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Roquebrun

Roquebrun [ʁɔ.kə.bÊĆ“Ìƒ] (en occitan : RĂČcabrun [rɔ.kɔ.'bryn]) est une commune française situĂ©e dans l'ouest du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.

Roquebrun
Roquebrun
Le village et les rives de l'Orb
Blason de Roquebrun
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement BĂ©ziers
Intercommunalité Communauté de communes du Minervois au Caroux
Maire
Mandat
Catherine Lister
2020-2026
Code postal 34460
Code commune 34232
DĂ©mographie
Gentilé Roquebrunais
Population
municipale
606 hab. (2020 en augmentation de 1,85 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 30â€Č 05″ nord, 3° 01â€Č 52″ est
Altitude Min. 56 m
Max. 731 m
Superficie 39,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Pons-de-ThomiĂšres
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Roquebrun
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Roquebrun
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Roquebrun
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Roquebrun
Liens
Site web www.roquebrun.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Orb, le Rieuberlou, le ruisseau de Landeyran, le ruisseau de Laurenque, le ruisseau d'EscagnĂšs et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Roquebrun est une commune rurale qui compte 606 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 470 habitants en 1836. Ses habitants sont appelĂ©s les Roquebrunais ou Roquebrunaises.

    GĂ©ographie

    Carte

    Communes limitrophes

    La plage

    Situation

    Collines et vignes dans la vallée de l'Orb.

    Roquebrun est un village situĂ© prĂšs de l’entrĂ©e mĂ©ridionale du Parc Naturel RĂ©gional du Haut-Languedoc, Ă  35 kilomĂštres environ de BĂ©ziers dans les Hauts cantons de l'HĂ©rault. La majeure partie du village se situe entre 200 et 350 mĂštres d'altitude. La commune comporte, outre Roquebrun, les hameaux de Ceps, Escagnes et Laurenque.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 13,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 996 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 7,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1955 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[6]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records ROQUEBRUN (34) - alt : 155 m 43° 30â€Č 06″ N, 3° 01â€Č 42″ E
    Records établis sur la période du 01-11-1955 au 31-12-2019
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,5 3,7 6,1 8,3 12 15,4 18 17,7 14,6 11,6 7,2 4,3 10,2
    Température moyenne (°C) 7,8 8,3 11,1 13,4 17,4 21,3 24,2 23,9 20,4 16,2 11,4 8,4 15,4
    Température maximale moyenne (°C) 12 13 16,1 18,5 22,8 27,2 30,4 30,1 26,2 20,9 15,6 12,6 20,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −11,5
    16.01.1985
    −15,2
    04.02.1963
    −9
    09.03.1964
    −0,5
    21.04.1991
    2
    05.05.1977
    5,5
    06.06.1989
    7,5
    01.07.1972
    8,5
    30.08.1986
    4
    27.09.1972
    −0,5
    23.10.1974
    −7
    28.11.1985
    −11,8
    25.12.01
    −15,2
    1963
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    23,8
    10.01.15
    27,2
    22.02.19
    29,7
    31.03.12
    34,7
    08.04.11
    36,1
    29.05.01
    45,7
    28.06.19
    41
    07.07.1982
    43,3
    12.08.03
    38,5
    03.09.16
    34,7
    03.10.11
    27,5
    15.11.15
    23
    16.12.15
    45,7
    2019
    Précipitations (mm) 68,5 71,6 44,2 65,4 61 40,6 25,8 46,4 72,7 106,6 93,3 86,6 782,7
    Source : « Fiche 34232001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    GĂ©ologie

    Les collines et les vallĂ©es de Roquebrun sont formĂ©es sur un pli du nord-est et un pli couche d’ouest du sud. Les roches dures exposĂ©es sont des schistes de l'Ordovicien et des dolomies du DĂ©vonien. La dolomie forme une arĂȘte verticale sur laquelle la Tour de Roquebrun se situe. La jonction des deux forme la vallĂ©e menant au hameau de Laurenque.

    Paléogéographie et paléoclimat

    Roquebrun se trouve au Dévonien sur un terrane auquel appartient aussi le Massif Central[7], Ligéria, partie du superterrane hunnique, séparé du Gondwana à l'Ordovicien, et agrégé à la Laurasie au début du CarbonifÚre[8].

    De l’Ordovicien (485 Ă  443 Ma), jusqu'au DĂ©vonien (419 Ă  358 Ma), ainsi qu'au dĂ©but de CarbonifĂšre infĂ©rieur, la rĂ©gion va connaĂźtre pendant 200 Ma, la prĂ©sence d'une mer peu profonde appelĂ©e mer du massif central sĂ©parant la Laurasie du Gondwana)[9].

    Celle-ci disparaĂźtra au CarbonifĂšre moyen (VisĂ©en 320 Ma) pour laisser place Ă  un super continent, la PangĂ©e[10], bien que depuis le DĂ©vonien les sols marins se soulĂšvent, provoquĂ© par l’orogenĂšse hercynienne qui soulĂšvera et plissera la croĂ»te ocĂ©anique, transformant cette croĂ»te en croĂ»te continentale (prisme d'accrĂ©tion).

    Dans le département de l'Hérault, l'orogenÚse hercynienne est encore visible dans les gorges d'Héric qui constituent le reste du socle (appelé : racine) de la chaßne hercynienne.

    Schistes fyschoide de l'Ordovicien

    On trouve Ă  Roquebrun au sud et Ă  l'entrĂ©e du village, des schistes flyschoĂŻdes de l’Ordovicien. Ce sont des dĂ©pĂŽts dĂ©tritiques marins avec une alternance de grĂšs et de marnes sĂ©dimentaires typiques d'un bassin ocĂ©anique[11] - [12].

    Ordovicien (485 Ă  443 Ma)

    Les sols sur lesquels se trouve Roquebrun Ă  l'Ordovicien (comme ce qui sera plus tard la France), sont dans l'hĂ©misphĂšre sud, au-dessous du 30° de latitude sud, ce qui correspond actuellement Ă  une position entre le pĂŽle Sud et l’Afrique du Sud. Le climat y est froid Ă  tempĂ©rĂ© froid. La tempĂ©rature moyenne sur la Terre est alors de 16 °C (+ 2 °C de plus qu'aujourd'hui). Le taux de CO2 est 16 fois supĂ©rieur Ă  notre pĂ©riode actuelle, c'est une atmosphĂšre quasiment irrespirable pour nous[13].

    Habitat de l'Ordovicien
    Faune

    La faune de l'Ordovicien est essentiellement marine. Elle est composĂ©e de trilobites, spongiaires, cƓlentĂ©rĂ©s (Archeogynathus) et de cnidaires, telles que mĂ©duses, anĂ©mones et coraux.

    Flore terrestre

    Elle est composée de champignons, levures et d'hépatiques

    Galerie

    Calcaires bioclastiques et dolomites du DĂ©vonien

    Au nord de Roquebrun (route Olargues), des calcaires bioclastiques du DĂ©vonien, ainsi que des dolomites typique d'un plateau continental sont tous d'anciens sols marins[12].

    DĂ©vonien (419 Ă  358 Ma)

    Les sols sur lesquels se trouve Roquebrun, au DĂ©vonien se situaient au-dessus du 30° de latitude sud sous le tropique du Capricorne, ce qui correspond Ă  la position ou se trouve le nord de l’Afrique du Sud, ou la Namibie actuelle.

    Le climat est chaud Ă  aride. C'est donc une mer chaude tropicale qui se trouve lĂ  oĂč est Roquebrun. La tempĂ©rature moyenne de la Terre est de 20 °C (+ 7 °C par rapport Ă  aujourd'hui). Le taux ce CO2 est 8 fois supĂ©rieur au taux de CO2 d'aujourd'hui[10]. Les tempĂ©ratures ont augmentĂ© par rapport Ă  l'Ordovicien (qui connaissait une Ăšre glaciaire), avec un taux de CO2 plus bas dĂ» en partie Ă  l'Ă©volution de la flore, qui sur les continents connaĂźt les premiĂšres forĂȘts (pro-gymnospermes)[14].

    Habitat du DĂ©vonien
    Faune

    La faune marine se compose de gastéropodes, lamellibranches (ou bivalves), branchiopodes, bryozoaires, polypiers, céphalopodes et de cnidaires, telles que méduses, anémones et coraux.

    La faune des calcaires de Mont-Peyroux du DĂ©vonien infĂ©rieur est situĂ©e Ă  3 kilomĂštres au-dessus de Roquebrun[15].

    Flore terrestre

    Le DĂ©vonien connaĂźt sur les continents, les premiĂšres forĂȘts (pro-gymnospermes)[16].

    Galerie

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[17] - [18].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, crĂ©Ă© en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'Ă©tend sur 118 communes et deux dĂ©partements[19]. ImplantĂ© de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre OcĂ©an Atlantique et mer MĂ©diterranĂ©e, ce territoire est un vĂ©ritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les Ă©tendues cĂ©rĂ©aliĂšres du Lauragais[20] - [21].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensĂ©es sur la commune[22] : les « Adrets de l'Esquirol et du Bouis NĂšgre » (257 ha)[23] et la « vallĂ©e de l'Orb » (634 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 4] - [22] : la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du dĂ©partement[25].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Roquebrun.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Autres milieux

    La vĂ©gĂ©tation est principalement composĂ©e de vignobles et de buissons de chĂȘnes verts. Les pins parasols, les pins d'Alep et une grande variĂ©tĂ© d’arbres et d'arbustes abondent aux abords de l'Orb et dans les collines. Les pentes infĂ©rieures sont couvertes d'essences de la garrigue (cistes, thym, romarin et arbousiers), et parfois d'oliveraies. À noter la prĂ©sence d'au moins un spĂ©cimen d'oranger des Osages dans la roseraie, en contrebas du cimetiĂšre.

    Urbanisme

    Typologie

    Roquebrun est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [26] - [I 1] - [27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (69 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (76 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (55,2 %), cultures permanentes (17,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (13,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,2 %), zones urbanisĂ©es (1,3 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Roquebrun est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Orb, le Rieuberlou et le ruisseau de Landeyran. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1995, 1996, 2005, 2014, 2016 et 2018[31] - [29].

    Roquebrun est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 6] - [32].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Roquebrun.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 24,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 600 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 463 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 77 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[34].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 7] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mĂštres cubes. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[36].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Roquebrun est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[37].

    Toponymie

    La commune est connue sous les variantes : « Roquebrune »[38], « Rocha-bruna », « Rocabruna », « Rocabrunum » et « Rocabrun »[39], « castel quem vocant Rocabruna » vers 1036[40].

    Cadastre napoléonien : plan de la section G5 de Laurenque et Roquebrun (1831).

    Histoire

    Les traces d'occupation de la commune sont trĂšs anciennes puisqu'elles remontent aux temps prĂ©historiques. Des vestiges d'habitats du NĂ©olithique ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s sur le territoire de la commune. Plus tard, les Romains occupent la rĂ©gion en vue de la protection de la voie Narbonnaise et du dĂ©veloppement de la Province. Puis, Ă  partir de 370, c'est le temps des invasions. D'abord des Wisigoths vers 370, puis des Arabes vers 719 et enfin des Francs menĂ©s par Charles Martel, vainqueur des musulmans en 732 Ă  Poitiers. En 800, des chĂąteaux forts furent construits le long de la Montagne Noire par les rois Carolingiens pour se protĂ©ger des invasions barbares pouvant venir du sud. C'est Ă  la mĂȘme Ă©poque, aux environs de 900, que le chĂąteau de Roquebrun fut Ă©difiĂ©. Le seul vestige qui en demeure est sa tour. C’est une petite tour carrĂ©e, exiguĂ« et inhabitable qui prolonge un piton rocheux trĂšs mince et abrupt, s’érigeant au bout d’une crĂȘte. Au pied de ce piton se dressaient probablement une ou deux salles adossĂ©es au mur d’une minuscule terrasse remparĂ©e. Dans la partie supĂ©rieure de la tour, des trous marquent la place des hourds, Ă©chafaudages en bois employĂ©s dĂšs les premiers temps de la fĂ©odalitĂ© et auxquels ont Ă©tĂ© substituĂ©s les mĂąchicoulis et les crĂ©neaux. Ce chĂąteau, qui devait ĂȘtre muraillĂ©, a appartenu successivement aux vicomtes de BĂ©ziers et de Toulouse.

    Pont de Ceps

    Durant le Moyen Âge, la majoritĂ© de la population exploite les pĂȘchers, les oliviers et la vigne. Sur les collines, ils Ă©lĂšvent des moutons, et des chĂšvres et ramassent des chĂątaignes, notamment pour en faire de la farine. La population fut durement touchĂ©e par la peste noire, puis plus tard par le cholĂ©ra(il n'y a eu qu'un mort en 1854 par cette maladie, pas d'autres traces dans les registres historiques donc info Ă  revoir) et la tuberculose.

    En 1761, le territoire de Roquebrun s’étendait au-delĂ  des limites actuelles : les Ă©carts de Laurenque, Ceps (Seps), EscaniĂšs (EscagnĂšs), Pulhan et Plaussenous dĂ©pendaient de la communautĂ© d’habitants de Roquebrun. En 1790, le hameau de Plaussenous est rattachĂ© Ă  Vieussan. Au cours de la RĂ©volution française, la commune porte provisoirement le nom de Roc-Libre[41].

    Au XIXe siÚcle, la population se développe rapidement, et plus encore à partir de 1820 grùce à la production vin. Un creux apparaßtra dans les années 1840 à cause des maladies de la vigne. Le transport ferroviaire était un moyen privilégié pour distribuer le vin ce qui cause d'ailleurs bien du tort au village quand ferme la ligne de chemin de fer reliant Béziers à son arriÚre-pays. Les ouvriers espagnols ont commencé à arriver dans le village dans les années 1850, puis les réfugiés de la guerre civile d'Espagne arriveront vers la fin des années 1930. Dans le village, un monument aux morts rend hommage aux seize personnes mortes durant la PremiÚre Guerre mondiale et à une personne morte durant la Seconde Guerre mondiale.

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Roquebrun se blasonnent ainsi :
    « De vair, au perle losangé d'or et de sable ».

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 mars 2008 André Castel DVG
    mars 2008 2020 Francine Marty SE Agricultrice
    2020 En cours Catherine Lister
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[43].

    En 2020, la commune comptait 606 habitants[Note 8], en augmentation de 1,85 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3101 3321 4321 4091 4551 4701 4271 4161 408
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4021 3881 3431 2751 2631 2041 1391 0931 006
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0021 0899761 019974934896817721
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    723663569573550576545535590
    2018 2020 - - - - - - -
    604606-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Il convient de diffĂ©rencier la population sĂ©dentaire et estivale. En 2009, la population approchait les 600 habitants, la plupart dans le village de Roquebrun et les hameaux des Ceps et du Laurenque. En Ă©tĂ©, la population atteint parfois 2 000 personnes. Les maisons de village ont Ă©tĂ© rĂ©novĂ©es et de nouvelles maisons bĂąties, souvent pour servir de rĂ©sidences secondaires Ă  des Français aussi bien que des estivants Ă©trangers (Belges, NĂ©erlandais, Allemands, Britanniques, Scandinaves, Irlandais, Russes, AmĂ©ricains, etc.).

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 300 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 571 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 470 â‚Ź[I 4] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]6,5 %11,1 %11,5 %
    DĂ©partement[I 7]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  339 personnes, parmi lesquelles on compte 73,7 % d'actifs (62,2 % ayant un emploi et 11,5 % de chĂŽmeurs) et 26,3 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France, alors qu'en 2008 il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 198 emplois en 2018, contre 175 en 2013 et 139 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 215, soit un indicateur de concentration d'emploi de 91,9 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 47,6 %[I 10].

    Sur ces 215 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 130 travaillent dans la commune, soit 61 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 70,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 14 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    67 établissements[Note 11] sont implantés à Roquebrun au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble67100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    69 %(6,7 %)
    Construction1014,9 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2029,9 %(28 %)
    Information et communication11,5 %(3,3 %)
    Activités financiÚres et d'assurance23 %(3,2 %)
    Activités immobiliÚres69 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1217,9 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    23 %(14,2 %)
    Autres activités de services811,9 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 29,9 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (20 sur les 67 entreprises implantĂ©es Ă  Roquebrun), contre 28 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45] :

    • Roc, restauration traditionnelle (231 k€)
    • Laurent Monsarrat, restauration traditionnelle (176 k€)
    • EURL Reflets Du Sud, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (119 k€)
    • Midi Estates, agences immobiliĂšres (61 k€)
    • EURL Davies Gareth, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (52 k€)

    L’économie est axĂ©e sur le tourisme et la production vinicole de la cave coopĂ©rative assurĂ©e par la prĂ©sence de plusieurs producteurs sur la commune. S’y ajoutent les fruits et lĂ©gumes. Il y a des artisans rĂ©sidents, des artistes et d'autres professionnels : une Ă©picerie gĂ©nĂ©rale, deux restaurateurs, une pizzeria, deux cafĂ©s, un marchand de journaux, un point-chaud, une agence immobiliĂšre, etc. Des gĂźtes, chambres d'hĂŽtes, camping hĂŽtel ou habitations meublĂ©es sont disponibles pour l'accueil des estivaliers. Un petit marchĂ© prend place le vendredi matin. Les disponibilitĂ©s d'un mĂ©decin ou d'une pharmacie sont situĂ©s Ă  trois et neuf kilomĂštres du village.

    Une caserne de pompiers, un bureau de poste et un office de tourisme se trouvent sur la commune. Une Ă©cole primaire comportant deux classes accueille les petits Roquebrunais.

    Agriculture

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations96654343
    SAU[Note 14] (ha)594559591545

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 96 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] Ă  65 en 2000 puis Ă  43 en 2010[48] et enfin Ă  43 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[49] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 594 ha en 1988 Ă  545 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 6 Ă  13 ha[48].

    Tourisme

    On peut pratiquer à Roquebrun une grande variété de sports et d'activités culturelles ouvertes à tous. Des structures de locations permettent des instants récréatifs sur le cours d'eau de l'Orb, en kayaks, canoës ou pédalo. Une autre structure de location assure des descentes de la montagne à trottinette. Le jardin méditerranéen, ancien jardin d'acclimatation, au pied de la tour, surplombe la vallée.

    La FĂȘte des Mimosas, qui a lieu le deuxiĂšme dimanche de fĂ©vrier, est le principal Ă©vĂ©nement de l'annĂ©e. Il y a plusieurs autres fĂȘtes et marchĂ©s particuliers, telles que « la nourriture rĂ©gionale et de la poterie », des concerts et des spectacles danses. On peut y pratiquer la pĂȘche dans l’Orb et la chasse au sanglier qui commence le 15 aoĂ»t et se termine Ă  la mi-janvier.

    Culture locale et patrimoine

    Par arrĂȘtĂ© du 6 janvier 2023 Roquebrun est classĂ© site patrimonial remarquable "en raison de la qualitĂ© et de la valeur d'ensemble de son patrimoine, la conservation, la restauration, la rĂ©habilitation et la mise en valeur de l'ensemble formĂ© par le noyau mĂ©diĂ©val de la commune de Roquebrun, ses faubourgs et son Ă©crin paysager prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt public au point de vue historique, architectural, archĂ©ologique, artistique et paysager"[50].

    La cave de Roquebrun fait partie du patrimoine créé en 1967.

    En 2004, le village de Roquebrun bénéficie d'une appellation d'origine contrÎlée décernée par l'INAO ; cette classification donne au village le droit d'utiliser l'appellation Saint-Chinian.

    Galerie

    • Église Saint-AndrĂ© de Roquebrun
      Église Saint-AndrĂ© de Roquebrun
    • Le pont sur l'Orb.
      Le pont sur l'Orb.
    • Vue depuis le pont de Ceps.
      Vue depuis le pont de Ceps.
    • Place de Roquebrun et monument aux morts.
      Place de Roquebrun et monument aux morts.
    • Rampe d'une ruelle.
      Rampe d'une ruelle.
    • Ruelle typique.
      Ruelle typique.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    7. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[35].
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Roquebrun » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Roquebrun » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Roquebrun » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Roquebrun » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

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    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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    13. (en) « Paleomap project », sur www.scotese.com (consulté le ).
    14. [PDF] « Histoire gĂ©ologique du massif central – le dĂ©vonien de la montagne noire », sur https://asnat.fr (consultĂ© le ).
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    31. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    32. « Les risques majeurs dans l'HĂ©rault », sur www.herault.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    33. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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    35. Article R214-112 du code de l’environnement
    36. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    37. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
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    41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
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    43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    48. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Roquebrun - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    49. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
    50. ArrĂȘtĂ© du 6 janvier 2023 portant classement du site patrimonial remarquable de Roquebrun

    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Jacques Gatorze, « La peste de 1720 Ă  Roquebrun », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 13,‎ , p. 41-44
    • Jacques Gatorze, « La pierre Ă  cupules de Roquebrun », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 20,‎ , p. 23-28
    • Jacques Gatorze, « Trois Roquebrunais soldats de NapolĂ©on », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 4,‎ , p. 120-125
    • Jacques Gatorze, « La traversĂ©e de l'Orb Ă  Roquebrun (1625-1789) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 11,‎ , p. 141-151
    • Jacques Gatorze, « Le fond de cabane du Camp-Rouge (commune de Roquebrun) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 10,‎ , p. 29-36
    • Jean Lesaffre, Deux villages languedociens, Roquebrun et Argelliers, Montpellier, Impr. Mari-Lavit,
    • Michel Scanzi, « Le moulin Ă  blĂ© des MilhĂ© Ă  EscagnĂšs : commune de Roquebrun », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 37,‎ , p. 95-106
    • Michel Scanzi, « Un site de l'AntiquitĂ© tardive dans la commune de Roquebrun », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 15,‎ , p. 8-13
    • Michel Scanzi, « Vestiges prĂ©historiques dans la commune de Roquebrun (HĂ©rault) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 14,‎ , p. 19-32
    • AndrĂ© Soutou, « Datation de la croix discoĂŻdale ajourĂ©e de Saint-AndrĂ©-de-Vexos, Ă  Roquebrun (HĂ©rault) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 12,‎ , p. 47-54

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