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Feurs

Feurs [fœʁ] est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Feurs
Feurs
Feurs avec au premier plan
la statue de Michel Combes.
Blason de Feurs
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Communauté de communes de Forez-Est
(siège)
Maire
Mandat
Marianne Darfeuille
2022-2026
Code postal 42110
Code commune 42094
Démographie
Gentilé Foréziens [1]
Population
municipale
8 352 hab. (2020 en augmentation de 4,44 % par rapport à 2014)
Densité 342 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 44′ 30″ nord, 4° 13′ 36″ est
Altitude Min. 327 m
Max. 366 m
Superficie 24,39 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Feurs
(ville-centre)
Aire d'attraction Feurs
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Feurs
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Feurs
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Feurs
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Feurs
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Feurs
Liens
Site web feurs.org

    Ses habitants sont appelés les Foréziens.

    Géographie

    Localisation

    Feurs est située au centre de la plaine du Forez, dans le département de la Loire[c 1]. Elle est l'ancienne capitale historique du Forez auquel elle a donné son nom.

    Par la route, sa sous-préfecture Montbrison est à 23 km au sud-ouest[c 2], sa préfecture Saint-Étienne à 46 km au sud[c 3] et Roanne à 41 km au nord[c 4].

    La ville est en rive droite (côté est) de la Loire, à la confluence de son affluent la Loise[c 1].

    Communes limitrophes

    Voies de communication et transports

    Feurs est accessible par l'échangeur 6 de l'autoroute A72 reliant Saint-Étienne (à km du centre-ville) à l'A89 (vers Clermont-Ferrand)[F 1].

    Elle est traversée par la route départementale 1082 (ancienne route nationale 82) reliant Roanne et Balbigny au nord à Montrond-les-Bains et Saint-Étienne au sud), ainsi que par les routes départementales 1089 à l'ouest (vers Boën-sur-Lignon et Thiers) et 89 (vers Lyon)[F 1], ces deux dernières étant des anciens tronçons de la route nationale 89.

    L'aéroport le plus proche est Saint-Étienne-Loire[F 1].

    La gare de Feurs est desservie par les TER Auvergne-Rhône-Alpes, relation RoanneSaint-Étienne[F 1].

    La gare.

    Hydrographie

    La commune est à cheval sur la Loire, qui la traverse du sud au nord. La vallée de la Loire est à cet endroit parsemée de nombreux étangs, notamment au sud de la ville (dont l'étang de la Gravière en bord de Loire, alimenté par le Garollet qui vient de Saint-Martin-Lestra, ainsi que l'étang des Grands Prévoriaux et l'étang des Sables alimentés par un éseau dense de petits chenaux) ; mais aussi à l'est (étang du Palais, alimenté par le ruisseau du Montceau et par un affluent de la Loise) et au nord-est (étangs de la Goutte Fougère)[c 1].

    La Loise, qui vient de l'est, conflue avec la Loire sur la limite nord de la commune avec celle de Civens[c 1].

    • Loire, vue vers l'aval sur le pont de la D1089
      Loire, vue vers l'aval sur le pont de la D1089
    • Loise, vue vers l'aval depuis le pont de la route de Civens
      Loise, vue vers l'aval depuis le pont de la route de Civens

    En rive gauche (côté ouest, beaucoup plus sec), le Lignon conflue avec la Loire à l'extrême pointe nord de la commune. Il vient de l'ouest, tandis que son affluent le Vizézy vient du sud-ouest. On trouve aussi l'Aillot, qui marque la limite de commune ouest avec Chambéon sur ses derniers 4,8 km entre le GR89 et sa conflience avec le Lignon[c 1].

    Climat

    La commune possède un climat semi-continental d'abri (Cfb sur la classification de Köppen : « climat tempéré chaud, sans saison sèche, à été tempéré »). La pluviométrie relativement faible (721 mm par an en moyenne) s'explique par l'ombre pluviométrique créée par les monts du Forez à l'ouest et au sud, directement liée à l'effet de foehn. C'est aussi lors des phénomènes de fœhn que la plaine du Forez est soumise à des températures anormalement élevées pour la saison, lorsque le vent du Midi souffle.

    La température annuelle s'élève à 10,8 °C avec une moyenne de 2,2 °C en janvier et 19,8 °C en juillet. Le mois de février est le plus sec avec 41 mm et juin le plus humide avec 85 mm.

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1954 à 2016 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[2]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records FEURS - MAN (42) - alt : 332 m 45° 44′ 00″ N, 4° 13′ 06″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1954 au 31-12-2016
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,8 −0,3 1,9 4,4 8,7 11,8 14 13,3 10,1 7,4 2,8 0,3 6,2
    Température moyenne (°C) 3 4,3 7,6 10,6 14,9 18,5 21 20,4 16,6 12,6 6,9 3,7 11,7
    Température maximale moyenne (°C) 6,7 8,9 13,3 16,7 21,2 25,1 28,1 27,6 23,1 17,7 10,9 7,1 17,2
    Record de froid (°C)
    date du record
    −25
    05.01.1971
    −25,2
    15.02.1956
    −13,6
    08.03.1971
    −6,2
    08.04.03
    −3
    04.05.1967
    0,8
    04.06.1962
    1,6
    08.07.1954
    2
    30.08.1986
    −1
    27.09.1972
    −8
    30.10.1997
    −11,8
    27.11.1955
    −18
    23.12.1963
    −25,2
    1956
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,5
    30.01.13
    26
    28.02.1960
    27
    25.03.1981
    31
    22.04.1968
    35,2
    13.05.15
    41
    22.06.03
    41,3
    07.07.15
    40,7
    13.08.03
    37
    03.09.1962
    30
    01.10.1956
    25
    09.11.1985
    20
    16.12.1989
    41,3
    2015
    Précipitations (mm) 38,3 30,6 33,5 60,6 85,9 74,2 66,1 68,9 69,2 71,9 61,7 41,2 702,1
    Source : « Fiche 42094001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Feurs est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Feurs, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 9 532 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Feurs, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,9 %), zones urbanisées (17,1 %), eaux continentales[Note 3] (12,9 %), prairies (9,8 %), forêts (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[c 5].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Foros segusiavon au IIe siècle[12], en grec, puis Foro segusiavorum au IVe siècle, en latin.

    Basé sur le latin forum, cela signifie « marché, place, des Ségusiaves », peuple gaulois établi dans l'actuelle région du Forez.

    Plus tard, le nom du peuple est tombé : Forum en 950, Fuer en 1227, aujourd'hui Feurs.

    Feurs est la contraction de Forum Segusiavorum (« Forum des Ségusiaves »). Dotée d'un imposant forum[13].

    Par extension, la ville a donné son nom au Forez.

    Histoire

    Âge du fer, la Tène

    Un village de la Tène (second âge du fer) existe antérieurement au Feurs gallo-romain, en parallèle avec un site similaire à Goincet, à 1,7 km nord-nord-ouest du bourg de Poncins et km en rive gauche (côté ouest) de la Loire[c 6]. Mais Goincet est délaissé avec l'arrivée de la période antique, tandis que le village sur l'actuelle Feurs, dont le centre se trouve à l'hippodrome[14], prospère et devient sous Auguste (27 av. J.-C. à 14 apr. J.-C.) la capitale des Ségusiaves — leur capitale précédente n'est pas connue[15].

    Le musée archéologique de Feurs possède une monnaie du royaume des Massyles de l'est (tribus berbères en Numidie orientale, nord-est de l'Algérie et ouest de la Tunisie) frappée sous le règne de Micipsa (148 à 118 av. J.-C.). Elle a été trouvée à Feurs[16], ce qui est tout à fait exceptionnel — cette monnaie est déjà rare en Gaule[17]. Faite de plomb recouvert de cuivre, elle pèse 10 g pour un diamètre de 26 mm et une épaisseur de mm. Elle est très usée, en particulier sur la face du droit qui est presque illisible[17]. Rémy note qu'elle ne fait pas partie de l'inventaire du musée, mais que son usure très avancée pratiquement exclut la possibilité qu'elle ait été achetée ailleurs pour une collection. Il ajoute qu'elle a dû circuler longtemps et être encore en usage au début du règne d'Auguste lors de la fondation de la ville[18].

    Antiquité

    Forum Segusiavorum (à droite d'Aquis Segete) sur la table de Peutinger (section 1 : Gaule narbonnaise et Nemausus)

    À l'époque gallo-romaine, la capitale des Ségusiaves est signalée par Ptolémée et apparaît sur la table de Peutinger sous le nom de Foru[m] Segusiavorum. Elle devient le centre administratif, religieux, commercial et culturel de la civitas des Ségusiaves de la fin du premier siècle avant notre ère au début du troisième siècle de notre ère[19].

    Ont été mis au jour un théâtre, des égouts, des bornes milliaires, des inscriptions, des statuettes et des poteries qui témoignent de l'importance, à cette époque, de la ville, située à proximité d'importantes voies antiques.

    • Musée de Feurs
    • Tegulae et Imbrices
    • Tutela, statuette en bronze argenté et doré
      Tutela, statuette en bronze argenté et doré
    • Inscription romaine CIL 13, 01642
      Inscription romaine CIL 13, 01642
    • Vestiges de la curie
      Vestiges de la curie

    Moyen Âge

    Feurs sur la carte de Cassini
    La ville de Feurs dans l'armorial de Guillaume Revel.

    Une église sous le vocable de saint Baudile y est signalée en 960. Une deuxième dédiée à la Vierge apparaît dans les textes en 1001.

    Le château de Feurs est signalé en 1246.

    Au Moyen Âge, la ville n'avait pas de pont sur la Loire mais il existait un port à Feurs même (953) et un autre tout proche à Randan (1060).

    Randan ou Randans, paroisse réunie à celle de Feurs « à une époque déjà ancienne » selon V. Durand en 1893, avait un prieuré dépendant de l'abbaye de Savigny. L'église a disparu au cours du XIXe siècle. Les documents anciens, qui la citent très souvent, ne s'accordent pas sur son nom : l'abbé Jean-François Duguet dit le prieuré dédié à Saint-Martin (dont deux chartes de Savigny et certains testaments du XIVe siècle citant Saint-Martin de Randans) et la paroisse à saint-Clair ; deux autres chartes de Savigny citent Saint-Pierre de Randans ; mais près de cinquante textes de Savigny citent Saint-Jean-Baptiste, parfois associé à Saint-Michel, ce qui est donc vraisemblablement le nom du prieuré. Mais il y a peut-être eu une autre église réservée au service paroissial[20].

    XVIe siècle

    Feurs, avec le comté du Forez est confisqué au connétable de Bourbon en même temps que ses autres possessions en 1523. Elle entre définitivement dans le domaine royal en 1531. En 1542, la ville est rattachée à la généralité de Lyon, créée par Henri II.

    Les Ursulines de Feurs

    L'établissement de l'oerdre enseignant des ursulines à Feurs commence avec la fondation de Jean Jacquelin, bourgeois de Feurs, qui selon la volonté de son père[21] donne en mars 1639[22] la maison d'habitation qu'il possède dans le faubourg de l'hôpital[23] pour que les sœurs s'y installent. Le 1er octobre 1639 le cardinal Alphonse de Richelieu, archevêque de Lyon, donne sa permission pour cette fondation. Le 25 octobre 1639, quatre (ou six[Note 4]) sœurs conduites par les pères de l'Oratoire sont amenées de l'établissement des ursulines de la Croix à Montbrison, dont Jeanne Relogue la mère de ce couvent[Note 5]. Elle ont un aumônier particulier ; en 1636 c'est Pierre Valeisi[21].
    Dès le début, les affaires temporelles de cette nouvelle maison sont en désordre ; si bien que les sœurs ne reçoivent rapidement plus de novices et qu'elles sont autorisées à se retirer chez leurs parents ; mais des pensiens leur sont demandées. Vers 1689 la plupart se retirent dans leur couvent mais font leur pot en particulier[24].
    Le 9 mai 1708, la sœur Charlotte Carcanisson de la Chassagne, de Tarare, meurt. Il ne reste au couvent que la sœur Chavet. L'archevêque Claude de Saint-Georges ordonne aux ursulines du premier monastère de Montbrison[Note 5] d'envoyer deux religieuses pour prendre possession de la maison de Feurs. Le 24 juillet 1710, le même archevêque fait conduire la sœur Chavet à la première maison d'ursulines[Note 5] de Montbrison, où cette sœur vit encore en 1714[24]. le 30 mai 1711, toujours le même archevêque ordonne à Simon Pactier, curé de Saint-Pierre et archiprêtre de Montbrison, de ramener au premier monastère de Montbrison les ursulines de Feurs, d'enlever les meubles de la maison de Feurs et d'en mettre la chapelle sous interdit[24]. L'église paroissiale reçoit les figures et reliques des saints Fortunat et Pellegrin appartenant au monastère défunt[22]. L'archevêque prend ensuite prétexte que l'établissement de Feurs n'a pas de patentes et qu'il n'y reste personne, pour décréter le 23 mars 1712 l'union de ses biens aux ursulines de Montbrison. Puis le 10 mars 1713 il attribue le monastère et enclos de Feurs aux Petites Écoles de l'Hôtel-Dieu de Feurs[25], sous condition de donner annuellement « six-vingt » livres à un maître d'école. En 1712 la ville donne son accord pour qu'un nouvel hôtel-dieu soit bâti à l'emplacement du monastère ; la construction dure de fin 1713 à mai 1716[26].

    XVIIIe siècle

    Sous la Révolution, le tribunal révolutionnaire dirigé par Claude Javogues fit de nombreuses victimes. La Révolution fut très active et les horreurs de la guillotine marquèrent ses habitants. Les 80 victimes du Tribunal révolutionnaire furent presque toutes exécutées à l'emplacement de la chapelle des Martyrs. La chapelle des martyrs fut érigée plus tard par le maire Pierre-Marie d'Assier en 1826.

    Appartenant depuis le Xe siècle au comté de Forez (entité rattachée au gouvernement de Lyon de 1542 à la disparition de ce dernier, en 1790), Feurs fait partie du département de Rhône-et-Loire de 1790 à 1793. Finalement, depuis la partition du Rhône-et-Loire, la commune se trouve dans le département de la Loire dont elle fut chef-lieu de 1793 à 1795.

    XIXe siècle

    Elle eut un des premiers chemins de fer : la 3e ligne de France Andrézieux - Roanne ouvre sa 1re section le entre Saint-Bonnet-les-Oules et Balbigny. Feurs, qui se trouve sur cette section, voit l'implantation des ateliers de la compagnie qui construisent plusieurs locomotives sous les ordres de l'ingénieur Régnié.

    XXe – XXIe siècle

    Feurs est, aujourd'hui, définitivement tournée vers Saint-Étienne, une ville-modèle pour elle. Cependant, Feurs tente depuis de nombreuses décennies d'exploiter sa position de carrefour entre les métropoles de Clermont-Ferrand et Lyon pour l'axe ouest-est, et entre Roanne et Saint-Étienne, pour l'axe nord-sud.

    Nombreux sont les sites d'intérêt archéologique, tous découverts au cours des différents travaux sur la commune.

    Blasonnement

    Blason de Feurs Blason
    D'or au pot à feu de sable vomissant des flammes de gueules.
    Détails
    Devise: « forum segusaviorum ».
    Alias
    Alias du blason de Feurs
    Alias du blason de Feurs
    D'or au chevron d'azur chargé d'une merlette d'argent.(Attribué par D'Hozier)

    Politique et administration

    Liste des maires

    L'hôtel de ville.
    Liste des maires successifs[F 2]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1808 1816 Jean-Pierre de Montaigne de Poncins
    (1775-1842)
    1816 1830 Pierre-Marie d'Assier
    1830 1832 Aîné Moudon
    1832 1833 Pierre Jean-Baptiste Arnaud
    1833 1839 Jean-Antoine Morreton
    1839 1841 Noël Benoît Galland
    1841 1846 Michel Gay
    1846 1848 Jean-Joseph d'Assier
    1848 1849 Camille Pariat
    1849 1853 Jean-Joseph d'Assier
    1853 1865 Auguste Broutin Parti de l'Ordre
    1865 1870 Eugène d'Assier
    1870 1878 Comte Léon de Montaigne de Poncins
    1878 1881 Camille Pariat
    1881 1891 Jean-Marie Nigay[27]
    1891 1896 Félix Nigay
    1896 1900 Charles Dorian
    1900 1904 Joseph Ory
    1904 1908 Joannès Mollon
    1908 1912 Joseph Ory
    1912 1940 Antoine Drivet PRRRS Sculpteur
    Député (1910-1919) puis sénateur (1920-1940), conseiller général (1910-1934)
    1940 1944 Charles Maxime Geny DVD
    1953 1974 Félix Nigay DVD Conseiller général (1967-1974)
    1974 1977 Maurice Desplaces DVD Conseiller général (1974-1979)
    1977 2001 André Delorme DVD
    2001 2008 Benoît Gardet DVG
    2008
    (démission)[28]
    Jean-Pierre Taite[29] UMP puis LR Vice-président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes chargé de l'agriculture (2016-2022)
    Député de la 6e circonscription de la Loire (depuis 2022)
    En cours
    (au )
    Marianne Darfeuille[30] DVD Gestionnaire
    Conseillère départementale du canton de Feurs
    Présidente du SDIS 42
    1re adjointe de 2008 à 2022[30]

    Jumelages

    Olching est situé à environ 20 km à l'ouest de Munich, en Bavière.

    Ville Fleurie

    En 2014, la ville de Feurs a participé au concours des villes et villages fleuris et a obtenu une fleur.

    Population et société

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

    En 2020, la commune comptait 8 352 habitants[Note 6], en augmentation de 4,44 % par rapport à 2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 6001 7961 8371 9372 2402 5712 6462 8162 943
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 8942 8233 0603 0483 2163 2493 4513 4923 719
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 7663 9833 9953 9564 3374 5614 7595 1945 381
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    6 2726 6498 0178 0127 8037 6697 4087 3807 921
    2015 2020 - - - - - - -
    8 0568 352-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Éducation

    Feurs dépend de l'académie de Lyon. Elle dispose de trois écoles : 8-Mai (publique), Charles-Perrault (publique) et Saint-Marcellin-Champagnat (privée)[F 3] ; de deux collèges, Le Palais (public) et Saint-Marcellin-Champagnat (privé)[F 4] ; et deux lycées : le lycée du Forez (public) et le lycée technique du Puits de l'Aune (privé)[F 5]

    Sports

    Le club de basket-ball nommé Les enfants du Forez qui évolue actuellement en Nationale 1.

    Le club de football nommé l'US Feurs qui évolue en National 3 depuis 2022 . L'US Feurs joue dans le Stade Rousson,dont la capacité est d'environ 2500 places.

    Le club de rugby nommé Le Rugby Club Forézien qui évolue actuellement en Championnat Promotion d'Honneur du Lyonnais.

    Le club de vélo Vélo Club Feurs Balbigny qui est affilié à la Fédération française de cyclisme et à la Fédération sportive et gymnique du travail.

    Le Club de Handball nommé Feurs Handball évolue au niveau régional.

    Hippodrome[35].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le musée de Feurs, 3 rue Victor-de-Laprade[36].
    • La chapelle des martyrs, construite en mémoire des victimes guillotinées au cours de la Révolution de 1789. Des personnes y furent guillotinées et fusillées.
    • La « Font qui pleut », fontaine dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Une source d'eau gazeuse est mentionnée par Auguste Broutin dans son ouvrage « Histoire de la ville de Feurs et de ses environs » dans le quartier du chemin des quatre.
    • Une source d'eau gazeuse jaillissait sur le site de l'actuelle glucoserie (nommée La tateuille localement). La population pouvait encore aller y chercher cette eau jusque dans les années 1950
    • Le Forum gallo-romain sur la place de la Boaterie (vestiges).
    • Les Jacquemarts de l'église Notre-Dame de Feurs. L'église date du XIIe siècle mais la façade et le clocher néo-gothique date de la seconde moitié du XIXe siècle.
    • Le pont sur la Loire, construit en 1926, d'une longueur de 193 mètres ; il a remplacé le pont suspendu construit au XIXe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • [Broutin 1867] Auguste Broutin, Histoire de la ville de Feurs et de ses environs, Saint-Étienne, libr.-éd. Chevalier, , 544 p., sur archive.org (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
    • [Cagny et al. 1986] Claude Cagny, Jean-Marc Leistel, Hervé Sider, Robert Bouiller et Yves Kerrien, Notice explicative de la carte géologique au 1/50000e, Feurs (no 696), Orléans, BRGM, , 57 p. (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr).
    • [Duguet 1707/1880] Jean-François Duguet, Feurs (écrit de 1707 à 1719, édité par Vincent Durand), Société de la Diana, coll. « Recueil de mémoires et documents sur le Forez » (no 6), , 400 p., sur books.google.tt (lire en ligne).
    • [Gatier, Guichard & Valette 1991] Pierre-Louis Gatier et Vincent Guichard, « Nouvelles inscriptions latines de Feurs (Loire) / Some new latin inscriptions from Feurs (Loire) », Revue archéologique du Centre de la France, t. 30, , p. 175-178 (lire en ligne [sur persee]).
    • [Périchon 1971] Robert Périchon, Feurs (Forum Segusiavorum), Saint-Étienne, Publications de l'université de Saint-Étienne, , 46 p. (ISBN 2-85145-004-2).
    • [Valette 1999] Paul Valette, Forum Segusiavorum. Le cadre urbain d'une ville antique (Ier s. - IIIe s.), Paris, diff. De Boccard, , 244 p..

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Duguet 1880, (p. 197), dit "quatre religieuses" mais donne six noms.
    5. Les Ursulines s'établissent à Montbrison en 1626 selon certains (ou 1628 selon Broutin (1876, II), p. 86) à l'emplacement de l'actuel collège Victor-de-Laprade. Elles ouvrent un deuxième couvent en 1648 à la Croix. Voir « Montbrison et le Forez. Promenade à travers l'histoire de la ville et de la province », sur forezhistoire.free.fr (consulté en ).
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Feurs, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
    2. © les contributeurs d'OpenStreetMap, « Distance par la route entre Feurs et Montbrison », sur openstreetmap.org (consulté le ).
    3. © les contributeurs d'OpenStreetMap, « Distance par la route entre Feurs et Saint-Étienne », sur openstreetmap.org (consulté le ).
    4. © les contributeurs d'OpenStreetMap, « Distance par la route entre Feurs et Roanne », sur openstreetmap.org (consulté le ).
    5. « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr, IGN (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    6. « Goincet, Poncins et la Loire, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.

    Références

    • Site de la mairie :
    1. « Accessibilité… » (consulté le ).
    2. « Liste des maires de la ville de Feurs » (consulté le ).
    3. « Les écoles maternelles et élémentaires » (consulté le ).
    4. « Les collèges » (consulté le ).
    5. « Les lycées » (consulté le ).
    • Autres sources :
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    2. « Fiche du Poste 42094001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    3. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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    16. [Rémy 1978] Bernard Rémy, « Une monnaie de Micipsa à Feurs », dans Mélanges en l'honneur de Étienne Fournial, Publications de l'université de Saint-Étienne, coll. « Annales de l'unité d'enseignement et de recherche des lettres et sciences humaines de l'université de Saint-Étienne » (no 1), , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 301-305 (voir p. 301.
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    20. [Durand 1893] Vincent Durand, « Les anciennes paroisses de Forez supprimées » (communication du 19 septembre 1893), Bulletin de la Diana, t. 7, no 3, , p. 109-135 (voir p. 125-126) (lire en ligne [sur gallica], consulté en ).
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    22. Duguet 1880, p. 200.
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    25. Duguet 1880, p. 199.
    26. Duguet 1880, p. 195.
    27. Nommé officier d'académie par le ministère de l'Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes, par décret du , mentionné dans « Arrêté nommant des officiers de l'instruction publique », Journal officiel de la République française, , p. 37 (lire en ligne, consulté le ).
    28. C.-E. C., « Loire. Jean-Pierre Taite n'est plus maire de Feurs » Accès libre, Le Progrès, (consulté le ).
    29. Feurs sur le site de l'association des maires de France (consulté le 13 mars 2015).
    30. « Marianne Darfeuille succède à Jean-Pierre Taite à la tête de la mairie de Feurs » Accès libre, L'Essor Loire, (consulté le ).
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. Site de l'Hippodrome de Feurs
    36. « Musée d’archéologie Victor de Laprade », sur pop.culture.gouv.fr (consulté en ).
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