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Graissessac

Graissessac [gʁɛ.sə.sak] (en occitan Graisseçac [graj.se.'sak]) est une commune française situĂ©e dans l'ouest du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie[1].

Graissessac
Graissessac
Vue générale, prise en descendant du col du Layrac. Mine de la découverte au second plan.
Blason de Graissessac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement BĂ©ziers
Intercommunalité Communauté de communes de Grand Orb
Maire
Mandat
Mariette Combes
2020-2026
Code postal 34260
Code commune 34117
DĂ©mographie
Gentilé Graissessacois
Population
municipale
585 hab. (2020 en diminution de 13,84 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 58 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 40â€Č 54″ nord, 3° 05â€Č 36″ est
Altitude Min. 270 m
Max. 1 001 m
Superficie 10,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction BĂ©darieux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Clermont-l'HĂ©rault
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Graissessac
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Graissessac
Liens
Site web graissessac.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le ClĂ©dou, le ruisseau d'Espaze et par deux autres cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « crĂȘtes du Mont Marcou et des Monts de Mare ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Graissessac est une commune rurale qui compte 585 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 3 089 habitants en 1881. Elle fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©darieux. Ses habitants sont appelĂ©s les Graissessacois ou Graissessacoises.

    GĂ©ographie

    Carte

    SituĂ©e au cƓur des monts d'Orb Ă  49 km de BĂ©ziers. Les monts de Marcou (1 093 m.), Cabanes (954 m.) et Agut (1 022 m.) forment le massif qui domine le village.

    Communes limitrophes

    Mairie.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 199 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lunas », sur la commune de Lunas, mise en service en 1998[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 146 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă  46 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, crĂ©Ă© en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'Ă©tend sur 118 communes et deux dĂ©partements[16]. ImplantĂ© de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre OcĂ©an Atlantique et mer MĂ©diterranĂ©e, ce territoire est un vĂ©ritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les Ă©tendues cĂ©rĂ©aliĂšres du Lauragais[17] - [18].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « crĂȘtes du Mont Marcou et des Monts de Mare »[20], d'une superficie de 1 481 ha, abritant quatre espĂšces de chauves-souris d'intĂ©rĂȘt communautaire (Rhinolophus ferrumequinum, R. hipposideros, Miniopterus schreibersi), et plus particuliĂšrement le MinioptĂšre de Schreibers[21].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[22] : les « crĂȘtes du Mont Cabane au Mont Marcou » (484 ha), couvrant 4 communes dont une dans l'Aveyron et trois dans l'HĂ©rault[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [22] : les « crĂȘtes du Mont Marcou et des Monts de mare » (3 441 ha), couvrant 7 communes dont une dans l'Aveyron et six dans l'HĂ©rault[24].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Graissessac.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Graissessac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [25] - [I 1] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©darieux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (95,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (81,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (60,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (35,4 %), zones urbanisĂ©es (4,4 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Graissessac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].

    Risques naturels

    Graissessac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Graissessac.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[31]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 15,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 306 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 299 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 98 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1996, 2014 et 2015.

    Risque particulier

    L’étude Scanning de GĂ©odĂ©ris rĂ©alisĂ©e en 2008 a Ă©tabli pour le dĂ©partement de l’HĂ©rault une identification rapide des zones de risques miniers liĂ©s Ă  l’instabilitĂ© des terrains[34]. Elle a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e en 2015 par une Ă©tude approfondie sur les anciennes exploitations miniĂšres du bassin houiller de Graissessac et du district polymĂ©tallique de Villecelle. La commune est ainsi concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă  l’évolution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă  l’abandon et sans entretien aprĂšs l’exploitation des mines[35].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Graissessac est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[36].

    Toponymie

    La commune a été connue sous les variantes : ad Graissessacum (1225), vallis de Grayssiciaco (1396), a Greyssessac (1500), etc.

    Le nom dérive du nom d'un domaine gallo-romain, avec le gentilice Grassicius + suffixe -acum[37].

    Histoire

    • Depuis l'an de grĂące 804 la donation faite par le comte Guillaume Ă  l'abbaye de Gellone (Saint-Guilhem-le-DĂ©sert) : « Allum villarem quem vocant Graixamarias Â» atteste que le lieu Ă©tait habitĂ©.
    • 1141 (1re citation) : « Raimundus de Graissensac Â» (cartulaire de SylvanĂšs p. 136).
    • 1142 "Raimundus de Graissenciaco" (ibid p. 57).
    • 1154 : "Raimundus de Graisenzac (ibid., p. 61) is.
    • 1200 : Raimundus de Graissenciaco, cartulaire de Valmagne nïżœ 740).
    • En 1204, Raymondus de Graissenciaco.
    • En 1516, Rutor de Gressiaco.

    Graissessac, dont l'Église rĂ©formĂ©e est fille de celle de BĂ©darieux, est plongĂ©e dans la tourmente des Guerres de Religion dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XVIe siĂšcle. L'industrie drapiĂšre y est alors prospĂšre, ainsi que des activitĂ©s comme la fabrication des clous ; elles reprĂ©sentent l'essentiel de l'activitĂ© de la petite bourgade. Les relations Ă©conomiques avec l'extĂ©rieur, en liaison avec ces activitĂ©s, sont importantes. Les marchands et les industriels, en grande majoritĂ© protestants (du simple fait des interdictions de l'Église catholique visant notamment le prĂȘt Ă  gages) circulent dans les vallĂ©es en participant ainsi Ă  la propagation des idĂ©es de la RĂ©forme. Richelieu dut faire face Ă  un soulĂšvement des protestants et il leur livra une vĂ©ritable guerre d'État. Les troubles avaient repris dĂšs 1622 dans les CĂ©vennes. Le fort de Graissessac est pris d'assaut par M. Rignac. La place tombĂ©e, la vie sauve est accordĂ©e aux villageois en rĂ©compense de leur grand courage. Richelieu, aprĂšs avoir pris La Rochelle, principale place forte des insurgĂ©s, accorda aux rĂ©formĂ©s l'Ă©dit de grĂące d'AlĂšs () par lequel le roi de France Louis XIII garantissait l'application de l'Ă©dit de Nantes. Le rĂ©gime de tolĂ©rance religieuse instaurĂ© par Henri IV en 1598 Ă©tait ainsi consolidĂ© de mĂȘme que l'obĂ©issance des protestants.

    Temple.

    Un demi-siĂšcle plus tard, en 1685, la promulgation de l'Ă©dit de Fontainebleau par Louis XIV, qui officialise la rĂ©vocation de l'Ă©dit de Nantes, inaugure pour les rĂ©formĂ©s le temps du « DĂ©sert Â». Deux sites oĂč se tenaient ces assemblĂ©es clandestines ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s Ă  Graissessac : tout d'abord le Prat long au fond de la vallĂ©e de Riols et une zone situĂ©e le long du ruisseau de ProvĂšres « Croyant Â», la toponymie est lĂ  pour nous le rappeler. Ils n'accueillaient pas seulement des Graissessacois mais aussi des gens venus des environs voire de plus loin. On dĂ©nombre, en effet, 100 Ă  200 fidĂšles extĂ©rieurs Ă  la commune (de CamarĂšs notamment). Toutefois, la population Ă©tant Ă  trĂšs forte majoritĂ© protestante, les adeptes de la RĂ©forme ne se cachaient pas. En 1751, des amendes trĂšs lourdes (500 livres) obligent les RĂ©formĂ©s Ă  faire baptiser leurs enfants. En 1792, on trouve encore trace de l'activitĂ© de la religion rĂ©formĂ©e. L'Ă©glise dans sa forme actuelle fut construite en 1837 (auparavant Ă©tait en ce lieu un temple protestant Ă©rigĂ© Ă  la place du fort dĂ©truit par M. de Rignac ou par le duc Henri II de Montmorency, le temple actuel est de 1840 et rĂ©novĂ© dans les annĂ©es 1920.

    Il ne faut pas oublier que sous l'ancien régime, Graissessac faisait partie de la communauté de Boussagues (la Tour-sur-Orb)[38] et n'était que la réunion de plusieurs hameaux et quartiers (Le Castan, ProvÚres, Riols, la Roque, la Place (Vieille ?! souvenir du fort ?), L'ayrolle et La Fournaque).

    An l'an II, Graissessac est rattachée à la commune de Camplong, nouvellement créée[38]. C'est le [39] que Graissessac fut constituée en commune sur des emprises des territoires des communes de Camplong et de Boussagues.

    Exploitations miniĂšres

    Exploitation Ă  ciel ouvert
    Minerais métalliques.

    Pas de traces de mines antiques ; on croit savoir que les Romains ou Gallo-Romains prĂ©sents dans la rĂ©gion exploitaient uniquement des minerais de fer, argent, cuivre, plomb du cĂŽtĂ© du Pradal, de Clairac (Grogues) et de Ceilhes (Lascours) oĂč des traces sont toujours visibles de nos jours.

    En 1776, on atteste la présence d'exploitations de cuivre sur la montagne de Saint-Sauveur du Puy.

    Charbon

    Les premiĂšres tentatives pour exploiter « le carbo de peyra Â» remonteraient au XIIe siĂšcle. Aux XIVe et XVe siĂšcles, lors de la guerre de Cent Ans (1336 Ă  1453), les Anglais envahissent la France, arrivent dans le Languedoc vers 1346 et s'emparent de Roqueredonde, CabriĂšres et le Bousquet de la Balme (prĂšs du mas Blanc) oĂč encore leur repaire fortifiĂ© est visible dans la falaise dominant le village, c'est le « Castel de l'InglĂšs Â». Tout prĂšs de Graissessac, au col de Liache (Lieuse), se trouvait « la mine des Anglais Â» souvenir de cette Ă©poque (la Baoumo de Sarlou). Les premiĂšres concessions miniĂšres furent donnĂ©es en 1769 mais depuis longtemps ces affleurements de houille Ă©taient connus des habitants qui s'en servaient pour l'industrie locale prĂ©cĂ©dant la mine : les clouteries (En 1827, il y avait 100 ateliers et 150 ouvriers qui fabriquaient 8 millions de clous par an, cette industrie s'Ă©teignit au tout dĂ©but du XXe siĂšcle).

    En 1785, ces mines qui Ă©taient propriĂ©tĂ© de la baronnie de Boussagues furent concĂ©dĂ©es Ă  M. Giral, propriĂ©taire de la verrerie du chĂąteau d'HĂ©rĂ©pian (Ă©glise actuelle, une autre Ă©tait prĂ©sente dans l'ancien manoir des Mourcairols au Pouget datant de 1414) qui dut faire Ă©tablir ou rĂ©nover un chemin vers Villemagne et donc de faire construire le fameux « Pont du Diable Â» qui date de 1779 et servant aux convois de charbon de pierre (houille) et de charbon de terre (terme dĂ©signant les diffĂ©rents charbons : houille, lignite, tourbe, etc.) pour le distinguer au charbon de bois.

    En 1789, la concession de Graissessac était délimitée ainsi :

    « Cette concession est limitĂ©e, ainsi qu'il suit, savoir : Au nord, Ă  partir des montagnes qui divisent le territoire de Graissessac d'avec celui de Rials par une ligne droite tirĂ©e du pic de Montahut (mont-agut), figurĂ© sur la carte de Cassini, Ă  la source du ruisseau du Claidou (ClĂ©dou) ; puis descendant jusqu'Ă  son embouchure dans la riviĂšre de Mare prĂšs de Saint-Étienne-de-Mursan (EstrĂ©choux) ; de ce point par une ligne sinueuse passant par le sommet de la chaĂźne de montagne qui forment les limites du territoire de Graissessac, d'avec celui de Saint-Gervais-Terre, et qui partagent les eaux en deux pentes, l'une vers le Devois de Graissessac qui fait partie de cette concession, l'autre vers Saint-Laurent-des-NiĂšres et les mines qui font partie de la concession accordĂ©e au sieur Delzeuze par arrĂȘt du ci-devant Conseil d'État, du ; ladite chaĂźne de montagne venant se joindre au pic de Montahut, point de dĂ©part. »

    La plus marquante des catastrophes miniĂšres fut le coup de grisou du puits Sainte-Barbe en fĂ©vrier 1877 oĂč beaucoup de mineurs furent tuĂ©s (45) et qui fit la une du Monde illustrĂ© cĂ©lĂšbre journal de l'Ă©poque. En 1946, fut nationalisĂ©e la compagnie des mines, ce qui donna les Charbonnages de France et son entitĂ© les HBCM (houillĂšres du Bassin du Centre et du Midi). En 1962, c'est la fin des mines et le dĂ©but de la « DĂ©couverte Â» jusqu'en 1994. Le fin de Charbonnages de France.

    GĂ©ologie de la Mine de Graissessac

    Contexte paléogéographique

    Le bassin houiller de Graissessac date de la fin du CarbonifÚre, période Stéphanien (305 Ma à 299 Ma), aussi appelé Gzhélien.

    À la fin du CarbonifĂšre, la mer a complĂštement disparu pour laisser place aux reliefs de la chaĂźne hercynienne. Au CarbonifĂšre, la Laurasie et le Gondwana se rejoignent Ă  l’équateur pour former la PangĂ©e. Le bassin se trouve approximativement au niveau de l’équateur.

    Au CarbonifĂšre, le bassin houiller de Graissessac se forme au milieu de la PangĂ©e (prĂ©cisĂ©ment au milieu du « C » que forme la PangĂ©e), lĂ  oĂč la Laurasie et le Gondwana se rejoignent.

    Le bassin houiller de Graissessac fait partie des bassins du Massif central, ensemble houiller formĂ© Ă  la mĂȘme Ă©poque[Note 10] Les bassins du massif central, sont liĂ©s gĂ©ographiquement Ă  la chaĂźne hercynienne.

    Paléoclimatologie

    Le climat est Ă©quatorial au CarbonifĂšre, sur les terrains oĂč se forme le bassin houiller de Graissessac.

    Au nord et au sud se déposent des gypses et des sels, signes d'un climat aride.

    Pli synclinal et bassin houiller de Graissessac

    Le bassin houiller se trouve dans un pli synclinal (bassin d'effondrement), formé par la faille située plus au sud.

    Le bassin est formĂ© de strates de grĂšs, de schiste, et de charbon. Il contient entre 500 et 1 000 mĂštres de dĂ©pĂŽts continentaux. On compte 7 Ă  8 couches de charbon, d'une Ă©paisseur de 1 Ă  8 mĂštres.

    Au CarbonifÚre des torrents dévalent les montagnes hercyniennes, en entraßnant sable et gravier, et les déposent dans des zones basses en voie d'effondrement.

    Les dépÎts de grÚs, schistes et charbon sont dus à des :

    • CĂŽnes torrentiels de dĂ©jection.
    • Plaines d’inondations.
    • Des marĂ©cages.
    • Un milieu fluviatile.

    Paléo-flore

    Sphénopteris
    Alethopteris

    La flore du CarbonifÚre à Graissessac est particuliÚrement riche. L'on y dénombre prÚs de 60 espÚces végétales.

    On dénombre tout un écosystÚme complet.

    • Des vĂ©gĂ©taux vivant au bord des marĂ©cages des sigillaires, des calamines.
    • Des vĂ©gĂ©taux vivant dans les plaines bordant des lacs ou des marĂ©cages, des fougĂšres (peropteris, sphĂ©nopteris), des gymnospermes (odontopteris, alethopteris, calliterridium, dickisonites), plĂ©ridospermals.
    • Des vĂ©gĂ©taux poussant sur les hauteurs environnantes, des gymnospermes, des cordalites arborescentes).

    Ces vĂ©gĂ©taux peuplant le ou les sommets du bassin d'effondrement.  

    Paléo-faune

    La faune, elle, est trĂšs rare dans le bassin houiller de Graissessac.

    • Il a Ă©tĂ© trouvĂ© seulement quelques coquillages bivalves.
    • Quelques squelettes de poissons, ainsi que des Ă©cailles.
    • Les reptiles sont absents.

    Il faut remonter jusqu'au Massif central pour trouver les premiers fossiles d’insectes de cette Ă©poque, comme Meganeura.

    Le chemin de fer

    Gare de Graissessac-Saint-Étienne-Estrechoux

    Au XIXe siĂšcle, la richesse en charbon de son sous-sol permet sa transformation en bassin minier. Graissessac entre de plain pied dans la RĂ©volution industrielle. Son exploitation dĂ©bute en 1845 avec la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ© « Compagnie des mines de Graissessac » qui disparaĂźt en 1857 avant de reparaĂźtre trois ans plus tard (1860) sous le nom de « Compagnie-Usquin-mines » (voir Philippe-François-Didier Usquin). En 1863, cette derniĂšre est remplacĂ©e par la « Compagnie des quatre mines rĂ©unies de Graissessac » (Ă©mission d'un jeton en argent limitĂ©e Ă  500 exemplaires) qui sera finalement nationalisĂ©e en 1946. Ce dĂ©veloppement industriel n'aurait pu avoir lieu sans le dĂ©veloppement de moyens de transport rapide et moderne. À l'origine, c'est la Compagnie du chemin de fer de Graissessac Ă  BĂ©ziers au dĂ©part de BĂ©ziers qui obtient la concession. Les premiĂšres annĂ©es sont marquĂ©es par des erreurs de gestion, des magouilles, des inondations qui conduisent la compagnie Ă  demander sa mise sous sĂ©questre et qui entraĂźnent sa faillite dĂšs 1861. L'État va alors pousser la compagnie des Chemins de fer du Midi Ă  racheter la ligne (la transaction est finalisĂ©e en 1865).

    Gare de Plaisance-Andabre

    Le « Midi » en profite pour demander une nouvelle concession sur Millau au départ de la Tour d'Orb. De Graissessac, le « Midi » pousse vers Saint-GeniÚs-de-Varensal avec un rebroussement pour les trains en provenance de Bédarieux. Cette ligne, dite « des Causses » (Béziers-Sévérac-Neussargues), est aussi celle de l'acheminement des vins vers Paris. Le chemin de fer reliant Graissessac à Bédarieux, et par là au reste du département, est achevé en 1865. Le désenclavement du site d'extraction de Graissessac est ainsi réalisé. La ligne est finalement électrifiée en 1931-1932.

    La ligne La Tour-sur-Orb-Graissessac est fermĂ©e en 1954 pour les voyageurs et le aprĂšs 120 ans et 10 jours d'exploitation, la ligne Latour-Graissessac fut dĂ©finitivement fermĂ©e Ă  tout trafic. Le , cette ligne Ă©tait dĂ©classĂ©e par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel et dĂ©ferrĂ©e quelque temps aprĂšs.

    En 1999, M. GĂ©rard Delfau, sĂ©nateur, s'adressant lors d'une sĂ©ance au SĂ©nat Ă  Mme Voynet alors ministre de l'AmĂ©nagement et de l'environnement, s'alarme de la « grande misĂšre budgĂ©taire et morale du bassin minier de Graissessac ». Le village connaĂźt alors une crise de reconversion sans prĂ©cĂ©dent. Toutefois, le recensement de la population qui est effectuĂ© la mĂȘme annĂ©e donne quelques signes d'espoirs. En effet, il met en Ă©vidence, pour la premiĂšre fois depuis longtemps, la stabilisation du nombre d'habitants permanents et surtout un taux migratoire positif. Les nombreuses maisons en vente sont progressivement rachetĂ©es par des ressortissants de l'Union EuropĂ©enne et par des Français originaires des autres rĂ©gions.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    ? 1965 Victor Cabanel
    1965 1986 Paul Blayes SFIO-PS Ajusteur aux mines de Graissessac
    Président des Aveugles de guerre
    avant 1995 ? Serge Limouzy
    mars 2001 mars 2008 Bernard Rodier
    mars 2008 mars 2014 Francine Saisi
    mars 2014 2020 Roland Bascoul SE Retraité Fonction publique
    2020 En cours Mariette Combes DVG
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1861. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[41].

    En 2020, la commune comptait 585 habitants[Note 11], en diminution de 13,84 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 3202 3112 1342 8803 0892 7382 9362 2822 093
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    2 0922 0422 2002 3222 5482 4162 3182 4041 962
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    1 5101 134924687632686685708660
    2020 - - - - - - - -
    585--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 338 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 627 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 200 â‚Ź[I 4] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]8,2 %16,9 %16,9 %
    DĂ©partement[I 7]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  320 personnes, parmi lesquelles on compte 62,5 % d'actifs (45,6 % ayant un emploi et 16,9 % de chĂŽmeurs) et 37,5 % d'inactifs[Note 13] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de BĂ©darieux, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 85 emplois en 2018, contre 113 en 2013 et 139 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 147, soit un indicateur de concentration d'emploi de 57,9 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 36 %[I 10].

    Sur ces 147 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 40 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 5,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités

    43 établissements[Note 14] sont implantés à Graissessac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble43
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    614 %(6,7 %)
    Construction818,6 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1432,6 %(28 %)
    Information et communication12,3 %(3,3 %)
    Activités immobiliÚres49,3 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    511,6 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    24,7 %(14,2 %)
    Autres activités de services37 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 32,6 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (14 sur les 43 entreprises implantĂ©es Ă  Graissessac), contre 28 % au niveau dĂ©partemental[I 14]. Aucune exploitation agricole ayant son siĂšge dans la commune n'est recensĂ©e lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (17 en 1988)[46] - [Carte 4].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Croix du XVIIe siĂšcle
      Croix du XVIIe siĂšcle
    • Église de la Transfiguration-du-Seigneur
      Église de la Transfiguration-du-Seigneur
    • Temple protestant
      Temple protestant
    • Vestiges miniers (extraction du charbon Ă  ciel ouvert)
    • Puits PadĂšne (1925) dernier des dix puits de fond du bassin houiller de Graissessac
    • Mine Grand-champ 1872
    • Mine Simon SupĂ©rieur 1862 (vestiges de galerie, cheminĂ©e et machinerie)
    • ChĂąteau des Mines
    • Ancienne fonderie (anciennement Ateliers des Mines)
    • Tunnel Saint-Joseph
    • Gare de GRAISSESSAC-ESTRECHOUX labelisĂ©e par la Fondation du Patrimoine
    • Ancien cafĂ© Mounis de 1879

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Graissessac se blasonnent ainsi :

    De gueules à la machine à fabriquer les clous d'argent, en pointe, surmontée d'une grappe de raisin à dextre et d'une lampe de mineur à senestre, le tout d'or ; au chef cousu d'azur.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    10. Correspondant actuellement à la chaüne de bassins allant du Creusot, St Étienne, etc., jusqu'à Lodùve, et Graissessac.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45]
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Graissessac » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Graissessac » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Graissessac » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Graissessac » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « le stéphanien a graissessac », sur asnat.fr, (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Lunas - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Graissessac et Lunas », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Lunas - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Graissessac et Millau », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    12. « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
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    17. [PDF]« Le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc – charte 2011-2023 », sur https://www.parc-haut-languedoc.fr/ (consultĂ© le )
    18. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    20. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Graissessac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « site Natura 2000 FR9101419 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    22. « Liste des ZNIEFF de la commune de Graissessac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « ZNIEFF les « crĂȘtes du Mont Cabane au Mont Marcou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
    24. « ZNIEFF les « crĂȘtes du Mont Marcou et des Monts de mare » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
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    30. « Les risques majeurs dans l'HĂ©rault », sur www.herault.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
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    32. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    33. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Graissessac », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    34. « Étude Scanning de GĂ©odĂ©ris », sur http://piece-jointe-carto.developpement-durable.gouv.fr, (consultĂ© le )
    35. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque minier.
    36. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
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    38. Claude Motte, Paroisses et communes de France : Dictionnaire d'histoire administrative et démographique - Hérault, Paris, CNRS, , 490 p. (ISBN 2-222-04293-3, BNF 36636193), p. 225
    39. Bulletin des lois, 1859, XIII-1041
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    44. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    45. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
    46. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Graissessac - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • GĂ©rard Alzieu, « Catholiques et protestants Ă  Graissessac : l'Ă©glise et le temple », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 32,‎ , p. 63-70
    • Gilles Bellan, « L'inspiration mĂ©diĂ©vale dans les constructions du XIXe siĂšcle des Hauts Cantons », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 8,‎ , p. 131-139
    • GĂ©rard Cholvy, « Lendemain de la LibĂ©ration : une analyse de la dĂ©christianisation dans le bassin minier de Graissessac (HĂ©rault) », dans Mines et mineurs en Languedoc-Roussillon et rĂ©gions voisines de l'AntiquitĂ© Ă  nos jours : actes du XLIXe congrĂšs de la FĂ©dĂ©ration historique du Languedoc mĂ©diterranĂ©en et du Roussillon, AlĂšs, 22-23 mai 1976, Montpellier, FĂ©dĂ©ration historique du Languedoc mĂ©diterranĂ©en et du Roussillon, , 319-322 p., chap. 49
    • Gilbert Crepel, Le haut pays minier : histoire & techniques : Boussagues, Bousquet d'Orb, Castanet.., Montpellier, Espace sud Ă©d., coll. « L'univers des hommes », , 323 p. (lire en ligne)
    • Albert Fabre, Histoire de BĂ©darieux et des communes du canton : Camplong, Carlencas et Levas, Graissessac, FaugĂšres, Latour-sur-Orb, PĂ©zĂšnes, Le Pradal, Saint-Étienne-EstrĂ©choux, NĂźmes, C. Lacour, , 123 p.
    • Louis Fargier, « La lente et pĂ©nible genĂšse de la compagnie des quatre mines rĂ©unies de Graissessac », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 9,‎ , p. 137-156
    • Georges Pile, « La catastrophe du puits Sainte-Barbe Ă  Graissessac le 14 fĂ©vrier 1877 », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 29,‎ , p. 59-92

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

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