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Famille Dax

La famille Dax ou d'Ax est une famille subsistante de la noblesse française originaire de Carcassonne dans le Languedoc où ses premiers membres étaient merciers et marchands[3] et firent partie des consuls de la ville dès 1433[9] Anoblie par lettres patentes en 1457[10], elle donna une branche aînée de Dax, aujourd'hui éteinte, et une branche cadette, maintenant séparée en deux rameaux : la famille d'Ax de Cessales et la famille de Dax d'Axat.

Famille Dax,
de Dax d'Axat et d'Ax de Cessales
Image illustrative de l’article Famille Dax
Decus et tutamen in armis
Armes

Blasonnement D'azur, au chevron d'or, chargé d'une quintefeuille de gueules, l'écu timbré d'un casque d'argent taré de front montrant sept grilles d'or orné de ses lambrequins suivant les émaux de l'écu et surmonté d'une couronne de marquis (baron, branche d'Ax de Cessales), supports : un dragon au naturel à dextre et un lion aussi au naturel à senestre ; cimier : un blaireau au naturel taré de front issant la couronne[1]
Devise Decus et tutamen in armis[2]
Branches Existantes : de Dax d'Axat et d'Ax de Cessales
Ă©teintes : (de) Dax de Leuc, (de) Dax de La Serpent, (de) Dax de Colombiers
Période XVe siècle[3] au XXIe siècle
Pays ou province d’origine Carcassonne (Languedoc)[3]
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France puis Drapeau de la France France
Fiefs tenus Axat, Leuc, La Serpent, Cessales, Colombiers, Laprade, Cailla, Croux, Trèbes, Conilhac-de-la-Montagne, Saint-Martin-le-Vieil, Roquetaillade, Bouriège, Artigues, Aragon, Le Clat, Bourigeole, Bugarach, Montpeyroux, Saint-Félix-de-Pallières, Les Gardies, Le Lion, Mornac, Uhlac, Vayra, Ressan, Teissonière, Argentière, La Rouvière, Les Deux-Vierges, La Garrigue.
Demeures châteaux : Axat, La Serpent, Leuc, Bugarach, Colombiers, Montpeyroux, , Saint-Félix-de-Pallières, Les Gardies.
Charges Consuls de Cacassonne
Viguier de Carcassonne
Lieutenant du Sénéchal de Carcassonne
Lieutenant du Sénéchal au comté et pays de Roussillon et Cerdagne
Conseiller du roi
Grand chambellan du roi et
Grand prévôt des maréchaux de France au royaume de Sicile
Gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi
Sénéchal de Limoux
Lieutenant des maréchaux de France dans l’étendue de la Sénéchaussée de Limoux
Pages du roi en sa Grande écurie et en sa Petite Écurie[4]
Premier page du roi
Maire de Montpellier
Conseiller-membre du gouvernement de l'Algérie
Consul général de l'Uruguay en Suisse.
Fonctions militaires Gouverneur militaire des diocèses de Limoux et d'Alet
Capitaine de cent hommes d'armes des Compagnies d'ordonnance du roi
Maréchal des camps et armées du roi
Capitaines des armées du roi et commandant de régiment royal
Officier supérieur de la Garde royale
Colonel, Lieutenant-colonel, Chef d'escadrons, Chef de bataillon, Commandant, Capitaines et Lieutenants.
Fonctions ecclésiastiques Évêque d'Alet
Abbés
AumĂ´nier du roi
Grand vicaire et Vicaire général
Archidiacres, Protonotaire apostolique, Préchantres, Chanoines, du chapitre de la cathédrale de Carcassonne et de celle d'Alet.
RĂ©compenses civiles Ordre de Saint-Michel
DĂ©coration du Lys
LĂ©gion d'honneur
Ordre des Arts et des Lettres
Ordre royal d'Isabelle la Catholique
Ordre royal de LĂ©opold de Belgique[5].
Ordre pontifical de Saint-Grégoire-le-Grand.
RĂ©compenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis
LĂ©gion d'honneur
MĂ©daille militaire
Croix de guerre 1914-1918
Ordre royal et militaire de Saint Ferdinand d'Espagne.
Preuves de noblesse
Autres Anoblissement par lettres patentes en 1457[6] - [7]
Jugement de maintenue de noblesse en 1668[1]
Pages de la Grande Ă©curie et de la Petite Ă©curie du roi en 1722 et 1743[1]
Ecoles royales militaires en 1782 et 1786[8].

Histoire

Origine

La filiation suivie de la famille Dax remonte à Roland Dax ou Days, mercier[3] et bourgeois de Carcassonne[11], consul de Carcassonne en 1433, 1437 et 1443[9]. Il épousa Berthemine de La Jugie dont il eut deux fils, tous les deux prénommés Arnaud et marchands à Carcassonne[3].

Henri Jougla de Morenas donne le mĂŞme personnage comme premier auteur connu de cette famille[12].

Patronyme

DECVS
ET TVTAMEN
IN ARMIS
[2]
(Énéide, Livre V, v. 262)
armes et devise de la famille
(de) Dax d'Axat et de Cessales.

Le patronyme de cette famille s'est écrit de façon variable au cours des siècles. On trouve en effet à la fois : « Dax », « de Dax », « d'Acqs »[13], « Dacqs », « d'Ax » et « D'ax » et même « d'Achs » ou « d'Achy »[14] et enfin très anciennement sur la liste des consuls de Carcassonne: Daix (1433), d'Ays (1437) puis Days (1443)[9]. Un jugement de 1824, autorisa Ange-Jean Michel d’Ax de Cessales, héritier institué de son cousin Marc-Antoine Marie-Thérèse de Dax, marquis d’Axat (voir infra au § Personnalités), à modifier son patronyme en celui de : de Dax[11]. Le rameau aîné de Cessales a conservé l'orthographe « d'Ax » et porte à l'état-civil « d'Ax de Cessales ».

Origine et maintenue

  • Arnaud Dax dit Senior ou « l'Ancien » (fils ainĂ© de Roland Dax mentionnĂ© ci-dessus), marchand, bourgeois et consul de Carcassonne (comme l'avait Ă©tĂ© son père avant lui) en 1452, 1458, 1465 et 1472[9], fut anobli conjointement avec son frère cadet, Arnaud dit Junior ou « le Jeune » par lettres patentes d'anoblissement du roi Charles VII du qui nous sont parvenues[6] - [7]. Elles leur confĂ©raient notamment l’investiture de toutes seigneuries acquises ou Ă  acquĂ©rir Ă  l'avenir. La mĂŞme annĂ©e il fit l'acquisition de la seigneurie de Leuc et dans les annĂ©es qui suivirent, celle d'un grand nombre d'autres seigneuries en Haute vallĂ©e de l'Aude, entre lesquelles celles d'Axat, de La Serpent et de Trèbes. Il avait Ă©pousĂ© Jordanne Taverne, « fille de noble Pierre Taverne, drapier de Carcassonne »[15] - [11], d'une famille de consuls de Carcassonne Ă©galement.
  • Au XVIIe siècle, lors de la « Grande enquĂŞte sur la noblesse » visant la recherche des usurpations de noblesse dans l'ensemble du royaume, ordonnĂ©e par le roi Louis XIV dans l'arrĂŞt du conseil du roi du 22 mars 1666, cette famille a Ă©tĂ© confirmĂ©e dans son ancienne noblesse. Elle a Ă©tĂ© reconnue noble d'ancienne extraction dans ses diffĂ©rentes branches de l'Ă©poque en 1668 par plusieurs jugements souverains de maintenue de noblesse[1], rendus par Claude Bazin, chevalier, seigneur de Bezons, « Conseiller du Roy ordinaire en ses conseils », « Commissaire dĂ©parti par le roi dans la province de Languedoc », intendant de Languedoc de 1654 Ă  1674, qui prĂ©sidait les jugements de maintenue de noblesse en cette province. Par ces diffĂ©rents jugements, « jugeant souverainement et en dernier ressort », les membres de cette famille furent dĂ©clarĂ©s « frères nobles et issus de noble race et lignĂ©e » et il fut « ordonnĂ©... que tant eux et que leur postĂ©ritĂ©... jouiront des privilèges de noblesse... et qu'ils seront inscrips par noms, surnoms, armes et lieux de leurs demeures dans le catalogue des vĂ©ritables nobles de la Province de Languedoc », ce qui intervint peu après.

Titres portés

  • Marquis d'Axat 1740 ou 1776 pour la branche ainĂ©e, passĂ© Ă  la branche Dax de Cessales d'Axat depuis 1788 :
    • Henri de Woelmont, dans Les Marquis français, nomenclature de toutes les familles françaises... portant le titre de marquis avec l'indication de l'origine de leur titre Ă©crit : « de Dax de Cessales d'Axat en Languedoc. Famille anoblie le 1er juillet 1457. Marquis d'Axat par Ă©rection de 1740 »[16] ;
    • L'almanach de Saxe Gotha dans The List of french Marquisates (La Liste des Marquisats français) Ă©crit : « AXAT Languedoc 11 1717 d'Ax d'Axat Extant raised through brevet royal, held by the branch Dax de Cessales since 1788 » (AXAT Languedoc 11 1717 d'Ax d'Axat Existant obtenu par brevet royal, tenu par la branche Dax de Cessales depuis 1788) et Ă  la suite : « AXAT Languedoc 11 1740 d'Ax d'Axat Extant confirmation of the previous title » (AXAT Languedoc 11 1740 d'Ax d'Axat Existant confirmation du titre qui prĂ©cède)[17] ;
    • Éric Thiou dans le Dictionnaire des titres et des terres titrĂ©es en France sous l’Ancien RĂ©gime indique qu'une branche de la famille Dax fut titrĂ©e marquis d'Axat en 1776, il Ă©crit : « Baronnie Ă©rigĂ©e en marquisat en 1776 »[18] ;
    • Albert RĂ©vĂ©rend, Georges de Morand dans L'annuaire de la noblesse de France, Les marquis français, in « Liste complète des Titres de « Marquis » portĂ©s par des Français jusqu'en 1934 », spĂ©cifient que les titres de marquis « qui sont justifiĂ©s par des LETTRES PATENTES sont suivis d'un astĂ©risque » et Ă©crivent : « de Dax de Cessales d'Axat * »[19] ;
    • Gustave Chaix d'Est-Ange indique : « Ange-Jean Michel d’Ax recueillit en 1788 l’hĂ©ritage de son cousin, Marc Antoine de Dax, marquis d’Axat, dernier reprĂ©sentant de la branche aĂ®nĂ©e. Il prit alors le titre de marquis de Dax d'Axat. Il fut maire de Montpellier sous la restauration, obtint le , un jugement du tribunal civil de cette ville dĂ©cidant que son nom patronymique serait celui de : de Dax »[11] ;
    • Marquis de courtoisie Ă©crit Charondas[20].
  • Baron de Cessales :
    • Titre figurant dans le brevet du 1er juillet 1653 accordĂ© par le roi au « baron de Cessales »[2], de capitaine de la 1re compagnie de Chevau-lĂ©ger de la Garde (voir ci-dessous au § PersonnalitĂ©s, Ă  Anne), ainsi que dans diffĂ©rents arrĂŞts du Parlement de Toulouse siĂ©geant en sa grande chambre souveraine, notamment en 1605 en faveur de Raymond (père d'Anne), oĂą il est qualifiĂ© : « Raymond Dax seigneur d'Axat et baron de Cessales » ;
    • Titre de courtoisie Ă©crit Charondas[20].

André de Royer Saint-Micaud écrit : Jamais les de Dax d'Axat n'eurent aucun titre[21].

Cette famille a été admise à l'ANF le 15 décembre 1956[22].

Filiation

  • Roland Dax, mercier[3] et bourgeois de Carcassonne, fit partie des consuls de la ville en 1433, 1437 et 1443. MariĂ© Ă  Bethemine de la Jugie[12], il teste en 1445.
    • Son fils Arnaud Dax, marchand[3] et consul de Carcassonne en 1452, 1458, 1465 et 1492[3]. Sgr de Leuc. MariĂ© Ă  Jordanne Taverne. Anobli en [6] - [7]. Il teste et meurt en 1478[11].
      • Leur fils, Jean Dax I, Ă©cuyer[23] - [24], Sgr d'Axat, de Leuc et de La Serpent. Lieutenant du sĂ©nĂ©chal de Carcassonne, viguier de Carcassonne en 1491. Il servit dans l'armĂ©e du roi Charles VIII contre le roi de Naples et de Sicile. Teste en 1494. TuĂ© en 1495 au siège de Gaète. MariĂ© en 1476 Ă  Constance de Narbonne ; il en eut : François qui suit, Pierre et Antoine, abbĂ© de Saint-Polycarpe et Ă©vĂŞque d'Alet en 1565[11].
        • François Dax I, Ă©cuyer, Sgr d'Axat, de Leuc et de la Serpent, Ă©pousa en 1514 Marguerite de Narbonne-Pelet et en 1524 Geoffrine de Saint-Julien. Du premier lit, il laissa Jean qui suit, et du second lit, il eut trois autres enfant : Pierre, Ă©cuyer, chevalier de l'ordre du roi, Sgr de La Serpent, gouverneur des diocèses de Limoux et d'Alet auteur d'un rameau maintenu dans sa noblesse en 1668 et Ă©teint au XVIIIe siècle ; Arnaud, archidiacre d'Alet et chanoine de Carcassonne en 1567 ; Paul, Ă©cuyer ; et Isabeau, religieuse[11].
          • Jean Dax II, Sgr de Leuc et de Trevas, chevalier de l'ordre du roi. Il acquit en 1591 une partie de la seigneurie de Cessales. Il Ă©pousa en 1551 Marguerite de Saint-FĂ©lix dont il eut : François qui suit ; Pierre ; et Geofrine[1].
            • François Dax II, Ă©cuyer, Sgr de TrĂ©vas, mariĂ© en 1578 Ă  Anne d'Astorg, dont : Paul ; et Raymond qui suit[1].
              • Raymond Dax, Sgr d'Axat, d'Artigues et du Caila. MariĂ© en 1614 Ă  Delphine de Monstron, il eut : Jean ; et Anne qui suivent[1].
                • Branche ainĂ©e (Ă©teinte) :
                • Jean Dax III, Ă©cuyer, Sgr d'Axat et de Leuc, dit « le baron d'Axat », lieutenant des marĂ©chaux de France dans l'Ă©tendue de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Limoux en 1666. MariĂ© en 1661 Ă  Isabeau de Bruyeres-Chalabres. Il teste en 1673. Dont François qui suit et Anne, reçu chevalier de l'Ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem dit de Malte au Grand prieurĂ© de Saint-Gilles en 1704[1].
                  • François Dax III, Ă©cuyer, Sgr d'Axat et d'Artigues, connu sous le titre de Marquis d'Axat, alliĂ© en 1701 Ă  Isabeau de Bruyères-Chalabre, et père de Guillaume-Tranquille qui suit et Jean-Aimeri[12].
                    • Guillaume-Tranquille Dax, nĂ© en 1705, chevalier, dit le Marquis d'Axat, page de la Grande Écurie du Roi[4] en 1722. alliĂ© en 1726 Ă  Henriette de GrĂ©goire des Gardies dont Marc-Antoine qui suit[12].
                      • Marc-Antoine Dax, dit le Marquis d'Axat, reçu page de la Grande Écurie du Roi en 1743. Ă©pousa en 1756 Mlle de Saint-Priest. Il mourut sans postĂ©ritĂ© dernier de sa branche en 1788[12].
                • Branche cadette :
                • Anne Dax, Ă©cuyer, Sgr de Cessales, alliĂ© en 1678 Ă  Isabeau d'Esperonnat de Saint-Ferriol, fut père de Jean qui suit[12].
                  • Jean Dax, Sgr baron de Cessales, alliĂ© en 1719 Ă  Marthe-Paul de Cezat eut Jean-CĂ©sar et Jean qui suit[12].
                    • Jean Dax, Chevalier, comparait en 1789. De Marie-ThĂ©rese Chiavary, il eut Ange-Jean-Michel qui suit[12].
                      • Ange-Jean-Michel Dax, il recueillit en 1788 l’hĂ©ritage de son cousin, Marc Antoine de Dax, dit le marquis d’Axat, dernier reprĂ©sentant de la branche aĂ®nĂ©e. Il fut maire de Montpellier sous la restauration et mourut en 1847[12].

Personnalités

(Section à compléter avec des références à des sources secondaires précises pour les informations aux personnages indiqués).

  • Jean Dax, Ă©cuyer[23] - [24], Sgr de Leuc, de La Serpent, d’Axat et autres places, tuĂ© en l'armĂ©e du roi Charles VIII au cours de la 1re guerre d'Italie lors du siège de Gaète, en quelques jours avant l'entrĂ©e solennelle du roi de Charles VIII Ă  Naples, 12 mai 1495. Sa prĂ©sence auprès du roi est attestĂ©e par l'Histoire GĂ©nĂ©rale de Languedoc qui dit Ă  ce sujet : « Le roi… partit de Lyon… (le) duc de Noles Ă©toit Ă  sa suite avec divers seigneurs de la province, entre lesquels Ă©toient Jean de Foix vicomte de Narbonne… Jean Dax, seigneur de Serpente (notons que c'est ici l'antique nom de la seigneurie de La Serpent qui est employĂ© : « castrum de Serpente »), viguier de Carcassonne qui mourut Ă  cette expĂ©dition »[25], lieutenant du SĂ©nĂ©chal de Carcassonne, lieutenant du SĂ©nĂ©chal au comtĂ© et pays de Roussillon et Cerdagne de 1489 Ă  1491, puis viguier de ladite ville en 1491. NommĂ© conseiller, grand chambellan du roi Charles VIII et grand prĂ©vĂ´t des marĂ©chaux de France au royaume de Sicile[1] - [26], il fit une très belle alliance en Ă©pousant, le , Constance de Narbonne[27], fille de Nicolas de Narbonne-Talairan, seigneur de NĂ©bias. De son mariage naquirent six enfants : François, seigneur de Leuc et de La Serpent, Pierre, seigneur d'Axat, Antoine, seigneur de TrĂ©vas, abbĂ© de Saint-Polycarpe et Ă©vĂŞque d’Alet[28] - [29] en 1564, et trois filles Jordette, Claire et Izabeau.
  • Jean II Dax, Ă©cuyer, Sgr de Leuc, de La Serpent, de TrĂ©vas et autres places co-seigneur de Cessales, chevalier de l'Ordre du Roi, il fut reçu par les États de Languedoc qui se rĂ©unirent Ă  Montpellier en l'an 1558 (en tant que : « Jean d'Achy, seigneur de La Serpent »[14]) et siĂ©gea en qualitĂ© de reprĂ©sentant et envoyĂ© du vicomte de Joyeuse (baron d'Arques (Aude), baron-hĂ©rĂ©ditaire de Languedoc « lieutenant du roi au gouvernement de Languedoc »), il fut « au nombre des feudataires convoquĂ©s pour rendre les honneurs funèbres Ă  Philippe III de LĂ©vis », « il accompagna, en 1577, le vicomte de Joyeuse devant Montpellier oĂą » Henry Ier duc de Montmorency et de Damville (marĂ©chal puis connĂ©table et pair de France, gouverneur du Languedoc, chevalier des Ordres du Roi) dont le vicomte de Joyeuse Ă©tait le lieutenant, « se prĂ©parait Ă  combattre François de Coligny duc de Chatillon chef des religionnaires », mariĂ© le Ă  Marguerite de Saint-FĂ©lix-Lauragais, il testa le et fut enterrĂ©, conformĂ©ment Ă  ses volontĂ©s testamentaires, en l'Ă©glise de Leuc, entre autres membres de la famille Dax qui y possĂ©dait l'une de ses sĂ©pultures seigneuriales[30] - [1].
  • Antoine II Dax, Sgr de TrĂ©vas, chanoine de Carcassonne, il fut d'abord vicaire gĂ©nĂ©ral de Guillaume V de Joyeuse et de son neveu Guillaume de Joyeuse, Ă©vĂŞques d'Alet (sous le nom de Guillaume VI), puis de celui de Carcassonne, grand vicaire du cardinal de Bourbon Charles Ier de Bourbon (qui après avoir Ă©tĂ© Ă©vĂŞque de Carcassonne fut ensuite archevĂŞque de Rouen), protonotaire apostolique, chanoine prĂ©chantre et archidiacre d'Alet, avant d'ĂŞtre de nouveau nommĂ© vicaire gĂ©nĂ©ral du nouvel Ă©vĂŞque de Carcassonne, François de Faucon, le , pour le compte duquel il prit possession de l'Ă©vĂŞchĂ© le , abbĂ© de Saint Polycarpe[31] en 1529, nommĂ© le Ă©vĂŞque d’Alet[28], il prit possession de son siège en 1565 en pleine guerre de religion entre catholiques et huguenots, au cours desquelles il fut assiĂ©gĂ© et retenu prisonnier par les calvinistes qui dĂ©truisirent en 1573 son palais Ă©piscopal, ainsi que la magnifique cathĂ©drale Sainte-Marie, la ville Ă©tant mise Ă  sac. Ă€ partir de ces destructions, ce fut l'ancien rĂ©fectoire qui servit longtemps de cathĂ©drale[32]. Il vivait encore en 1571[31]. Il prĂ©sida par ordonnance royale l'assemblĂ©e du des États de Languedoc qui se rĂ©unirent « au milieu de tous ces troubles »[29]. Il mourut en 1579, par son testament oĂą il est qualifiĂ© du titre de « Monseigneur (» , il «) laisse sa crosse et sa mitre avec ses habillements Ă©piscopaux, Ă  son Ă©glise cathĂ©drale d'Alet outre la somme de 300 livres[29] - [1] - [31] - [33].
  • Arnaud II Dax, archidiacre d'Alet et chanoine de Carcassonne en 1567, abbĂ© de Saint Polycarpe de 1565 Ă  1570, lĂ©gataire, tout comme son frère Paul qui suit, de son oncle Antoine II Ă©vĂŞque d'Alet qui prĂ©cède, il cĂ©da son abbaye Ă  ce mĂŞme Paul et rentra dans la vie sĂ©culière, Ă©cuyer, seigneur de Saint-AndrĂ©-de-Villerousse, il se maria Ă  Catherine de Lux, seigneuresse d'Esceuillens, de laquelle il eut deux fils : Jean et Pierre (morts jeunes) et une fille : Jeanne, mariĂ©e Ă  Charles de Montfaucon, seigneur de Rogles et de Sainte-Croix[31] - [1].
  • Paul Dax, frère du prĂ©cĂ©dent, d'abord Ă©cuyer, il reçut ensuite de son frère Arnaud II qui prĂ©cède, son abbaye et devint abbĂ© de Saint Polycarpe durant 45 ans de 1570 Ă  1615 et archidiacre d'Alet, lĂ©gataire, tout comme son frère Arnaud II qui prĂ©cède, de son oncle Antoine II Ă©vĂŞque d'Alet (qui prĂ©cède Arnaud II), il publia plusieurs ouvrages parmi lesquels : La Vie et le tombeau de très illustre prince… Charles de Lorraine, cardinal de Vaudemont [34], aumĂ´nier du roi Henri III[35] il aurait Ă©galement participĂ© Ă  la conversion du roi Henri IV qui intervint Ă  Paris en 1593[31] - [1].
  • Pierre Dax, Ă©cuyer. Sgr de La Serpent, Mornac, Leuc, Bouriège, Araignon, Croux, Teissonnières et autres places, chevalier de l'Ordre du Roi, gouverneur militaire pour le roi des diocèses de Limoux et d'Alet en 1573, hĂ©ritier instituĂ© de son oncle Antoine II Ă©vĂŞque d'Alet citĂ© plus haut, « capitaine de cent hommes d'armes des compagnies d'ordonnance du roy »[36], capitaine d'une compagnie de chevau-lĂ©gers que lui donna le Henry Ier duc de Montmorency et de Damville (dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© plus haut au sujet de Jean II), il testa le , mariĂ© en 1ères noces en 1560 Ă  AndrĂ©e de Saint-Martin d'Arles et en 2èmes noces Ă  Claire del Pech (ou du Puy) seigneuresse de la baronnie del Pech et de PĂ©rignan (veuve en 1ères noces de Cyprien de Narbonne-Taleiran, baron de PĂ©rignan et en 2èmes noces de Michel de Montmeton de Corneillan, seigneur de Colombiers (HĂ©rault)), reçu chevalier de l'Ordre du Roi, par lettres de cachet du roi Charles IX de 1571 par lesquelles « il le reçoit Ă  l'assemblĂ©e des chevaliers, frères et compagnons de l'Ordre de Monsieur Saint-Michel, pour ĂŞtre associĂ© Ă  la dite Compagnie Ă  cause de ses vertus et mĂ©rites… » et lui adresse le collier de l'ordre, nĂ© vers 1521, dĂ©cĂ©dĂ© en 1600 au château de La Serpent et inhumĂ© en l'Ă©glise Saint-Étienne de La Serpent oĂą cette famille possĂ©dait l'une de ses sĂ©pultures seigneuriales[37] - [1].
  • Paul Dax, Ă©cuyer, Sgr de Colombiers (HĂ©rault) ou ColombiĂ©s, de Ressan et autres places, nĂ© au château de La Serpent le , capitaine d'une compagnie au rĂ©giment du marquis des Fosses, marĂ©chal des camps et armĂ©es du roi en 1632[38], gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Louis XIII le , il reçut de Henri II de Bourbon, prince de CondĂ© un certificat constatant qu'il avait servi pendant toute la campagne en qualitĂ© de gentilhomme volontaire, exemptĂ© par M. de Malherbe (Jean-Baptiste de Balthazard, seigneur de Malherbe) intendant de justice, police et finances de Languedoc, du service du ban et arrière-ban lui et les siens en 1647 en raison de ses services, il avait Ă©pousĂ© Gloriande de Genibrousse Montbrun fille de Jacques et de Claire de Roquefort, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  BĂ©ziers le [39].
  • Henri Dax, Ă©cuyer, Sgr de La Serpent, Le Lion, Bouriège, Teissonière et autres places, nĂ© le , capitaine d'une compagnie d'infanterie au rĂ©giment de Noailles, il avait Ă©pousĂ©, en 1644, Anne de Saint-Jean de Thurin, fille de TimolĂ©on, baron d'Hounoux (capitaine commandant la compagnie d'ordonnance de M. le duc de Montmorency et les rĂ©giments d'Annonay et de Vilar en 1625) et de Françoise de Montesquieu Coustaussa fille d'Arnaud[39].
  • Raymond Dax, fils de François II Sgr de Leuc, chevalier de l'Ordre du Roi et d'Anne d'Astorg[11] (elle-mĂŞme fille d'Antoine d'Astorg, baron de Montbardier, gouverneur dans les diocèses de Toulouse, Lavaur et Saint-Papoul[40]), Sgr d'Axat, d'Artigues, de Cailla, et baron de Cessales, il fit construire en 1630 l'Ă©glise d'Axat qui Ă©tait Ă©galement chapelle castrale, son Ă©pouse Delphine de Monston de Sauton qui Ă©tait fille du baron d'Escouloubre homme d'armes de la compagnie d'Henri Ier de Savoie, duc de Nemours[41], y plaça la cloche sur laquelle figure gravĂ©e une inscription qui en fait mĂ©moire[42].
  • Jean III Dax, fils de Raymond qui prĂ©cède, Sgr et baron d’Axat, de Leuc et autres places, sĂ©nĂ©chal de Limoux, lieutenant des marĂ©chaux de France dans l’étendue de la SĂ©nĂ©chaussĂ©e de Limoux en 1666 et juge du point d'honneur par Commission de Messieurs les MarĂ©chaux de France de l'annĂ©e 1666 en faveur du : « seigneur et baron d'Axat », mariĂ© le avec demoiselle Izabeau de Bruyères-Chalabre, fille de Jean-Pierre de Bruyères-le-Châtel, baron de Chalabre[43] - [44], Rivel, Sonac et autres places (capitaine et gouverneur nĂ©, gentilhomme de la Chambre du roi, colonel du rĂ©giment de Languedoc puis d’un rĂ©giment Ă  son nom, gouverneur pour le roi du Pays de Sault Ă  la suite de son père) et de Gabrielle de LĂ©vis LĂ©ran, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Quillan en 1673, enterrĂ© sous le maĂ®tre-autel de l'Ă©glise d'Axat, entre autres membres de la famille Dax qui y possĂ©dait l'une de ses sĂ©pultures seigneuriales[1] - [42], son second fils Anne, fut reçu chevalier de l'Ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem dit de Malte au Grand prieurĂ© de Saint-Gilles en 1704[1].
  • Anne Dax, fils de Raymond et frère de Jean III qui prĂ©cèdent, Sgr et baron de Cessales et autres places, capitaine de la 1re compagnie de Chevau-lĂ©ger de la Garde par le brevet du 1er juillet 1653 accordĂ© par le roi au « baron de Cessales »[2], commandant d'un rĂ©giment royal en 1662[45], il avait Ă©pousĂ© en 1678, Isabeau d'EspĂ©ronnat de Saint-FĂ©rĂ©ol, fille de Pierre, baron de Saint-FĂ©rĂ©ol (receveur des tailles de la ville de Carcassonne) et d'Anne de Benet[1] - [46].
  • François III Dax (fils aĂ®nĂ© de Jean III, voir plus haut), connu le premier sous le titre de marquis d'Axat, servit dans l'armĂ©e du Roussillon[47], sous les ordres d'Anne duc de Noailles (pair de France, chevalier des Ordres du Roi gouverneur de la province du Roussillon rattachĂ©e depuis peu au royaume, le ), capitaine d'une compagnie de cavalerie au 2e rĂ©giment de Languedoc-dragons par brevet royal accordĂ© au « marquis d'Axat » en 1717, il avait Ă©pousĂ© Gabrielle de Bruyères-le-Châtel-Chalabre, fille de Jean-Aymeric, baron de Chalabre[43] - [44], seigneur de Montbel (Ariège) et de Beaumont (capitaine et gouverneur-nĂ©, capitaine de cavalerie au rĂ©giment de LĂ©ran, puis lieutenant-colonel de ce rĂ©giment en 1695) et de Jeanne de Raymond de Laborde[1] - [42].
  • Marc-Antoine Marie-ThĂ©rèse de Dax, marquis d’Axat (1728-1788) [fils puĂ®nĂ© de Guillaume Tranquille (lui-mĂŞme fils de François III qui prĂ©cède) qui pour sa part avait Ă©tĂ© reçu page du roi en sa Grande Ă©curie en 1722, mort le 28 dĂ©cembre 1727 Ă  l'âge de 22 ans alors que son père François III voir supra, Ă©tait toujours en vie], orphelin de son père Ă  la naissance il fut Ă©levĂ© par sa mère Claudine de GrĂ©goire des Gardies[48], comtesse de Montpeyroux, baronne des Deux-Vierges et de Saint-FĂ©lix-de-Pallières, seigneuresse des Gardies (après la mort de son père et de son unique frère[49]), reçu page du roi en sa Petite Ă©curie en 1743[50]. ReprĂ©sentant et envoyĂ© du prince de Conti, prince du sang[51] et premier baron hĂ©rĂ©ditaire laĂŻc de Languedoc, aux États gĂ©nĂ©raux de Languedoc en 1761[52]. Ă€ cette occasion sa noblesse fut soumise Ă  la vĂ©rification des États, ce qui donna lieu Ă  la rĂ©daction d'un rapport favorable[53] lui permettant d'ĂŞtre reçu par les États et d'y siĂ©ger en tant que « Monsieur le marquis d'Axat ». Il fut nommĂ© par lettres des États de Languedoc du « Commissaire Ă  l'effet de procĂ©der Ă  la vĂ©rification des titres de la noblesse de la province ». Il fonda les forges d'Axat pour la crĂ©ation desquelles il obtint un arrĂŞt du conseil du roi rendu Ă  Versailles le et des lettres patentes donnĂ©es Ă  Compiègne le signĂ©es « Louis » de la main du roi Louis XV autorisant leur construction, ces actes accordĂ©s au « marquis d'Axat », les L.P. commençant Ă  la suite de la formule de salutation introductive par « Notre cher et bien aimĂ© marquis d'Axat nous ayant... etc.», enregistrĂ©es au Parlement de Toulouse par un arrĂŞt rendu en chambre souveraine en faveur du « marquis d'Axat », le [54]. Il rendit une première fois hommage pour le marquisat d'Axat, au roi Louis XV en 1769 devant la Cour souveraine des Aides et finances de Montpellier, Cour ayant dans ses attributions de juger des privilèges fiscaux, donc notamment de la validitĂ© des titres de noblesse. Il bĂ©nĂ©ficia le d'un jugement souverain rendu en faveur du « marquis d'Axat », par la grande chambre souveraine de la Cour des Aides et finances de Montpellier, ordonnant qu'il soit reçu « Ă  pretter la foy hommage et serment de fidĂ©litĂ© qu'il doit au Roy Ă  cause de son joyeux avènement Ă  la Couronne (et de son sacre), Ă  raison de la dite Seigneurie et Marquizat d'Axat Artigues Cailla et Vayra qu'il tient du Roy », ce qui intervint le mĂŞme jour, immĂ©diatement après le prononcĂ© du jugement souverain. Il avait Ă©pousĂ© en 1756, Mathurine Guignard de Saint-Priest, fille de Jean-Emmanuel Guignard, vicomte de Saint-Priest (maĂ®tre des requĂŞtes ordinaires de l'hĂ´tel du Roi, intendant de Languedoc et conseiller d'État) et sĹ“ur de François-Emmanuel Guignard, comte de Saint-Priest (ambassadeur de Louis XV et de Louis XVI, dernier ministre de la Maison du Roi Louis XVI et premier ministre de l'intĂ©rieur[55]), dont il n’eut pas d’enfants. Cette dernière fut en 1789 en sa qualitĂ© de veuve, reçue avec l'ensemble des titres de son mari : par l'assemblĂ©e de la noblesse de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Montpellier (par procuration accordĂ©e au marquis d'Entraigues)[56] et, en personne, par l'assemblĂ©e de la noblesse de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de BĂ©ziers[57]. En lui s'Ă©teignit la branche aĂ®nĂ©e des Dax, par testament de 1788 il avait instituĂ© pour hĂ©ritier son cousin Ange Jean Michel Bonaventure de Dax qui suit[42].
  • Jean-François Dax[58], baron de Cessales, petit fils d'Anne citĂ© plus haut, volontaire au rĂ©giment de La Sarre, fit la campagne du Canada en 1754, combattit aux sièges de Fort Cataracoui (ou Catariaquou) sous les ordres du marquis de Montcalm puis de Fort Chouagen en 1756 oĂą il fut blessĂ©, fait prisonnier en 1758 au siège qui eut lieu Ă  l'ancien fort Ville-Marie (oĂą se trouvait alors situĂ©e la rĂ©sidence du Gouverneur de la Nouvelle-France), conduit en Angleterre, rentrĂ© en France Ă  la fin 1758 après avoir Ă©tĂ© Ă©changĂ©, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1779, capitaine d'une compagnie au rĂ©giment Royal Infanterie en 1759 Ă  Minorque jusqu'en 1763, Ă©poque oĂą cette Ă®le fut rendue aux anglais, capitaine de canonniers garde-cĂ´tes en Roussillon en 1777, prĂ©sent Ă  l'assemblĂ©e de la noblesse du Roussillon en 1789[58] - [59] - [60], il avait Ă©pousĂ© Marie-ThĂ©rèse de Cabestany, fille de François et de Marguerite de Soler.
  • Jean Dax, frère cadet de Jean-François qui prĂ©cède, dit le chevalier de Cessales[58], nĂ© le 11 juillet 1738, père d'Ange Jean Michel Bonaventure de Dax, marquis d'Axat (voir infra), lieutenant de la milice en 1758, lieutenant dans le rĂ©giment d'Artois en 1760, prĂ©sent Ă  l'assemblĂ©e de la noblesse du Roussillon en 1789[59] - [60], il avait Ă©pousĂ© ThĂ©rèse de Chiavary, fille de Dom Michel (descendant en ligne directe de la famille italienne du mĂŞme nom des doges de GĂŞnes[61]) et de Josèphe de Massa, dĂ©cĂ©dĂ© le 13 juin 1809.
  • Jean François Pierre Joseph Dax[58], baron de Cessales, nĂ© le 2 mai 1777 Ă  Perpignan, fils de Jean François, voir supra, fait ses preuves devant les gĂ©nĂ©alogistes du roi et est reçu en 1786 aux Ă©coles royales militaires[8], Ă©migrĂ© en Espagne Ă  la rĂ©volution, revient Ă  l'amnistie, capitaine garde-cĂ´tes en Roussillon, puis capitaine adjudant-major, dĂ©corĂ© du Lys.
Ange Jean Michel Bonaventure
de Dax, marquis d'Axat

portant les insignes de Chevalier de l'ordre de Saint-Louis
Maire de Montpellier (1814-1830).
Statue de Louis XVI aujourd'hui Ă  Louisville.
  • Ange Jean Michel Bonaventure de Dax (1767-1847), marquis d’Axat, fils ainĂ© de Jean, chevalier de Cessales citĂ© plus haut[62], fait ses preuves devant les gĂ©nĂ©alogistes du roi pour son admission aux Ă©coles royales militaires[8], est reçu Ă©lève Ă  l'Ă©cole royale militaire de Sorèze[63], puis cadet gentilhomme Ă  l'École militaire en 1782, sous-lieutenant au RĂ©giment de Bassigny en 1784, il Ă©migre en 1792 en Espagne et fait les campagnes de 1793 Ă  1795 dans l'ArmĂ©e des Ă©migrĂ©s. IncorporĂ© en 1796 dans le rĂ©giment de Bourbon (crĂ©Ă© par en 1796 par Claude-Anne de Rouvroy marquis puis duc de Saint-Simon, unitĂ© opĂ©rant au sein de l'armĂ©e espagnole), il rentre en France en 1797. Chef de bataillon par brevet du roi Louis XVIII pris en faveur du « marquis d'Axat » en 1817, il est fait chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1814, reçu dans l'ordre par Monsieur, frère du roi, comte d'Artois en personne[64] - [65] (son brevet de chevalier datĂ© de 1814 accordĂ© au « marquis d'Axat » et signĂ© « Louis » de la main du roi Louis XVIII, sera revĂŞtu en 1821 d'un rappel exprès de ce titre suivi d'un visa spĂ©cifique du Sceau de France, recevant aussi dans le mĂŞme temps, juste en dessous de ce visa du Sceau de France et de la mention : « Le Garde des sceaux de France », la signature de: « Joseph-Marie Portalis, 1er comte Portalis », secrĂ©taire d'État Ă  la Justice, le brevet Ă©tant Ă©galement Ă  cette occasion scellĂ© du Grand Sceau de France appendu par un cordon de soie aux prĂ©sentes), chevalier de la LĂ©gion d'honneur[66], dĂ©corĂ© du Lys. Maire de Montpellier de 1814 Ă  1830, il est exilĂ© aux Cent-Jours. Premier prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© des beaux-arts de Montpellier. Durant son mandat de maire il promeut la crĂ©ation du musĂ©e Fabre[67], principal musĂ©e d'art de Montpellier, ouvert au public en 1828 Ă  la suite d'une donation du peintre et collectionneur François Xavier baron Fabre. Il est appelĂ© par lettre close du roi Ă  assister Ă  son sacre Ă  Reims, autorisĂ© Ă  cette occasion Ă  monter dans les carrosses du roi pour se rendre Ă  la cĂ©rĂ©monie, y Ă©tant prĂ©sent dans les stalles du chĹ“ur de la cathĂ©drale[68]. Toujours dans ses fonctions de maire de Montpellier, il fait Ă©riger en 1828 par la ville Place du marchĂ© aux fleurs une statue du roi Louis XVI. Après la fin de la Restauration intervenue en 1830 et en raison du changement de rĂ©gime, cette statue est dĂ©posĂ©e en 1831 et sera dès lors remisĂ©e durant quasi 140 ans, jusqu'en 1967, par la ville. Elle se trouve aujourd'hui Ă  Louisville aux États-Unis[69] oĂą elle fut inaugurĂ©e le de la mĂŞme annĂ©e après avoir Ă©tĂ© offerte dans les suites du jumelage des deux villes, intervenu en 1954. Il donne sa dĂ©mission en 1830 lorsque Louis-Philippe Ier monte sur le trĂ´ne en tant que roi des Français. Il agrandit les forges et laminoirs d'Axat crĂ©Ă©s avant la RĂ©volution par son cousin de la branche aĂ®nĂ©e Marc-Antoine de Dax, marquis d'Axat qui prĂ©cède, dont il sera l'hĂ©ritier instituĂ© par testament de 1788. Il avait Ă©pousĂ© en 1797 Anasthasie Émilie Guignard de Saint-Priest, fille de François-Emmanuel Guignard, comte de Saint-Priest, (ambassadeur de Louis XV et de Louis XVI, dernier ministre de la Maison du Roi Louis XVI, premier ministre de l'IntĂ©rieur, lieutenant gĂ©nĂ©ral des armĂ©es du roi, pair de France en 1815[55]) et de Wilhelmine Constance von Ludolf, comtesse du Saint-Empire. Ils eurent 6 enfants[70].
  • Constantin Jean Marie Xavier de Dax (1797-1868)[58], marquis d'Axat, marquis de San Miniato[71], fils aĂ®nĂ© d'Ange Jean Michel Bonaventure de Dax d'Axat qui prĂ©cède, nĂ© Ă  Montpellier le 10 frimaire an VI de la RĂ©publique (30 novembre 1797), tout d'abord garde du corps du roi Louis XVIII au dĂ©but de la Restauration, il devient lieutenant au 5e rĂ©giment de dragons dits dragons de l'HĂ©rault stationnĂ© Ă  Carcassonne, il prend part avec son Corps Ă  la guerre d'Espagne en 1823, est fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Ferdinand d'Espagne la mĂŞme annĂ©e et capitaine en 1824, il intègre ensuite en qualitĂ© d'officier supĂ©rieur la Garde royale (rĂ©giment des dragons Ă  cheval de la Garde), dĂ©missionnaire en 1830[72], il reçoit en 1844, du vivant de son père, de mgr le comte de Chambord, son buste en bronze gravĂ© de l'inscription : « offert au comte de Dax par S.M. Henri V », ainsi qu'une lettre autographe libellĂ©e du mĂŞme au mĂŞme, il est l'auteur de « A S. Exc. M. le Ministre de l'Instruction publique et des cultes. Aperçu de l'administration ecclĂ©siastique dans le diocèse de Carcassonne »[73], il avait Ă©pousĂ© le 16 fĂ©vrier 1824 Candelaria Villart, marquise de San Menat[74], nĂ©e Ă  Cadix en 1806, fille de Joseph, ancien chef des commandements de S.M. le roi d'Espagne et de JosĂ©phine de Vindret[75], de laquelle il eut sept enfants, dĂ©cĂ©dĂ© le 7 fĂ©vrier 1868 Ă  Paris, inhumĂ© cimetière du Montparnasse.
  • LĂ©on BarthĂ©lĂ©my François Xavier de Dax (1802-1873), frère cadet du prĂ©cĂ©dent, nĂ© en 1802, premier page du roi[76] Louis XVIII, dĂ©corĂ© du Lys, entrĂ© ensuite dans la carrière militaire, lieutenant-colonel de la milice d'Alger, il est fait chevalier de la LĂ©gion d'honneur le 8 aout 1847, promu colonel de la milice le 17 septembre 1852, il est nommĂ© au Conseil du gouvernement de l'AlgĂ©rie en la qualitĂ© de conseiller-membre, officier de la LĂ©gion d'honneur le 13 aout 1853[77], il est aussi fait commandeur de l'ordre pontifical de Saint-GrĂ©goire-le-Grand le 26 dĂ©cembre 1854[78], dĂ©cĂ©dĂ© non alliĂ© en 1873.
  • Armand Jean Antoine Louis de Dax, connu sa vie durant comme le vicomte Louis de Dax, quatrième fils d'Ange Jean Michel Bonaventure marquis de Dax d'Axat (voir supra), et troisième frère de Constantin (voir supra), nĂ© Ă  Montpellier le 15 fĂ©vrier 1816, fit ses Ă©tudes Ă  Fribourg en Suisse puis Ă  Lyon, reçu avocat il se lança dans la carrière diplomatique et fut chancelier du Consulat gĂ©nĂ©ral de France Ă  Trieste, il quitta encore jeune la carrière pour se consacrer Ă  sa passion la chasse et voyager en Europe et dans le nord de l'Afrique, auteur de deux ouvrages de rĂ©fĂ©rence sur la chasse : « Souvenirs de mes chasses et pĂŞches dans le Midi de la France »[79] et « Nouveaux souvenirs de chasse et de pĂŞche dans le Midi de la France »[80], se fixa Ă  Paris oĂą il fut le directeur de 1867 Ă  sa mort (en 1872) du grand journal des Chasseurs de l'Ă©poque : « La Chasse illustrĂ©e », après avoir eu la charge de l'administration gĂ©nĂ©rale du grand aquarium de l'exposition universelle de Paris, « La Chasse illustrĂ©e » dans un style datĂ© typique de cette Ă©poque, dira peu après sa disparition entre autres Ă©loges Ă  son sujet dans son Almanach 1872-1873 (p. 3-4) qu'il Ă©tait un « gentilhomme accompli et un sportsman consommĂ© », un « chasseur habile comme Deyeux », un « pĂŞcheur aussi fin que Walton » et un « naturaliste des plus Ă©rudits », le « Dictionnaire des contemporains » par Vapereau dit Ă  son Ă©poque de lui : « Écrivain et artiste, Louis de Dax a publiĂ© le rĂ©sumĂ© de ses longs voyages dans « Le Journal des Chasseurs », « Le Sport », « Le Monde illustrĂ© », « L'Illustration », « Les Trois Règnes de la Nature », « L'Annuaire encyclopĂ©dique du XIXe siècle », « La Chasse illustrĂ©e ». Il a beaucoup dessinĂ© pour divers journaux illustrĂ©s, il a donnĂ© principalement Ă  « L'Illustration » une sĂ©rie de dessins reproduisant la collection complète de l'ArmerĂ­a Real (Armurerie royale [MusĂ©e des armes], situĂ©e au Palais royal) de Madrid. Sous le titre de « Souvenirs de chasse et de pĂŞche dans le midi de la France », il a composĂ© deux volumes spĂ©ciaux dont le second est illustrĂ© par lui-mĂŞme. » L’Almanach 1872-1873 de « La Chasse illustrĂ©e » indique encore juste après avoir rapportĂ© cette citation du dictionnaire, toujours dans l'hommage qui lui est rendu peu après son dĂ©cès (dans ses pages 3 et 4) : « LĂ  n'est certes pas toute son Ĺ“uvre, d'une distinction si achevĂ©e, de Dax a ensemencĂ© « La Chasse illustrĂ©e » des trĂ©sors de la science et de l'imagination. Son style est simple et Ă©lĂ©gant comme l'Ă©tait sa personne. Les improvisations forcĂ©es du journalisme n'en ont point altĂ©rĂ© la correction. Ces qualitĂ©s, on les retrouvera dans les nombreux ouvrages qu'il laisse. Par exemple : « Soins Ă  donner aux chiens de chasse »; « Conseils aux jeunes chasseurs »; « Notes sur l'OstrĂ©iculture »; « La chasse et la pĂŞche pendant le siège de Paris », « Émotions de chasse », cet Ă©crin oĂą il a Ă©talĂ© toutes les pierreries de son brillant passĂ©, comme s'il pressentait, l'aimable gentilhomme, que ce serait le dernier Ă©clat d'une existence si belle, si consciencieusement remplie. Citerons-nous encore les ravissants « Salons » que notre aimĂ© littĂ©rateur-artiste a jonchĂ©s de toutes les suavitĂ©s d'un style dĂ©licieusement colorĂ©, mais conduit par une plume dont l'impartiale bienveillance gagnait mĂŞme les auteurs des Ĺ“uvres qu'elle critiquait le plus finement? », plus haut on peut lire aussi au sujet de sa direction de « La Chasse illustrĂ©e » : « LĂ  il resta cinq annĂ©es; lĂ  il composa ces nombreux ouvrages que tout le monde connaĂ®t; lĂ , dans la maturitĂ© de l'âge et du talent, vint frapper la cruelle maladie qui, si brusquement, l'enleva le 15 juin 1872, au monde des arts et des lettres. Ă€ ses funĂ©railles assistaient l'Ă©lite de la sociĂ©tĂ© parisienne. Deux discours ont Ă©tĂ© prononcĂ©s sur sa tombe. Le premier par M. Emmanuel Gonzalez, prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© des gens de lettres, l'autre par M. H. Émile Chevalier, membre du conseil municipal de Paris et du conseil gĂ©nĂ©ral de la Seine au nom des propriĂ©taires et collaborateurs de La Chasse illustrĂ©e. » . Il est l'auteur d'un opuscule : « Encore un mot sur le pape et le Congrès » qui tĂ©moigne d'une pensĂ©e moderne pour son temps, il y dissocie en effet nettement le pouvoir spirituel du pape Ă  sauvegarder et auquel il se dit en tant que croyant catholique soumis, de son pouvoir temporel de chef d'Ă©tat sur les vastes États pontificaux d'alors, Ă  ne pas perpĂ©tuer[81], il manifestait-lĂ  une avance sur la mentalitĂ© de son Ă©poque et une modernitĂ© de pensĂ©e saisissante, prĂ©curseur aussi comme inventeur du fusil Ă©lectrique[82], sa mĂ©moire perdure de nos jours Ă  Montpellier oĂą il est Ă©voquĂ© dans les spectacles et ateliers historiques destinĂ©s aux enfants sur la vie au XIXe siècle Ă  Montpellier[83], chevalier de l'ordre d'Isabelle-la-Catholique[84], mariĂ© Ă  Camille Dufour de laquelle il eut deux fils : Armand, capitaine territorial de l'Inspection des Forges de l'Artillerie, chevalier militaire de la LĂ©gion d'honneur par arrĂŞtĂ© du marĂ©chal Lyautey, ministre de la guerre, du 3 fĂ©vrier 1917[85] et Jean-Henry, capitaine territorial d'Infanterie[86], dĂ©cĂ©dĂ© brusquement de maladie Ă  Paris le 15 juin 1872.
  • Joseph Emile Albert de Dax (1827-1892), marquis d'Axat (ayant succĂ©dĂ© Ă  son frère aĂ®nĂ© Emmanuel, marquis d'Axat, nĂ© le 24 juin 1825, magistrat, demeurĂ© sans postĂ©ritĂ©, dĂ©cĂ©dĂ© le 20 aout 1882, inhumĂ© au cimetière du Montparnasse), second fils de Constantin cf. supra, nĂ© Ă  Montpellier le 25 septembre 1827, diplomate, très liĂ© Ă  la RĂ©publique orientale de l'Uruguay par son mariage Ă  MontĂ©vidĂ©o le 13 mars 1854 avec Hortense-Cruz de San Vicente, fille du gĂ©nĂ©ral Don Carlos de San Vicente, ministre de la guerre et de la marine[Note 1] - [87], consul gĂ©nĂ©ral Ă  Berne (Suisse) en 1859[5] après avoir Ă©tĂ© consul au Havre oĂą naquit et dĂ©cĂ©da le premier de ses quatre enfants, Charlotte en 1855, chevalier de l'ordre royal de LĂ©opold de Belgique[5] - [75] - [88].
  • Charles de Dax, 5e fils de Constantin, voir supra, servit aux chasseurs d'Afrique avec lesquels il fit de nombreuses campagnes, successivement engagĂ© sur les diffĂ©rents théâtres d'opĂ©rations extĂ©rieurs de l'Ă©poque, ce qui lui valut notamment les dĂ©corations des campagnes correspondantes, titulaire des mĂ©dailles : Militaire, CrimĂ©e[89], Italie, Mexique, engagĂ© ensuite comme volontaire dans l'armĂ©e pontificale lĂ©gion d'Antibes, il fut mortellement blessĂ© au combat de Velletri (États pontificaux)[90] - [75] - [91] dĂ©cĂ©dĂ© de ses blessures le 23[92] octobre 1867.
  • Marie François Hubert Henri d'Ax de Cessales, nĂ© le 8 juin 1889 Ă  Castres[93], fils de Louis, baron de Cessales [reprĂ©sentant de la Croix rouge française durant toute la guerre de 1914-1918 en Roussillon Ă  Corneilla-la-Rivière oĂą Ă©taient implantĂ©s les d'Ax de Cessales qui rĂ©sidaient dans la « maison seigneuriale d'Ax », depuis laquelle « ...il guidait les familles de soldats sans nouvelles du front... mission dĂ©licate, parfois difficile qu'il accomplit avec humanitĂ© en parfaite liaison avec le maire (de l'Ă©poque) Joseph Albert »[94]], dont il Ă©tait le sixième enfant, « Mort pour la France » lors de la Première Guerre mondiale Ă  l'âge de 27 ans, lieutenant au 294e rĂ©giment d'infanterie, dĂ©cĂ©dĂ© le 21 aoĂ»t 1916 de blessures de guerre»[94] "Ă  l'ambulance 1/155"[95] et inhumĂ© dans un premier temps au cimetière militaire de Louvois, puis ultĂ©rieurement au carrĂ© militaire du cimetière de Corneilla-la-Rivière, chevalier militaire de la LĂ©gion d'honneur par arrĂŞtĂ© du gĂ©nĂ©ral Roques, ministre de la guerre, du 1er aoĂ»t 1916[96] - [97] - [98] - [99], Ă©galement dĂ©corĂ© prĂ©cĂ©demment de la croix de guerre 1914-1918 avec palme et la citation : « Officier d'une haute valeur morale. AffectĂ© Ă  un rĂ©giment d'infanterie territoriale, a demandĂ© Ă  servir dans un rĂ©giment actif. Très grièvement blessĂ© le 27 juin en faisant courageusement son devoir. »[100] - [101] - [102] - [103] - [104] - [105] - [106] - [107]
  • Marie Joseph Louis d'Ax de Cessales dit de Vaudricourt, fils d'Isidore, nĂ© le 20 mai 1879 au château de Vaudricourt Ă  Navès (Tarn)[108], dĂ©portĂ© rĂ©sistant, « Mort pour la France » lors de la Seconde Guerre mondiale en dĂ©portation le 31 dĂ©cembre 1944, après avoir Ă©tĂ© dĂ©portĂ© pour faits de RĂ©sistance au camp de Buchenwald depuis le Camp de Royallieu Ă  Compiègne le 17 aout 1944, il dĂ©cĂ©da au camp, Matricule 78578[109] - [110] - [111] - [112] - [113] - [114] - [115]. Il en alla de mĂŞme de son Ă©pouse Hedwige Marie RenĂ©e, issue de la Famille Lannes de Montebello, dĂ©portĂ©e rĂ©sistante, « Mort(e) pour la France » en dĂ©portation le 19 novembre 1944, après avoir Ă©tĂ© dĂ©portĂ©e au camp de RavensbrĂĽck, Ă©galement pour faits de RĂ©sistance, au dĂ©part de Paris Gare de L'Est par le convoi du 4 juillet 1944 Ă  destination du camp de torture de la Gestapo de Neue Bremm Ă  Saarbruck, d'oĂą elle fut ensuite acheminĂ©e Ă  RavensbrĂĽck, elle dĂ©cĂ©da au camp - Matricule: 47135[116] - [117] - [118] - [119] - [120] - [121].

Honneurs

Plusieurs chevaliers de l'ordre du roi, de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, de la Légion d'honneur dont un officier, plusieurs décorés du Lys[75], de la médaille militaire, de la croix de guerre 1914-1918. Un chevalier : de l'ordre royal d'Isabelle la Catholique, de l'ordre royal et militaire de Saint-Ferdinand d'Espagne, de l'ordre royal de Léopold de Belgique[5], de l'ordre des Arts et des Lettres, un commandeur et une dame de l'ordre pontifical de Saint-Grégoire-le-Grand.

Des membres de la famille Dax furent aussi reçus aux écuries du roi : pages du roi en sa Grande écurie en 1722, réception réservée à la noblesse militaire qui venait dans les honneurs juste après les Honneurs de la Cour et en sa Petite écurie en 1743, réception qui prenait place, dans les honneurs anciens, tout de suite après la réception en la Grande Écurie[1] - [4] - [50], ainsi que dans l'ordre de Malte au Grand prieuré de Saint-Gilles en 1704[1]. D'autres furent également reçus aux écoles royales militaires en 1782 et 1786[8].

Antoine Dax, en tant qu'évêque d'Alet, présida par ordonnance royale les États de Languedoc au XVIe siècle[29] et d'autres furent aussi reçus à plusieurs reprises par les États, y siégeant[122] à chaque fois en tant que représentant-envoyé d'un baron-héréditaire de Languedoc (dont au XVIIIe siècle le premier baron-héréditaire laïc, prince du sang[51] - [123]).

Sous la Restauration, Ange Jean Michel Bonaventure de Dax fut appelé par lettre close du roi à assister à son sacre à Reims, il fut autorisé à cette occasion à monter dans les carrosses du roi pour se rendre à la cérémonie, y étant présent dans les stalles du chœur de la cathédrale[68].

La famille compta plusieurs « Morts pour la France » au combat lors des Première et Seconde Guerres mondiales et en déportation pour faits de Résistance lors de la seconde, déportés résistants.

Armoiries

« D'azur, au chevron d'or, chargé d'une quintefeuille de gueules, l'écu timbré d'un casque d'argent taré de front montrant sept grilles d'or orné de ses lambrequins suivant les émaux de l'écu et surmonté d'une couronne de marquis (baron, branche d'Ax de Cessales); supports : un dragon au naturel à dextre et un lion aussi au naturel à senestre; cimier : un blaireau au naturel taré de front issant la couronne »[1].

Devise

« Decus et tutamen in armis »[2] (Honneur et protection dans les armes), Énéide, livre V, v. 262).

Alliances

Les principales alliances de la famille Dax ou d'Ax sont : de la Jugie, Taverne, Arnaud de Neffièes, de Narbonne, de Pelet, de Sarret, de Saint-Felix, de Montesquiou, d’Astorg, d’Astarac, de Bénavent, de Monstron d’Escouloubre, de Bruyères de Chalabre, de Castéras de Villemartin, de Grégoire des Gardies, Guignard de Saint-Priest, de Saunhac, Lannes de Montebello, de Chiavary, de San Vicente, Durand de Fontmagne, de Fréjacques de Bar, du Puy d’Alverny, de Génibrouse, de Villeneuve, de Saint-Jean, de Béon, de Boissieu...

Voir aussi

Généalogie

  • MĂ©moire touchant les familles plus anciennes de la ville de Carcassonne, tome 2, 2° sĂ©rie, 1906. p. 3-9 : famille Dax lire en ligne
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables Ă  la fin du XIXe siècle, vol. 13, p. 175-177 lire en ligne
  • Louis-Pierre d'Hozier « Armorial gĂ©nĂ©ral de la France », Firmin-Didot 1738, volume 1, p. 186-188 lire en ligne et volume 7 p. 601-604 lire en ligne
  • Jean Villain, La France moderne, tome 3, page p. 725-732, lire en ligne
  • Henri Jougla de Morenas "Grand Armorial de France », tome 3, page 156
  • Hubert Vergnette Lamotte, Filiations languedociennes, tome 2, page 16

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Biographie du général Don Carlos de San Vicente, ministre de la guerre et de la marine de la République orientale de l'Uruguay : nommé sous la Présidence de la République de Don Gabriel Antonio José Pereira Villagran (1856-1860), il avait déjà été responsable du département ministériel de la marine et de la guerre sous le gouvernement provisoire dès 1849, acteur majeur de la guerre d'indépendance de son pays, présent notamment au second siège de Montévidéo (1812-1813), il prit une part active à la libération du territoire qui ouvrit la voie ultérieurement à la fondation de la République orientale de l'Uruguay, à partir de 1830, après la Guerra Grande au début de laquelle il commandait le 4e puis le 6e Régiment de ligne, il avait été, aux côtés de Don Gabriel Antonio José Pereira Villagran, futur Président de la République qui présidait l'Assemblée Constituante de 1828 et duquel il était un ami proche, Secrétaire de la Législature de l'Assemblée Constituante qui rédigea la première constitution du pays signée le 18 juillet 1830, commandant militaire du port de Montevideo à plusieurs reprises entre 1833 et 1850, nommé ministre de la marine et de la guerre le 19 mars 1856 dans le premier gouvernement de la Présidence de Don Gabriel Antonio José Pereira Villagran, il tombe gravement malade à la fin de l'année 1857, il demande alors dans un premier temps, afin de se soigner, un congé provisoire du ministère qui lui est accordé le 30 décembre 1857 avec la mise en place d'un ministre par intérim, son état de santé s'étant aggravé il doit démissionner le 9 mars 1858, peu avant de décéder quelques jours plus tard le 29 mars 1858, décoré de la cravate de Libérateur.

Références

  1. Louis-Pierre d'Hozier « Armorial général de la France », Firmin-Didot 1738, volume 1, pp. 186-188 lire en ligne et volume 7, pp. 601-604 lire en ligne .
  2. Louis-Pierre d'Hozier « Armorial général de la France », Firmin-Didot 1738, volume 7, pp. 601 lire en ligne
  3. Mémoires de la Société des arts et des sciences de Carcassonne, Mémoire touchant les familles plus anciennes de la ville de Carcassonne, tome 2, 2° série, 1906 page 3 : famille Dax.
  4. Sur les preuves à fournir pour être reçu page en la Grande Écurie du roi, voir L. N. H. Chérin, « PREUVES DE NOBLESSE POUR LES PAGES DU ROI ET DE LA REINE », extrait de l'Abrégé chronologique d'édits.
  5. voir « Le livre d'or de l'ordre de Léopold et de la croix de fer, publié sous le patronage de S.M. le Roi, suite aux 2 volumes parus en 1858, Supplément », Bruxelles, 1861, lire en ligne et J. Vilain, La France moderne, tome III, 1, p.730.
  6. Albert Alphonse Marie Joseph comte de Reilhac, Jean de Reilhac, secrétaire, maître des comptes, général des finances et ambassadeur des rois Charles VII, Louis XI & Charles VIII: documents pour servir à l'histoire de ces règnes de 1455 à 1499, Champion, 1887, vol. 16, p. 123-124 et 368 lire en ligne, lire en ligne, Yves Dossat, Anne-Marie Lemasson, Philippe Wolff, Le Languedoc et le Rouergue dans le Trésor des chartes, Éd. du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, 1983, vol. 2, page 387 lire en ligne et extrait conforme, en latin et traduit, des lettres patentes du 1er juillet 1457 scellées du sceau personnel du roi :
    • « Charles, etc. Nous faisons savoir Ă  tous prĂ©sents et Ă  venir que, considĂ©rant la probitĂ© et le mĂ©rite des vertus de notre cher Arnaud Dax l'Ancien et de son frère Arnaud Dax le Jeune, de la ville de Carcassonne (Karolus, etc. Notum igitur facimus universis presentibus pariter et futuris quod nos, dilecti nostri Arnaudi Dax senioris et Arnaudi Dax junioris ejus fratis, ville nomine Carcassonne) probitĂ© et mĂ©rites qui nous rendent bienveillant et gĂ©nĂ©reux; considĂ©rant aussi la très bonne rĂ©putation qui les accompagne, comme le rapportent nombre de tĂ©moins dignes de foi (intuentes probitatem et merita virtutum quibus redduntur nobis placibiles et gratiosi, considerantes etiam bonam et notabilem famam qua concomitamur, ut a multorum fide dignorum fertur relationibus), attendu par ailleurs qu'ils sont de condition libre et de naissance lĂ©gitime (attendentes insuper quod libere conditionis et legitimi ortus existunt); voulant par ailleurs porter les susdits Arnaud Dax l'Ancien et son frère Arnaud Dax le Jeune au sommet des honneurs (volentes propterea ipsos Arnaudum Dax seniorem et Arnaudum Dax juniorem ad honoris fastigium extollere) eux et la postĂ©ritĂ© de chacun d'eux… nous les anoblissons en vertu de la plĂ©nitude de notre pouvoir royal et par grâce spĂ©ciale, nous les anoblissons par ces prĂ©sentes lettres, les faisons nobles (eosdem et omnem eorum… de plenitudine nostre regie potestatis et de gatia speciali, per presentes nobilitamus nobilesque facimus)… et que chacun d'entre eux et leur postĂ©ritĂ© lĂ©gitime… puissent, au moment et par le chevalier qu'ils veulent ĂŞtre dĂ©corĂ©s du ceinturon de la chevalerie… (…quandocumque et a quovis milite voluerint cingulo militie decorari)… et afin que cela demeure ferme et Ă©tabli nous avons fait appendre notre sceau aux prĂ©sentes… DonnĂ© au manoir de la Cour près de Feurs le 1er juillet 1457 et de notre règne le 35e, sous notre sceau ordonnĂ© en l'absence du grand sceau. Ainsi signĂ© : Par le Roi, le duc de Bourbon, Les comtes de Foix et de Dunois, les maĂ®tres Jean Bureau, Etienne Fèvre, Jean Dauvet et d'autres prĂ©sents. J de Reilhac. Visa. J'en suis satisfait. Briçonnet. (Quod ut firmum et stabile proserveret, sigilum nostrum presentibus litteris jussimus aponendum… Datum in manerio de Aule prope Forum, die de prima mensis Julii, anno Domini MCCCCLVII et regni nostri tricesimo quinto sub sigilo nostro in absencia magni, ordinato. Sic signatum : Per Regem, duce Borboniense, comitbus de Fuxi et Dunnensis, Magistris Johanne Bureau, Stephano Fabri, Johanne Dauvet et aliis presentibus. J. de Rilhac. Visa contentor Briçonnet. »)
  7. E de Séréville et F de Saint-Simon "Dictionnaire de la noblesse française" 1977.
  8. Nicolas Viton de Saint Allais, « Catalogue des gentilshommes qui ont fait leurs preuves devant les généalogistes du roi pour être admis aux écoles royales et au service militaire », p. 55, lire en ligne
  9. T.A. Bouges, Histoire ecclésiastique et civile de la ville et diocèse de Carcassonne, Paris, 1741, page 471 et suivantes, « Liste des consuls de Carcassonne de 1294 à 1740 » lire en ligne
  10. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Editions Robert Laffont, 2007, page 72.
  11. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. 13 généalogie et alliances de la Famille de Dax d'Axat et de Cessales (lire en ligne), p. 175-177.
  12. Henri Jougla de Morenas "Grand Armorial de France, tome 3, page 156.
  13. La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et historique, 1765, tome 7, p. 479, 480 lire en ligne.
  14. Claude de Vic, Joseph Vaissete, Ernest Roschach, Histoire générale de Languedoc avec des notes et les pièces justificatives, 1845, vol. 9, p. 324 lire en ligne.
  15. « Mémoires de la Société des arts et des sciences de Carcassonne » 1906, Mémoire touchant les familles plus anciennes de la ville de Carcassonne, tome 2, 2° série, Famille Dax, se référer, à la page 5 et aussi à la page 6, où l'on peut constater que le fils de ce même « noble Pierre Taverne », noble Jean Taverne, frère de Jordanne Dax, était seigneur de Durfort « en toute juridiction haulte, moyenne et basse, et cuiusdam cavalherini siti in loco de Alsona ». C'est en « ceste qualité » que par procuration de sa mère Jordanne Dax [qui « fust dame de Durfort » en qualité d'héritère de son frère Jean Taverne], « Jean Dax, Sr. de Leuc et de la Serpent, son filz », va « prester le serment de fidélité pour la d. seigneurie et fief (de Durfort) entre les mains de M. le sénéchal de Carcassonne le 9e juillet 1481. », lire en ligne
  16. « Marquis d'Axat par érection de 1740 » in Baron Henri de Woelmont, Les Marquis français, Edouard Champion, Paris, 1919, page 42.
  17. in ALMANACH DE SAXE GOTHA, Nobility of the world, Volume VIII - France, The History and Register of The Nobility of France, The List of French Marquisates lire en ligne (la liste figure aux 2/3 de la page)
  18. « Baronnie érigée en marquisat en 1776 » in Éric Thiou, Dictionnaire des titres et des terres titrées en France sous l’Ancien Régime, éditions Mémoire et Documents, Versailles, 2003, page 58.
  19. « de Dax de Cessales d'Axat * » in Albert Révérend et Georges de Morand L'annuaire de la noblesse de France, Les marquis français, Le Nobiliaire, Paris, 1935, page 163 : « la Liste complète des Titres de « Marquis » portés par des Français jusqu'en 1934 » les tires de marquis « qui sont justifiés par des LETTRES PATENTES sont suivis d'un astérisque » lire en ligne, page 164 : « d'Axat (voir Dax) ») lire en ligne, page 172 : « de Dax de Cessales d'Axat * » lire en ligne.
  20. Charondas À quel titre ?, vol. 36, 1970
  21. Y a-t-il une noblesse française ?, 1899, page 135.
  22. ANF asso., table des familles : d'Ax et d'Ax de Cessales
  23. titré « escuyer » par le roi Charles VIII dans les lettres patentes qu'il adresse d'Orléans, au sénéchal de Carcassonne, 14 septembre 1485, sur « l'Hommage rendu au Roy ès mains de son chancelier par Jean d'Ax, escuyer », voir A. Mahul, Cartulaire et archives des communes de l'ancien diocèse et de l'arrondissement administratif de Carcassonne, Paris, 1867, vol 5, page 190, lire en ligne
  24. Jean Villain, La France moderne, tome 3, page 726, lire en ligne
  25. Claude de Vic, Joseph Vaissete, Ernest Roschach, Histoire générale de Languedoc avec des notes et les pièces justificatives, 1845, tome 8 , page 201, lire en ligne, le départ du roi Charles VIII et de son armée pour la guerre d'Italie début septembre 1494.
  26. Jean Villain, La France moderne, tome 3, page 726, lire en ligne et Hubert Vergnette Lamotte, Filiations languedociennes, tome 2, page 12
  27. Les Narbonne-Lara appartiennent à une des familles les plus prestigieuses de France et d'Espagne. Ils reconnaissent pour ancêtre Guillaume le Grand, duc d'Aquitaine, qui vivait au IXe siècle mais on peut remonter avec certitude leur filiation à Manfred, vicomte de Narbonne, vivant en 967. Chérin indiquait dans son rapport sur cette maison : « Originaire d'Espagne, elle réunit tous les caractères qui constituent la noblesse du premier ordre. Une grandeur toujours plus sensible à mesure où elle se rapproche des temps où elle commence à être connue, des possessions nombreuses, des grades élevés, des alliances illustres et tous les titres qui marquent son rang entre les premières de l'Europe après les Souveraines ». Leur fière devise rédigée en langue castillane postule leur antériorité sur les familles royales d'Espagne et de France, puisqu'elle dit : « No descendemos de reyes sino (ou que) reyes de Nos » (Nous ne descendons pas des rois mais ce sont eux qui descendent de nous). Cette très ancienne et prestigieuse maison méridionale, alliance des vicomtes de Narbonne et des Lara d'Espagne, descendants eux-mêmes, des comtes de Castille, qui commandaient en ce pays, avant les rois, était à travers sa branche de Toulouse celle des barons de Taleiran (ou Talairan), de Magalas et des vicomtes de Saint-Giron.
  28. Claude de Vic, Joseph Vaissete, Ernest Roschach « Histoire générale de Languedoc avec des notes et les pièces justificatives », 1876, volume 4, page 424 et 555 lire en ligne
  29. Claude de Vic, Joseph Vaissete, Ernest Roschach « Histoire générale de Languedoc avec des notes et les pièces justificatives », 1840, vol 9, page 59, lire en ligne
  30. Jean Villain, La France moderne, tome 3, page 727, lire en ligne et Hubert Vergnette Lamotte, Filiations languedociennes, tome 2, page 13
  31. . Claude de Vic, Joseph Vaissete, Ernest Roschach, « Histoire générale de Languedoc avec des notes et les pièces justificatives », 1876, volume 4, page 424, lire en ligne et page 555 lire en ligne
  32. Claude de Vic, Joseph Vaissete, Ernest Roschach « Histoire générale de Languedoc avec des notes et les pièces justificatives », 1876, volume 4, page 422, lire en ligne
  33. Jean Villain, La France moderne, tome 3, page 727, lire en ligne et Hubert Vergnette Lamotte, Filiations languedociennes, tome 2, page 12
  34. lire en ligne 1, lire en ligne 2 et lire en ligne 3.
  35. L de Veryières, Monographie du sonnet, Sonnetistes, tome 1, Paris, 1869, page 203 (et 226) lire en ligne.
  36. Jean-François Louis D'Hozier, Michel Popoff, Recueil historique des chevaliers de l'Ordre de Saint-Michel, Paris, 1998, page 108 » lire en ligne 1 et lire en ligne 2.
  37. Jean Villain, La France moderne, tome 3, page 731, lire en ligne et Hubert Vergnette Lamotte, Filiations languedociennes, tome 2, page 14
  38. Jean Luc Chaumeil, Jacques Rivière, L'alphabet solaire : introduction à la langue universelle, avec des textes inédits de l'abbé Boudet, Editions du Borrégo, 1985, p. 382-383, lire en ligne.
  39. Jean Villain, La France moderne, tome 3, page 732, lire en ligne et Hubert Vergnette Lamotte, Filiations languedociennes, tome 2, page 14.
  40. Base Roglo Généalogie de la famille d'Astorg, barons de Montbardier cliquer sur "Antoine &1539..." dans la généalogie, lire en ligne
  41. Base Roglo Généalogie de la famille de Monstron de Sauton, marquis d'Escouloubre, cliquer sur "Louis Alexandre ca 1550-1634/..." dans la généalogie, lire en ligne
  42. Jean Villain, La France moderne, tome 3, p. 727-728, lire en ligne et Hubert Vergnette Lamotte, Filiations languedociennes, tome 2, page 13
  43. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, Imprimerie Charles Hérissey, Évreux, 1911, tome 10, CHA-CHU, p. 433-436 Généalogie et alliances de la famille de Bruyères-Chalabres, lire en ligne
  44. François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, chez Schlesinger frères, Paris, 1864, tome 4, col.421-434 Généalogie et alliances de la famille de Bruyères-Chalabre, lire en ligne
  45. Base Roglo : généalogie en ligne, voir ce lien en cliquant sur : « Anne &1678... »
  46. Jean Villain, La France moderne, tome 3, page 728, lire en ligne et Hubert Vergnette Lamotte, Filiations languedociennes, tome 2, page 14.
  47. Dictionnaire de biographies roussillonnaises, Capeille, 1914, voir lettre D, p. 151 et table des noms patronymiques, p. 699, lire en ligne.
  48. Inventaire sommaire des Archives départementales de l'Hérault, Série C, intendance de Languedoc, p. 17 lire en ligne
  49. Armorial de la noblesse de Languedoc, Généralité de Montpellier, volumes 1 et 2, Paris, Félix Seguin, 1860, vol. 1, page 246, no 268, lire en ligne.
  50. voir ces liens : se reporter à l'année 1722 sur le premier lien, à la ligne 70 pour Guillaume Tranquille et Revue nobiliaire héraldique et biographique, M. Bonneserre de St-Denis, page 177, ligne 70 , se reporter à l'année 1743 sur le premier lien, à la ligne 64 pour Marc-Antoine et Revue nobiliaire héraldique et biographique, M. Bonneserre de St-Denis, page 152, ligne 64
  51. Au sujet du prince de Conty se référer à ce lien vers l'Armorial des États de Languedoc, lire en ligne : « S.A.S. Mgr le prince de Conty, Première place fixe ».
  52. lire en ligne, « États généraux de la Province de Languedoc assemblés par mandement du Roy en la ville de Montpellier aux mois d'octobre, novembre et » où « Monsieur le marquis d’Axat fut envoyé de monseigneur Louis-François de Bourbon, prince de Conty, prince du sang, comte d’Alais, pour la baronnie d’Alais. Académie des sciences et lettres de Montpellier, Mémoires de la Section des Lettres, tome 5
  53. « Rapport favorable sur la noblesse de Marc Antoine d'Ax (ou de Dax), marquis d'Axat, envoyé du prince de Conti, comte d'Alais » lire en ligne.
  54. Enregistrement des actes du pouvoir royal, 2è partie, 1568-1790, p. 267
  55. lire en ligne, biographie du comte de Saint-Priest sur le site du SĂ©nat (successeur de la Chambre des pairs)
  56. L. de La Roque et E. de Barthélémy, Catalogue des gentilshommes de Languedoc en 1789, Paris, 1865, Généralité de Montpellier, sénéchaussée de Montpellier, page 21, lire en ligne
  57. L. de La Roque et E. de Barthélémy, Catalogue des gentilshommes de Languedoc en 1789, Paris, 1865, Généralité de Montpellier, sénéchaussée de Béziers, page 7, lire en ligne
  58. J Capeille, Dictionnaire des biographies rousillonnaises, Perpignan, 1914, p. 152, lire en ligne
  59. J.B. de Courcelles, Dictionnaire universel de la noblesse de France, Paris, 1821, tome 4, p. 137-138, lire en ligne
  60. E. Frénay, Cahiers de doléances de la province de Roussillon (1789), Direction des services d'archives, Perpignan, 1979, page 378, lire en ligne.
  61. généalogie ancienne originale sur parchemin, famille ayant donné au XVIe et au XVIIe siècles : Jérôme (1521-1586) doge en 1583 (voir le 9° doge sur ce lien) et Jean Luc (v. 1570-1657) doge en 1627 (voir le 3° doge sur ce lien)
  62. Base Roglo : généalogie en ligne, voir ce lien en cliquant sur : « Jean 1738 &1766... »
  63. Site de l'association des Anciens élèves de Sorèze, les « Anciens ayant fait carrière militaire », lire en ligne
  64. A. Mazas, Histoire de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, Paris, 1861, 2° édition tome 3, p. 377-378, lire en ligne
  65. voir sur ce lien à : « Accès à la base de données », entrer le nom : « Dax » et cliquer, lire en ligne
  66. Base Leonore : dossier de la LĂ©gion d'honneur d'Ange Jean Michel Bonaventure de Dax d'Axat
  67. « Marquis de Dax d'Axat, Le Maire qui créa le Musée Fabre », in « Harmonie », revue de la communauté d'agglomération de Montpellier, no 290, , p. 38
  68. Jean J. A. Darmaing, Relation complète du sacre de Charles X, avec toutes les modifications, p. 46, lire en ligne, p. 181, lire en ligne et Charles J. C. Siret, Précis historique du sacre de S.M. Charles X, contenant les détails de cette cérémonie, p. 63, lire en ligne, p. 178, lire en ligne.
  69. Site de l'Association des anciens élèves de Sorèze, descendre sur la page jusqu'au § : « Histoire (s) » et à l'article : « La statue de Louis XVI »
  70. Jean Villain, La France moderne, tome 3, page p. 729-730, lire en ligne et Hubert Vergnette Lamotte, Filiations languedociennes, tome 2, page 16.
  71. voir Vergnette Lamotte, Filiations Languedociennes, Tome 2, p. 16, et aussi ce lien indiquant qu'il avait reçu ce titre du prétendant Don Carlos en reconnaissance des services qu'il lui avait rendus : T. de Rosset, Les portraits des plus belles dames de la ville de Montpellier, L'Entente Bibliophile, Montpellier, 1985, note 11 (tout à la fin de l'ouvrage) lire en ligne
  72. Base Roglo : généalogie en ligne, voir ce lien en cliquant sur : « Constantin 1797-1868 &1824... »
  73. Signé : Mis de Dax d'Axat, avril 1859 voir en ligne
  74. voir Vergnette Lamotte, Filiations Languedociennes, Tome 2, p. 16, et aussi ce lien : T. de Rosset, Les portraits des plus belles dames de la ville de Montpellier, L'Entente Bibliophile, Montpellier, 1985, note 11 (tout Ă  la fin de l'ouvrage) lire en ligne
  75. J. Vilain, La France moderne, III, 1 , page 730, lire en ligne
  76. Almanach royal, M.P. Guyot, Paris, 1820, Page 496, lire en ligne
  77. Base Roglo, généalogie en ligne, voir ce lien en cliquant sur : « Léon 1802-1873 »
  78. Base Léonore : dossier de la Légion d'honneur de Léon Barthélémy François Xavier de Dax
  79. Vte Louis de Dax, Souvenirs de mes chasses et pĂŞches dans le Midi de la France, Paris, Castel, 1858, lire en ligne
  80. Vte Louis de Dax, Nouveaux souvenirs de chasse et de pĂŞche dans le Midi de la France, Paris, Dentu, 1860, lire en ligne
  81. Vte Louis de Dax, Encore un mot sur le pape et le Congrès, Paris, Dentu, 1860, lire en ligne
  82. « Armand Jean Antoine Louis de Dax, précurseur et inventeur du fusil électrique », lire en ligne, se référer sur la page à la date du : « Sam 21 décembre 2013 - 12:31 », lire notamment le § : « L'invention du vicomte de Dax ».
  83. voir ce lien
  84. Base Roglo : généalogie en ligne, voir ce lien en cliquant sur : « Louis 1816-1872 &... »
  85. Base Roglo : généalogie en ligne, voir ce lien en cliquant sur : « Armand 1852 &1883... » et Base Léonore : dossier de la Légion d'honneur d'Armand Marie Antonin Camille de Dax
  86. Base Roglo : généalogie en ligne, voir ce lien en cliquant sur : « Jean Henry 1856 &1883... »
  87. Base Roglo : généalogie en ligne, voir ce lien en cliquant sur : « Hortense-Cruz de San-Vicente » puis, sur cette page, sur : « Carlos de San-Vicente »
  88. Base Roglo : généalogie en ligne, voir ce lien en cliquant sur : « Albert 1827-1892 &... »
  89. La France ne possédait pas à cette date de médaille commémorative de campagne. Aussi, la médaille de Crimée britannique, fut-elle reconnue par le gouvernement français par décret du 26 avril 1856. Elle a été attribuée à tous les militaires français ayant participé à cette campagne, et son port autorisé. Le nom du récipiendaire peut être gravé sur la tranche, souvent avec indications du grade et unité d'appartenance, voir : médaille de Crimée au § Médaille décernée aux Français.
  90. O. de Poli, Les soldats du pape (1860-1867), Amyot, Paris, 1868, page 510, lire en ligne
  91. Base Roglo : généalogie en ligne, voir ce lien en cliquant sur : « Charles 1832-1867 »
  92. et non le 30 comme indiqué par erreur dans la source qui précède.
  93. Base Roglo : généalogie en ligne, voir ce lien en cliquant sur : « Marie François Hubert Henri 1889-1916 »
  94. Vivre à Corneilla de la Rivière, Bulletin municipal, aout 2017, page 28, « Si Corneilla m'était conté, la maison seigneuriale d'Ax », lire en ligne, en particulier la fin de l'article
  95. ou "1/55", pour le numéro d'ambulance voir ces deux fiches sur le site du ministère des armées qui concernent le même, mais diffèrent sur le numéro, lire en ligne et lire en ligne
  96. Base Léonore : dossier de la Légion d'honneur de Marie François Hubert Henri d'Ax de Cessales
  97. Site du ministère des armées, fiche de « Mort pour la France » de Marie François Hubert Henri d'Ax de Cessales, lire en ligne
  98. Site du ministère des armées, autre fiche du même, lire en ligne
  99. Photo en plan rapproché du monument aux morts de la commune de Corneilla-la-Rivière où figure Henri d'Ax de Cessales
  100. Photo du défunt sur sa fiche de « Mort pour la France », visionner en ligne
  101. Vue générale du monument aux morts de la commune de Corneilla-la-Rivière, visionner en ligne
  102. Photo du carré militaire du cimetière de Corneilla-la-Rivière, visionner en ligne
  103. Liste des militaires inhumés dans le carré militaire du cimetière de Cornellia-la-Rivière, Relevé n° 18176, lire en ligne
  104. Liste des personnes figurant sur le monument aux morts de Cornellia-la-Rivière, Relevé n° 18177, lire en ligne
  105. Livre d'Or du ministère des pensions, ville de Corneilla-la-Rivière, Relevé n° 95505, lire en ligne
  106. Tableau d'honneur, Morts pour la France - Guerre de 1914-1918, Publications La Fare, 1921, Relevé n° 72123
  107. Listes des personnes figurant sur le tableau commémoratif de l'église de Corneilla-la-Rivière, Relevé n° 69689
  108. Base Roglo : généalogie en ligne, voir ce lien en cliquant sur : « Louis 1879-1945 &1910... »
  109. Fiche de « Mort pour la France » de Marie Joseph Louis d'Ax de Cessales
  110. Base des déportés 1939-1945, entrer le patronyme « d'Ax » et cliquer sur « Chercher », lire en ligne
  111. Liste des personnes figurant sur les monuments de la ville de Castres, se reporter à « D'AX », lire en ligne
  112. Liste des personnes figurant sur le monument aux morts de la ville de Castres, se reporter à « D'AX », lire en ligne
  113. Photo du monument aux morts de la ville de Castres, visionner en ligne
  114. Fiche de déporté de Marie Joseph Louis d'Ax, lire en ligne
  115. Se reporter à la ville de Castres : différents monuments et plaques de la ville, lire en ligne
  116. Fiche de « Mort(e) pour la France » d'Hedwige Marie Renée Lannes de Montebello
  117. Liste des personnes figurant sur les monuments de la ville de Castres, se reporter à « LANNES DE MONTEBELLO », lire en ligne
  118. Liste des personnes figurant sur le monument aux morts de la ville de Castres, se reporter à « LANNES DE MONTEBELLO »
  119. Base des déportés 1939-1945, entrer le patronyme "Lannes de Montebello" et cliquer sur "Chercher", lire en ligne
  120. Fiche de déportée d'Hedwige Marie Renée Lannes de Montebello, épouse d'Ax
  121. Base Roglo, généalogie en ligne, voir ce lien en cliquant sur : « Hedwige Lannes de Montebello 1881-1944 », lire en ligne
  122. Seuls les barons héréditaires de Languedoc - où leurs représentants-envoyés qui devaient impérativement être choisis parmi les familles d'ancienne et d'illustre noblesse pour être agréés et reçus par les États de Languedoc qui se montraient très sourcilleux sur ce point - pouvaient siéger au sein de cette assemblée prestigieuse, il est possible de se reporter à ce sujet au : « Rapport favorable sur la noblesse de Marc Antoine d'Ax (ou de Dax), marquis d'Axat, envoyé du prince de Conti, comte d'Alais » lire en ligne
  123. Académie des sciences et lettres de Montpellier, Mémoires de la Section des Lettres, tome 5, p. 319, « États généraux de la Province de Languedoc assemblés par mandement du Roy en la ville de Montpellier aux mois d'octobre, novembre et » où « Monsieur le marquis d’Axat fut envoyé de monseigneur Louis-François de Bourbon, prince de Conty, prince du sang, comte d’Alais, pour la baronnie d’Alais. » lire en ligne et également : « Rapport favorable sur la noblesse de Marc Antoine d'Ax (ou de Dax), marquis d'Axat, envoyé du prince de Conti, comte d'Alais. » lire en ligne
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