Roquebrun
Roquebrun [ÊÉ.kÉ.bÊĆÌ] (en occitan : RĂČcabrun [rÉ.kÉ.'bryn]) est une commune française situĂ©e dans l'ouest du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.
Roquebrun | |
Le village et les rives de l'Orb | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | BĂ©ziers |
Intercommunalité | Communauté de communes du Minervois au Caroux |
Maire Mandat |
Catherine Lister 2020-2026 |
Code postal | 34460 |
Code commune | 34232 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Roquebrunais |
Population municipale |
606 hab. (2020 ) |
Densité | 15 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 30âČ 05âł nord, 3° 01âČ 52âł est |
Altitude | Min. 56 m Max. 731 m |
Superficie | 39,64 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Saint-Pons-de-ThomiĂšres |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.roquebrun.fr |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Orb, le Rieuberlou, le ruisseau de Landeyran, le ruisseau de Laurenque, le ruisseau d'EscagnĂšs et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Roquebrun est une commune rurale qui compte 606 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 1 470 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Roquebrunais ou Roquebrunaises.
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Situation
Roquebrun est un village situĂ© prĂšs de lâentrĂ©e mĂ©ridionale du Parc Naturel RĂ©gional du Haut-Languedoc, Ă 35 kilomĂštres environ de BĂ©ziers dans les Hauts cantons de l'HĂ©rault. La majeure partie du village se situe entre 200 et 350 mĂštres d'altitude. La commune comporte, outre Roquebrun, les hameaux de Ceps, Escagnes et Laurenque.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1955 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[6]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,5 | 3,7 | 6,1 | 8,3 | 12 | 15,4 | 18 | 17,7 | 14,6 | 11,6 | 7,2 | 4,3 | 10,2 |
Température moyenne (°C) | 7,8 | 8,3 | 11,1 | 13,4 | 17,4 | 21,3 | 24,2 | 23,9 | 20,4 | 16,2 | 11,4 | 8,4 | 15,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 12 | 13 | 16,1 | 18,5 | 22,8 | 27,2 | 30,4 | 30,1 | 26,2 | 20,9 | 15,6 | 12,6 | 20,5 |
Record de froid (°C) date du record |
â11,5 16.01.1985 |
â15,2 04.02.1963 |
â9 09.03.1964 |
â0,5 21.04.1991 |
2 05.05.1977 |
5,5 06.06.1989 |
7,5 01.07.1972 |
8,5 30.08.1986 |
4 27.09.1972 |
â0,5 23.10.1974 |
â7 28.11.1985 |
â11,8 25.12.01 |
â15,2 1963 |
Record de chaleur (°C) date du record |
23,8 10.01.15 |
27,2 22.02.19 |
29,7 31.03.12 |
34,7 08.04.11 |
36,1 29.05.01 |
45,7 28.06.19 |
41 07.07.1982 |
43,3 12.08.03 |
38,5 03.09.16 |
34,7 03.10.11 |
27,5 15.11.15 |
23 16.12.15 |
45,7 2019 |
Précipitations (mm) | 68,5 | 71,6 | 44,2 | 65,4 | 61 | 40,6 | 25,8 | 46,4 | 72,7 | 106,6 | 93,3 | 86,6 | 782,7 |
GĂ©ologie
Les collines et les vallĂ©es de Roquebrun sont formĂ©es sur un pli du nord-est et un pli couche dâouest du sud. Les roches dures exposĂ©es sont des schistes de l'Ordovicien et des dolomies du DĂ©vonien. La dolomie forme une arĂȘte verticale sur laquelle la Tour de Roquebrun se situe. La jonction des deux forme la vallĂ©e menant au hameau de Laurenque.
Paléogéographie et paléoclimat
Roquebrun se trouve au Dévonien sur un terrane auquel appartient aussi le Massif Central[7], Ligéria, partie du superterrane hunnique, séparé du Gondwana à l'Ordovicien, et agrégé à la Laurasie au début du CarbonifÚre[8].
De lâOrdovicien (485 Ă 443 Ma), jusqu'au DĂ©vonien (419 Ă 358 Ma), ainsi qu'au dĂ©but de CarbonifĂšre infĂ©rieur, la rĂ©gion va connaĂźtre pendant 200 Ma, la prĂ©sence d'une mer peu profonde appelĂ©e mer du massif central sĂ©parant la Laurasie du Gondwana)[9].
Celle-ci disparaĂźtra au CarbonifĂšre moyen (VisĂ©en 320 Ma) pour laisser place Ă un super continent, la PangĂ©e[10], bien que depuis le DĂ©vonien les sols marins se soulĂšvent, provoquĂ© par lâorogenĂšse hercynienne qui soulĂšvera et plissera la croĂ»te ocĂ©anique, transformant cette croĂ»te en croĂ»te continentale (prisme d'accrĂ©tion).
Dans le département de l'Hérault, l'orogenÚse hercynienne est encore visible dans les gorges d'Héric qui constituent le reste du socle (appelé : racine) de la chaßne hercynienne.
Schistes fyschoide de l'Ordovicien
On trouve Ă Roquebrun au sud et Ă l'entrĂ©e du village, des schistes flyschoĂŻdes de lâOrdovicien. Ce sont des dĂ©pĂŽts dĂ©tritiques marins avec une alternance de grĂšs et de marnes sĂ©dimentaires typiques d'un bassin ocĂ©anique[11] - [12].
Ordovicien (485 Ă 443 Ma)
Les sols sur lesquels se trouve Roquebrun Ă l'Ordovicien (comme ce qui sera plus tard la France), sont dans l'hĂ©misphĂšre sud, au-dessous du 30° de latitude sud, ce qui correspond actuellement Ă une position entre le pĂŽle Sud et lâAfrique du Sud. Le climat y est froid Ă tempĂ©rĂ© froid. La tempĂ©rature moyenne sur la Terre est alors de 16 °C (+ 2 °C de plus qu'aujourd'hui). Le taux de CO2 est 16 fois supĂ©rieur Ă notre pĂ©riode actuelle, c'est une atmosphĂšre quasiment irrespirable pour nous[13].
Habitat de l'Ordovicien
- Faune
La faune de l'Ordovicien est essentiellement marine. Elle est composĂ©e de trilobites, spongiaires, cĆlentĂ©rĂ©s (Archeogynathus) et de cnidaires, telles que mĂ©duses, anĂ©mones et coraux.
- Flore terrestre
Elle est composée de champignons, levures et d'hépatiques
- Galerie
Calcaires bioclastiques et dolomites du DĂ©vonien
Au nord de Roquebrun (route Olargues), des calcaires bioclastiques du DĂ©vonien, ainsi que des dolomites typique d'un plateau continental sont tous d'anciens sols marins[12].
DĂ©vonien (419 Ă 358 Ma)
Les sols sur lesquels se trouve Roquebrun, au DĂ©vonien se situaient au-dessus du 30° de latitude sud sous le tropique du Capricorne, ce qui correspond Ă la position ou se trouve le nord de lâAfrique du Sud, ou la Namibie actuelle.
Le climat est chaud Ă aride. C'est donc une mer chaude tropicale qui se trouve lĂ oĂč est Roquebrun. La tempĂ©rature moyenne de la Terre est de 20 °C (+ 7 °C par rapport Ă aujourd'hui). Le taux ce CO2 est 8 fois supĂ©rieur au taux de CO2 d'aujourd'hui[10]. Les tempĂ©ratures ont augmentĂ© par rapport Ă l'Ordovicien (qui connaissait une Ăšre glaciaire), avec un taux de CO2 plus bas dĂ» en partie Ă l'Ă©volution de la flore, qui sur les continents connaĂźt les premiĂšres forĂȘts (pro-gymnospermes)[14].
Habitat du DĂ©vonien
- Faune
La faune marine se compose de gastéropodes, lamellibranches (ou bivalves), branchiopodes, bryozoaires, polypiers, céphalopodes et de cnidaires, telles que méduses, anémones et coraux.
La faune des calcaires de Mont-Peyroux du Dévonien inférieur est située à 3 kilomÚtres au-dessus de Roquebrun[15].
- Flore terrestre
Le DĂ©vonien connaĂźt sur les continents, les premiĂšres forĂȘts (pro-gymnospermes)[16].
- Galerie
- Lamellibranches ou bivalves.
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[17] - [18].
Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, crĂ©Ă© en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'Ă©tend sur 118 communes et deux dĂ©partements[19]. ImplantĂ© de part et dâautre de la ligne de partage des eaux entre OcĂ©an Atlantique et mer MĂ©diterranĂ©e, ce territoire est un vĂ©ritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les Ă©tendues cĂ©rĂ©aliĂšres du Lauragais[20] - [21].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensĂ©es sur la commune[22] : les « Adrets de l'Esquirol et du Bouis NĂšgre » (257 ha)[23] et la « vallĂ©e de l'Orb » (634 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 4] - [22] : la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du dĂ©partement[25].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Autres milieux
La vĂ©gĂ©tation est principalement composĂ©e de vignobles et de buissons de chĂȘnes verts. Les pins parasols, les pins d'Alep et une grande variĂ©tĂ© dâarbres et d'arbustes abondent aux abords de l'Orb et dans les collines. Les pentes infĂ©rieures sont couvertes d'essences de la garrigue (cistes, thym, romarin et arbousiers), et parfois d'oliveraies. Ă noter la prĂ©sence d'au moins un spĂ©cimen d'oranger des Osages dans la roseraie, en contrebas du cimetiĂšre.
Urbanisme
Typologie
Roquebrun est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [26] - [I 1] - [27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (69 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (76 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (55,2 %), cultures permanentes (17,5 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (13,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,2 %), zones urbanisĂ©es (1,3 %)[28].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Roquebrun est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Orb, le Rieuberlou et le ruisseau de Landeyran. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1995, 1996, 2005, 2014, 2016 et 2018[31] - [29].
Roquebrun est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 6] - [32].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 24,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 600 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 463 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 77 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[34].
Risques technologiques
La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 7] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mĂštres cubes. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[36].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Roquebrun est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[37].
Toponymie
La commune est connue sous les variantes : « Roquebrune »[38], « Rocha-bruna », « Rocabruna », « Rocabrunum » et « Rocabrun »[39], « castel quem vocant Rocabruna » vers 1036[40].
Histoire
Les traces d'occupation de la commune sont trĂšs anciennes puisqu'elles remontent aux temps prĂ©historiques. Des vestiges d'habitats du NĂ©olithique ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s sur le territoire de la commune. Plus tard, les Romains occupent la rĂ©gion en vue de la protection de la voie Narbonnaise et du dĂ©veloppement de la Province. Puis, Ă partir de 370, c'est le temps des invasions. D'abord des Wisigoths vers 370, puis des Arabes vers 719 et enfin des Francs menĂ©s par Charles Martel, vainqueur des musulmans en 732 Ă Poitiers. En 800, des chĂąteaux forts furent construits le long de la Montagne Noire par les rois Carolingiens pour se protĂ©ger des invasions barbares pouvant venir du sud. C'est Ă la mĂȘme Ă©poque, aux environs de 900, que le chĂąteau de Roquebrun fut Ă©difiĂ©. Le seul vestige qui en demeure est sa tour. Câest une petite tour carrĂ©e, exiguĂ« et inhabitable qui prolonge un piton rocheux trĂšs mince et abrupt, sâĂ©rigeant au bout dâune crĂȘte. Au pied de ce piton se dressaient probablement une ou deux salles adossĂ©es au mur dâune minuscule terrasse remparĂ©e. Dans la partie supĂ©rieure de la tour, des trous marquent la place des hourds, Ă©chafaudages en bois employĂ©s dĂšs les premiers temps de la fĂ©odalitĂ© et auxquels ont Ă©tĂ© substituĂ©s les mĂąchicoulis et les crĂ©neaux. Ce chĂąteau, qui devait ĂȘtre muraillĂ©, a appartenu successivement aux vicomtes de BĂ©ziers et de Toulouse.
Durant le Moyen Ăge, la majoritĂ© de la population exploite les pĂȘchers, les oliviers et la vigne. Sur les collines, ils Ă©lĂšvent des moutons, et des chĂšvres et ramassent des chĂątaignes, notamment pour en faire de la farine. La population fut durement touchĂ©e par la peste noire, puis plus tard par le cholĂ©ra(il n'y a eu qu'un mort en 1854 par cette maladie, pas d'autres traces dans les registres historiques donc info Ă revoir) et la tuberculose.
En 1761, le territoire de Roquebrun sâĂ©tendait au-delĂ des limites actuelles : les Ă©carts de Laurenque, Ceps (Seps), EscaniĂšs (EscagnĂšs), Pulhan et Plaussenous dĂ©pendaient de la communautĂ© dâhabitants de Roquebrun. En 1790, le hameau de Plaussenous est rattachĂ© Ă Vieussan. Au cours de la RĂ©volution française, la commune porte provisoirement le nom de Roc-Libre[41].
Au XIXe siÚcle, la population se développe rapidement, et plus encore à partir de 1820 grùce à la production vin. Un creux apparaßtra dans les années 1840 à cause des maladies de la vigne. Le transport ferroviaire était un moyen privilégié pour distribuer le vin ce qui cause d'ailleurs bien du tort au village quand ferme la ligne de chemin de fer reliant Béziers à son arriÚre-pays. Les ouvriers espagnols ont commencé à arriver dans le village dans les années 1850, puis les réfugiés de la guerre civile d'Espagne arriveront vers la fin des années 1930. Dans le village, un monument aux morts rend hommage aux seize personnes mortes durant la PremiÚre Guerre mondiale et à une personne morte durant la Seconde Guerre mondiale.
HĂ©raldique
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Les armoiries de Roquebrun se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[43].
En 2020, la commune comptait 606 habitants[Note 8], en augmentation de 1,85 % par rapport Ă 2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Il convient de différencier la population sédentaire et estivale. En 2009, la population approchait les 600 habitants, la plupart dans le village de Roquebrun et les hameaux des Ceps et du Laurenque. En été, la population atteint parfois 2 000 personnes. Les maisons de village ont été rénovées et de nouvelles maisons bùties, souvent pour servir de résidences secondaires à des Français aussi bien que des estivants étrangers (Belges, Néerlandais, Allemands, Britanniques, Scandinaves, Irlandais, Russes, Américains, etc.).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 300 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 571 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 470 âŹ[I 4] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6,5 % | 11,1 % | 11,5 % |
DĂ©partement[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 339 personnes, parmi lesquelles on compte 73,7 % d'actifs (62,2 % ayant un emploi et 11,5 % de chÎmeurs) et 26,3 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 198 emplois en 2018, contre 175 en 2013 et 139 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 215, soit un indicateur de concentration d'emploi de 91,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,6 %[I 10].
Sur ces 215 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 130 travaillent dans la commune, soit 61 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 70,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 14 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
67 établissements[Note 11] sont implantés à Roquebrun au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 67 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 6 | 9 % | (6,7 %) |
Construction | 10 | 14,9 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 20 | 29,9 % | (28 %) |
Information et communication | 1 | 1,5 % | (3,3 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 2 | 3 % | (3,2 %) |
Activités immobiliÚres | 6 | 9 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 17,9 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 3 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 8 | 11,9 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,9 % du nombre total d'établissements de la commune (20 sur les 67 entreprises implantées à Roquebrun), contre 28 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45] :
- Roc, restauration traditionnelle (231 kâŹ)
- Laurent Monsarrat, restauration traditionnelle (176 kâŹ)
- EURL Reflets Du Sud, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (119 kâŹ)
- Midi Estates, agences immobiliĂšres (61 kâŹ)
- EURL Davies Gareth, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (52 kâŹ)
LâĂ©conomie est axĂ©e sur le tourisme et la production vinicole de la cave coopĂ©rative assurĂ©e par la prĂ©sence de plusieurs producteurs sur la commune. Sây ajoutent les fruits et lĂ©gumes. Il y a des artisans rĂ©sidents, des artistes et d'autres professionnels : une Ă©picerie gĂ©nĂ©rale, deux restaurateurs, une pizzeria, deux cafĂ©s, un marchand de journaux, un point-chaud, une agence immobiliĂšre, etc. Des gĂźtes, chambres d'hĂŽtes, camping hĂŽtel ou habitations meublĂ©es sont disponibles pour l'accueil des estivaliers. Un petit marchĂ© prend place le vendredi matin. Les disponibilitĂ©s d'un mĂ©decin ou d'une pharmacie sont situĂ©s Ă trois et neuf kilomĂštres du village.
Une caserne de pompiers, un bureau de poste et un office de tourisme se trouvent sur la commune. Une Ă©cole primaire comportant deux classes accueille les petits Roquebrunais.
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 96 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] Ă 65 en 2000 puis Ă 43 en 2010[48] et enfin Ă 43 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[49] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 594 ha en 1988 Ă 545 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 6 Ă 13 ha[48].
Tourisme
On peut pratiquer à Roquebrun une grande variété de sports et d'activités culturelles ouvertes à tous. Des structures de locations permettent des instants récréatifs sur le cours d'eau de l'Orb, en kayaks, canoës ou pédalo. Une autre structure de location assure des descentes de la montagne à trottinette. Le jardin méditerranéen, ancien jardin d'acclimatation, au pied de la tour, surplombe la vallée.
La FĂȘte des Mimosas, qui a lieu le deuxiĂšme dimanche de fĂ©vrier, est le principal Ă©vĂ©nement de l'annĂ©e. Il y a plusieurs autres fĂȘtes et marchĂ©s particuliers, telles que « la nourriture rĂ©gionale et de la poterie », des concerts et des spectacles danses. On peut y pratiquer la pĂȘche dans lâOrb et la chasse au sanglier qui commence le 15 aoĂ»t et se termine Ă la mi-janvier.
Culture locale et patrimoine
Par arrĂȘtĂ© du 6 janvier 2023 Roquebrun est classĂ© site patrimonial remarquable "en raison de la qualitĂ© et de la valeur d'ensemble de son patrimoine, la conservation, la restauration, la rĂ©habilitation et la mise en valeur de l'ensemble formĂ© par le noyau mĂ©diĂ©val de la commune de Roquebrun, ses faubourgs et son Ă©crin paysager prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt public au point de vue historique, architectural, archĂ©ologique, artistique et paysager"[50].
- Ăglise Saint-AndrĂ© de Roquebrun.Chapelle Saint-Pontien.
- Ăglise Saint-Pontien de Ceps.
- Chapelle d'EscagnĂšs.
- Chapelle de Roquebrun.
- Chapelle Saint-Pontien de Baraussan du Plo de Ceps.
La cave de Roquebrun fait partie du patrimoine créé en 1967.
En 2004, le village de Roquebrun bénéficie d'une appellation d'origine contrÎlée décernée par l'INAO ; cette classification donne au village le droit d'utiliser l'appellation Saint-Chinian.
- Ceps ;
- Vieussan ;
- Saint-Nazaire-de-Ladarez.
Galerie
- Ăglise Saint-AndrĂ© de Roquebrun
- Le pont sur l'Orb.
- Vue depuis le pont de Ceps.
- Place de Roquebrun et monument aux morts.
- Rampe d'une ruelle.
- Ruelle typique.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[35].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Site de l'Insee
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- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Roquebrun » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Roquebrun » (consulté le ).
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Autres sources
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- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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- ArrĂȘtĂ© du 6 janvier 2023 portant classement du site patrimonial remarquable de Roquebrun
Voir aussi
Bibliographie
- Association patrimoine et mémoire de nostre païs, Roquebrun : la vie aux XIXe et XXe siÚcles, Roquebrun, Association Patrimoine et mémoire de nostre païs, , 176 p.
- Jacques Gatorze, « La peste de 1720 Ă Roquebrun », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 13,â , p. 41-44
- Jacques Gatorze, « La pierre Ă cupules de Roquebrun », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 20,â , p. 23-28
- Jacques Gatorze, « Trois Roquebrunais soldats de NapolĂ©on », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 4,â , p. 120-125
- Jacques Gatorze, « La traversĂ©e de l'Orb Ă Roquebrun (1625-1789) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 11,â , p. 141-151
- Jacques Gatorze, « Le fond de cabane du Camp-Rouge (commune de Roquebrun) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 10,â , p. 29-36
- Jean Lesaffre, Deux villages languedociens, Roquebrun et Argelliers, Montpellier, Impr. Mari-Lavit,
- Michel Scanzi, « Le moulin Ă blĂ© des MilhĂ© Ă EscagnĂšs : commune de Roquebrun », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 37,â , p. 95-106
- Michel Scanzi, « Un site de l'AntiquitĂ© tardive dans la commune de Roquebrun », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 15,â , p. 8-13
- Michel Scanzi, « Vestiges prĂ©historiques dans la commune de Roquebrun (HĂ©rault) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 14,â , p. 19-32
- AndrĂ© Soutou, « Datation de la croix discoĂŻdale ajourĂ©e de Saint-AndrĂ©-de-Vexos, Ă Roquebrun (HĂ©rault) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 12,â , p. 47-54
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Roquebrun (1331-1938) [9,79 ml]. Cote : 232 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la commune
- Site de l'Office de tourisme