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Colombiers (Hérault)

Colombiers [ko.lɔ̃.bje] (en occitan Colombièrs [ku.lun.'βjɛs]) est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault en région Occitanie.

Colombiers
Colombiers (Hérault)
Le canal du Midi.
Blason de Colombiers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes la Domitienne
Maire
Mandat
Alain Caralp
2020-2026
Code postal 34440
Code commune 34081
Démographie
Population
municipale
2 680 hab. (2020 en augmentation de 14,29 % par rapport à 2014)
Densité 264 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 18′ 50″ nord, 3° 08′ 29″ est
Altitude 25 m
Min. 21 m
Max. 100 m
Superficie 10,14 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Colombiers
(ville isolée)
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cazouls-lès-Béziers
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Colombiers
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Colombiers
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Colombiers
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Colombiers

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi et par deux autres cours d'eau.

    Colombiers est une commune rurale qui compte 2 680 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Colombiers et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Colombiérains ou Colombiéraines.

    Géographie

    Carte

    Colombiers se situe dans l'Hérault entre Narbonne et Béziers au pied de l'ancien oppidum antique d'Ensérune et dans un méandre du Canal du Midi.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 14,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 627 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lespignan », sur la commune de Lespignan, mise en service en 1989[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15,3 °C et la hauteur de précipitations de 620,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 46 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13] - [14] - [15].

    Urbanisme

    Typologie

    Colombiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [16] - [I 1] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Colombiers, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 484 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (50,8 %), terres arables (17 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), zones urbanisées (11,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Colombiers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal du Midi. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 1996, 1997, 2003 et 2019[21] - [19].

    Colombiers est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6] - [22].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Colombiers.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 044 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 044 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

    Histoire

    Le village est issu de l'installation d'une partie des habitants de l'oppidum d'Ensérune dans la plaine. Colombiers est traversé par la voie domitienne.

    Au XVIe siècle, la seigneurie de Colombiers appartient à Michel de Montmeton de Corneillan. Par sa veuve, elle passe par le remariage de celle-ci avec Pierre Dax de La Serpent, à la branche de La Serpent de la Famille Dax, une très ancienne famille originaire de Carcassonne[26] qui donna plusieurs consuls de la Cité au Moyen Âge et resta présente en Haute vallée de l'Aude, où elle possédait de nombreuses seigneuries, notamment à Axat, jusqu'à l'orée du XXe siècle. Cette famille est celle des seigneurs d'Axat, d'Artigues (Aude), de Cailla, Le Clat, La Serpent, Leuc, Trèbes et autres places. Le plus connu des seigneurs de Colombiers (dit alors Colombiés), fut au XVIIe siècle Paul Dax, écuyer, sgr de Colombiers, de Ressan et autres places, maréchal des camps et armées du roi en 1632 et gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Louis XIII le 5 mai 1634[27] - [28] - [29] - [30] - [31] - [32] - [33] - [34].

    En 1709, la paroisse de Colombiers est aussi connue sous le toponyme de Coulombiez[35]. Puis en 1736, le nouveau compoix du lieu lui donne le nom de « Coulombiès Â» dont Messire François de Sarret, évêque d'Aire et demoiselle Françoise de Sarret, frère et sÅ“ur, sont tous deux seigneurs des terres de Gaujac, Clairac, Coulombiès et autres places[36].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 avril 1979 Jules Barbe MRG Décédé en fonction
    mai 1979 mars 2014 Michel Barbe SE Maire honoraire
    Vice-président de la CC La Domitienne (? → 2014)
    mars 2014 En cours
    (au 19 janvier 2021)
    Alain Caralp PS Professeur d'éducation physique, 1er adjoint (1995 → 2014)
    Président de la CC La Domitienne[37] (2013 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].

    En 2020, la commune comptait 2 680 habitants[Note 7], en augmentation de 14,29 % par rapport à 2014 (Hérault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    221282357390471489515535575
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6126987167158408408621 0131 053
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1121 0091 0501 1041 0941 1081 058955901
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    8639699051 0951 6472 0652 2962 3832 353
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 3452 6842 680------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 131 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 2 539 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 360 â‚¬[I 7] (20 330 â‚¬ dans le département[I 8]). 48 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (45,8 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]7,6 %10,1 %9,9 %
    Département[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 1 519 personnes, parmi lesquelles on compte 75,7 % d'actifs (65,8 % ayant un emploi et 9,9 % de chômeurs) et 24,3 % d'inactifs[Note 10] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 1 343 emplois en 2018, contre 1 246 en 2013 et 927 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 010, soit un indicateur de concentration d'emploi de 132,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,2 %[I 13].

    Sur ces 1 010 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 273 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 7,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    408 établissements[Note 11] sont implantés à Colombiers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble408100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    317,6 %(6,7 %)
    Construction4912 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    13833,8 %(28 %)
    Information et communication30,7 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance153,7 %(3,2 %)
    Activités immobilières133,2 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    4912 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    8119,9 %(14,2 %)
    Autres activités de services297,1 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,8 % du nombre total d'établissements de la commune (138 sur les 408 entreprises implantées à Colombiers), contre 28 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :

    • Occitanie Poids Lourds - Opl, commerce d'autres véhicules automobiles (20 347 k€)
    • Le Fournil Bitterrois, fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche (10 534 k€)
    • Clinique Du Docteur Causse SA, activités hospitalières (9 106 k€)
    • Promen, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (8 152 k€)
    • Karaer Carrelage, travaux de revêtement des sols et des murs (4 419 k€)

    Ce village viticole est désormais un pôle industriel et commercial important entre Narbonne et Béziers avec une zone d'activités commerciales de 31 hectares[Note 13].

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations98383519
    SAU[Note 15] (ha)466296247180

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 98 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 38 en 2000 puis à 35 en 2010[45] et enfin à 19 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 81 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[46] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 466 ha en 1988 à 180 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 9 ha[45].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Plan du pont de Colombiers sur le canal du Midi, 1768.
    • Église Saint-Sylvestre-et-Sainte-Colombe
      L'étang de Montady[47] : (Classé depuis 1974), aujourd'hui partagé entre les communes de Colombiers et de Montady, est une cuvette naturelle qui couvre plus de 400 hectares. Il est asséché au XIIIe siècle, entre 1248 et 1268, par les seigneurs de Montady et de Colombiers.
      Chaque rayon est un drain qui conduit l'eau de la périphérie au centre vers un fossé circulaire, le redondèl[Note 17]. Du centre part le fossé principal, la grande maïre[Note 18], construit à contre pente, qui évacue toutes les eaux. Le fossé se prolonge sous la colline de l'oppidum d'Ensérune par un aqueduc souterrain de 1 364 mètres de long, puis, de nouveau à ciel ouvert, il atteint les anciens étangs de Poilhes et de Capestang[48] - [49] ;
    • Le port fluvial, l'un des rares encore en service sur le canal du Midi ;
    • Le château de Colombiers (dont on trouve trace dès le XIIème siècle), et ses caves historiques, sous le château, hébergeant deux cuves à carreaux vernissés.
    • Clinique Jean-Causse, spécialisée dans la chirurgie ORL et plus spécifiquement en otologie ;
    • L'église Saint-Sylvestre-et-Sainte-Colombe, restaurée aux XIXe et XXe siècles comprenant un autel wisigothique ;
    • L'oppidum d'Ensérune, site archéologique comprenant les vestiges d'un village antique ;
    • La cave du château, d'une surface de 1 000 m2, renommée pour sa charpente inspirée du carénage d'un bateau renversé effectuée par les compagnons charpentiers du tour de France.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Colombiers Blason
    De gueules à une tour couverte couverte d'or, maçonnée et ouverte de sable, mouvant à senestre d'une champagne crénelée d'argent, aussi maçonnée de sable, accostée de deux colombes volantes affrontées d'argent, au franc canton cousu de sable chargé d'une colombe essorante aussi d'argent, au comble d'azur chargé de trois étoiles d'or.
    Détails
    Armes parlantes.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Blason à dessiner
    Blason à dessiner
    D'azur à un pélican et sa criée d'argent[52].

    Sports

    Football

    La ville de Colombiers dispose d'un club de football amateur, l'US Colombiers Nissan Montady fondée en 1998[53]. En 2019, le club portant le nom d’Union Sportive Colombiers Nissan Méditerranée (USCNM Via Domitia) change de nom, pour : Union Sportive Colombiers Nissan Montady, avec l'arrivée d'un troisième village : Enserune et ses infrastructures[54] - [55]. Ce club évolue au niveau District (départemental).

    Rugby

    La ville de Colombiers dispose d'une équipe de rugby amateur l'USNC, entente de deux villages : Colombiers et Nissan-lez-Enserune. Ce club évolue en 1re série. La ville de Colombiers dispose d'une école de rugby, Les Coteaux d'Ensérune, qui regroupe quatre villages : Colombiers, Nissan-lez-Ensérune, Montady et Maureilhan.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. Communauté de communes "la Domitienne"
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
    17. En occitan désigne un cercle concentrique.
    18. En occitan désigne un canal de recueillement des eaux.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Laetitia Lignon, Colombiers, mon village : monographie d'un petit village de l'Hérault, Paris, L. Lignon, , 111 p.
    • Université du Tiers Temps de Montpellier, La poste aux chevaux : dans le département de l'Hérault, tout au long du grand chemin, Montpellier, Université du Tiers Temps, , 21 p.

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    Articles connexes

    Liens externes

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