Saint-Gervais-sur-Mare
Saint-Gervais-sur-Mare est une commune française située dans l'ouest du département de l'Hérault en région Occitanie.
Saint-Gervais-sur-Mare | |
Vue depuis le clocher de Neyran | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | BĂ©ziers |
Intercommunalité | Communauté de communes de Grand Orb |
Maire Mandat |
Jean-Luc Falip 2020-2026 |
Code postal | 34610 |
Code commune | 34260 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
849 hab. (2020 ) |
Densité | 35 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 39âČ 10âł nord, 3° 02âČ 27âł est |
Altitude | Min. 280 m Max. 940 m |
Superficie | 24,29 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | BĂ©darieux (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Clermont-l'HĂ©rault |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | stgervaissurmare.free.fr |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la Mare, le Casselouvre, le ruisseau de Narbounis et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « crĂȘtes du Mont Marcou et des Monts de Mare ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Saint-Gervais-sur-Mare est une commune rurale qui compte 849 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 2 620 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©darieux.
GĂ©ographie
Localisation
La commune est située dans les Hauts cantons de l'Hérault, entre les communes de Castanet-le-Haut et Graissessac.
Elle est intégrée au sein du parc naturel régional du Haut-Languedoc.
Hydrographie
La commune est traversée par la Mare et par le ruisseau du Casselouvre qui se jette dans la Mare. En 1760, le Casselouvre en crue a détruit une des deux études de notaire du village (étude Portalon), emportant toutes les archives. Les inondations de ont provoqué de gros dégùts dans le village, la route D 922 a été emportée.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Les Aires », sur la commune des Aires, mise en service en 1995[6] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 128,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă 50 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă 10,9 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 11,3 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14].
Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, crĂ©Ă© en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'Ă©tend sur 118 communes et deux dĂ©partements[15]. ImplantĂ© de part et dâautre de la ligne de partage des eaux entre OcĂ©an Atlantique et mer MĂ©diterranĂ©e, ce territoire est un vĂ©ritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les Ă©tendues cĂ©rĂ©aliĂšres du Lauragais[16] - [17].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « crĂȘtes du Mont Marcou et des Monts de Mare »[19], d'une superficie de 1 481 ha, abritant quatre espĂšces de chauves-souris d'intĂ©rĂȘt communautaire (Rhinolophus ferrumequinum, R. hipposideros, Miniopterus schreibersi), et plus particuliĂšrement le MinioptĂšre de Schreibers[20].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[21] : les « crĂȘtes du Mont Cabane au Mont Marcou » (484 ha), couvrant 4 communes dont une dans l'Aveyron et trois dans l'HĂ©rault[22] et la « riviĂšre de la mare et ruisseau de BĂ©dĂšs » (20 ha)[23] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [21] :
- les « crĂȘtes du Mont Marcou et des Monts de mare » (3 441 ha), couvrant 7 communes dont une dans l'Aveyron et six dans l'HĂ©rault[24] ;
- le « massif de l'Espinouse » (20 035 ha), couvrant 19 communes du département[25].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Gervais-sur-Mare est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [26] - [I 1] - [27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (91,4 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (89 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (74,2 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (10,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (6,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,5 %), zones urbanisĂ©es (2,4 %), prairies (1,7 %)[28].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
La partie la plus ancienne du village de Saint-Gervais est construite au pied d'un chùteau et le long d'un cours d'eau; le casselouvre. Une urbanisation cohérente s'est poursuivie sur la rive opposée mais sans atteindre les rives de la Mare, les rues y sont plus larges que la partie ancienne du village.
Lieux-dits, hameaux et Ă©carts
- MĂšcle
- Rongas
- Castanet le Bas
- Les NiĂšres
- Le Buis
Logement
En 2012 le nombre total de logement dans la commune est de 720, soit 62 de plus qu'en 2009. Parmi eux 8 % sont vacants, 49,7 % sont des résidences principales, 42,4 % sont des résidences secondaires. Ces logements étaient pour 79,6 % des maisons individuelles, et pour 16,7 % des appartements[a 1]. La proportion des résidences principales appartenant à leur occupant était de 65,5%[a 2].
Voies de communication et transports
La commune est accessible en arrivant de Castanet-le-Haut Ă l'Ouest et Saint-Ătienne-EstrĂ©choux Ă l'Est par la D922, et HĂ©rĂ©pian au Sud par la D180 en passant par le col des Treize Vents. Une ligne de bus dessert la commune, en partance de BĂ©darieux ou de Andabre[29].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Gervais-sur-Mare est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[30]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[31].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Mare. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1987, 1995, 1996, 1997, 2014 et 2016[32] - [30].
Saint-Gervais-sur-Mare est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [33].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 32 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 567 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 486 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 86 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[35].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2016[30].
Risque particulier
LâĂ©tude Scanning de GĂ©odĂ©ris rĂ©alisĂ©e en 2008 a Ă©tabli pour le dĂ©partement de lâHĂ©rault une identification rapide des zones de risques miniers liĂ©s Ă lâinstabilitĂ© des terrains[36]. Elle a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e en 2015 par une Ă©tude approfondie sur les anciennes exploitations miniĂšres du bassin houiller de Graissessac et du district polymĂ©tallique de Villecelle. La commune est ainsi concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă lâĂ©volution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă lâabandon et sans entretien aprĂšs lâexploitation des mines[37].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Gervais-sur-Mare est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[38].
Toponymie
Le nom de la commune est attesté sous les formes : ecclesia S Gervasii en 966; de S. Gervasio en 1204 / 1404; Sainct Gervys en 1579; etc.[39]. Le nom de la communauté sous l'Ancien régime était Saint-Gervais-Ville pour la différencier de celle de Saint-Gervais-Terre (ou Saint-Gervais-Terre-Foraine) qui est devenue aprÚs redécoupage la commune de Rosis. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Mont-Taillis[40]. La commune a pris son nom actuel par le décret du [41].
Histoire
Saint-Gervais-sur-Mare appartenait au diocÚse de Castres (sauf pour les hamaux des NiÚres et de Castanet qui dépendaient du diocÚse de Béziers) et à la sénéchaussée de Béziers. La commune était rattachée au Tarn, district de Lacaune lors de la création des départements. En vertu de la loi du 3 brumaire an X (1801) qui échangeait les cantons d'AnglÚs et de Saint-Gervais, la commune a été rattachée à l'Hérault[42]..
En 2014, le canton de Saint-Gervais-sur-Mare a disparu. La commune a été rattachée au canton de Clermont-l'Hérault.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[43].
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
Saint-Gervais-sur-Mare relĂšve du tribunal d'instance de BĂ©ziers, du tribunal de grande instance de BĂ©ziers, de la cour d'appel de Montpellier, du tribunal pour enfants de BĂ©ziers, du conseil de prud'hommes de BĂ©ziers, du tribunal de commerce de BĂ©ziers, du tribunal administratif de Montpellier et de la cour administrative d'appel de Marseille[45].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[48].
En 2020, la commune comptait 849 habitants[Note 10], en diminution de 1,16 % par rapport Ă 2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Saint-Gervais-sur-Mare dépend de l'académie de Montpellier. Elle administre une école maternelle et une école élémentaire communales regroupant 57 élÚves en 2015-2016, et un collÚge public[50].
Santé
La commune compte une maison de retraite ainsi qu'un parcours de santé; L'ancienne ligne de chemin de fer latour-plaisance.
Sports
Des associations proposent des activités sportives. Les abrupts proches dits "falaises d'Olques" ou " falaises d'Orques" permettent la pratique de l'escalade.
Cultes
Le territoire de la commune dépend de la paroisse catholique Notre-Dame des LumiÚres au sein du secteur missionnaire « Béziers -Biterrois » de l'archidiocÚse de Montpellier[51].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 406 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 739 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 970 âŹ[I 4] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 7,1 % | 11,3 % | 15 % |
DĂ©partement[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 408 personnes, parmi lesquelles on compte 71,5 % d'actifs (56,4 % ayant un emploi et 15 % de chÎmeurs) et 28,5 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bédarieux, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 257 emplois en 2018, contre 264 en 2013 et 236 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 236, soit un indicateur de concentration d'emploi de 108,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39 %[I 10].
Sur ces 236 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 109 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 63,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,5 % les transports en commun, 18,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
49 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Gervais-sur-Mare au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 49 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 3 | 6,1 % | (6,7 %) |
Construction | 9 | 18,4 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 16 | 32,7 % | (28 %) |
Information et communication | 1 | 2 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 2 | 4,1 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 7 | 14,3 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 11 | 22,4 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,7 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 49 entreprises implantées à Saint-Gervais-sur-Mare), contre 28 % au niveau départemental[I 14].
Revenus de la population et fiscalité
La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation en 2012 est de 16 105âŹ[a 3].
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (41 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 162 ha[54] - [Carte 5] - [Carte 6].
Emploi
La population active ayant un emploi Ă©tait de 55,6 % en 2012 contre 61,4 % en 2007. Le taux de chĂŽmage Ă©tait de 11,3 % en 2012 contre 12,6 % en 2007[a 4].
Le nombre d'emplois dans la zone était de 271 en 2012 contre 214 en 2007, les actifs ayant un emploi résidant dans la zone étaient de 266 en 2012 contre 246 en 2007. En 2012 l'indicateur de concentration d'emploi était de 102,0; ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'emplois qu'il n'y a d'actifs[a 5].
Les actifs travaillant dans la commune de résidence représentent 49,8 % de l'ensemble des actifs de la commune[a 6].
En 2013 l'ensemble des secteurs d'activités (sauf l'Administration publique, l'enseignement, la santé, et l'action sociale) emploient entre 1 et 9 salariés[a 7].
Entreprises et commerces
Au le nombre d'Ă©tablissements actifs par secteur d'activitĂ© Ă©tait de 70; 3 en agriculture, sylviculture et pĂȘche, 3 dans l'industrie, 12 dans la construction, 38 dans le commerce, les transports, et services divers dont 12 en commerce et rĂ©paration automobile, et 14 dans l'Administration publique, l'enseignement, la santĂ©, et l'action sociale[a 8].
En 2014 l'ensemble de créations d'établissements (activités marchandes hors agriculture) s'élÚve à 4; dont 1 dans la construction et 3 dans le commerce, les transports, et services divers[a 9].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Plusieurs mégalithes attestent de la présence d'hommes préhistoriques sur la commune, comme le menhir de la Pierre Plantée à cÎté du col éponyme. Il est gravé de croix et de cupules, comme plusieurs autres. On trouve aussi des pédiformes....
- Ăglise paroissiale Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Saint-Gervais-sur-Mare. L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 2017[55].
- Ăglise de l'ImmaculĂ©e-Conception de MĂšcle
- Ăglise Notre-Dame-de-Lorette de Castanet-le-Bas
- Chapelle Saint-Barthélemy de Saint-Gervais-sur-Mare
- Chapelle des PĂ©nitents blancs de Saint-Gervais-sur-Mare (retable du XVIIe siĂšcle)
- Chapelle Notre-Dame-de-Lorette de Saint-Gervais-sur-Mare
- Chapelle primitive Saint-Maurice de Rongas
- Abbaye Saint-Pierre de Nayran. Les ruines de l'ancienne abbaye ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1928[56].
- Site de Neyran (XIe-XXe siĂšcles)
- Ancienne fonderie de cloches Granier sur le hameau de Castanet-le-Bas, aujourd'hui transférée à Hérépian.
- Ăglise paroissiale Saint-Gervais-et-Saint-Protais. On aperçoit le clocher de Neyran au loin.
- L'ancienne fonderie Granier Ă Castanet-le-Bas
- Faubourg de Castres : carte postale (1910).
Personnalités liées à la commune
- Jacques Roergas de Serviez (1679-1727), historien
- Emmanuel de Serviez (1755-1804), général et homme politique
HĂ©raldique
Blason | D'or à un trident renversé d'azur, la partie supérieure du manche potencée, accompagné de trois pattes de lion de gueules celles du chef affrontées. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- GĂ©rard Alzieu, « Les paroisses de la haute vallĂ©e de la Mare sous l'Ancien rĂ©gime », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 22,â , p. 37-43
- Albert Cayssac, « Saint-Gervais-Sur-Mare », Revue historique du diocĂšse de Montpellier,â 1909-191, p. 291-295
- AndrĂ© Favard, « La derniĂšre demeure de Tristan Guilhem II Ă Saint-Gervais », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 31,â , p. 73-78
- Audrey Lafourcade, Neyran : un site médiéval à Saint-Gervais-sur-Mare (Hérault), S.l., s.n., , 105 p.
- Marie Pintre, « Embellissements des chĆurs d'Ă©glises du Languedoc du XVIIIe au dĂ©but du XIXe siĂšcle : cas de la cathĂ©drale de BĂ©ziers et de l'Ă©glise de Saint-Gervais-sur-Mare », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 37,â , p. 139-146
- Claudine Sabatier, « La population de la commune de Saint-Gervais-sur-Mare de l'an V Ă nos jours », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 6,â , p. 121-132
- Michel Scanzi et AndrĂ© Favard, « Les particularitĂ©s des stĂšles discoĂŻdales de la vallĂ©e de la Mare (HĂ©rault) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 35,â , p. 79-92
- AndrĂ© Signoles, « Le dĂ©cor lombard de l'ancienne Ă©glise Saint-Pierre-de-Neyran Ă Saint-Gervais-sur-Mare », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 6,â , p. 70-83
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Saint-Gervais-sur-Mare (1629-1837) [1,2 ml]. Cote : 260 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Article connexe
Liens externes
- Site officiel de la commune
- Saint-Gervais-sur-Mare sur le site de l'Institut géographique national
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[18].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Gervais-sur-Mare » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Gervais-sur-Mare » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Gervais-sur-Mare » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Gervais-sur-Mare » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Notes
Site de l'Insee
Autres sources
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.
- REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2012.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
- CEN T2 - Postes salariés par secteur d'activité au 31 décembre 2013.
- CEN T1 - Ătablissements actifs par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2013.
- DEN T4 - Créations d'établissements par secteur d'activité en 2014.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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- « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Ruines de l'ancienne abbaye Saint-Pierre de Nayran », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )