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Cessenon-sur-Orb

Cessenon-sur-Orb [se.sə.nɔ̃ syʁ oʁ] (en occitan Cecenon [se.se.'nu]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de l'HĂ©rault, en rĂ©gion Occitanie.

Cessenon-sur-Orb
Cessenon-sur-Orb
Panorama du village depuis le « Trou du Corbeau ».
Blason de Cessenon-sur-Orb
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement BĂ©ziers
Intercommunalité Communauté de communes Sud-Hérault
Maire
Mandat
Marie-Pierre Pons
2020-2026
Code postal 34460
Code commune 34074
DĂ©mographie
Gentilé Cessenonais
Population
municipale
2 358 hab. (2020 en augmentation de 7,18 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 63 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 27â€Č 03″ nord, 3° 03â€Č 07″ est
Altitude Min. 29 m
Max. 254 m
Superficie 37,29 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Cessenon-sur-Orb
(ville isolée)
Aire d'attraction BĂ©ziers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Pons-de-ThomiĂšres
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Cessenon-sur-Orb
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Cessenon-sur-Orb
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Cessenon-sur-Orb
Liens
Site web www.cessenon.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Orb, le Vernazobre, le RĂ©cambis, le Rieuberlou, le ruisseau de Landeyran, le ruisseau de Ronnel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Cessenon-sur-Orb est une commune rurale qui compte 2 358 habitants en 2020. Elle est dans l'unitĂ© urbaine de Cessenon-sur-Orb et fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©ziers. Ses habitants sont appelĂ©s les Cessenonais.

    GĂ©ographie

    Cessenon-sur-Orb se trouve sur la rive de droite de l'Orb, adossé à plusieurs collines de faible altitude. La plaine, façonnée par les crues annuelles du fleuve, offre de grandes terres cultivables.

    Carte

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 15,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 687 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Roquebrun », sur la commune de Roquebrun, mise en service en 1955[6] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 782,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă  52 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  15,4 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[13] : la « vallĂ©e de l'Orb » (634 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [13] : la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du dĂ©partement[15].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Cessenon-sur-Orb.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Cessenon-sur-Orb est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [16] - [I 1] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Cessenon-sur-Orb, une unitĂ© urbaine monocommunale[I 2] de 2 284 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©ziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (61,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (46,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (21,8 %), forĂȘts (15 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14 %), zones urbanisĂ©es (2,8 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Cessenon-sur-Orb est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă  deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[19]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[20].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Orb, le Vernazobre, le Rieuberlou, le RĂ©cambis et le ruisseau de Landeyran. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1994, 1995, 1996, 2005, 2014 et 2019[21] - [19].

    Cessenon-sur-Orb est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [22].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cessenon-sur-Orb.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 79,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 242 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 235 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[25].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 9] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mĂštres cubes. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[27].

    Risque particulier

    L’étude Scanning de GĂ©odĂ©ris rĂ©alisĂ©e en 2008 a Ă©tabli pour le dĂ©partement de l’HĂ©rault une identification rapide des zones de risques miniers liĂ©s Ă  l’instabilitĂ© des terrains[28]. Elle a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e en 2015 par une Ă©tude approfondie sur les anciennes exploitations miniĂšres du bassin houiller de Graissessac et du district polymĂ©tallique de Villecelle. La commune est ainsi concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă  l’évolution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă  l’abandon et sans entretien aprĂšs l’exploitation des mines[29].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Cessenon-sur-Orb est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[30].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1693 1722 Jean RoĂŒanet Maire perpĂ©tuel de Cessenon, NĂ©gociant
    1723 1744 Barthélémy de Milhé Maire perpétuel de Cessenon, Marchand drapier et fabricant, Conseiller-auditeur en la CCAF de Montpellier
    1790 1792 Jean-Baptiste de Milhé de Saint Victor[31] Ancien Capitaine au Régiment Royal-Roussillon[32], propriétaire
    1793 ? Michel Massot Propriétaire
    1813 1830 César-Alexandre Milhé de Saint Victor Propriétaire
    1830 1834 Pierre Julia
    1834 1843 Michel Gabriel Massot Propriétaire
    1843 1847 Florentin Vidal
    1847 1848 Joseph Robert
    1848 1849 André Sabatier
    1849 1852 Joseph Victor MourguĂšs
    1852 1854 Jean Joseph Robert
    1854 1856 Flavien Vidal
    1856 1861 Abel Milhé Propriétaire
    1861 1870 Jean Patrice Cougnenc
    1871 1876 Louis Philippe Henry Mourgue
    1876 1877 Ulysse Victor Marie Joseph Lavit
    1877 1879 Fabien Bergasse Officier de cavalerie
    1879 1881 Alphonse Martin
    1881 1883 Paul Martin
    1883 1884 Philippe Bacou
    1884 1887 Victor Valat
    1887 ? Paul Berlan
    1947 1995[33] Raoul Bayou SFIO - FGDS - PS Instituteur - Député (1958-1986)
    Conseiller général du canton de Saint-Chinian de 1945 à 1995
    1996 décembre 2011[33] Christian FrancÚs DVG
    janvier 2012 novembre 2016
    (décÚs)
    Jean-François Favette DVG Enseignant retraité
    novembre 2016 En cours Marie-Pierre Pons PS ConseillÚre départementale depuis 2015

    DĂ©mographie

    Au dernier recensement, la commune comptait 2358 habitants.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6471 6811 9501 9802 1632 1962 1902 2071 943
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9281 9502 0982 1362 2042 4072 6152 6832 689
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6082 5132 5602 8722 9032 7172 5672 0852 123
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    2 0722 0251 7361 6801 6021 7301 9191 9522 066
    2015 2020 - - - - - - -
    2 2402 358-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Toponymie

    La commune a été connue sous les variantes : castro de Cenceno, in capella Cencennone (vers 972), Ysarni de Cencenone (1180), villa Cencenonis (1247), de Cessenon (1262), etc.

    L'étymologie du nom reste incertaine, plusieurs hypothÚses ont été avancées au cours de ces derniÚres années:

    • l'origine celte ou ibĂšre, oĂč « Kess » serait un nom gaulois qui signifierait Fort[36];
    • l'origine gallo-romaine — considĂ©rĂ©e aujourd'hui comme la plus probable, oĂč Cincinius + suffixe -onem Ă©tait le nom d'un propriĂ©taire de domaine et qui aurait donnĂ© son nom au village[37] - [38];
    • enfin, l'origine poĂ©tique appartenant au folklore local, qui selon les vers pittoresques d'un poĂšte du terroir aurait une tout autre origine :

    (orthographe originale, orthographe normalisée)

    Un jour qu'un fort ouraché ennégrabo lou ciel,
    Amoun al clouquié, sounnabou la campana.
    Lou campanié, noummat Tantan lou biel,
    Que fasié ressoundi lou flanc de la montagna
    Entendet una bouÚs, que y disié « CESSE ! »
    Ou sinon par Satan, je te fais la promesse
    Que la foudre Ă  l'instant va s'abattre sur vous.

    Tantan qu'Ă©ro testut, y diguĂ©t : « Qu'Ăšs aco Cesse ? — Nou. »
    Lou noum Ús demourat désempeï CESSENOU.
    Ajet pas dich aco, qu'un grand bruch de tonnéro,
    Accoumpagnat d'iglaous, faguet trembla la téro
    Et dins aquel moument lou campagnié Tantan
    Se troubet empourtat sul porché de Tamben.

    Un jorn qu'un fort oratge ennegraba lo cĂšl,
    Amont al cloquiĂšr, sonaba la campana.
    Lo campaniĂšr, nommat Tantan lo viĂšlh,
    Que fasié ressondir lo flanc de la montanha
    EntendÚt una votz, que i disié « CESSE ! »
    O sinon par Satan, je te fais la promesse
    Que la foudre Ă  l'instant va s'abattre sur vous.

    Tantan qu'Ăšra testut, i diguĂšt : « Qu'Ăšs aquĂł Cesse ? — Non. »
    Lo nom es demorat desempuĂši CESSENON.
    AgĂšt pas dich aquĂł, qu'un grand bruch de troneire,
    Acompanhat d'ilhauç, faguÚt tremblar la terra
    Et dins aquel moment lo campaniĂšr Tantan
    Se trobĂšt emportat sul pĂČrge de Tamben.

    Histoire

    Le village de Cessenon-sur-Orb, disposé entre le fleuve Orb et la montagne, a une histoire qui remonte à plusieurs millénaires.

    Les origines du village sont trĂšs anciennes, il existe des vestiges laissant penser que l'homme prĂ©historique a sans doute foulĂ© le territoire communal vers 15000 –10000 ans avant notre Ăšre. Deux "bifaces" ont Ă©tĂ© dĂ©couverts et attestent de la prĂ©sence de l'homme sur ce territoire. D'autres dĂ©couvertes, deux dolmens, attestent de la prĂ©sence de communautĂ©s rurales au NĂ©olithique (5000 – 2500 ans av J.C). Des outils, cĂ©ramiques, mobiliers funĂ©raires, sĂ©pultures ont permis d'identifier des occupations humaines aux pĂ©riodes suivantes Calcholitique, Ăąge du bronze puis du fer.

    La pĂ©riode romaine vers l'an 125 av. J.-C. a pu ĂȘtre identifiĂ©e aussi grĂące Ă  un fragment de sarcophage enchĂąssĂ© dans la façade du "cafĂ© du Helder".

    L'acte de naissance du village " CENCENO" date de 972. Le nom apparaĂźt dans une donation de Garsinde, veuve du Comte Pons de Toulouse, du chĂąteau Ă  ses enfants.

    Une chapelle romane située à l'emplacement de l'église St Pierre de daterait de l'an 972.

    La croisade contre les Albigeois amena la destruction de la citadelle dont il ne reste que le donjon, vaste tour carrée de plan quadrangulaire remaniée à plusieurs reprises, d'une hauteur d'une quinzaine de mÚtres.

    De nos jours ce donjon porte les couleurs de l'Occitanie à son sommet rappelant ainsi que la forteresse fut un des pions importants de cette province. A ses pieds, les remparts, dont il ne reste que quelques vestiges furent démantelés en 1209 lors de la croisade contre les Albigeois. Relevés ils furent définitivement détruits en 1633 pendant les guerres de religion.

    Des origines à la période antique

    Le site est en effet occupé depuis la Préhistoire (dolmens, tumulus, silex retrouvés non loin du mas de Lugné). Le village a ensuite subi une période wisigothe et sarrazine (tombes musulmanes, norias, chadouf) ainsi qu'une période romaine (amphores, sépultures, fragment de bas-relief funéraire, villa).

    Plan par masse de culture (an XIII)

    Moyen Âge

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    La pĂ©riode du Moyen Âge est nĂ©anmoins celle qui a laissĂ© le plus de vestiges dont une grande quantitĂ© de manuscrits ainsi que les remparts et le donjon qui sont aujourd'hui les emblĂšmes du village.

    La chĂątellenie dont Cessenon Ă©tait le chef-lieu s'Ă©tendait jadis sur 29 805 hectares et Ă©tait composĂ© par 15 villages/masseries[39]. On trouve des traces de cette organisation du Xe siĂšcle jusqu'Ă  la RĂ©volution.

    Époque moderne

    Le chùteau, ou plutÎt la citadelle, a été définitivement détruit en 1633, sous l'ordonnance, datant du 6 octobre, de Louis XIII et de Richelieu. Les ruines des remparts et le donjon, seuls vestiges de cette glorieuse époque, trÎnent au centre du Quartier Haut.

    À cette Ă©poque, les principales sources de revenu sont l'agriculture et l'Ă©levage. Les terres, situĂ©es dans la plaine de l'Orb, sont propices Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales[40] et offrent de grands pĂąturages pour les bĂȘtes (essentiellement des moutons, des chĂšvres). Une grande partie des terres est consacrĂ©e aux vergers plantĂ©s d’amandiers, cerisiers, noyers, noisetiers, poiriers, pommiers, pruniers, figuiers, grenadiers et aux plantations d'oliviers. Les terres les plus difficiles sont rĂ©servĂ©es Ă  la vigne, mais les rigoureux hivers de 1709 et de 1789 qui dĂ©truisirent Ă  chaque fois la quasi-totalitĂ© des oliviers, et les hivers de 1721, 1731 et 1782, bien que moins rigoureux que celui de 1709, ont dĂ©truit une bonne partie des repousses et jeunes pousses d'olivier. L’huile Ă©tait l'une des principales sources de revenu mais la donne changea progressivement en faveur de la vigne plus rĂ©sistante aux conditions extrĂȘmes.

    Révolution française

    Lors de la RĂ©volution française, les citoyens de la commune se rĂ©unissent au sein de la sociĂ©tĂ© rĂ©volutionnaire, crĂ©Ă©e lors de l’étĂ© 1791, alors que le fossĂ© s’élargit entre le peuple et son souverain, notamment Ă  la suite de la tentative de fuite Ă  Varennes[41].

    Époque contemporaine

    Paysage avec le hameau de Lugné.

    Le 14 janvier 1850[42], les hameaux de Cazedarnes-le-Haut et Cazedarnes-le-Bas sont détachés de la commune pour créer la commune de Cazedarnes. Puis, le 15 mars 1900[43], Cessenon perd le hameau de Prades qui devient la commune de Prades-sur-Vernazobre.

    En 1985, la commune prend le nom de Cessenon-sur-Orb.

    Cessenon a subi de grands bouleversements de ses activitĂ©s Ă©conomiques, la rĂ©volution industrielle a commencĂ© avec l'avĂšnement des manufactures de draps (dĂšs 1720 avec la manufacture de draps crĂ©Ă© par BarthĂ©lĂ©my MilhĂ© et Jean Rouanet[32]) qui ont connu un grand engouement avant de sombrer progressivement jusqu'au milieu du XIXe siĂšcle. Dans le mĂȘme temps, pour faire face Ă  la surproduction viticole les exploitants furent contraints Ă  distiller leur surplus de vin. Bien que ce travail fut d'abord rĂ©servĂ© Ă  des « brĂ»leurs » itinĂ©rants qui passaient dans les villages avec leur matĂ©riel de distillation, de petites distilleries permanentes furent construites aux alentours de 1810.

    Cessenon-sur-Orb dispose d'une certaine quantité de minerais : marbre, grÚs, lignite, argile. Le marbre griotte rouge de la carriÚre de Coumiac, exploité, selon les estimations, du XVe siÚcle jusqu'à 1975, est le meilleur exemple de ces richesses. Mais la ressource la plus importante était l'argile exploitée dans les terriers et qui servait à la tuilerie toute proche.

    La plus belle réussite de l'économie cessenonaise de cette époque fut la tuilerie Cathala-Riche qui fut fondée vers 1860[44] et qui perdura, avec un certain succÚs, jusqu'en 1955. Les produits étant exportés vers Béziers via le réseau ferroviaire.

    Sur la petite place du hameau de LugnĂ©, sur la commune de Cessenon, on peut voir une rĂ©plique de la statue de la LibertĂ© de Bartholdi qui se trouvait Ă  la proue du paquebot « Le Maxim’s des Mers » en 1987.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 028 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 2 277 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 960 â‚Ź[I 7] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]). 38 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 11] (45,8 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]9,3 %10,3 %12,2 %
    DĂ©partement[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  1 282 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (62,9 % ayant un emploi et 12,2 % de chĂŽmeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 12] - [I 9]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de BĂ©ziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 447 emplois en 2018, contre 452 en 2013 et 426 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 823, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 50,3 %[I 13].

    Sur ces 823 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 246 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 7,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    207 établissements[Note 13] sont implantés à Cessenon-sur-Orb au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble207100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    125,8 %(6,7 %)
    Construction4220,3 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    4220,3 %(28 %)
    Information et communication10,5 %(3,3 %)
    Activités financiÚres et d'assurance83,9 %(3,2 %)
    Activités immobiliÚres188,7 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    209,7 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    4521,7 %(14,2 %)
    Autres activités de services199,2 %(8,1 %)

    Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santĂ© humaine et l'action sociale est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 21,7 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (45 sur les 207 entreprises implantĂ©es Ă  Cessenon-sur-Orb), contre 14,2 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45] :

    • Laurent Miquel SAS, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (12 276 k€)
    • Domaine Cazal Viel, culture de la vigne (1 216 k€)
    • Valette Serrurerie, travaux de menuiserie bois et PVC (416 k€)
    • Lou Garric, restauration traditionnelle (178 k€)
    • Reals Canoe Kayak, autres activitĂ©s liĂ©es au sport (148 k€)

    L'économie actuelle de Cessenon-sur-Orb se résume essentiellement à la viticulture et au tourisme.

    Le domaine viticole se divise en deux parties : les AOC (AOC Saint-Chinian et AOC Coteaux du Languedoc) et les vins de pays (Vin de pays de Cessenon et Vin de pays de l'HĂ©rault). En outre, une grande partie de la production de vin est exportĂ©e en vue d'ĂȘtre incorporĂ©e dans d'autres vins (on parle de « vin de coupe »).

    Le tourisme reprĂ©sente une part importante des revenus du village, avec la prĂ©sence d'un camping en accĂšs immĂ©diat aux rives de l'Orb, des activitĂ©s de canoĂ«-kayak, promenades Ă©questres, jardin d'enfants, tennis et chemins de randonnĂ©es. La commune organise des manifestations estivales pour les fĂȘtes du et du , dĂ©diĂ©e au saint patron du village : Saint Roch.

    La base nautique de « Réals » accueille des épreuves du championnat de France de canoë-kayak[46].

    Agriculture

    Un mazet dans les vignes

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations2351389560
    SAU[Note 16] (ha)1 6641 3301 105876

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 235 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] Ă  138 en 2000 puis Ă  95 en 2010[49] et enfin Ă  60 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 74 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[50] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1664 ha en 1988 Ă  876 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 7 Ă  15 ha[49].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vestiges de la Chapelle Sainte-Anne de Cessenon-sur-Orb
    La forĂȘt d'Eucalyptus.

    Architectural

    • Église Saint-Pierre-de-la-Salle : L'Ă©glise Saint-Pierre-de-la-Salle de Cessenon-sur-Orb est une Ă©glise paroissiale gothique mĂ©ridionale du XIIe siĂšcle, qui fut probablement bĂątie sur l'emplacement d'un mausolĂ©e gallo-romain du Ier ou IIe siĂšcle. L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 1987[51].
    • Tour carrĂ©e : La Tour carrĂ©e est le donjon d'une ancienne forteresse. Cette tour de plan quadrangulaire d’une hauteur de 15 mĂštres et de 6 mĂštres de cĂŽtĂ© a Ă©tĂ© construite avec des matĂ©riaux locaux. Le donjon sert aujourd'hui de clocher pour l'Ă©glise et d'horloge municipale. Il abrite trois cloches baptisĂ©es et installĂ©es en 1921.
    • Fragment de sarcophage romain : Le fragment de bas-relief d'un sarcophage romain datant du Ier siĂšcle reprĂ©sentant un banquet funĂ©raire fut retrouvĂ© dans le dallage de l'Ă©glise du village. Il est aujourd'hui visible sur la façade du cafĂ© « Le Helder » sur la place du MarchĂ©. La scĂšne reproduite sur cette pierre reprĂ©sente un banquet funĂ©raire, sept personnes autour de la huitiĂšme allongĂ©e (tridinium). La tĂȘte de l’enfant est bouclĂ©e (caractĂ©ristique de l’école des sculptures arlĂ©siennes).
    • Pont de Cessenon : Le Pont de Cessenon est un pont suspendu mĂ©tallique qui enjambe l'Orb Ă  Cessenon en direction de Saint-Nazaire-de-Ladarez. Il fut construit en 1931 (113 mĂštres de long pour une largeur de 6 mĂštres 80).
    • Fontaine du PlĂŽ : La fontaine du PlĂŽ ou Font de la Gleizes est une fontaine. La source qui jaillit Ă  la fontaine de l'Ă©glise est dĂ©jĂ  mentionnĂ©e en 1555. En 1693, on pave le dessus de la voĂ»te de la fontaine, on installe un abreuvoir et quelque temps aprĂšs des lavoirs. La restauration rĂ©cente les supprimera.
    • Maison mĂ©diĂ©vale : Les autres particularitĂ©s de cette commune sont ses fortifications.

    Naturel

    • CarriĂšre de Coumiac : La carriĂšre de Coumiac est un site gĂ©ologique exceptionnel, oĂč l'on peut observer des fossiles dans du marbre griotte de couleur rouge. Ce marbre, trĂšs rare, fut notamment utilisĂ© pour la fabrication de la « chambre rouge » de la Maison-Blanche Ă  Washington, DC, ou encore la Maison de France Ă  Rio de Janeiro.
    • Olivier de LugnĂ© : L'olivier de LugnĂ© est un olivier millĂ©naire situĂ© au hameau de LugnĂ©. IsolĂ© au milieu des vignes, quatre variĂ©tĂ©s d'olive ont Ă©tĂ© greffĂ©es sur le mĂȘme arbre.

    Sports

    • Club de rugby
    • CKCC : Club de canoĂ«-kayak de Cessenon.
    • Base de RĂ©als : La base nautique de RĂ©als est situĂ©e Ă  3,7 km de Cessenon sur la route de Murviel prĂšs du pont de RĂ©als[52].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Armes de Cessenon-sur-Orb

    Les armes de Cessenon-sur-Orb se blasonnent ainsi : taillé, de gueules au lion d'or et d'azur au lion d'or.

    Galerie

    • La tour, anciennement donjon et actuellement clocher.
      La tour, anciennement donjon et actuellement clocher.
    • Vue d'ensemble, la tour et les vestiges des remparts.
      Vue d'ensemble, la tour et les vestiges des remparts.
    • Ruelle mĂ©diĂ©vale du Vieux Cessenon.
      Ruelle médiévale du Vieux Cessenon.
    • Ruelle du Vieux Cessenon.
      Ruelle du Vieux Cessenon.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[26].
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Cessenon-sur-Orb » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cessenon-sur-Orb » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cessenon-sur-Orb » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cessenon-sur-Orb » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cessenon-sur-Orb » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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    7. « Orthodromie entre Cessenon-sur-Orb et Roquebrun », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Roquebrun - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Cessenon-sur-Orb et SÚte », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Cessenon-sur-Orb », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « ZNIEFF la « vallée de l'Orb » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    21. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    22. « Les risques majeurs dans l'HĂ©rault », sur www.herault.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    23. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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    26. Article R214-112 du code de l’environnement
    27. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
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    29. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque minier.
    30. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
    31. Jean-Denis Bergasse, "En Languedoc et en Provence. Un officier sous Louis XV. Jean-Baptiste de Milhé de Saint-Victor (1723 - 1813)," Béziers, Ateliers Graphiques de la Société I.S.O.C, 2006, 241 p.
    32. saint-pons, « La famille Milhé de Saint-Victor, de Cessenon », sur pagesperso-orange.fr (consulté le ).
    33. Décédé en cours de mandat.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    36. Un Village minervois sous l'Ancien RĂ©gime. Hist. de PĂ©pieux. (Toulouse, 1944), p. 164-167.
    37. Jean-Michel Sauget et Catherine Ferras, part. Christian Olive, Cessenon-sur-Orb. Inventaire du patrimoine d'un village héraultais., Pays Haut Languedoc et Vignobles, coll. « Destination vignobles », Montpellier, 2007 (ISBN 978-2-9528139-3-8), p. 13.
    38. Frank R. Hamlin et abbĂ© AndrĂ© Cabrol, Les noms de lieux du dĂ©partement de l'HĂ©rault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 327
    39. Berlou, Causses et Vayran, Cazedarnes, Cessenon/Orb, FerriĂšres, Fraisse-sur-Agout, Mus, Pierrerue, Prades-le-Lez, PrĂ©mian, Roquebrun, Saint-Étienne-d'Albagnan, Saint-Nazaire-de-Ladarez, Le Pin et Lau, Vieussan.
    40. Blé, seigle, orge, paumelle, avoine.
    41. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 416.
    42. Bulletin des lois, 1850, V-31
    43. Journal officiel, 03, 1900
    44. Cette tuilerie fut fondĂ©e par BarthĂ©lĂ©my Cathala en 1860 et reprise par son gendre MoĂŻse Riche en 1892. À la mort de ce dernier en 1902, l'entreprise familiale fut reprise par ses deux fils Louis et Paul.
    45. « Entreprises à Cessenon-sur-Orb », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    46. Laurent François, « Cessenon-sur-Orb accueille les championnats de France de canoë-kayak », sur Midi-Libre, (consulté le ).
    47. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    48. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    49. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Cessenon-sur-Orb - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    50. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
    51. « Eglise paroissiale Saint-Pierre de la Salle », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    52. Site Web de la Base nautique du RĂ©als

    Annexes

    Bibliographie

    • Louis Anglade, « Visites des carriĂšres de Cessenon et Saint-Nazaire-de-Ladarez, les carriĂšres du Minervois et le travail des carriĂšres : dossier Marbres 2 », Cahiers d'Arts et traditions rurales, no 20,‎ , p. 9-54
    • Henri Barthes et Jean-Denis Bergasse, « Les archives de Cessenon : le cartulaire (1279-1757) et les inventaires des XVIe et XXe siĂšcles, la dĂ©couverte d'un traitĂ© de Guillaume Durand de Mende du XIIIe siĂšcle (suivi de : Les Coutumes de 1363 de Cessenon, ThĂ©zan et Servien) », Cahiers de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et littĂ©raire de BĂ©ziers, no 19,‎
    • Jean-Denis Bergasse, Cessenon-sur-Orb, BĂ©ziers, Sodiep, , 84 p.
    • Jean-Denis Bergasse, « Noblesse au village pendant la RĂ©volution : un cas Ă  Cessenon », Études hĂ©raultaises, Montpellier, Association Études sur l'HĂ©rault, no 5,‎ , p. 105-118 (lire en ligne)
    • Jean-Denis Bergasse et Philippe Marasse, « De l'artisanat Ă  l'industrie dans l'HĂ©rault : le cas exemplaire de Cessenon du XVIIIe au XXe siĂšcle », Cahiers de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et littĂ©raire de BĂ©ziers, no 13,‎
    • Aline Galy, « Le folklore de Cessenon (HĂ©rault) », Folklore, no 98,‎ , p. 3-23
    • Jean-Michel Sauget et Catherine Ferras, Cessenon-sur-Orb : inventaire du patrimoine d'un village hĂ©raultais, Saint-Chinian, Syndicat mixte du Pays Haut Languedoc et Vignobles, , 151 p.
    • Jean Segondy, Cessenon-sur-Orb : une ancienne chĂątellenie royale du Saint-Ponais, la seigneurie, la communautĂ©, le consulat, la paroisse, Montpellier, Impr. de la CharitĂ©, , 823 p.

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