conseiller gĂ©nĂ©ral 1979 – 2015

    Ancien vice-président du Conseil général de l'Hérault

    Ancien Président de la communauté de communes Orb-Jaur

    Président du Syndicat d'adduction d'eau de la vallée du Jaur

    Vice-président du Parc régional du Haut-Languedoc

    Vice-président du S.D. I.S. de l'Hérault

    Vice-président de la communauté de communes Minervois-St Ponais-Orb/Jaur

    Président du Pays Haut Languedoc et Vignobles

    Les données manquantes sont à compléter.

    C'est à la Révolution qu'Olargues est devenu chef-lieu de canton, fonction que la commune a conservée jusqu'en 2015. Depuis cette date, la commune fait partie du canton de Saint-Pons-de-ThomiÚres.

    DĂ©mographie

    Au dernier recensement, la commune comptait 608 habitants.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0071 0371 0681 2241 2981 2121 1611 1431 145
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0581 0171 0161 0781 0401 0481 221955909
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    913891864740810822755707622
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    693590518529512571592640682
    2020 - - - - - - - -
    608--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee Ă  partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population d'Olargues a augmenté d'environ 10 % entre 1975 et 1999, ce qui correspond à une augmentation moyenne annuelle de 1,2 %. Cette augmentation s'est accrue entre 1999 et 2007 pour atteindre 14 %.

    AprÚs avoir connu une désertification rurale importante, le village d'Olargues, mais également l'ensemble du canton d'Olargues, accueille une nouvelle population. Il s'agit à la fois de nouveaux retraités mais également de jeunes actifs. Cette évolution démographique s'inscrit dans la tendance départementale de forte augmentation principalement due à l'héliotropisme. Localement, ce dynamisme est soutenu, d'une part, par la recherche d'un meilleur cadre de vie, l'amélioration des infrastructures routiÚres, la modernisation des équipements pour une population composée de jeunes actifs, d'étrangers mais aussi d'autochtones qui aprÚs leurs études ou à la fin de leur carriÚre reviennent s'installer. Cet attrait explique l'augmentation des prix de l'immobilier au cours de ces derniÚres années.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 249 mĂ©nages fiscaux[Note 7], regroupant 485 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 390 â‚Ź[I 7] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]9 %10,5 %10,3 %
    DĂ©partement[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  399 personnes, parmi lesquelles on compte 69,2 % d'actifs (59 % ayant un emploi et 10,3 % de chĂŽmeurs) et 30,8 % d'inactifs[Note 8] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 276 emplois en 2018, contre 257 en 2013 et 238 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 243, soit un indicateur de concentration d'emploi de 113,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 49,6 %[I 13].

    Sur ces 243 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 127 travaillent dans la commune, soit 52 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 73,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,1 % les transports en commun, 11,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    78 établissements[Note 9] sont implantés à Olargues au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble78
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    911,5 %(6,7 %)
    Construction79 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2025,6 %(28 %)
    Information et communication11,3 %(3,3 %)
    Activités immobiliÚres33,8 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1114,1 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    2025,6 %(14,2 %)
    Autres activités de services79 %(8,1 %)

    Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santĂ© humaine et l'action sociale est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 25,6 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (20 sur les 78 entreprises implantĂ©es Ă  Olargues), contre 14,2 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Olargues s'est tournée vers le tourisme et l'économie de services. Chef-lieu d'un grand canton de 13 communes, Olargues regroupe de divers services administratifs et commerciaux qui font du village une cité dynamique. Le village est le siÚge du pays d'accueil touristique du Haut Languedoc. L'activité touristique a permis la création de commerces mais également de plusieurs types d'hébergement au sein du village. Le secteur sanitaire et social est particuliÚrement représenté (établissement pour personnes ùgées, services de soins à domicile).

    L'industrie, peu présente dans la région, est représentée par une usine de production hydraulique d'électricité et anciennement par une petite unité de production de matiÚres plastiques.

    L'agriculture a cédé du terrain, mais il demeure quelques exploitants spécialisés dans les plantes médicinales, les fruits et légumes transformés, le miel et le pollen ou encore le vin, comme le petit domaine de Lisson, qui a défriché d'anciennes terrasses en flanc de coteau pour planter des cépages nobles sur ces terroirs et faire du vin de qualité dans sa cave voûtée.

    Olargues abrite le centre scientifique de recherches Cebenna[39] du nom de la femme condamnĂ©e par les dieux de l'Olympe Ă  ĂȘtre engloutie par le Caroux. La crĂ©ation du centre a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e par le conseil gĂ©nĂ©ral de l'HĂ©rault qui a souhaitĂ© Ă  partir de 1988 crĂ©er un rĂ©seau de centres scientifiques spĂ©cialisĂ©s sur le territoire dĂ©partemental. Le centre a vocation Ă  valoriser le patrimoine, Ă  sauvegarder les milieux naturels et la gĂ©ologie tout en privilĂ©giant une approche scientifique. Aujourd'hui, le centre tient un rĂŽle important pour le village. Dans le cadre de l'Ă©cotourisme, il accueille rĂ©guliĂšrement des Ă©tudiants stagiaires et met en place des animations auprĂšs de diffĂ©rents publics (sorties pĂ©dagogiques, confĂ©rences). Il est dotĂ© d'un auditorium, d'un laboratoire, de salles informatiques, d'un kalĂ©idoscope et d'une mĂ©diathĂšque.

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations352962
    SAU[Note 11] (ha)15945186

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Deux exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (35 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 6 ha[42] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le pont du Diable Ă  Olargues
    Une ruelle dans le village

    L'architecture du site et son aspect mĂ©diĂ©val ont permis Ă  Olargues d'ĂȘtre classĂ©e et inscrite Ă  l'inventaire national des sites.

    Le patrimoine comporte :

    • Église Saint-Laurent d'Olargues
      Église Saint-Laurent d'Olargues
    • Église dĂ©canale Saint-Laurent d'Olargues
      Église dĂ©canale Saint-Laurent d'Olargues
    • Chapelle Saint-Roch d'Olargues
      Chapelle Saint-Roch d'Olargues
    • Chapelle Saint-Martin-des-Ɠufs d'Olargues
      Chapelle Saint-Martin-des-Ɠufs d'Olargues
    • l'escalier de la Commanderie composĂ© de 64 marches chacune taillĂ©e dans une mĂȘme pierre ;
    • le MusĂ©e d'arts et traditions populaires situĂ© dans une ancienne maison bourgeoise de l'escalier de la Commanderie ;
    • le pont ferroviaire d'Olargues (ancien pont de chemin de fer conçu par les ingĂ©nieurs des ponts et chaussĂ©es de l'HĂ©rault, construit par les ateliers Fives-Lille et exploitĂ© par la Compagnie du Midi puis la SNCF, devenu piste cyclable) ;
    • le mĂ©morial Jean-Moulin et la stĂšle des dĂ©portĂ©s situĂ©s au faubourg du GuĂ© ;
    • la mairie
      Mairie d'Olargues
      ;
    • le centre multimĂ©dia CEBENNA composĂ© d'une mĂ©diathĂšque et d'un centre de recherche gĂ©ologique ;
    • le site du FrĂ©jo sur les rivages du Jaur ;
    • la rĂ©gion d'Olargues est riche en cavitĂ©s formant de nombreuses grottes parmi lesquelles se trouvent les grottes de Vezelle, de l'Asperge et du Macoume. Ces derniĂšres ont fait l'objet d'une demande de classement au patrimoine mondial de l'Unesco pour leurs spĂ©cificitĂ©s et l'importance de leur prĂ©servation.

    Olargues est une étape sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Le village est situé sur la Via Tolosane reliant Arles à Saint-Jacques-de-Compostelle. C'est le seul chemin qui se parcourt dans les deux sens pouvant mener aussi vers Rome ou Jérusalem.

    La commune, à l'intérieur du parc naturel régional du Haut-Languedoc, figure au palmarÚs de l'association « les plus beaux villages de France ».

    Cette commune a donné son nom à une variété de chùtaigne locale (le marron d'Olargues) qui est encore cultivé dans la région.

    En 1990, les rues du vieux village ont servi de lieux de tournage au film Merci la vie de Bertrand Blier. Plusieurs scÚnes ont été tournées rue Neuve, rue de la Place, rue du Pioch et dans l'escalier de la Commanderie. Ce film évoque les aventures de deux jeunes filles jouées par Charlotte Gainsbourg et Anouk Grinberg. Des acteurs renommés comme Gérard Depardieu; Jean Carmet;Annie Girardot;Jean-Louis Trintignant et Michel Blanc ont également participé à ce tournage.

    • En 2002, l'hebdomadaire l'Express a sĂ©lectionnĂ© la citĂ© d'Olargues pour l'intĂ©grer dans son Tour de France des « villages chics ». Ainsi, le magazine du a brossĂ© le portrait de vingt « lieux de rĂȘve » rĂ©partis dans l'ensemble du territoire français parmi lesquels figurent Olargues. L'article est titrĂ© « Des voix dans la vallĂ©e »[47] en rĂ©fĂ©rence au festival de musique classique ainsi qu'aux diffĂ©rentes chorales du village. L'article relĂšve le charme, la beautĂ© des paysages, les richesses du patrimoine et de la gastronomie olarguaise.

    Personnalités liées à la commune

    • Pons 1er d’olargues, fils de Guillaume de minerve seigneur D’olargues vers 1130, qui construisit le premier castrum D’olargues.
    • Alexandre Laissac, nĂ© Ă  Olargues en 1834, dĂ©cĂ©dĂ© en 1913, fut conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Olargues avant de devenir prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral.

    Il fut Ă©galement maire de Montpellier de 1878 Ă  1892 et en 1896. Il a d'abord Ă©tĂ© nommĂ© par dĂ©cret prĂ©sidentiel en 1878 avant d'ĂȘtre Ă©lu en 1881, 1884, 1888 et 1896. Il a initiĂ© d'importants projets urbains pour la ville. À Montpellier, des halles situĂ©es boulevard du Jeu-de-Paume portent son nom. Olargues lui a rendu hommage par la construction d'un monument Ă  son effigie dĂ©diĂ© Ă  sa mĂ©moire sur la place qui porte Ă©galement son nom. Plus rĂ©cemment, en 2003, le nouveau collĂšge d'Olargues construit Ă  cĂŽtĂ© du stade de Coulayro a Ă©tĂ© baptisĂ© collĂšge Alexandre-Laissac.

    Festivités - Culture

    Le , Olargues a accueilli le Tour de France 2007 dans le cadre de l'étape Montpellier-Castres. Les coureurs cyclistes ont traversé la commune par la RD 908. Un sprint a eu lieu devant la gendarmerie d'Olargues et le ravitaillement a été organisé à Rieumégé. La retransmission de l'étape a débuté par Olargues. Les hélicoptÚres de France télévision décollÚrent du stade de Coulayro.

    Toute l'année, la cité d'Olargues bénéficie de nombreuses animations et festivités grùce à de nombreuses associations culturelles et sportives.

    Olargues est spécialisée dans la production du marron d'Olargues qui est en réalité une variété de chùtaigne. Il permet la production d'une spécialité locale que sont les « chataßgnons » fabriqués dans les secadous. Les secadous sont de petites maisons de pierres dans lesquelles on allume du feu à l'étage inférieur pour que les chùtaignes disposées à l'étage supérieur puissent sécher.

    Outre les marchĂ©s et les foires Ă  la brocante rĂ©guliĂšrement organisĂ©s, de nombreuses manifestations culturelles ont lieu tout au long de l'annĂ©e. Également, des concerts d'orgue et de chorale sont organisĂ©s en l'Ă©glise Saint-Laurent tout au long de l'annĂ©e.

    • Mars : Carnaval
    • Mai : FĂȘte des jardiniers et de la brouette
    • Juin : FĂȘte de la musique

    Kermesse des Ă©coles, fĂȘte du collĂšge Alexandre Laissac

    • Juillet : fĂȘte nationale, bal des pompiers et feu d'artifice avec embrasement de la Tour et du Pont

    Festival de la vallĂ©e musicale, fĂȘte africaine

    • AoĂ»t : grande fĂȘte votive de la Saint-Laurent, Festibaloche[48], ce festival de musiques festives est organisĂ© par l'Association Jazz du Jaur et le Football Club d'Olargues. Chaque annĂ©e ce festival dure cinq jours (dĂ©but aout), toutes les soirĂ©es sont diffĂ©rentes, concerts, musiques du monde, disco, bootlegs, bals, l'essentiel est que tout le monde s'amuse. L'accĂšs Ă  ces festivitĂ©s est gratuit.
    • Septembre : sur deux jours fĂȘtes du patrimoine, des associations, animations sur le thĂšme mĂ©diĂ©val
    • Novembre : fĂȘte des marrons et du vin nouveau
    • DĂ©cembre : MarchĂ© de NoĂ«l,

    Exposition de crùches du Monde dans l'Escalier de la Commanderie, la chapelle Saint-Étienne et diverses vitrines de commerçants

    Activités sportives

    Le village d'Olargues est doté de plusieurs équipements sportifs qui permettent la pratique de nombreux sports.

    • football club Olargues (stade de Coulayro ; Ă©quipes de minimes, de benjamins, de sĂ©niors et de vĂ©tĂ©rans)
    • club de tennis (terrain du Baous, Ă  proximitĂ© du camping)
    • club de VTT
    • skate parc
    • boulodrome municipal
    • salle de danse (Le Tour des Ponts)
    • salle de musculation (parvis de la salle polyvalente)
    • club de judo (parvis de la salle polyvalente)
    • baignade (le Jaur)
    • canoĂ« kayak
    • rafting, canyoning
    • accrobranches
    • spĂ©lĂ©ologie
    • sentiers de randonnĂ©es

    À proximitĂ©

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[15].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    7. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    11. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 d'Olargues » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
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    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Olargues » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Olargues » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Olargues » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Olargues » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    2. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    3. « Le parc naturel régional du Haut-Languedoc en chiffres », sur https://www.parc-haut-languedoc.fr/ (consulté le )
    4. [PDF]« Le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc – charte 2011-2023 », sur https://www.parc-haut-languedoc.fr/ (consultĂ© le )
    5. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    6. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Olargues », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    7. « ZNIEFF le « massif de l'Espinouse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    9. « ZNIEFF la « montagne noire centrale » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    11. Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'HĂ©rault, Artistes en Languedoc, 2004, (ISSN 1264-5354), p. 54.
    12. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 416.
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    14. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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    17. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    46. « Eglise Saint-Laurent », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    47. L'Express
    48. fĂȘte Festibaloche

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Alain Castex, Le canton d'Olargues : analyse et rĂ©novation rurale, S.l., s.n., , 243 p.
    • Gabriel Gros, La fondation d'Olargues, BĂ©ziers, impr. GĂ©nĂ©rale Barthe, Soueix, Bourdou et Rul, , 45 p.
    • Robert Guiraud, Vivre en Pays Olarguais de 1870 Ă  1940, BĂ©darieux, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, , 157 p. (ISBN 2-905551-01-1, BNF 34979460, SUDOC 006556884).
    • Georges Lauze, « Histoire d'Olargues », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 1,‎ , p. 70-78
    • Georges Lauze, « Histoire d'Olargues, IIe partie », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 2,‎ , p. 84-91
    • Georges Lauze, « Histoire d'Olargues, IIIe partie », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 3,‎ , p. 79-85
    • Georges Lauze, « Histoire d'Olargues, VIe partie », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 4,‎ , p. 99-113
    • Georges Lauze, « Histoire d'Olargues, Ve partie », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 5,‎ , p. 106-119
    • Joseph Sahuc, Olargues pendant les guerres civiles du XVIe siĂšcle, Le Vigan, Impr. Ch. Bausinger, , 12 p.

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Un reportage video de TV5 Monde sur Olargues

    Liens externes

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