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Positif (clavier)

Le clavier de positif, appelé communément positif, est le second clavier de l'orgue classique français en termes de puissance.

Originellement, le positif est un petit instrument placé au jubé à côté du grand orgue. L'organiste devait donc se déplacer pour utiliser ce dernier.

Dans l'orgue baroque, il est gĂ©nĂ©ralement placĂ© en premier dans l'ordre des claviers (positif, grand orgue, rĂ©cit, Ă©cho, solo, grand chĹ“ur) et sa base sonore est le plenum de 8 pieds. Il est placĂ© avant le clavier de grand orgue parce qu'il correspond aux jeux placĂ©s dans le buffet au dos de l'organiste, raison pour laquelle on l'appelle aussi « positif de dos Â». Dans l'orgue symphonique, avec la disparition du positif de dos, le clavier de positif devient gĂ©nĂ©ralement le deuxième clavier.

Dans les partitions de musique pour orgue, il est gĂ©nĂ©ralement notĂ© par les abrĂ©viations POS, PO ou P et parfois simplement par le chiffre romain II. Dans la musique ancienne il peut parfois porter le nom de « petit clavier Â» (par opposition Ă  « grand clavier Â») ou « petit orgue Â» (par opposition Ă  grand orgue).

En anglais il se nomme Choir (« chĹ“ur Â»), en allemand il se nomme RĂĽckpositiv (positif de dos), Brustwerk ou Brustpositiv (positif de poitrine, placĂ© face Ă  l'organiste, en dessous de l’Oberwerk : l'« ouvrage situĂ© au-dessus Â» ou grand orgue).

L'Ă©tymologie du terme positif est une mĂ©tonymie Ă  partir de « orgue positif », instrument transportable que l'on posait (positif : qui se pose) sur une table ou Ă  mĂŞme le sol, pourvu d'un seul clavier et sans pĂ©dalier.

Orgue positif

Positif sur une table.

Le mot positif dĂ©signe encore aujourd'hui un orgue de petite taille et transportable, les facteurs modernes le dotent parfois d'un petit pĂ©dalier (gĂ©nĂ©ralement accrochĂ© c'est-Ă -dire en tirasse) et Ă©ventuellement d'un deuxième clavier, mais il ne compte normalement pas plus qu'environ cinq jeux.

Positif de teneure

Ancêtre de l'orgue employé au Moyen Âge pour accompagner le chant. Il s'agissait d'un petit orgue transportable muni d'un seul clavier, d'un seul jeu (éventuellement à plusieurs rangs), qui se posait sur une table et dont la tessiture correspondait au chant du ténor (« teneure » en ancien français). Il ne servait pas à l'accompagnement mais seulement à guider le chant pour donner les intonations. Son clavier diatonique ne couvrait généralement que deux octaves et les touches (les clefs) étaient gravées du nom de chaque note.

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