Cessenon-sur-Orb
Cessenon-sur-Orb [se.sÉ.nÉÌ syÊ oÊ] (en occitan Cecenon [se.se.'nu]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de l'HĂ©rault, en rĂ©gion Occitanie.
Cessenon-sur-Orb | |
Panorama du village depuis le « Trou du Corbeau ». | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | BĂ©ziers |
Intercommunalité | Communauté de communes Sud-Hérault |
Maire Mandat |
Marie-Pierre Pons 2020-2026 |
Code postal | 34460 |
Code commune | 34074 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Cessenonais |
Population municipale |
2 358 hab. (2020 ) |
Densité | 63 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 27âČ 03âł nord, 3° 03âČ 07âł est |
Altitude | Min. 29 m Max. 254 m |
Superficie | 37,29 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Cessenon-sur-Orb (ville isolée) |
Aire d'attraction | BĂ©ziers (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Saint-Pons-de-ThomiĂšres |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.cessenon.fr |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Orb, le Vernazobre, le RĂ©cambis, le Rieuberlou, le ruisseau de Landeyran, le ruisseau de Ronnel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Cessenon-sur-Orb est une commune rurale qui compte 2 358 habitants en 2020. Elle est dans l'unité urbaine de Cessenon-sur-Orb et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Cessenonais.
GĂ©ographie
Cessenon-sur-Orb se trouve sur la rive de droite de l'Orb, adossé à plusieurs collines de faible altitude. La plaine, façonnée par les crues annuelles du fleuve, offre de grandes terres cultivables.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Roquebrun », sur la commune de Roquebrun, mise en service en 1955[6] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 782,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă 52 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 15,8 °C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[13] : la « vallĂ©e de l'Orb » (634 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [13] : la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du dĂ©partement[15].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Cessenon-sur-Orb est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [I 1] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cessenon-sur-Orb, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 284 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (61,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (46,4 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (21,8 %), forĂȘts (15 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14 %), zones urbanisĂ©es (2,8 %)[18].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cessenon-sur-Orb est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[19]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[20].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Orb, le Vernazobre, le Rieuberlou, le RĂ©cambis et le ruisseau de Landeyran. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1994, 1995, 1996, 2005, 2014 et 2019[21] - [19].
Cessenon-sur-Orb est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [22].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 79,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 242 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 235 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[25].
Risques technologiques
La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 9] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mĂštres cubes. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[27].
Risque particulier
LâĂ©tude Scanning de GĂ©odĂ©ris rĂ©alisĂ©e en 2008 a Ă©tabli pour le dĂ©partement de lâHĂ©rault une identification rapide des zones de risques miniers liĂ©s Ă lâinstabilitĂ© des terrains[28]. Elle a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e en 2015 par une Ă©tude approfondie sur les anciennes exploitations miniĂšres du bassin houiller de Graissessac et du district polymĂ©tallique de Villecelle. La commune est ainsi concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă lâĂ©volution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă lâabandon et sans entretien aprĂšs lâexploitation des mines[29].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Cessenon-sur-Orb est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[30].
Politique et administration
DĂ©mographie
Au dernier recensement, la commune comptait 2358 habitants.
Toponymie
La commune a été connue sous les variantes : castro de Cenceno, in capella Cencennone (vers 972), Ysarni de Cencenone (1180), villa Cencenonis (1247), de Cessenon (1262), etc.
L'étymologie du nom reste incertaine, plusieurs hypothÚses ont été avancées au cours de ces derniÚres années:
- l'origine celte ou ibĂšre, oĂč « Kess » serait un nom gaulois qui signifierait Fort[36];
- l'origine gallo-romaine â considĂ©rĂ©e aujourd'hui comme la plus probable, oĂč Cincinius + suffixe -onem Ă©tait le nom d'un propriĂ©taire de domaine et qui aurait donnĂ© son nom au village[37] - [38];
- enfin, l'origine poétique appartenant au folklore local, qui selon les vers pittoresques d'un poÚte du terroir aurait une tout autre origine :
(orthographe originale, orthographe normalisée)
Un jour qu'un fort ouraché ennégrabo lou ciel, |
Un jorn qu'un fort oratge ennegraba lo cĂšl, |
Histoire
Le village de Cessenon-sur-Orb, disposé entre le fleuve Orb et la montagne, a une histoire qui remonte à plusieurs millénaires.
Les origines du village sont trĂšs anciennes, il existe des vestiges laissant penser que l'homme prĂ©historique a sans doute foulĂ© le territoire communal vers 15000 â10000 ans avant notre Ăšre. Deux "bifaces" ont Ă©tĂ© dĂ©couverts et attestent de la prĂ©sence de l'homme sur ce territoire. D'autres dĂ©couvertes, deux dolmens, attestent de la prĂ©sence de communautĂ©s rurales au NĂ©olithique (5000 â 2500 ans av J.C). Des outils, cĂ©ramiques, mobiliers funĂ©raires, sĂ©pultures ont permis d'identifier des occupations humaines aux pĂ©riodes suivantes Calcholitique, Ăąge du bronze puis du fer.
La pĂ©riode romaine vers l'an 125 av. J.-C. a pu ĂȘtre identifiĂ©e aussi grĂące Ă un fragment de sarcophage enchĂąssĂ© dans la façade du "cafĂ© du Helder".
L'acte de naissance du village " CENCENO" date de 972. Le nom apparaĂźt dans une donation de Garsinde, veuve du Comte Pons de Toulouse, du chĂąteau Ă ses enfants.
Une chapelle romane située à l'emplacement de l'église St Pierre de daterait de l'an 972.
La croisade contre les Albigeois amena la destruction de la citadelle dont il ne reste que le donjon, vaste tour carrée de plan quadrangulaire remaniée à plusieurs reprises, d'une hauteur d'une quinzaine de mÚtres.
De nos jours ce donjon porte les couleurs de l'Occitanie à son sommet rappelant ainsi que la forteresse fut un des pions importants de cette province. A ses pieds, les remparts, dont il ne reste que quelques vestiges furent démantelés en 1209 lors de la croisade contre les Albigeois. Relevés ils furent définitivement détruits en 1633 pendant les guerres de religion.
Des origines à la période antique
Le site est en effet occupé depuis la Préhistoire (dolmens, tumulus, silex retrouvés non loin du mas de Lugné). Le village a ensuite subi une période wisigothe et sarrazine (tombes musulmanes, norias, chadouf) ainsi qu'une période romaine (amphores, sépultures, fragment de bas-relief funéraire, villa).
Moyen Ăge
La pĂ©riode du Moyen Ăge est nĂ©anmoins celle qui a laissĂ© le plus de vestiges dont une grande quantitĂ© de manuscrits ainsi que les remparts et le donjon qui sont aujourd'hui les emblĂšmes du village.
La chùtellenie dont Cessenon était le chef-lieu s'étendait jadis sur 29 805 hectares et était composé par 15 villages/masseries[39]. On trouve des traces de cette organisation du Xe siÚcle jusqu'à la Révolution.
Ăpoque moderne
Le chùteau, ou plutÎt la citadelle, a été définitivement détruit en 1633, sous l'ordonnance, datant du 6 octobre, de Louis XIII et de Richelieu. Les ruines des remparts et le donjon, seuls vestiges de cette glorieuse époque, trÎnent au centre du Quartier Haut.
Ă cette Ă©poque, les principales sources de revenu sont l'agriculture et l'Ă©levage. Les terres, situĂ©es dans la plaine de l'Orb, sont propices Ă la culture des cĂ©rĂ©ales[40] et offrent de grands pĂąturages pour les bĂȘtes (essentiellement des moutons, des chĂšvres). Une grande partie des terres est consacrĂ©e aux vergers plantĂ©s dâamandiers, cerisiers, noyers, noisetiers, poiriers, pommiers, pruniers, figuiers, grenadiers et aux plantations d'oliviers. Les terres les plus difficiles sont rĂ©servĂ©es Ă la vigne, mais les rigoureux hivers de 1709 et de 1789 qui dĂ©truisirent Ă chaque fois la quasi-totalitĂ© des oliviers, et les hivers de 1721, 1731 et 1782, bien que moins rigoureux que celui de 1709, ont dĂ©truit une bonne partie des repousses et jeunes pousses d'olivier. Lâhuile Ă©tait l'une des principales sources de revenu mais la donne changea progressivement en faveur de la vigne plus rĂ©sistante aux conditions extrĂȘmes.
Révolution française
Lors de la RĂ©volution française, les citoyens de la commune se rĂ©unissent au sein de la sociĂ©tĂ© rĂ©volutionnaire, crĂ©Ă©e lors de lâĂ©tĂ© 1791, alors que le fossĂ© sâĂ©largit entre le peuple et son souverain, notamment Ă la suite de la tentative de fuite Ă Varennes[41].
Ăpoque contemporaine
Le 14 janvier 1850[42], les hameaux de Cazedarnes-le-Haut et Cazedarnes-le-Bas sont détachés de la commune pour créer la commune de Cazedarnes. Puis, le 15 mars 1900[43], Cessenon perd le hameau de Prades qui devient la commune de Prades-sur-Vernazobre.
En 1985, la commune prend le nom de Cessenon-sur-Orb.
Cessenon a subi de grands bouleversements de ses activitĂ©s Ă©conomiques, la rĂ©volution industrielle a commencĂ© avec l'avĂšnement des manufactures de draps (dĂšs 1720 avec la manufacture de draps crĂ©Ă© par BarthĂ©lĂ©my MilhĂ© et Jean Rouanet[32]) qui ont connu un grand engouement avant de sombrer progressivement jusqu'au milieu du XIXe siĂšcle. Dans le mĂȘme temps, pour faire face Ă la surproduction viticole les exploitants furent contraints Ă distiller leur surplus de vin. Bien que ce travail fut d'abord rĂ©servĂ© Ă des « brĂ»leurs » itinĂ©rants qui passaient dans les villages avec leur matĂ©riel de distillation, de petites distilleries permanentes furent construites aux alentours de 1810.
Cessenon-sur-Orb dispose d'une certaine quantité de minerais : marbre, grÚs, lignite, argile. Le marbre griotte rouge de la carriÚre de Coumiac, exploité, selon les estimations, du XVe siÚcle jusqu'à 1975, est le meilleur exemple de ces richesses. Mais la ressource la plus importante était l'argile exploitée dans les terriers et qui servait à la tuilerie toute proche.
La plus belle réussite de l'économie cessenonaise de cette époque fut la tuilerie Cathala-Riche qui fut fondée vers 1860[44] et qui perdura, avec un certain succÚs, jusqu'en 1955. Les produits étant exportés vers Béziers via le réseau ferroviaire.
Sur la petite place du hameau de LugnĂ©, sur la commune de Cessenon, on peut voir une rĂ©plique de la statue de la LibertĂ© de Bartholdi qui se trouvait Ă la proue du paquebot « Le Maximâs des Mers » en 1987.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 028 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 2 277 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 960 âŹ[I 7] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]). 38 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 11] (45,8 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 9,3 % | 10,3 % | 12,2 % |
DĂ©partement[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 282 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (62,9 % ayant un emploi et 12,2 % de chÎmeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 12] - [I 9]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 447 emplois en 2018, contre 452 en 2013 et 426 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 823, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,3 %[I 13].
Sur ces 823 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 246 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 7,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
207 établissements[Note 13] sont implantés à Cessenon-sur-Orb au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 207 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 12 | 5,8 % | (6,7 %) |
Construction | 42 | 20,3 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 42 | 20,3 % | (28 %) |
Information et communication | 1 | 0,5 % | (3,3 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 8 | 3,9 % | (3,2 %) |
Activités immobiliÚres | 18 | 8,7 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 20 | 9,7 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 45 | 21,7 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 19 | 9,2 % | (8,1 %) |
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,7 % du nombre total d'établissements de la commune (45 sur les 207 entreprises implantées à Cessenon-sur-Orb), contre 14,2 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45] :
- Laurent Miquel SAS, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (12 276 kâŹ)
- Domaine Cazal Viel, culture de la vigne (1 216 kâŹ)
- Valette Serrurerie, travaux de menuiserie bois et PVC (416 kâŹ)
- Lou Garric, restauration traditionnelle (178 kâŹ)
- Reals Canoe Kayak, autres activitĂ©s liĂ©es au sport (148 kâŹ)
L'économie actuelle de Cessenon-sur-Orb se résume essentiellement à la viticulture et au tourisme.
Le domaine viticole se divise en deux parties : les AOC (AOC Saint-Chinian et AOC Coteaux du Languedoc) et les vins de pays (Vin de pays de Cessenon et Vin de pays de l'HĂ©rault). En outre, une grande partie de la production de vin est exportĂ©e en vue d'ĂȘtre incorporĂ©e dans d'autres vins (on parle de « vin de coupe »).
Le tourisme reprĂ©sente une part importante des revenus du village, avec la prĂ©sence d'un camping en accĂšs immĂ©diat aux rives de l'Orb, des activitĂ©s de canoĂ«-kayak, promenades Ă©questres, jardin d'enfants, tennis et chemins de randonnĂ©es. La commune organise des manifestations estivales pour les fĂȘtes du et du , dĂ©diĂ©e au saint patron du village : Saint Roch.
La base nautique de « Réals » accueille des épreuves du championnat de France de canoë-kayak[46].
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 235 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] Ă 138 en 2000 puis Ă 95 en 2010[49] et enfin Ă 60 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 74 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[50] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1664 ha en 1988 Ă 876 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 7 Ă 15 ha[49].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Vestiges de la Chapelle Sainte-Anne de Cessenon-sur-Orb.
- Chapelle Saint-Joseph de Fourque Esquine.
- Chapelle Saint-Roch de Cessenon-sur-Orb.
Architectural
- Ăglise Saint-Pierre-de-la-Salle : L'Ă©glise Saint-Pierre-de-la-Salle de Cessenon-sur-Orb est une Ă©glise paroissiale gothique mĂ©ridionale du XIIe siĂšcle, qui fut probablement bĂątie sur l'emplacement d'un mausolĂ©e gallo-romain du Ier ou IIe siĂšcle. L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 1987[51].
- Tour carrĂ©e : La Tour carrĂ©e est le donjon d'une ancienne forteresse. Cette tour de plan quadrangulaire dâune hauteur de 15 mĂštres et de 6 mĂštres de cĂŽtĂ© a Ă©tĂ© construite avec des matĂ©riaux locaux. Le donjon sert aujourd'hui de clocher pour l'Ă©glise et d'horloge municipale. Il abrite trois cloches baptisĂ©es et installĂ©es en 1921.
- Fragment de sarcophage romain : Le fragment de bas-relief d'un sarcophage romain datant du Ier siĂšcle reprĂ©sentant un banquet funĂ©raire fut retrouvĂ© dans le dallage de l'Ă©glise du village. Il est aujourd'hui visible sur la façade du cafĂ© « Le Helder » sur la place du MarchĂ©. La scĂšne reproduite sur cette pierre reprĂ©sente un banquet funĂ©raire, sept personnes autour de la huitiĂšme allongĂ©e (tridinium). La tĂȘte de lâenfant est bouclĂ©e (caractĂ©ristique de lâĂ©cole des sculptures arlĂ©siennes).
- Pont de Cessenon : Le Pont de Cessenon est un pont suspendu métallique qui enjambe l'Orb à Cessenon en direction de Saint-Nazaire-de-Ladarez. Il fut construit en 1931 (113 mÚtres de long pour une largeur de 6 mÚtres 80).
- Fontaine du PlÎ : La fontaine du PlÎ ou Font de la Gleizes est une fontaine. La source qui jaillit à la fontaine de l'église est déjà mentionnée en 1555. En 1693, on pave le dessus de la voûte de la fontaine, on installe un abreuvoir et quelque temps aprÚs des lavoirs. La restauration récente les supprimera.
- Maison médiévale : Les autres particularités de cette commune sont ses fortifications.
Naturel
- CarriĂšre de Coumiac : La carriĂšre de Coumiac est un site gĂ©ologique exceptionnel, oĂč l'on peut observer des fossiles dans du marbre griotte de couleur rouge. Ce marbre, trĂšs rare, fut notamment utilisĂ© pour la fabrication de la « chambre rouge » de la Maison-Blanche Ă Washington, DC, ou encore la Maison de France Ă Rio de Janeiro.
- Olivier de LugnĂ© : L'olivier de LugnĂ© est un olivier millĂ©naire situĂ© au hameau de LugnĂ©. IsolĂ© au milieu des vignes, quatre variĂ©tĂ©s d'olive ont Ă©tĂ© greffĂ©es sur le mĂȘme arbre.
Sports
- Club de rugby
- CKCC : Club de canoë-kayak de Cessenon.
- Base de Réals : La base nautique de Réals est située à 3,7 km de Cessenon sur la route de Murviel prÚs du pont de Réals[52].
Personnalités liées à la commune
- Gérard Sire (1927-1977), homme de radio et scénariste, est inhumé à Cessenon-sur-Orb.
- Christian Laux (1934-2002), en oc Cristian Laus, lexicographe et écrivain occitan, né à Lugné, commune de Cessenon.
- Jean-Denis Bergasse (1946-2011), historien, mort Ă Cessenon-surOrb.
- Monique Dental, (1943-) militante féministe.
HĂ©raldique
|
Les armes de Cessenon-sur-Orb se blasonnent ainsi : taillé, de gueules au lion d'or et d'azur au lion d'or. |
---|
Galerie
La tour, anciennement donjon et actuellement clocher. Vue d'ensemble, la tour et les vestiges des remparts. Ruelle médiévale du Vieux Cessenon. Ruelle du Vieux Cessenon.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[26].
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Cessenon-sur-Orb » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cessenon-sur-Orb » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cessenon-sur-Orb » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cessenon-sur-Orb » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cessenon-sur-Orb » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Roquebrun - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Cessenon-sur-Orb et Roquebrun », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Roquebrun - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cessenon-sur-Orb et SÚte », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Cessenon-sur-Orb », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « vallée de l'Orb » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « montagne noire centrale » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Cessenon-sur-Orb », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Les risques majeurs dans l'HĂ©rault », sur www.herault.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Cessenon-sur-Orb », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- Article R214-112 du code de lâenvironnement
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Ătude Scanning de GĂ©odĂ©ris », sur http://piece-jointe-carto.developpement-durable.gouv.fr, (consultĂ© le )
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque minier.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de lâIRSN, (consultĂ© le )
- Jean-Denis Bergasse, "En Languedoc et en Provence. Un officier sous Louis XV. Jean-Baptiste de Milhé de Saint-Victor (1723 - 1813)," Béziers, Ateliers Graphiques de la Société I.S.O.C, 2006, 241 p.
- saint-pons, « La famille Milhé de Saint-Victor, de Cessenon », sur pagesperso-orange.fr (consulté le ).
- Décédé en cours de mandat.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Un Village minervois sous l'Ancien RĂ©gime. Hist. de PĂ©pieux. (Toulouse, 1944), p. 164-167.
- Jean-Michel Sauget et Catherine Ferras, part. Christian Olive, Cessenon-sur-Orb. Inventaire du patrimoine d'un village héraultais., Pays Haut Languedoc et Vignobles, coll. « Destination vignobles », Montpellier, 2007 (ISBN 978-2-9528139-3-8), p. 13.
- Frank R. Hamlin et abbĂ© AndrĂ© Cabrol, Les noms de lieux du dĂ©partement de l'HĂ©rault : Dictionnaire Topographique et Ătymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 327
- Berlou, Causses et Vayran, Cazedarnes, Cessenon/Orb, FerriĂšres, Fraisse-sur-Agout, Mus, Pierrerue, Prades-le-Lez, PrĂ©mian, Roquebrun, Saint-Ătienne-d'Albagnan, Saint-Nazaire-de-Ladarez, Le Pin et Lau, Vieussan.
- Blé, seigle, orge, paumelle, avoine.
- Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 416.
- Bulletin des lois, 1850, V-31
- Journal officiel, 03, 1900
- Cette tuilerie fut fondée par Barthélémy Cathala en 1860 et reprise par son gendre Moïse Riche en 1892. à la mort de ce dernier en 1902, l'entreprise familiale fut reprise par ses deux fils Louis et Paul.
- « Entreprises à Cessenon-sur-Orb », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- Laurent François, « Cessenon-sur-Orb accueille les championnats de France de canoë-kayak », sur Midi-Libre, (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de lâagriculture et de lâalimentation, 10 dĂ©cembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Cessenon-sur-Orb - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
- « Eglise paroissiale Saint-Pierre de la Salle », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Site Web de la Base nautique du RĂ©als
Annexes
Bibliographie
- Louis Anglade, « Visites des carriĂšres de Cessenon et Saint-Nazaire-de-Ladarez, les carriĂšres du Minervois et le travail des carriĂšres : dossier Marbres 2 », Cahiers d'Arts et traditions rurales, no 20,â , p. 9-54
- Henri Barthes et Jean-Denis Bergasse, « Les archives de Cessenon : le cartulaire (1279-1757) et les inventaires des XVIe et XXe siĂšcles, la dĂ©couverte d'un traitĂ© de Guillaume Durand de Mende du XIIIe siĂšcle (suivi de : Les Coutumes de 1363 de Cessenon, ThĂ©zan et Servien) », Cahiers de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et littĂ©raire de BĂ©ziers, no 19,â
- Jean-Denis Bergasse, Cessenon-sur-Orb, BĂ©ziers, Sodiep, , 84 p.
- Jean-Denis Bergasse, « Noblesse au village pendant la RĂ©volution : un cas Ă Cessenon », Ătudes hĂ©raultaises, Montpellier, Association Ătudes sur l'HĂ©rault, no 5,â , p. 105-118 (lire en ligne)
- Jean-Denis Bergasse et Philippe Marasse, « De l'artisanat Ă l'industrie dans l'HĂ©rault : le cas exemplaire de Cessenon du XVIIIe au XXe siĂšcle », Cahiers de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et littĂ©raire de BĂ©ziers, no 13,â
- Aline Galy, « Le folklore de Cessenon (HĂ©rault) », Folklore, no 98,â , p. 3-23
- Jean-Michel Sauget et Catherine Ferras, Cessenon-sur-Orb : inventaire du patrimoine d'un village héraultais, Saint-Chinian, Syndicat mixte du Pays Haut Languedoc et Vignobles, , 151 p.
- Jean Segondy, Cessenon-sur-Orb : une ancienne chùtellenie royale du Saint-Ponais, la seigneurie, la communauté, le consulat, la paroisse, Montpellier, Impr. de la Charité, , 823 p.
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Cessenon (1279-1981) [10,23 ml]. Cote : 74 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).