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PĂȘcher

Histoire

Fleurs de PĂȘcher.

En France, des noyaux de pĂȘches ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s parmi les vestiges archĂ©ologiques de l'Ă©poque gallo-romaine Ă  Saintes (visibles au MusĂ©e archĂ©ologique).

Le PĂȘcher est cultivĂ© depuis le Moyen Âge[1]. L'apparition de l'espalier au XVIIe siĂšcle a contribuĂ© Ă  l'extension de sa culture. À Versailles, dans le Jardin fruitier du Roi Soleil, il existait dĂ©jĂ  une quarantaine de variĂ©tĂ©s diffĂ©rentes dont les noms Ă©voquaient parfois les charmes fĂ©minins : « TĂ©ton de VĂ©nus », « Belle de Chevreuse » ou encore « Grosse Mignonne ». Louis XIV Ă©tait un grand amateur de pĂȘches.

Le PĂȘcher est un petit arbre cultivĂ© depuis l'AntiquitĂ© dans le bassin mĂ©diterranĂ©en. En se fondant sur la littĂ©rature classique, Hedrick[2] (1919) avait conclu que le pĂȘcher Ă©tait arrivĂ© en GrĂšce au IVe siĂšcle avant notre Ăšre, en provenance de Perse.

Toutefois, une dĂ©couverte rĂ©cente de restes de pĂȘche datant du VIIe siĂšcle avant notre Ăšre, dans l'Ăźle de Samos, indique que le pĂȘcher pourrait ĂȘtre arrivĂ© plusieurs siĂšcles plus tĂŽt[3].

Les Romains ne l'ont pas cultivĂ© avant le Ier siĂšcle avant notre Ăšre. À l'Ă©poque de Pline l'Ancien, les Romains cultivaient cinq variĂ©tĂ©s de PĂȘchers communs qu'ils dĂ©nommaient Malum persicum « pomme de Perse ». Le latin persicum a donnĂ© l'italien pesca, le français pĂȘche et l'anglais peach. L'origine supposĂ©e persane explique aussi le nom spĂ©cifique donnĂ© par LinnĂ©, Prunus persica, « prunus de Perse ». Mais en fait, le PĂȘcher est arrivĂ© en Perse par la Route de la soie en provenance de Chine.

Plusieurs noyaux de pĂȘches retrouvĂ©s sur des sites archĂ©ologiques attestent de la consommation de pĂȘches depuis le NĂ©olithique. Sur les fouilles de Hemudu au Zhejiang des noyaux de pĂȘches sauvages datant de 6000-7000 avant notre Ăšre, ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s[4] et un site datant de la dynastie Shang (-1570, -1045) dans le Hebei a rĂ©vĂ©lĂ© deux noyaux de pĂȘches semblables Ă  ceux des pĂȘches cultivĂ©es. Beaucoup d'autres noyaux ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans les rĂ©gions du sud de la Chine (Sichuan, Guizhou) dans la pĂ©riode prĂ©-Qin (avant -221).

En ce qui concerne les Ă©crits, il faut attendre le premier texte littĂ©raire, le Classique des vers (shijing 詩經 ou livre des odes), composĂ© entre le VIIIe et le IIIe siĂšcle avant notre Ăšre, pour trouver les premiĂšres mentions du PĂȘcher[5] (tao æĄƒ).

Par contre, aucun caractĂšre connu n'a Ă©tĂ© identifiĂ©[6] pour dĂ©signer le PĂȘcher dans les premiĂšres inscriptions oraculaires sur os (jiaguwen ç”ČéȘšæ–‡), ni aucun caractĂšre sur bronze (jinwen 金文猖). Le graphĂšme le plus ancien est en style sigillaire (zhuanwen çŻ†æ–‡), employĂ© sous la dynastie des Qin (-221, -206).

À la suite de missions de terrain de l'AcadĂ©mie des Sciences chinoise dans les annĂ©es 1973-1976, il semblerait que le Tibet et le Gansu oĂč les PĂȘchers Prunus mira et P. kansuensis Rehd. sont indigĂšnes, doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme un des centres d'origine des PĂȘchers[4].

RĂ©partition

Bien qu'originaire de Chine[7], le PĂȘcher commun n'existe plus vĂ©ritablement Ă  l'Ă©tat sauvage[8].

Le PĂȘcher est cultivĂ© pour ses fruits ou pour l'ornement dans les rĂ©gions tempĂ©rĂ©es ou subtropicales du globe.

En Chine, on trouve des pieds échappés des cultures[9] au moins au Gansu, Hebei et Shanxi.

Description

PĂȘches du PĂȘcher commun.

Le PĂȘcher est un arbre fruitier Ă  Ă©corce lisse, haut de 2 Ă  7 mĂštres, Ă  port Ă©talĂ© et Ă  croissance rapide.

Ses feuilles caduques acuminées sont vert franc et dégagent une légÚre odeur d'amande. Elles sont longues de 8 à 15 centimÚtres sur 2 ou 3 centimÚtres de large avec un court pétiole pourvu de part et d'autre de deux ou trois nectaires à la base du limbe.

Ses fleurs roses apparaissent avant les feuilles Ă  la fin de l'hiver ou dĂ©but du printemps, voire en Ă©tĂ© pour les variĂ©tĂ©s plus tardives (pĂȘche de Nancy). Elles sont hermaphrodites, Ă  cinq pĂ©tales, vingt Ă  vingt-cinq Ă©tamines et un style. Le PĂȘcher est une espĂšce Ă  autogamie prĂ©fĂ©rentielle, avec 5 % de fĂ©condations allogames observĂ©es en conditions naturelles[1]. Les autofĂ©condations se rĂ©alisent facilement.

Le fruit, nommĂ© « pĂȘche », principalement consommĂ© frais, est une drupe gĂ©nĂ©ralement sphĂ©rique.

Classification des PĂȘchers par les caractĂšres de leurs fruits

Pan Tao, la pĂȘche plate chinoise.

On connaĂźt des centaines de variĂ©tĂ©s de PĂȘchers. On peut les classer en quatre groupes principaux, en se fondant sur deux caractĂšres du fruit : peau veloutĂ©e ou lisse, noyau adhĂ©rent Ă  la chair ou se dĂ©tachant librement.

Il existe aussi des PĂȘchers Ă  fruits aplatis.

Dans chaque groupe, il existe des fruits Ă  chair blanche, Ă  chair jaune ou sanguine.

Fruit Ă  peau duveteuse

Les fruits de Prunus persica var. persica (L.) Batsch donne des pĂȘches Ă  peau duveteuse.

Fruit Ă  peau lisse

Les fruits de Prunus persica var. nucipersica (Suckow) C. Schneider présentent une peau lisse.

PĂȘche plate

La variĂ©tĂ© de PĂȘche plate, Prunus persica (L.) Batsch forma compressa (Loudon) Rehder, a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©e en Chine. On l'appelle « pĂȘche plate de Chine », « pantao » ou « peento » d'aprĂšs son nom chinois pĂĄntĂĄo[11] èŸ æĄƒ, ou biǎntĂĄo[12] æ‰æĄƒ.

Son nom est associĂ© aux pĂȘchers lĂ©gendaires, cultivĂ©s par la Reine-MĂšre de l'Occident, Xiwangmu. Comme la consommation de leurs fruits octroyait l'immortalitĂ©, on dĂ©nommait aussi ces pĂȘches xiānguǒ 仙果 « fruit des Immortels », ou shĂČutĂĄo ćŻżæĄƒ « pĂȘche d'immortalitĂ© ».

La PĂȘche plate est appelĂ©e Paraguayo en espagnol, et Saturn peach ou doughnut peach en anglais, en raison de sa ressemblance avec un beignet.

La PĂȘche plate est une mutation de la pĂȘche (P. persica Batsch.) qui s'est produite en Chine il y a environ 2000 ans[13]. Le PĂȘcher Ă  pĂȘches plates a tendance Ă  fleurir plus tĂŽt que les autres variĂ©tĂ©s de pĂȘchers. Il produit des fleurs voyantes avec un pistil plus court que les Ă©tamines. Le fruit est doux (de 9,01 Ă  10,69 % de sucres solubles) et peu acide (moins de 0,4 %). Les pĂȘches peuvent ĂȘtre Ă  peau duveteuse ou Ă  peau lisse, Ă  chair blanche ou jaune, Ă  noyau adhĂ©rent ou non.

Il existe plusieurs variétés en général peu productives sauf Fenghuapantao et Sahuahongpantao ayant de bonnes capacités productives.

Culture

Principaux pays producteurs en 2018[14]

PaysProduction
(en t)
1 Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine15.195.291
2 Drapeau de l'Italie Italie1.090.678
3 Drapeau de la GrĂšce GrĂšce968.720
4 Drapeau de l'Espagne Espagne903.809
5 Drapeau de la Turquie Turquie789.457
6 Drapeau des États-Unis États-Unis700.350
7 Drapeau de l'Iran Iran645.499
8 Drapeau du Chili Chili319.047
9 Drapeau de l'Inde Inde278.417
10 Drapeau de l'Égypte Égypte246.742
Source : FAOSTAT

Le PĂȘcher a une tendance non apicale, c’est-Ă -dire que lors d'une taille, il repart plutĂŽt de la base au dĂ©triment de la cime. Il est difficile de les cultiver en pot Ă  moins de les remettre en pleine terre rĂ©guliĂšrement pour leur redonner de la vigueur. La taille d'hiver et l’éclaircissage permettent de rĂ©duire l'alternance chez les cultivars sensibles[15].

Le PĂȘcher est cultivĂ© soit en plein-vent, notamment dans les vignes d'Europe, soit en espalier. La rĂ©colte manuelle des pĂȘches a lieu en Ă©tĂ© ; les fruits, fragiles, sont rapidement placĂ©s en chambre froide.

La multiplication se fait par semis ou par multiplication végétative. On peut utiliser comme porte-greffe, selon le type de sol :

  • un pĂȘcher franc ('Chanturgue', 'GF 305') ;
  • un prunier 'Ferdor' ;
  • un hybride PĂȘcher × Amandier 'GF 677'.

Certaines variĂ©tĂ©s telles que la « pĂȘche de vigne » ou la « reine des vergers » se multiplient fidĂšlement par semis. Le pĂȘcher fructifie gĂ©nĂ©ralement vers l'Ăąge de 7 ans et peut produire des fruits pendant 15 Ă  20 ans.

Le pĂȘcher est une espĂšce Ă  autogamie prĂ©fĂ©rentielle. En France, la culture est concentrĂ©e dans les rĂ©gions mĂ©ridionales.

La variĂ©tĂ© des pĂȘchers est trĂšs grande. On distingue[1] :

  • les variĂ©tĂ©s adaptĂ©es au climat tempĂ©rĂ©, Ă  long repos hivernal ;
  • les variĂ©tĂ©s adaptĂ©es au climat subtropical, Ă  faible repos hivernal.

Phytosanitaire

La connaissance des stades phénologiques permet de mieux raisonner la surveillance et la lutte phytosanitaires.

Maladies

Le PĂȘcher est souvent sensible Ă  la cloque du pĂȘcher qu'on peut traiter Ă  la bouillie nantaise ou Ă  la bouillie bordelaise. Il existe toutefois des variĂ©tĂ©s plus ou moins tolĂ©rantes ou rĂ©sistantes Ă  la cloque : Alberge, Amsden, Angevine de Marmande, Avalon Pride, Belle de MontĂ©limar, Belle des Croix Rouges, Belle ImpĂ©ratrice, Benoni, Chapuis, Charles Roux, Entre de Chanas, Felligni, Fertile de Septembre, Gaillard, Gold Mine, Incomparable Guilloux, Madame Girerd, Madame Guilloux, PĂȘches Sanguines, PĂȘche de Nelly, Pitaval, PrĂ©coce de Hale, Reine des Vergers, Rouge Julien, Roussane de Rodez, Surpasse Amsden, Tournier, Velvet. Certaines pĂ©piniĂšres sont spĂ©cialisĂ©es dans leur production[16].

Il est Ă©galement sensible Ă  l'oĂŻdium. Le pĂȘcher peut ĂȘtre contaminĂ© par le virus sharka (plum pox virus, PPV), incurable Ă  ce jour.

Ravageurs

La PĂȘcher est attaquĂ© par diffĂ©rentes espĂšces d'insectes : la Tordeuse orientale du pĂȘcher (Cydia molesta), ainsi que diffĂ©rentes espĂšces de pucerons : le Puceron vert du pĂȘcher (Myzus persicae), le Puceron cigarier du pĂȘcher (Myzus varians), le Puceron brun du prunier (Brachycaudus prunicola), le Puceron farineux du prunier (Hyalopterus pruni) et le Puceron noir du pĂȘcher (Brachycaudus persicae).

Le PĂ©ritĂšle gris (Peritelus sphaeroides) de famille des Curculionidae, et la Phyllobie oblongue (Phyllobius oblongus), de la mĂȘme famille, attaquent les feuilles. Enfin, la Petite mineuse du pĂȘcher (Anarsia lineatella) attaque les jeunes pousses et les fruits. Le Thrips du pĂȘcher (Thrips meridionalis) attaque les fleurs.

Il peut Ă©galement ĂȘtre attaquĂ© par le Capnode du pĂȘcher (Capnodis tenebrionis) qui cause des dĂ©gĂąts chez les agriculteurs, principalement dans le bassin mĂ©diterranĂ©en, et notamment en France et au Maroc. Les adultes attaquent les feuilles et l'Ă©corce des jeunes rameaux, et les larves attaquent les racines des arbres[17].

Synonymes

  • Amygdalus persica L ;
  • Persica platycarpa Decne (Prunus persica forma compressa) ;
  • Persica vulgaris Mill (Prunus persica var. persica).

Le PĂȘcher dans la tradition culturelle d'Asie Orientale

Dans le monde chinois, il n'existe guĂšre de fruit qui possĂšde une aussi forte charge symbolique que la pĂȘche.

Le dieu de la LongĂ©vitĂ© tenant une pĂȘche d'immortalitĂ©.
  • Dans la tradition taoĂŻste, la pĂȘche est un symbole d'immortalitĂ©. Suivant une ancienne lĂ©gende, la Reine MĂšre de l'Ouest (Xiwangmu) avait dans son verger des pĂȘchers qui fleurissaient tous les 3000 ans et qui produisaient des pĂȘches pouvant confĂ©rer l'immortalitĂ© Ă  ceux qui les consommaient. L'attestation la plus ancienne de ce rĂ©cit[18] se trouve dans le Bowu zhi ćšç‰©ćż—, de Zhang Hua ćŒ ćŽ (232-300), un poĂšte du IIIe siĂšcle.

Mais c'est surtout grĂące au cĂ©lĂšbre roman fantastique du XVIe siĂšcle, Le Voyage en Occident, Xiyouji, que cette lĂ©gende est devenue trĂšs populaire dans toute l'Asie Orientale. Les aventures du Singe, Sun Wukong, ont connu de multiples adaptations au thĂ©Ăątre, Ă  l'OpĂ©ra de PĂ©kin et dans les feuilletons tĂ©lĂ©visĂ©s, le cinĂ©ma, la bande dessinĂ©e et les mangas. Les Ă©pisodes les plus cĂ©lĂšbres sont ceux oĂč il vole les pĂȘches d'immortalitĂ© et oĂč il s'invite sous une fausse identitĂ© Ă  un grand banquet que la Reine MĂšre d'Occident avait organisĂ© pour faire dĂ©guster les pĂȘches plates (pĂĄn tĂĄo èŸ æĄƒ) aux Immortels.

Le dieu de la LongĂ©vitĂ© (ShĂČushen 毿焞, ou Lao Shouxing è€ćŻżæ˜Ÿ) est reprĂ©sentĂ© sous les traits d'un vieillard chauve tenant une pĂȘche dans sa main gauche.

  • Traditionnellement, le bois de pĂȘcher Ă©tait douĂ© du pouvoir extraordinaire de repousser les dĂ©mons.

Une trĂšs ancienne coutume populaire, remontant Ă  l'Ă©poque des Zhou (1046-256 av. J.-C.), voulait que pour la FĂȘte du Printemps, on suspende de chaque cĂŽte de la porte d'entrĂ©e, deux planchettes en bois de pĂȘcher (taofu æĄƒçŹŠ) sur lesquelles Ă©taient calligraphiĂ©es le nom des divinitĂ©s protectrices des portes, Shentu et Yulei, (焞荌, 郁枒). Les amulettes en bois de pĂȘcher avaient le pouvoir de chasser les mauvais esprits (bĂŹxiĂ© 蟟é‚Ș). Plus tard, sous la dynastie Song (960-1279), on remplaça les planchettes par deux bandes de papier rouge calligraphiĂ©es avec des sentences parallĂšles (ćŻč联 duĂŹliĂĄn,ou chunlian 昄联) propitiatoires.

Les sentences parallĂšles (duilian) sur papier

Les sceaux dont se servent les prĂȘtres taoĂŻstes pour imprimer leurs talismans-amulettes Ă©taient d'habitude faits en bois de pĂȘcher. Ils utilisaient aussi des Ă©pĂ©es en bois de pĂȘcher pour chasser les dĂ©mons[19]. Pour se prĂ©munir des malversations d'un mauvais gĂ©nie, trĂšs souvent on fabriquait des flĂšches en bois de pĂȘcher, qu'un archer lançait dans toutes les directions, ou qui Ă©taient seulement suspendues au berceau de l'enfant (DorĂ©[20], 1912).

Il Ă©tait de coutume, pour la FĂȘte du Printemps (ChĆ«njiĂ© 昄节, en Chine, FĂȘte du TĂȘt, au ViĂȘt Nam) de dĂ©corer la maison avec une branche de pĂȘcher, pour chasser les dĂ©mons.

Ces croyances qui ont survĂ©cu jusqu'Ă  l'Ă©poque moderne remontent Ă  l'AntiquitĂ©, puisqu'on en trouve des traces dans de nombreux ouvrages classiques comme le Classique des rites(çŠźèš˜ - Liji[21]), dans Zhuāngzǐ ćș„歐 (-369,-286), dans la littĂ©rature post-Han bien sĂ»r mais aussi dans la grande pharmacopĂ©e du XVIe siĂšcle, Bencao gangmu (æœŹè‰ç¶±ç›ź[22]).

  • Dans la culture chinoise, les fleurs de pĂȘcher sont associĂ©es Ă  l'amour. En Chine du Nord, les pĂȘchers fleurissent en fĂ©vrier, Ă  l'Ă©poque du Nouvel An chinois et Ă  l'Ă©poque favorite des mariages. Pour la FĂȘte du Printemps, on dispose des fleurs de pĂȘcher pour porter chance en amour. La fleur de pĂȘcher est comparĂ©e au joli teint des jeunes filles et symbolise la mariĂ©e.

Articles connexes

Notes et références

  1. Claire Doré et Fabrice Varoquaux, Histoire et amélioration de cinquante plantes cultivées, Paris, Institut national de la recherche agronomique, coll. « Savoir faire », , 812 p. (ISBN 2-7380-1215-9, présentation en ligne).
  2. (en) Hedrick U.P. (ed.), Sturtevant's edible plants of the World, Dover Publication, 1919- 1972 (réédition), 687 p.
  3. Daniel Zohary et Maria Hopf, Domestication of Plants in the Old World : The Origin and Spread of Cultivated Plants in West Asia, Europe, and the Nile Valley, Oxford University Press, USA, , 328 p.
  4. Desmond R Layne and D Bassi, The peach : botany, production and uses, CABI, , 615 p.
  5. æĄƒäč‹ć€­ć€­ă€çŒçŒć…¶èŻă€‚
    äč‹ć­äșŽæ­žă€ćźœć…¶ćź¶ćź€
    Le pĂȘcher, comme il pousse bien !
    qu'elles sont nombreuses, ses fleurs !
    La fille va se marier : il faut qu'on soit femme et mari ! (Granet wengu)
  6. R. Sears
  7. Jean Guillaume, Ils ont domestiquĂ© plantes et animaux : PrĂ©lude Ă  la civilisation, Versailles, Éditions QuĂŠ, , 456 p. (ISBN 978-2-7592-0892-0, lire en ligne), « Annexes ».
  8. (en) Référence Flora of China : Amygdalus persica
  9. selon le tĂ©moignage d'un chercheur du CNRS d'origine chinoise qui se souvient d’avoir, dans les annĂ©es 1940, mangĂ© des pĂȘches sauvages : « elles sont trĂšs petites, dures et d’un goĂ»t dĂ©sagrĂ©able ».
  10. Ne pas confondre avec le pavier, une espĂšce de marronnier Ă  fleurs rouges (Aesculus pavia, famille des Hippocastanaceae).
  11. pan : « enroulĂ© », tao « pĂȘcher » car les branches sont tordues, voir http://baike.baidu.com/view/299240.htm Baidu
  12. bian : plat, tao : pĂȘcher
  13. R. Ma, M. Yu, P. Du, H. Guo, H. Song, « EVALUATION OF GERMPLASM RESOURCES AND BREEDING OF FLAT PEACH », Acta Horticulturae, vol. 620, no XXVI,‎
  14. « FAOSTAT », sur http://www.fao.org/home/fr/ (consulté le )
  15. (en) C. Bussi et M. Genard, « Thinning and Pruning to Overcome Alternate Bearing in Peach Trees », Europ.J.Hort.Sci., 79 (6),‎ , p. 313–317, (ISSN 1611-4426)
  16. VariĂ©tĂ©s de pĂȘcher rĂ©sistantes Ă  la cloque du pĂȘcher.
  17. « Prunier d'Ente - Capnode (Capnodis tenebrionis) », sur ephytia.inra.fr (consulté le )
  18. (en) Stephen Little et Shawn Eichman, Taoism and the art of China, University of California Press, , 415 p. (ISBN 0-520-22785-9, présentation en ligne).
  19. voir le Wikipedia chinois :ç”šæĄƒæœšć‰‘é™ćŠ–äŒé­”
  20. Henri DorĂ©, Recherches sur les superstitions en Chine, Imprimerie de la Mission catholique Ă  l’orphelinat de T’ou-sĂ©-wĂ©, Chang-hai, , DORE
  21. « Quand le roi honore de sa prĂ©sence les funĂ©railles d'un de ses ministres, il suit le sorcier avec un balai en bois de pĂȘcher et tenant une hallebarde.ć›è‡šè‡Łć–ȘïŒŒä»„ć·«ç„æĄƒèŒąćŸ·æˆˆ »
  22. Li Shizhen perpĂ©tue la tradition en affirmant : « Le pĂȘcher a un goĂ»t amer et une odeur dĂ©sagrĂ©able, c’est pourquoi il peut repousser les influences nĂ©fastes â€œæĄƒć‘łèŸ›æ°”æ¶ïŒŒæ•…èƒœćŽŒé‚Ș气” » Il parle probablement ici du goĂ»t et de l’odeur du bois de pĂȘcher et non de ceux de la pĂȘche qui est parfumĂ©e.

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