Guillaume Emmanuel Guignard de Saint-Priest
Guillaume-Emmanuel Guignard de Saint-Priest, né à Constantinople le , mort à Laon le , est un aristocrate français qui fut général russe, et mourut des suites de ses blessures reçues à la bataille de Reims.
Guillaume Emmanuel Guignard de Saint-Priest | ||
Naissance | Constantinople, Empire ottoman |
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Décès | (à 38 ans) Laon, Empire français |
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Origine | France | |
Allégeance | Russie | |
Grade | Lieutenant général | |
Distinctions | Ordre de Saint-Georges Ordre de Saint-Vladimir Ordre de Sainte-Anne Pour le Mérite épée d'or avec diamants pour le courage |
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Famille | Guignard de Saint-Priest | |
Biographie
famille Guignard de Saint-Priest
sur l'ancien consulat français à Istanbul
Devise :
"Fort et Ferme".
Il est le fils aîné de François-Emmanuel Guignard, comte de Saint-Priest, diplomate et homme d'État français[1], auteur de Mémoires politiques où il évoque son fils aîné notamment[2].
La famille Guignard de Saint-Priest était une ancienne famille noble du Dauphiné connue depuis la fin du XIIIe siècle (Jean de Guignard, Eyr., sgr. d’Arbonne et d’Oncy dénombra noblement en 1543 ; Jacques de Guignard, Chr., président au Parlement de Metz, prévôt des marchands de Lyon en 1654 fut titré vicomte de Saint-Priest par lettres patentes de 1653)[3].
Après avoir fréquenté l'université d'Heidelberg, il entra dans l'armée impériale russe et participa en tant que commandant du régiment des chasseurs de la garde à la bataille d'Austerlitz, après laquelle il fut décoré de l'Ordre de Saint-Georges de 4e classe. Il fut grièvement blessé avant la bataille d'Eylau (1807) puis lors de la Campagne de Russie en 1812. Le 21 octobre, il fut promu lieutenant-général. En 1813, Saint-Priest combattit à Löbau et Bischofswerda et il se distingua en 1814 à Coblence et à Mayence. Adjoint du général Langeron, il entre en France en février[4]. Le , pendant la prise de Reims, il fut grièvement blessé à l'épaule par l'explosion d'une grenade[5] et fait prisonnier. Amputé d'un pied, il mourut quinze jours plus tard[6] à Laon, où il repose dans la cathédrale.
Distinctions
Ordre de Saint-Georges
Ordre de Saint-Vladimir
Ordre de Sainte-Anne
Pour le Mérite
épée d'or avec diamants pour le courage
Notes et références
- Miquel 1991, p. 190
- Saint-Priest (François-Emmanuel Guignard, comte de), Mémoires, publiés par le Baron de Barante, Calmann-Levy, Nouvelle collection historique, Paris, 1929 en 2 volumes, vol. 1 : Règne de Louis XV et de Louis XVI et vol. 2 : La Révolution et l'Emigration, voir en ligne réédition 2006, Mercure de France, collection Le Temps Retrouvé, présentation et annotations de Nicolas Mietton.
- Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 4, pages 249 à 250.
- Houssaye 1937, p. 125
- Miquel 1991, p. 196
- A. J. Duvergier, Mémorial historique de la noblesse, Paris, 1839, p. 182.
Bibliographie
- Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, page 22 - Louis Lainé - 1844
- Pierre Miquel, La Campagne de France de Napoléon : ou les éclairs du génie, Christian de Bartillat, (ISBN 2-905563-41-9)
- Henry Houssaye, 1814, Librairie académique Perrin, , 93e éd.
- Mémoires politiques de son père François-Emmanuel Guignard, comte de Saint-Priest, où il évoque son fils aîné notamment : Saint-Priest (François-Emmanuel Guignard, comte de), Mémoires, publiés par le Baron de Barante, Calmann-Levy, Nouvelle collection historique, Paris, 1929 en 2 volumes, vol. 1 : Règne de Louis XV et de Louis XVI et vol. 2 : La Révolution et l'Emigration, voir en ligne réédition 2006, Mercure de France, collection Le Temps Retrouvé, présentation et annotations de Nicolas Mietton.
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