Jean-Emmanuel Guignard de Saint-Priest
Jean-Emmanuel Guignard, vicomte de Saint-Priest, né le à Paris et décédé le à Montpellier fut intendant en Languedoc. Il fit réaliser les jardins du Château d'O, célèbre folie montpelliéraine.
Intendant du Languedoc |
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Naissance | Paris |
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Décès |
(Ă 71 ans) Montpellier |
Activité | |
Conjoint |
Louise de Barral de Montferrat |
Enfant |
Origines familiales
Jean-Emmanuel Guignard, vicomte de Saint-Priest était le fils de Denis-Emmanuel Guignard, vicomte de Saint-Priest (1682-1722), président à mortier du parlement de Grenoble et de Catherine de Lescot de Chasselay.
La famille Guignard de Saint-Priest était une ancienne famille noble du Dauphiné connue depuis la fin du XIIIe siècle (Jean de Guignard, Eyr, sgr d’Arbonne et d’0ncy dénombra noblement en 1543; Jacques de Guignard, Chr, président au Parlement de Metz, prévôt des marchands de Lyon en 1654 fut titré vicomte de Saint-Priest par lettres patentes de 1653)[1].
Jean-Emmanuel Guignard de Saint-Priest se maria la veille de ses 17 ans en 1731 avec Louise Jacqueline Sophie de Barral de Montferrat, fille de Joseph, marquis de la Bastie d’Arvillars et de Marie-Françoise de Blondel, et sœur de l'évêque de Castres Jean-Sébastien de Barral. Ils eurent sept enfants, dont trois fils et quatre filles.
Carrière
La carrière et l'élévation de Jean-Emmanuel Guignard de Saint-Priest sont rapides. Il n'a pas encore 19 ans quand il entre en tant que conseiller, le , au parlement de Grenoble que présidait son père.
Le , le jeune vicomte de Saint-Priest achète l'office prestigieux et fort coûteux de maître des requêtes ordinaires de l'hôtel du Roi.
Le , il est nommé intendant de la province de Languedoc et devient le personnage central de l'administration royale à Montpellier.
En 1764, il est nommé conseiller d'État par Louis XV, dignité dans laquelle il est reconduit en 1770[2].
Il meurt à la suite d'un « refroidissement »[3] à Montpellier, dans l'exercice de ses fonctions d'intendant, le . Il fut notamment le père de François-Emmanuel Guignard de Saint-Priest, ambassadeur de Louis XV, ministre de la Maison du Roi puis ministre de l'Intérieur, lieutenant-général des armées du roi et pair de France en 1815. Sa fille Jeanne Marie Émilie épousa en 1754 Thomas Marie de Bocaud[4], et sa fille Mathurine se maria en 1756 à Marc Antoine Marie Thérèse de Dax, marquis d'Axat; sa petite fille (fille de François- Emmanuel) à Ange Jean Michel Bonaventure de Dax, marquis d'Axat[5].
famille Guignard de Saint-Priest
sur l'ancien consulat français à Istanbul
Devise :
"Fort et Ferme".
Notes et références
- Jougla de Morenas « Grand Armorial de France », tome 4, pages 249 à 250.
- Yves Combeau, Michel Antoine, « Le comte d'Argenson, ministre de Louis XV », p. 162, coll. Mémoires et documents, École nationale des Chartes, Paris, 1999 (ISBN 978-2900791288)
- François-Emmanuel Guignard de Saint-Priest « Mémoires » annotées par Nicolas Mietton, pages 190-191, Mercure de France, Paris, 2006 (ISBN 2715225997)
- Archives DĂ©partementales de l'HĂ©rault
- François-Emmanuel Guignard de Saint-Priest « Mémoires » annotées par Nicolas Mietton, pages 17 et 346, Mercure de France, Paris, 2006 (ISBN 2715225997) voir ce lien en ligne :
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des intendants du Languedoc
- Famille Guignard de Saint-Priest
- François-Emmanuel Guignard de Saint-Priest, son fils, diplomate et homme d'État cité plus haut
- Guillaume Emmanuel Guignard de Saint-Priest, son petit-fils, général de l'armée russe
- Emmanuel Louis Marie Guignard de Saint-Priest, son petit-fils, militaire et homme d'État français
- Marc Antoine Marie Thérèse Dax, marquis d'Axat, son gendre
- Ange Jean Michel Bonaventure de Dax, marquis d'Axat, Ă©poux de sa petite fille
- Château d'O