AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Causses-et-Veyran

Causses-et-Veyran (en occitan Causses e Vairan) est une commune française située dans le sud-ouest du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Causses-et-Veyran
Causses-et-Veyran
Portal.
Blason de Causses-et-Veyran
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement BĂ©ziers
Intercommunalité Communauté de communes Les Avant-Monts
Maire
Mandat
GĂ©rard Baro
2020-2026
Code postal 34490
Code commune 34061
DĂ©mographie
Gentilé Caussanais
Population
municipale
627 hab. (2020 en augmentation de 2,28 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 36 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 28â€Č 31″ nord, 3° 05â€Č 13″ est
Altitude Min. 33 m
Max. 403 m
Superficie 17,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction BĂ©ziers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Cazouls-lĂšs-BĂ©ziers
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Causses-et-Veyran
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Causses-et-Veyran
GĂ©olocalisation sur la carte : HĂ©rault
Voir sur la carte topographique de l'HĂ©rault
Causses-et-Veyran
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Causses-et-Veyran
Liens
Site web www.caussesetveyran.com

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Orb, le Rieutort, le ruisseau de Landeyran et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Causses-et-Veyran est une commune rurale qui compte 627 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©ziers. Ses habitants sont appelĂ©s les Causseranais ou Causseranaises.

    GĂ©ographie

    Situation

    Carte de situation.

    Causses-et-Veyran est un village du Languedoc situé sur la route départementale D19 entre Murviel-lÚs-Béziers et Roquebrun.

    Le territoire de Causses atteint les rives de l’Orb. Il est dominĂ© par le Puech du Mont Peyroux.

    Causses-et-Veyran comporte : le centre du village (avec son cƓur), la mairie, les Ă©coles, de nouveaux lotissements, un hameau principal (Veyran) ainsi que quelques propriĂ©tĂ©s.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie

    Le village de Causses est installé sur un plateau argilo-calcaire du pliocÚne.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 13,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 799 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Roquebrun », sur la commune de Roquebrun, mise en service en 1955[6] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 782,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă  50 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  15,4 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[13] : la « vallĂ©e de l'Orb » (634 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Causses-et-Veyran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [I 1] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©ziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (53,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (47 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (27,5 %), forĂȘts (17,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,4 %), zones urbanisĂ©es (2,5 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies routiĂšres

    La D19 assure la liaison avec BĂ©ziers.

    Transports en commun

    HĂ©rault Transport assure la liaison avec BĂ©ziers via la ligne 644.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Causses-et-Veyran est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage[18]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[19].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Orb, le ruisseau de Landeyran et le Rieutort. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1984, 1992, 1995 et 1996[20] - [18].

    Causses-et-Veyran est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 7] - [21].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Causses-et-Veyran.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 85,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 407 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 406 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[23].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 8] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mĂštres cubes. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[25].

    Toponymie

    Le nom du village est formé de deux lieux :

    1. Causses : de Caucio (1199), du latin calx : la chaux, pierre Ă  chaux. On trouve en 1210 la villa Cauciana.
    2. Veyran : nom d’homme Avarius, Varius ou Verius et suffixe anum (d’appropriation). 804 Venraneges, 990 villa Vairago, 1182 castrum de Verano.

    DÚs 1625, les deux noms paraissent ensemble : Causses et Vairan. En 1760, le nom de Causses et Veyran est fixé.

    Histoire

    Préhistoire

    Le petit plateau sur lequel est bĂąti le village de Causses garde des traces d’une prĂ©sence humaine vieille de prĂšs de quatre millĂ©naires. Des urnes funĂ©raires, datĂ©es de -2700 ans (Ăąge du fer) ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes Ă  cĂŽtĂ© de Fonsalade (les Pradines), en 1999. On trouve Ă©galement une station nĂ©olithique sur le Pech du mont Peyroux.

    Antiquité

    La prĂ©sence romaine persiste sous la forme de deux piliers cylindriques, plantĂ©s au beau milieu d’une vigne. De multiples thĂ©ories ont essayĂ© de donner un sens Ă  leur prĂ©sence sans rĂ©el succĂšs.

    Les recherches sur les « Techniques hydrauliques antiques oubliĂ©es ou disparues » de Roland Haurillon et les fouilles archĂ©ologiques qu’il a menĂ©es Ă  Causses et Veyran en 2015 ont dĂ©finitivement levĂ© le voile sur ces curieuses piles. Elles faisaient partie d’un rĂ©seau d’irrigation depuis la source des Robinets, qui existe toujours dans le village, jusqu’au site de la villa romaine de La Plecho, en passant par le Champ de Plomb. Elles permettaient de transporter l’eau sous pression, par une conduite souterraine en plomb Ă  travers un large vallon, sans risquer « le coup de bĂ©lier » bien connu des plombiers : six colonnes de pierre en opus quadratum, alignĂ©es et espacĂ©es de 70 m et dont la plus haute s’élevait Ă  17 m, faisaient remonter l’eau dans des bassins d’air situĂ©s Ă  leur sommet selon le systĂšme du siphon inversĂ©. Le plomb a disparu, mais les fouilles ont mis au jour les murets de fondation de ces conduites reliant les colonnes, comprenant tous les 3 m des plots maçonnĂ©s correspondant aux raccords des tuyaux en plomb, et de chaque cĂŽtĂ© des colonnes des plots correspondant aux coudes dirigeant la conduite vers le sommet des colonnes.

    Au lieu d’imaginer des tours trophĂ©es romaines ou un aqueduc irrĂ©alisable en bois, que n’a-t-on Ă©coutĂ© attentivement les vieux du village, qui nous parlaient de la « source des robinets Â» (les robinets qui se greffaient le long de la conduite), des « pilas Â» (en occitan « bassins de pierre Â») et du fameux « champ de plomb. Â»

    Ce dispositif bien connu de la Rome antique, appelĂ© « souterazi Â» par les Ottomans, existe Ă  PompĂ©i, en Turquie, Ă  Alger, en Espagne. On en recense de rares vestiges en France.

    Des tombes wisigothiques sont présentes à Varailhac, Veyran et le village de Causses. Au hameau de Veyran, la présence des Wisigoths sur le site est attestée par la découverte de tombes à lauzes orientées et de cercueils en plomb.

    Moyen Âge

    La seigneurie. On possĂšde peu d’informations sur le chĂąteau de Causses, il dĂ©pend de la chĂątellenie de Cessenon. Il est citĂ© en 1199 comme « castrum de Caucio ». En 1406, ses propriĂ©taires Raymond de CabriĂšres et Veziade d’Anduze donnent Ă  l’AumĂŽne du chapitre de la cathĂ©drale Saint-Just de Narbonne, « trois parts du chĂąteau de Causses avec toutes leurs appartenances, la borie de Pradines et le bois de Mont Peyroux audit terroir ». Le village de Causses s’enroule en spirale autour de l’église et du chĂąteau, tous deux Ă©troitement imbriquĂ©s. Au Moyen Âge, la paroisse est liĂ©e au chapitre de Narbonne et le village de Causses fait partie de la chĂątellenie de Cessenon, une des plus importantes (30000 ha) de la vicomtĂ© de BĂ©ziers. Autour, tout appartient Ă  Murviel : Veyran, Jougran, Saint-Nazaire-de-Ladarez
 On trouve un temps trace d’une famille seigneuriale : la famille Fraissinet de Vessas est connue Ă  Saint-Gervais-sur-Mare, prĂšs de BĂ©darieux, Ă  Cessenon. Mais il faut savoir que la chĂątellenie de Cessenon possĂ©dait tout un rĂ©seau de petits chĂąteaux gouvernĂ©s par des baillis. Les baillis de Causses sont issus de la famille Guibert. En 1555, Jacques Guibert alors bailli de Roquebrun devient bailli de Causses. La famille exercera ces fonctions jusqu’en 1650. Cette famille avec d’autres familles possĂ©dantes sont un vĂ©ritable contre-pouvoir. Elles possĂšdent l’essentiel des richesses de ce terroir : cĂ©rĂ©ales, vignes, oliviers, vergers, forĂȘts, pĂątures, maisons, moulins
 Ces familles forment le conseil de la communautĂ© villageoise qui se rĂ©unit une fois par an, en prĂ©sence du chĂątelain, pour Ă©lire les consuls. Ils sont au nombre de trois et le 1er prend le nom de maire. Ces consuls sous autoritĂ© plus ou moins grande du bailli participent Ă  l’élaboration du compoix, fixent impĂŽts et taxes, nomment le garde champĂȘtre, interviennent dans la justice et la police ou font appel au sĂ©nĂ©chal en cas d’impossibilitĂ© Ă  rĂ©soudre un conflit.

    Époque contemporaine

    Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, le hameau de Veyran jusque-lĂ  propriĂ©tĂ© des seigneurs de Murviel est vendu par le mari de la marquise Ursule Spinola, baronne des Ă©tats du Languedoc et derniĂšre seigneuresse de Murviel, aprĂšs le dĂ©cĂšs de celle-ci. Le chĂąteau et les terres de Veyran sont vendus Ă  un autre Murveillois, PĂ©lissier. L’ensemble sera ensuite dĂ©membrĂ© vers 1860. Le prieurĂ© a rĂ©cemment Ă©tĂ© restaurĂ© par Gabriel Gondard. Au cours de cette restauration, des reliques ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes dans un mur. Une statue de saint Sever a ensuite Ă©tĂ© placĂ©e dans une niche.

    Une carriÚre de marbre incarnat sera encore exploitée vers 1880. On trouve d'ailleurs de nombreux encadrements en marbre dans le village.

    Population et société

    Causses absorbe la commune de Veyran entre 1790 et 1794.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[27].

    En 2020, la commune comptait 627 habitants[Note 9], en augmentation de 2,28 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    419313362460540560581570565
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    528600659720823736645636715
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8488508259221 0051 0041 011767733
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    678612503503504546574593633
    2015 2020 - - - - - - -
    601627-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee Ă  partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique


    Plan de construction du groupe scolaire et de la mairie (1893)


    Enseignement

    L'école publique comporte pour l'année 2009/2010 deux classes, l'une pour les maternelles et les CP l'autre pour les élÚves du CE1 au CM2. La cantine est assurée par un transport en bus au collÚge.

    Politique et administration

    Maires de Causses-et-Veyran

    Plaque sur la maison natale de Jules Milhau
    *    Maire provisoire
    **   Maire DĂ©missionnaire
    ***  Maire Délégué
    **** PrĂ©sident de la dĂ©lĂ©gation spĂ©ciale. Élu Maire en 1945

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 280 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 580 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 820 â‚Ź[I 4] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]9,3 %11,3 %11,8 %
    DĂ©partement[I 7]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  338 personnes, parmi lesquelles on compte 76,9 % d'actifs (65,1 % ayant un emploi et 11,8 % de chĂŽmeurs) et 23,1 % d'inactifs[Note 11] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de BĂ©ziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 89 emplois en 2018, contre 91 en 2013 et 83 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 227, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 50,8 %[I 10].

    Sur ces 227 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 67 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 88,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    46 établissements[Note 12] sont implantés à Causses-et-Veyran au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble46
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    36,5 %(6,7 %)
    Construction1021,7 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1532,6 %(28 %)
    Activités immobiliÚres36,5 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1123,9 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    24,3 %(14,2 %)
    Autres activités de services24,3 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 32,6 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (15 sur les 46 entreprises implantĂ©es Ă  Causses-et-Veyran), contre 28 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[30] :

    • Tunez Elec, travaux d'installation Ă©lectrique dans tous locaux (118 k€)
    • Les Monts De Saisnt-Sever, commerce de dĂ©tail de fleurs, plantes, graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spĂ©cialisĂ© (22 k€)

    Agriculture

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[31]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations82522724
    SAU[Note 15] (ha)671612496470

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 82 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] Ă  52 en 2000 puis Ă  27 en 2010[33] et enfin Ă  24 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[34] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 671 ha en 1988 Ă  470 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 8 Ă  20 ha[33].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    Clocher
    Porte de la Pompe Neuve

    À part du vignoble de Saint-Chinian, on trouve une Ă©glise romane, et, dans le hameau de Veyran, une chapelle nommĂ©e Saint-Sever, caractĂ©risĂ©e par des piliers-tours.

    • Église Notre-Dame-de-la-Purification

    L’église paroissiale de Causses est une ancienne chapelle castrale. Ce qui explique peut-ĂȘtre qu’elle soit entourĂ©e d’habitations. Par le grenier de l’une d’elles, on accĂšde Ă  un ancien chemin de ronde. Le chƓur et l’abside semi-circulaire de l’église datent de la fin du Xe siĂšcle-dĂ©but XIe siĂšcle. La chapelle latĂ©rale Ă  droite du chƓur est du XVe siĂšcle, voĂ»tĂ©e d’ogives Ă  culots historiĂ©s (les quatre Ă©vangĂ©listes). Au sud, une autre chapelle avec une voĂ»te Ă  liernes du XVe siĂšcle est trĂšs belle. Ces deux chapelles furent restaurĂ©es en 1977. Le maĂźtre-autel dont le pied est fait de pierres taillĂ©es dans des supports de foudre et la table d’une pierre tombale, dressĂ© au milieu de l’abside a Ă©tĂ© consacrĂ© en 1968 par l’évĂȘque de Montpellier. L’escalier Ă  vis qui permet d’accĂ©der au clocher (ancienne tour de dĂ©fense dominant la plaine vers BĂ©ziers) est Ă©galement du XVe siĂšcle. Une des cloches, la Julie-Marie-Caussette, date de 1667. Elle s'est fĂȘlĂ©e lors des sonneries Ă  l’occasion de l’armistice de 1918). La nef romane a Ă©tĂ© remaniĂ©e au XVe siĂšcle et possĂšde deux travĂ©es. Une statue de saint Clair qui tient une livre ouvert Ă  la page des Dix Commandements, Ă©crits en hĂ©breu.

    • PrieurĂ© Saint-Sever

    On peut voir aujourd’hui au hameau de Veyran un prieurĂ©, exemple du premier art roman, dit « lombard ». Il se caractĂ©rise ici par l’opulence de son abside. Le mur absidal, en effet, raidi par de petits contreforts, appelĂ©s lĂ©sĂšnes, est percĂ© par une seule fenĂȘtre Ă  lumiĂšre trĂšs Ă©troite. L’abside semi-circulaire est ornĂ©e de bandes lombardes et de cordons de lave (basalte noir). La nef est charpentĂ©e. Vraisemblablement construit au XIe siĂšcle, la plus ancienne trace Ă©crite que nous ayons conservĂ© de ce prieurĂ© date de 1156. NĂ©anmoins, on trouve dĂšs 922 la mention d’un « Molinus de Avairano » moulin de Veyran. Ce prieurĂ© releva de l'abbaye de Cassan jusqu’à la RĂ©volution. Le prieurĂ© Saint-Sever est aujourd’hui un caveau de dĂ©gustation appartenant au mas GabinĂšle.

    Patrimoine civil

    Les tours romaines, dont soixante sept mÚtres séparent ces piliers de grosseurs différentes (6,75 m de circonférence pour l'une, 7,42 m pour l'autre). Construites en pierres calcaires et enfouies de prÚs de deux mÚtres dans le sol, ces tours s'élÚvent à cinq mÚtres au-dessus du sol. Les deux piles ont été inscrites monument historique le [35].

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Causses-et-Veyran se blasonnent ainsi :

    De vair au pairle losangé d'or et de sinople.

    Personnalités liées à la commune

    Quelques personnalités marquantes ont vu le jour à Causses-et-Veyran, parmi lesquelles l'Abbé André Cabrol, linguiste, auteur avec F. Hamlin des Noms de lieux du département de l'Hérault (1983), du pÚre Jacques VaniÚre et de l'économiste Jules Milhau.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    8. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[24].
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[32].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Causses-et-Veyran » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Causses-et-Veyran » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Causses-et-Veyran » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Causses-et-Veyran » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Roquebrun - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Causses-et-Veyran et Roquebrun », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Roquebrun - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Causses-et-Veyran et SÚte », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Causses-et-Veyran », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « ZNIEFF la « vallée de l'Orb » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    18. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Causses-et-Veyran », sur Géorisques (consulté le )
    19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    20. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    21. « Les risques majeurs dans l'HĂ©rault », sur www.herault.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    23. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Causses-et-Veyran », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    24. Article R214-112 du code de l’environnement
    25. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    30. « Entreprises à Causses-et-Veyran », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    31. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    32. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    33. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Causses-et-Veyran - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    34. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
    35. Notice no PA00103414, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • L. Montagnier, « La nĂ©cropole hallstatienne de Causses et Veyran », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique, scientifique et littĂ©raire de BĂ©ziers, t. XV-XVI,‎ 1949-1950, p. 17-21
    • Jean-Luc Esperou et Jean-Louis Andrieu, « Les piles de Causses-et-Veyran (HĂ©rault) », ArchĂ©ologie en Languedoc, no 23,‎ , p. 129-136
    • Roland Haurillon, « Le coup de bĂ©lier dans les "piles" de Causses-et-Veyran », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique, scientifique et littĂ©raire de BĂ©ziers,‎ 2011-2012, p. 11-20
    • Cent de vie Ă  Causses-et-Veyran : 1880-1980, Causses-et-Veyran, Le cep biterrois, , 73 p.
    • AndrĂ© Robert, « Causses-et-Veyran, village des garrigues : Ă©tude dĂ©mographique sur la pĂ©riode de 1700 Ă  1850 », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique, scientifique et littĂ©raire de BĂ©ziers, 9e sĂ©rie,‎ 2002-2003, p. 62-72
    • Joseph Coulouma, Les Tours trophĂ©es de Causses : deux trouvailles archĂ©ologiques Ă  Veyran, Vienne, Martin et Ternet, , 12 p.
    • Sabatier, « Quelques monuments antiques : les Tours de Causses », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique, scientifique et littĂ©raire de BĂ©ziers, 1re sĂ©rie, t. 4,‎ , p. 131-145

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.