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Guillaume de Gellone

Guillaume ou Guilhem de Gellone ou d'Aquitaine, surnommé le Grand (né entre 750 et 755 - mort entre le et le [1]) est un noble important et une personnalité militaire du royaume d'Aquitaine de l'époque carolingienne. Il fut comte de Toulouse, duc d'Aquitaine et marquis de Septimanie dans les années 790, avant de fonder l'abbaye de Gellone en 804 et de s'y retirer.

Guillaume de Gellone
Illustration.
Guillaume de Gellone par Simon Vouet, vers 1622-1627, musée du Louvre.
Titre
Duc d'Aquitaine
–
Prédécesseur Chorson de Toulouse
Successeur Warin d'Auvergne
Marquis de Septimanie
–
Prédécesseur aucun
Successeur BĂ©gon de Paris
Comte de Toulouse
–
Prédécesseur Chorson de Toulouse
Successeur BĂ©gon de Paris
Biographie
Dynastie Wilhelmides
Date de naissance entre 750 et 755
Date de décès
Lieu de décès Gellone ?
SĂ©pulture Saint-Guilhem-le-DĂ©sert
Père Thierry d'Autun
Mère Aude
Conjoint Cunégonde
Guibourg
Enfants Bera

HĂ©ribert et Bernard
Gaucelme et Thierry

Comtes de Toulouse

Issu de la famille des Guilhelmides, apparentés aux Pippinides et aux Carolingiens, il grandit probablement à la cour royale franque. Il reçoit de Charlemagne d'importantes fonctions de commandement en Aquitaine, en Septimanie et dans la marche d'Espagne, où il conseille le jeune roi d'Aquitaine, Louis, organise la défense du territoire, repousse les incursions musulmanes, et participe à la conquête de Barcelone en 801.

En 806, il se retire dans l'abbaye qu'il a fondée, sur les conseils de son ami Witiza renommé Benoît, fondateur de l'abbaye d'Aniane,. Canonisé par le pape Alexandre II en 1066[2] sous le nom de saint Guilhem, il est fêté le 28 mai[3].

Guillaume a inspiré au XIIe siècle le personnage de Guillaume d'Orange dans la chanson de geste Guillaume au court nez.

Biographie

Jeunesse

Guillaume naît dans le nord du royaume franc, certainement en Bourgogne, au milieu du VIIIe siècle, entre 750 et 755.

Son père, Thierry Ier (Théodoric), Comte de Bourg (725-804), peut-être un descendant de Bertrade de Prüm, rattaché à la haute noblesse franque, est un proche des maires du palais : Charles Martel et Pépin le Bref. Il est plusieurs fois comte d'Autun, en Bourgogne, entre 742 et 750[4] et sa mère est une fille de Charles Martel, Alda ou Aude.

Il est donc, à sa naissance, le neveu du nouveau roi des Francs, Pépin le Bref, et le cousin du futur Charlemagne, qui a à peu près son âge. Il passe probablement son enfance à la cour royale. Il épouse, vers 775, sa première femme, une dame franque, Cunégonde de Spolète, vers 775 (dont la mère est Gerberge de Lombardie), puis vers 790, (Wirberge/Witburge).

L'une des filles de Guillaume a épousé Pépin d'Italie, Carloman - Pépin Ier, fils de Charlemagne (Berthe de Toulouse, fille de Wirberge). Une autre de ses filles a épousé Bernard d'Italie, fils de Pépin d'Italie (Berthe Cunégonde de Géllone dont la mère est Cunégonde de Spolète, d'Austrasie). (Ce qui signifie que Bernard, fils de Pépin Ier, a épousé la demi-sœur de la femme de son père.)

La défense de l'Aquitaine

Guillaume d'Aquitaine prend Nîmes en ayant caché ses hommes dans des tonneaux de vin (Bibliothèque de Boulogne-sur-Mer).

En 781, Charlemagne couronne son troisième fils, Louis, âgé de seulement trois ans, roi de l’Aquitaine, c'est-à-dire des territoires allant de la Loire aux abords de la Garonne, avec la Vasconie, organisée entre la Garonne et le piémont pyrénéen et dont la cité principale est Toulouse, la Septimanie et la marche d'Espagne (actuelle Catalogne) . Il s'agit pour Charlemagne de donner des gages à la noblesse aquitaine, qui n'a été soumise aux Francs qu'en 769 par Pépin le Bref, mais aussi de faire face aux troubles fomentés par le duc des Basques, Loup II, qui secoue l'autorité franque et a provoqué le massacre de Roncevaux en 778. Il s'agit encore de repousser les incursions de musulmans d'Espagne : la Septimanie musulmane, conquise par Pépin le Bref en 759, reste menacée.

Chorson a été choisi comme comte de Toulouse et duc d'Aquitaine, afin d'aider le jeune Louis à gouverner et assurer la protection du royaume d'Aquitaine. En 785, il fait d'ailleurs la conquête de la ville de Gérone et de sa région, qui est confiée avec Besalu et Empuries au noble goth Rostaing. Mais en 787 ou 788, Chorson est enlevé par les Basques d'Adalric, qui l'oblige à lui prêter un serment de fidélité avant de le relâcher[5]. Guillaume accompagne Charlemagne, qui poursuit la guerre au sud des Pyrénées et qui fait la conquête d'Urgell et de sa région en 789, intégrée au comté de Toulouse.

Guillaume comte de Toulouse

En 790, Charlemagne démet Chorson de ses fonctions et le remplace par son cousin Guillaume. Celui-ci est dès lors le principal responsable de la défense du royaume d'Aquitaine.

En 793, l'Ă©mir de Cordoue Hicham Ier profite que son royaume soit pacifiĂ© pour lancer plusieurs guerres saintes contre les royaumes chrĂ©tiens du nord de la pĂ©ninsule. En 791, il vainc Ă  Burbia le roi des Asturies, Bermude Ier. En 793, il regroupe une armĂ©e d'environ 100 000 hommes, dont la moitiĂ© doit attaquer Ă  nouveau le royaume des Asturies et l'autre moitiĂ© le royaume franc. Abd-al-Malik ibn Abd-al-Wahid ibn Mughith, le gĂ©nĂ©ral d'Hicham Ier, s'empare d'abord de GĂ©rone, puis pĂ©nètre en Septimanie dont il ravage le territoire et la ville de Narbonne afin de faire du butin. Lors de la Bataille de l'Orbiel, Guillaume se porte Ă  sa rencontre et l'affronte près de Carcassonne Ă  Villalier sur les rives de l'Orbiel: il est battu, mais sa rĂ©sistance acharnĂ©e Ă©puise les musulmans, qui doivent battre retraite en Espagne. Les combats se poursuivent de façon sporadique en Septimanie jusqu'en 795, sans que les musulmans parviennent Ă  progresser[6]. Cette dĂ©faite de Guillaume a Ă©tĂ© minimisĂ©e dans les chroniques franques tandis que les auteurs arabes ont insistĂ© sur son importance, notamment sur l'abondance du butin[7].

Les nouvelles offensives dans la marche d'Espagne

À partir de 796, l'émirat de Cordoue connaît des troubles : profitant de la succession difficile de Hicham Ier, remplacé par son fils al-Hakam Ier, le roi des Asturies Alphonse III passe à l'offensive et s'empare de Lisbonne en 798. La même année, ce sont les oncles d'al-Hakam, Sulayman et Abdallah, qui demandent également l'aide de Charlemagne[8]. Afin de préparer la conquête, Guillaume convoque à Toulouse une assemblée à laquelle assistent Alphonse II des Asturies et le rebelle musulman Bahlul ibn Marzuq[9].

Les préparatifs de guerre prennent du temps, mais à la fin de l'année 800, Guillaume est aux côtés de Louis d'Aquitaine pour conquérir Barcelone : trois armées, l'une menée par le comte de Gérone, Rostaing, l'autre par Guillaume et la dernière par Louis se rejoignent pour mettre le siège devant la ville. Guillaume reçoit le commandement d'une partie de l'armée chargée de s'établir en territoire musulman, entre Lérida (Lleida, en catalan) et Saragosse, afin d'arrêter les troupes musulmanes qui pourraient venir en renfort depuis Cordoue. Il attaque et pille les villes de Huesca et de Lérida, favorisant également la révolte des Basques de Pampelune, qui s'affranchissent de l'autorité musulmane. Il repousse, à la fin de l'année, une armée de secours près de Saragosse[10]. En , le wali musulman de Barcelone, Haroun, ouvre les portes de sa ville aux troupes de Guillaume, qui entre dans la ville avant l'arrivée de Louis d'Aquitaine. La date de cette prise de Barcelone, le 3 ou le 4 avril 801, est discutée[11]. La ville de Barcelone et sa région, érigée en comté, sont intégrés à la marche d'Espagne et confiés à Bera, le comte de Gérone, de Razès et de Conflent.

En 804, Guillaume ne semble pas participer aux opérations de conquête menées par Bera afin de consolider les positions franques de la marche d'Espagne, toujours sous la menace d'offensives musulmanes. Ce dernier organise une expédition contre Tarragone et Tortose, mais sa tentative échoue et il est repoussé.

La fondation de l'abbaye de Gellone

Parmi les personnalités du royaume d'Aquitaine se trouve un de ses amis d'enfance, Witiza, d'origine wisigothe qui après une carrière militaire, fonda vers 784 une abbaye à Aniane, sur la rive Est de l'Hérault, adoptant alors le nom de Benoît. À son exemple et sur les conseils de Benoît d'Aniane, réformateur de l'ordre bénédictin, Guillaume fonde en 804 des établissements religieux suivant la règle de saint Benoît. Il choisit un lieu assez proche d'Aniane, mais sur la rive ouest, dans le vallon de Gellone, qui faisait à l'époque partie du diocèse de Lodève, et y installe la communauté de Saint-Sauveur de Gellone.

Après la mort de sa deuxième femme, Guibourg, en 806, il s'y retire. Il meurt à Gellone le ou 814. L'abbaye reste dans la dépendance des abbés d'Aniane. Autour de l'abbaye a été construit le village, devenu commune, de Saint Guilhem-le-désert .

Guillaume est un des représentants d'une figure idéaltypique : le laïc constructeur d'abbaye[12].

L'une des plus belles abbayes de l'art roman provençal a malheureusement été amputée de toutes ses décorations lapidaires, vendues à George Grey Barnard et acquises par le Metropolitan Museum. Elles peuvent être admirées aujourd'hui au Cloisters museum de New-York.

Postérité

La béatification

saint Guillaume de Gellone
ou d'Aquitaine
Image illustrative de l’article Guillaume de Gellone
Saint Guillaume ermite. Peinture d'Antonio de Pereda, vers 1630 (Académie royale des beaux-arts de San Fernando, Madrid).
Ordre religieux Ordre de Saint-Benoît
Vénéré à Saint-Guilhem-le-Désert
Béatification vénéré dès le début du IXe siècle
Canonisation 1066 Rome
par Alexandre II
Vénéré par Église catholique romaine
FĂŞte 28 mai
Attributs Ă©quipement de soldat
Saint patron Saint-Guilhem-le-DĂ©sert
Campins

Peu de temps après sa mort, Guillaume est l'objet de la vénération de la population locale. L'abbaye attire un grand nombre de pèlerins, en particulier pour ceux qui se dirigent vers Saint-Jacques de Compostelle par la voie d'Arles. Le corps de Guillaume, placé sous le dallage du narthex, est déplacé dans le chœur, malgré l'opposition de l'abbé d'Aniane. En 1066, le pape Alexandre II proclame la canonisation de saint Guilhem. Son culte se répand, principalement dans l'Hérault, mais également en Espagne, comme à Campins.

Guillaume est censé avoir accompli plusieurs miracles à Gellone. Ainsi, Guillaume aurait eu le pouvoir d'éloigner le diable selon une légende qui lui a été faussement attribuée postérieurement à sa mort, lors de la construction du Pont du Diable (Saint-Jean-de-Fos)au-dessus du fleuve Hérault reliant Aniane et Saint-Guilhem-le-désert.

Dans l'abbaye bénédictine de Gellone, appelée aujourd'hui Saint-Guilhem-le-Désert, se trouve encore le reliquaire en argent, en forme de croix, renfermant un soi-disant morceau de la Sainte Croix que Charlemagne lui avait offert[13].

Les chansons de geste

Guillaume est à l'origine du personnage légendaire de Guillaume d'Orange, principal protagoniste d'un cycle de plusieurs chansons de geste narrant la lutte des Francs du sud de l'empire carolingien contre les Sarrasins. Il est connu comme Guillaume au Court Nez, car il aurait eu le bout du nez coupé par l'émir Corsolt lors d'un combat sous les murs de Rome, ou de Guillaume Fierbrace, qui veut dire « bras vaillant ».

Il descendrait de Garin de Monglane et d'Ermengart, fille de Charles Martel. Tous sont de fiers guerriers ayant combattu les Sarrasins. Cousin de Charlemagne, sa sœur est mariée au roi Louis Ier le Débonnaire. Le sud de la France est alors envahi par les Sarrasins. Guillaume, qui est comte des Marches d'Espagne, les combat victorieusement avec bravoure. Il bat leur plus grand chef, Desramé. Charlemagne le nomme duc de Gothie, de Toulouse et d'Aquitaine. Il prend la ville d'Orange, qui était gouvernée par une princesse sarrasine, Orable, fille de Desramé. Par la suite, Orable se convertit et épouse Guillaume sous le nom chrétien de Guibourg, et la ville devient la résidence du couple. Guillaume subit cependant une terrible défaite face aux Sarrasins à la bataille d'Aliscans, mais il finit par les rejeter définitivement du pays lors d'une seconde bataille au même endroit.

À l'exception de La Chanson de Guillaume, toutes les chansons sont rattachées au cycle de Guillaume d'Orange. Les textes de ce cycle sont :

Hypothèse juive

Pour plus d'informations, voir Makhir de Narbonne

En 1972, l'historien américain Arthur J. Zuckerman présente, dans un livre publié par l'université Columbia, l'hypothèse d'un exilarque des Juifs venus de Bagdad et installés à Narbonne, du nom de Natronaï, également appelé Makhir ou al-Makhiri. Ce personnage, qu'il identifie (sic) à Guillaume de Gellonne, aurait épousé une fille de Pépin le Bref, Alda, et aurait aidé Charlemagne durant les combats de conquête de la Marche d'Espagne. Il serait le fondateur d'une dynastie de rois juifs de Narbonne, qui auraient dirigé la communauté juive de cette ville jusqu'au début du XIVe siècle[14]. Alexandre Adler, qui reprend cette hypothèse, identifie Saint-Guilhem-le-Désert à un centre d'études rabbiniques (sic) fondé par Guillaume-Makhir[15].

Un débat existe sur la réalité de la superposition des lignages franc et juif de Makhir : certains universitaires (dont Nathaniel L. Taylor[16]) considèrent cette hypothèse comme erronée du fait du manque de crédibilité des hypothèses de l'existence d'un royaume juif en France méridionale[17]; d'autres au contraire citent en référence les travaux d'Arthur Zuckerman sans en critiquer le contenu, tenu pour acquis[18] .

Famille

Ascendance

Thierry III
roi des Francs
Bertrade de PrĂĽm
Bernarius
Chrodlindis
Caribert
comte de Laon
Chrotais
Charles Martel
Rotrude
Landrada
mère de Chrodegang
Théoderic
comte
Bernard
comte
PĂ©pin le Bref
roi des Francs
Hiltrude
x Odilon de Bavière
Landrade
Alda
sœur de Landrade
et d'Hiltrude
Thierry Ier
comte d'Autun
Bertrade de Laon
x PĂ©pin le Bref
Charlemagne
roi des Francs
empereur
Guillaume
de Gellone
Alleaume
Theodoen
comte d'Autun
Abba
religieuse
Berta
religieuse
Wala
comte
Chrodlindis
Bernard
de souche royale

Mariages et descendance

De son premier mariage avec Cunégonde naquirent les enfants suivants[1] - [19] :

De son second mariage avec Guibourg, il eut[1] :

Notes et références

  1. « Guillaume », fils de Théodoric comte d'Autun, dans Medlands > « Franks, carolingian nobility ».
  2. « Guillaume », dans Medlands > « Franks, carolingian nobility ».
  3. Voir « Saint Guillaume de Gellone » sur Nominis.
  4. Settipani, 1993, p. 173-176.
  5. Michel Dillange, Les comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine : 778-1204, Mougon, Geste Ă©d., coll. « Histoire », , 303 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-910919-09-9, ISSN 1269-9454, BNF 35804152), p. 27-28.
  6. Gauthier Langlois, « Aux origines de la chanson de geste Guillaume d’Orange : traditions historiques et légendaires musulmanes et chrétiennes autour de la razzia sarrasine de 793 en Languedoc », Les rapports entre les religions, dans le Midi, des origines à nos jours, Actes du 63e Congrès de la Fédération historique Midi-Pyrénées - Castres 2017,‎ , p. 77-93.
  7. Philippe Sénac, Les Carolingiens et al-Andalus (VIIIe – IXe siècles), Paris, Maisonneuve & Larose, , 154 p. (ISBN 978-2-7068-1659-8), p. 64-69.
  8. (ca) Ramon d'Abadal i de Vinyals, El domini carolingi a Catalunya, Institut d'Estudis Catalans, 1986, p. 86-92.
  9. (es) Luis Suárez Fernández, Historia de España Antigua y media, Ediciones Rialp, p. 186-188.
  10. (en) Paul E. Chevedden, « The Hybrid Trebuchet: The Halfway Step to the Counterweight Trebuchet », On the Social Origins of Medieval Institutions, Brill, Leyde, 1998, p. 185.
  11. Josep Maria Salrach, « Guillaume et Barcelone : la formation de la Marche hispanique », Entre histoire et épopée. les Guillaume d'Orange,‎ , p. 25-44 (lire en ligne).
  12. Dominique Iogna-Prat, « La figure idéale du laïc constructeur (Languedoc, Aquitaine, Île-de-France, XIe – XIIe siècles) », Entre histoire et épopée. Les Guillaume dOrange (IXe – XIIIe siècles). Hommage à Claudie Amado,‎ , p. 85-115 (lire en ligne).
  13. Réf. Mabillon, sect. Ben. 41, p. 88 ; Henschénius, Diss., p. 448 ; Bulteau, p. 367, et l'Histoire générale de Languedoc, par les Bénédictins, I, 9.
  14. Gérard Nahon, « Arthur J. Zuckerman, A Jewish Princedom in Feudal France, 768-900 », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 30e année, no 2-3, 1975, p. 363-364.
  15. Alexandre Adler, Le Peuple-Monde. Destins d'Israël, Albin Michel, Paris, 2011.
  16. Nathaniel Taylor, « Saint William, King David and Makhir », The American Genealogist, juillet-octobre 1997, p. 205-223.
  17. Aryeh Graboïs, « I. Une principauté juive dans la France du Midi à l'époque carolingienne ? », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 85, no 112,‎ , p. 191–202 (ISSN 0003-4398, DOI 10.3406/anami.1973.4805, lire en ligne, consulté le ).
  18. Elisha Russ-Fishbane, « Noble House: Jewish Descendants of King David in the Medieval Islamic East. By Arnold E. Franklin. », Jewish History, vol. 28, no 2,‎ , p. 215–219 (ISSN 0334-701X et 1572-8579, DOI 10.1007/s10835-014-9203-4, lire en ligne, consulté le ).
  19. On trouve parfois dans cette liste le comte Bera. Celui-ci, dans une charte de l'abbaye d'Alet datée des environs de 813, mentionne que son défunt père portait le nom de Guillaume. Le rapprochement avec Guillaume de Gellone a été fait par dom Vaissète, auteur de l’Histoire générale de Languedoc, suivi par plusieurs auteurs, mais est actuellement contesté (Jean Alain Sipra, Le Comte Béra, marquis de Gothie, (lire en ligne)).
  20. Est-ce que cela veut dire que la charte de fondation est encore disponible ?
  21. Paschase Radbert, le biographie et confident de Wala, affirme que « Wala épousa la sœur d'un tyran en fonction en Espagne, fils d'un duc de la plus haute noblesse, plus jeune de lui d'une génération et ayant un frère aveuglé ». Les historiens s'accordent à voir en ce tyran Bernard de Septimanie, frère d'Héribert (aveuglé en 834) et fils de Guillaume de Gellone (Riché 1983, p. 143 et Settipani 1993, p. 357).

Voir aussi

Iconographie

  • 1627 av - Saint Guillaume d'Aquitaine alias Guilhem de Gellone, par Simon Vouet, hst, musĂ©e du Louvre, Paris.

Bibliographie

  • [Alzieu 1992] GĂ©rard Alzieu, Saint Guilhem de Gellone, Montpellier, .
  • [Dehoux 2014] Esther Dehoux, Saints guerriers : Georges, Guillaume, Maurice et Michel dans la France mĂ©diĂ©vale (XIe et XIIIe siècles), Rennes, PUR, .
  • [Devic et Vaissète 1733] Dom Claude Devic et dom Joseph Vaissète, Histoire gĂ©nĂ©rale de Languedoc, t. 2, Paris, impr. Jacques Vincent, , sur books.google.fr (lire en ligne).
  • « Origine de S. Guillaume de Gellone. Histoire de sa famille », dans Claude Devic, Joseph Vaissète, Histoire gĂ©nĂ©rale de Languedoc, Édouard Privat libraire-Ă©diteur, Toulouse, 1875, tome 2, p. 272-277 (lire en ligne).
  • Laurent MacĂ© (Ă©d), Entre histoire et Ă©popĂ©e. Les Guillaume d'Orange (IXe et XIIIe siècles). Hommage Ă  Claudie Amado, Toulouse, MĂ©ridiennes, , 330 p. (ISBN 2-912025-25-7, lire en ligne).
  • [Martinet 1994] Suzanne Martinet, Laon promontoire sacrĂ© des druides au IXe siècle, . (sur la descendance).
  • [Nougaret 2004] Jean Nougaret, « De Guillaume d'Orange Ă  saint Guilhem de Gellone : essai sur une iconographie Ă  dĂ©finir », Études hĂ©raultaises, Montpellier, Association Études sur l'HĂ©rault, no 35,‎ 2004-2005, p. 69-85 (rĂ©sumĂ©, lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
  • [RichĂ© 1983] Pierre RichĂ©, Les Carolingiens, une famille qui fit l'Europe, Paris, Hachette, coll. « Pluriel », (rĂ©impr. 1997), 490 p. (ISBN 2-01-278851-3, prĂ©sentation en ligne).
  • [Schneider 2013] Laurent Schneider, « Le Languedoc mĂ©diterranĂ©en », Arts sacrĂ©s, no 4 (hors-sĂ©rie),‎ .
  • [SĂ©nac 2015] Philippe SĂ©nac, Charlemagne et Mahomet : en Espagne (VIIIe et IXe siècles), Paris, Gallimard, coll. « Folio », (ISBN 978-2-07-035794-9).
  • [Settipani 1993] Christian Settipani, La PrĂ©histoire des CapĂ©tiens (Nouvelle histoire gĂ©nĂ©alogique de l'auguste maison de France, vol. 1), Villeneuve-d'Ascq, Ă©d. Patrick van Kerrebrouck, , 545 p. (ISBN 978-2-95015-093-6).

Articles connexes

Liens externes

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