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Saint-Nazaire-de-Ladarez

Saint-Nazaire-de-Ladarez en occitan Sant Nasari de las Avelhanas, est une commune française située dans l'ouest du département de l'Hérault en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Saint-Nazairiens.

Saint-Nazaire-de-Ladarez
Saint-Nazaire-de-Ladarez
Saint-Nazaire-de-Ladarez vue depuis l'Ermitage
Blason de Saint-Nazaire-de-Ladarez
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement BĂ©ziers
Intercommunalité Communauté de communes Les Avant-Monts
Maire
Mandat
Sylvie Milhau Lermet
2020-2026
Code postal 34490
Code commune 34279
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Nazairiens
Population
municipale
322 hab. (2020 en diminution de 10,06 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 11 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 30â€Č 37″ nord, 3° 04â€Č 36″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 690 m
Superficie 28,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction BĂ©ziers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Cazouls-lĂšs-BĂ©ziers
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Nazaire-de-Ladarez
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Saint-Nazaire-de-Ladarez
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Saint-Nazaire-de-Ladarez

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rieutort, le ruisseau de Landeyran et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc.

    Saint-Nazaire-de-Ladarez est une commune rurale qui compte 322 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 987 habitants en 1866. Elle fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©ziers.

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Les Aires, Cabrerolles, Causses-et-Veyran, Murviel-lĂšs-BĂ©ziers, Roquebrun et Vieussan.

    Communes limitrophes de Saint-Nazaire-de-Ladarez
    Vieussan Les Aires
    Roquebrun Saint-Nazaire-de-Ladarez Cabrerolles
    Causses-et-Veyran Murviel-lĂšs-BĂ©ziers

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 12,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 976 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 7,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Roquebrun », sur la commune de Roquebrun, mise en service en 1955[6] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 782,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă  51 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  15,4 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, crĂ©Ă© en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'Ă©tend sur 118 communes et deux dĂ©partements[15]. ImplantĂ© de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre OcĂ©an Atlantique et mer MĂ©diterranĂ©e, ce territoire est un vĂ©ritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les Ă©tendues cĂ©rĂ©aliĂšres du Lauragais[16] - [17].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Nazaire-de-Ladarez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [18] - [I 1] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©ziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (84,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (86,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (67,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (17 %), cultures permanentes (9,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,6 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Nazaire-de-Ladarez est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Landeyran et le Rieutort. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1984, 1992 et 1996[23] - [21].

    Saint-Nazaire-de-Ladarez est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 6] - [24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Nazaire-de-Ladarez.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 11,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 258 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 243 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 94 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[26].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Nazaire-de-Ladarez est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[27].

    Toponymie

    La commune a été connue sous les variantes : in Lezateso (978), castello S. Nazarii de Lerades (1152), de S. Nazario de Leradensi (1323), rector S. Nazarii de Lezedesio (1351), San Nazari de Lezades (1363), Saint Nazaire de Lederes (1529, Saint Nazaire de Laderes (1571).

    Le nom de Ladarez dĂ©rive probablement de celui d'un domaine gallo-romain ou prĂ©-romain Lesate, peut-ĂȘtre le gentilice latin Lesius augmentĂ© du suffixe prĂ©latin -atis. L'Ă©volution se fait 1°) par le rhotacisme -ʑ- > -r-, 2°) une mĂ©tathĂšse -r-d- > -d-r̈, 3°) l'ouverture e > a[28]

    Histoire

    Préhistoire

    D'aprÚs des vestiges retrouvés dans la plaine du Puech du Mont Peyroux, les premiers habitats se situaient à proximité du ruisseau du Landeyran. La grotte sépulcrale de la Grille, ainsi que les découvertes de meules à grains, pointes de flÚches et grattoirs en sont la preuve. Le chemin du col des Tribes a certainement été emprunté pendant des millénaires, par des bergers et des hommes apportant du sel dans le Haut-Languedoc. Des vestiges de la Préhistoire ont été également trouvés dans le ruisseau de Souydou et au Tinel.

    Antiquité

    Une présence romaine est attestée au Puech de la Suque. Des fragments de poteries sigillée indiquent une présence durable, sous forme de villa rupestre. Les murs en pierres sÚches à section trapézoïdale qui délimitent des parcelles paraissent avoir été construits à cette époque.

    À la Lande, des sesterces frappĂ©s aux insignes des lĂ©gions romaines de NĂźmes ont Ă©tĂ© trouvĂ©s sur le chemin de la Mazade. Ce sont les restes d'un camp romain dĂ©fendant la route BĂ©ziers-Cahors.

    L'oppidum de Souydou dĂ©fendait le chemin de Laurenque, qui deviendra au Moyen Âge un chemin empruntĂ© par les pĂšlerins qui se rendaient Ă  Saint-Jacques de Compostelle.

    D'aprÚs les noms de lieux on devrait trouver également une présence romaine au Landeyran (tuiles romaines à la Granges de Cayrol), Pontillac et Pont Lirou.

    Moyen Âge

    D'aprÚs les documents existants, il semblerait que la seigneurie de Saint-Nazaire ait toujours été rattachée la chùtellenie de Cessenon. Si l'on se réfÚre au livre de l'abbé Secondy, il convient par déduction de dire que Saint-Nazaire a appartenu respectivement à :

    • 1247-1265 Saint Louis donne Saint-Nazaire Ă  Hugues d'Arcy
    • 1365-1367 Passage sous la dĂ©pendance de Henri de Trastamarre
    • 1370-1378 Passage sous la dĂ©pendance de Charles de Navarre
    • 1422-1424 Passage sous la dĂ©pendance du Vicomte de Narbonne
    • 1424-1427 Passage sous la dĂ©pendance du marĂ©chal de SĂ©vĂ©rac
    • 1461-1463 Passage sous la dĂ©pendance de la reine d'Anjou
    • 1465 Louis XI donne la seigneurie Ă  sa cousine GĂ©rautonne de Poitiers, femme de Pons de Guilhem, seigneur de Clermont LodĂ©ve, lieutenant du roi en Languedoc.
    • 1498-1499 Louis XII donne la seigneurie Ă  Anne de Bretagne
    • 1640-1651 La seigneurie fut vendue par Louis XIII au prince Henri II de Bourbon
    • 1651-1666 Passage sous la dĂ©pendance de Henri Arnaud de Conti
    • 1666-1666 Passage sous la dĂ©pendance de Louis Arnaud de Conti
    • 1666-1683 Passage sous la dĂ©pendance de Louis-Francois de Conti
    • 1683 Vente au comte de Provence

    Raymond de Saint-Nazaire, damoiseau, figure au cartulaire de Cassenon, dans une charte de 1341. De mĂȘme en 1362, Henri de Trastamarre est fait par Jean Le Bon chĂątelain de Saint-Nazaire, Cessenon, etc.

    Époque moderne

    En 1775, Saint-Nazaire a Marie-Antoinette Gabrielle de Carrion comme seigneuresse. Cette derniĂšre qui se mariera le Ă  Causses et Veyran avec le comte Augustin Marie Sauveur Marin De Spinola, souverain d'Arquate, possĂšde Ă©galement Murviel, Nizas, Tressan, Cazouls d'HĂ©rault, Coujan, Veyran, Aumes, Mazens. Elle est Ă©galement co-seigneur de Roquebrun, Vieussan, Montagnac et Aigues-Vives. En 1782 elle est envoyĂ©e aux États du Languedoc par le Parlement de Toulouse. En 1789 bien qu'ayant la possibilitĂ© de se rendre aux États GĂ©nĂ©raux pour la noblesse, elle ne jugea pas utile de s'y rendre. Devenue citoyenne Spinola, elle se retire Ă  Paris en 1793. Elle revient Ă  Murviel aprĂšs la Terreur et meurt Ă  Narbonne en 1798 Ă  l'Ăąge de 50 ans. Son mari meurt en 1816. Une de ses filles s'est mariĂ©e Ă  monsieur de Comminges et a vendu le chĂąteau de Murviel le .

    Époque contemporaine

    Place de la fontaine : carte postale (début XXe siÚcle).

    AprĂšs la RĂ©volution, Saint-Nazaire a Ă©tĂ© rattachĂ© au canton de Murviel. Des dissidences sont apparues peu de temps aprĂšs sous l'initiative de Roquebrun, qui souhaitait sortir du canton de Cessenon et devenir chef-lieu de canton avec Vieussan, Causses et Veyran et Saint-Nazaire. Ces deux derniĂšres communes Ă©taient d'accord avec le projet. Vente des biens du clergĂ© en 1790 dont six maisons appartenant aux curĂ©s de ThĂ©zan et Saint-Nazaire. Jacques Cure, curĂ© de la paroisse, a prĂȘtĂ© serment et acceptĂ© la constitution civile du clergĂ©, instituĂ©e par la loi du 12/7/1790.

    Le , les citoyens sont invitĂ©s Ă  voler au secours de la patrie en danger. Ils doivent s'engager dans le bataillon de l'HĂ©rault oĂč Ă  se rendre au camp de Soissons. Dans le canton de Murviel, Saint-Nazaire dĂ©tient la palme des engagĂ©s avec 36 volontaires pour l'ArmĂ©e du Var et 14 gardes nationaux sur un total de 700 habitants.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1947 1971 Madeleine Laissac SFIO Institutrice, députée (1951-1955)
    1971 1995 René Gasc PS
    1995 2008 Marie Mas PS
    2008 2020 Jean-Louis Madalle Retraité de l'enseignement
    2020 En cours Sylvie Millau
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[30].

    En 2020, la commune comptait 322 habitants[Note 7], en diminution de 10,06 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    709722778819884914937976933
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    939941987934942879918720718
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    748687647623560587531465458
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    491465379345361331349367341
    2014 2019 2020 - - - - - -
    358325322------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 160 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 329 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 860 â‚Ź[I 4] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]8,3 %11,7 %9,8 %
    DĂ©partement[I 7]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  180 personnes, parmi lesquelles on compte 73,4 % d'actifs (63,6 % ayant un emploi et 9,8 % de chĂŽmeurs) et 26,6 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de BĂ©ziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 43 emplois en 2018, contre 39 en 2013 et 50 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 117, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 47,1 %[I 10].

    Sur ces 117 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 29 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,5 % les transports en commun, 3,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    17 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Nazaire-de-Ladarez au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 47,1 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 17 entreprises implantées à Saint-Nazaire-de-Ladarez), contre 28 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Durant le XXe siÚcle, la principale activité du village a été la viticulture. Devant les fluctuations de ce marché et les incertitudes de cette profession, les fils et filles de viticulteurs ont préféré se retourner vers des emplois salariés. Beaucoup sont partis à travers toute la France, conservant dans le meilleur des cas la maison familiale, pour les vacances.

    De la soixantaine d'exploitations existantes en 1950, il en reste moins de dix. Les commerces de proximité ont fermé les uns à la suite des autres, concurrencés par les grandes surfaces. La carriÚre de marbre qui occupait plus de 50 personnes en 1950 ne fonctionne plus.

    Un petit essor semble cependant se de dessiner dans le domaine touristique. De nombreux gites, chambres d'hÎtes et locations d'appartements, permettent chaque année un flux migratoire assez important, en saison notamment.

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations1916139
    SAU[Note 11] (ha)550383358207

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (19 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 207 ha[35] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Niobella fourneti - Muséum de Toulouse
    • Église Saint-Nazaire-et-Saint-Celse de Saint-Nazaire-de-Ladarez.
    • CarriĂšre de marbre de l'Incarnat et bleu turquin. Marbre exploitĂ© depuis l'Ă©poque romaine. PrĂ©sent au chĂąteau de Versailles ou Ă  la citĂ© du Vatican.
    • Ermitage de Saint-Étienne
    • Falaise du Landeyran
    • Site gĂ©ologique du Clapassous (Ă©talon mondial d'une sĂ©quence de l’ùre primaire (conodontes))
    • Terroir viticole A.O.C Saint-Chinian.

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Saint-Nazaire-de-Ladarez se blasonnent ainsi :

    De vair au pairle losangé d'or et de gueules.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
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    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Nazaire-de-Ladarez » (consulté le ).
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    Autres sources

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    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
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    33. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Anglade et Jean-Paul Libes, « Le moulin de lau et le moulin du prieur, Saint-Nazaire-de-Ladarez (HĂ©rault) », Les Moulins de l'HĂ©rault, nos 26-29,‎ , p. 53-66
    • Louis Anglade, « Visites des carriĂšres de Cessenon et Saint-Nazaire-de-Ladarez, les carriĂšres du Minervois et le travail des carriĂšres », Cahiers d'Arts et traditions rurales, no 20,‎ , p. 9-54
    • Jean Calais, « PrĂ©sentation du journal de Louis Mailhac, procureur du Roy au lieu de Saint Nazaire de Ladarez (HĂ©rault) », Cahiers d'Arts et traditions rurales, no 18,‎ , p. 89-185
    • JosĂ© Fornells, « La serrure de Souydou », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 31,‎ , p. 97-102
    • Alain Madalle, Saint-Nazaire-de-Ladarez : des origines Ă  1940, Saint-Nazaire-de-Ladarez, Association Histoire et Patrimoine, , 279 p.
    • Michel Scanzi et Christine Nokin, « La chapelle Saint-Jean de Calem (commune de Saint-Nazaire-de-Ladarez) : sondage », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 35,‎ , p. 17-50

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

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