Jean-SĂ©bastien de Barral
Jean-Sébastien de Barral (1710 - 1773), est un prélat français du XVIIIe siècle, évêque de Castres.
Jean-SĂ©bastien de Barral | |
Portrait de Jean-SĂ©bastien de Barral | |
Biographie | |
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Nom de naissance | Jean V Sébastien François de Barral |
Naissance | Grenoble |
Décès | Castres |
Évêque de l'Église catholique | |
Évêque de Castres | |
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Abbé-comte de l'abbaye d'Aurillac | |
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Vicaire général de l'archevêque de Vienne | |
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.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
Biographie
Il est un des fils de Joseph de Barral, président à mortier du Parlement de Grenoble, et Marie Françoise Blondel, il est aussi le beau-frère de Jean-Emmanuel Guignard de Saint-Priest.
Jean-Sébastien de Barral nait le à Grenoble. Tout comme son jeune frère Claude-Mathias-Joseph de Barral, il se destine à l'Église. Il réalise alors ses études à Grenoble puis à Paris, où il obtient un doctorat en théologie au collège de Navarre[1].
En 1739, au sortir de ses études, il est nommé vicaire général de l'archevêque de Vienne, puis abbé-comte d'Aurillac en 1745. Nommé le pour être le 33e évêque de Castres, il n'est sacré que le . Progressiste, il incite à la variolisation, et aide le développement du diocèse de Castres, encore bien pauvre. Pour cela, il met en place la culture de la pomme de terre, ainsi que l'élevage du ver à soie. De plus, il fonde fonde des hôpitaux et met en place un enseignement gratuit.
En , après l'attentat de Robert-François Damiens sur Louis XV, qui n'en ressort que peu blessé, Jean-Sébastien de Barral qualifie l'acte de « simple accident », ce qui le rendra célèbre. De plus, il est aussi connu pour ses prises de positions de tolérance religieuse, en plaidant auprès de son beau-frère intendant du Languedoc, Jean-Emmanuel Guignard de Saint-Priest pour qu'il fasse libérer les protestants condamnés aux galères. Malgré cela, il sera accusé (à tort) en 1762, d'avoir participé à l'affaire Sirven, affaire d'intolérance religieuse dans laquelle s'impliquera Voltaire[2].
Il embellira grandement le patrimoine religieux de Castres, que ce soit le palais épiscopal de Castres ou l'église Saint-Jacques de Villegoudou (avec des tableaux de Charles Natoire). De plus, il fait peindre une fresque représentant ses armes (celles des Chambarran et des comtes d'Allevard) dans la cathédale Saint-Benoit[3]. Il occupe le siège d'évêque de Castres jusqu'à sa mort, le à Castres[4].
Il a donné son nom à un groupe scolaire de l'enseignement privé sous contrat (école, collège et lycée) de Castres[5].
Voir aussi
Articles connexes
Sources et bibliographie
- Anacharsis Combes, Étude historique sur Jean-Sébastien de Barral, évêque de Castres, 1752-1773, Castres, chez Mme Veuve Challiol, (lire en ligne)
- Edmond de Rivières (Baron), « Inventaire du mobilier de Jean-Sébastien de Barral », Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn, vol. 22, no 1,‎ , p. 43-55 (ISSN 1141-1228, lire en ligne).
- Armand Jean, Les Ă©vĂŞques et les archevĂŞques de France depuis 1682 jusqu'Ă 1801, Alphonse Picard, (lire en ligne), p. 9
- François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et historique, Duchesne, (lire en ligne), p. 166
Références
- (en) « Bishop Jean-Sébastien de Barral », sur catholic-hierarchy.org
- Anacharsis Combes, Étude historique sur Jean-Sébastien de Barral, évêque de Castres, 1752-1773, Challiol, (lire en ligne)
- « Généalogie de Jean Sébastien DE BARRAL Mgr », sur Geneanet (consulté le )
- « Jean-Sébastien de Barral (1710-1773) », sur Bibliothèque nationale de France
- « École Collège Lycée Barral », sur barralcastres.org