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Corneilla-la-Rivière

Corneilla-la-Rivière est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Corneilla-la-Rivière
Corneilla-la-Rivière
La mairie de Corneilla-la-Rivière.
Blason de Corneilla-la-Rivière
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades[1]
Intercommunalité Communauté de communes Roussillon Conflent
Maire
Mandat
René Laville
2020-2026
Code postal 66550
Code commune 66058
Démographie
Gentilé Corneillanais(es)
Population
municipale
2 012 hab. (2020 en augmentation de 0,5 % par rapport à 2014)
Densité 169 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 41′ 54″ nord, 2° 43′ 52″ est
Altitude Min. 74 m
Max. 480 m
Superficie 11,90 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Vallée de la Têt
Localisation
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Corneilla-la-Rivière
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Corneilla-la-Rivière
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Corneilla-la-Rivière
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Corneilla-la-Rivière

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt, la Comelade et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Corneilla-la-Rivière est une commune rurale qui compte 2 012 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Corneillanais ou Corneillanaises.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Corneilla-la-Rivière se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 27 km de Prades[3], sous-préfecture, et à km du Le Soler[4], bureau centralisateur du canton de la Vallée de la Têt dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Saint-Féliu-d'Amont (1,4 km), Saint-Féliu-d'Avall (1,9 km), Millas (2,9 km), Pézilla-la-Rivière (3,3 km), Néfiach (5,2 km), Le Soler (5,4 km), Camélas (5,5 km), Villeneuve-la-Rivière (6,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Corneilla-la-Rivière fait partie du Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane[6].

    Situation de la commune de Corneilla-la-Rivière.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 190 hectares. L'altitude de Corneilla-la-Rivière varie entre 74 mètres et 480 mètres[7].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

    Hydrographie

    La Têt constitue la frontière méridionale de la commune. Elle provient à l'ouest de Millas et se dirige à l'est vers Pézilla-la-Rivière.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[9].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 658 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Thuir », sur la commune de Thuir, mise en service en 1993[14] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[15] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de précipitations de 576,3 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 13 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[18], à 15,7 °C pour 1981-2010[19], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[20].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[21] : le « massif de Força-Réal » (633 ha), couvrant 3 communes du département[22] et la « vallée de la Têt de Vinça à Perpignan » (554 ha), couvrant 10 communes du département[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Corneilla-la-Rivière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [24] - [I 2] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (46,5 %), zones agricoles hétérogènes (25,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,1 %), zones urbanisées (5,2 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ligne 510 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Millas.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Corneilla-la-Rivière est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[27] - [28].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[29] - [30].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[31]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[32].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de surfaces submersibles valant plan de prévention des risques[33].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, les barrages des Bouillouses ou de Vinça sur la Têt[34].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Corneilla-la-Rivière est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[35].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Cornellà de la Ribera[36].

    En 1793, le nom de la commune est Corneilla. Il devient Corneilla-la-Rivière ou Corneilla-de-la-Rivière en 1801[7].

    Histoire

    Le monument aux morts.

    : Combat de Corneilla durant la guerre du Roussillon.

    Par décret du , Corneilla-la-Rivière perd plusieurs portions de territoire, rattachées à Pézilla-la-Rivière[37].

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, la commune de Corneilla-la-Rivière est incluse dans le canton de Pézilla, puis rejoint en 1801 le canton de Millas, qu'elle ne quitte plus par la suite[7] - [37].

    À compter des élections départementales de 2015, la commune rejoint le nouveau canton de la Vallée de la Têt.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[38]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1792 Jean Sahoner
    1792 1800 Pierre Boy
    1800 1801 Jean Sahoner
    1801 1802 Martin Roig
    1802 1803 Marc Estrade
    1803 1813 Joseph Roig
    1813 1815 Emmanuel Boyer
    1815 1815 François Castera
    1815 1816 Jérôme Rocha
    1816 1819 Julien Bort
    1820 1821 Sébastien Peig
    1821 1822 Emmanuel Boyer
    1822 1830 Sébastien Peig
    1830 1843 François Castera
    1843 1846 Joseph Roig-Aragon
    1846 1851 Joseph Porra
    1851 1851 François Pujol
    1851 1852 François Sibiude
    1852 1860 François Bibent
    1860 1863 Julien Hostallier
    1863 1865 Étienne Roig
    1865 1870 Joseph Llaigonne
    1870 1871 Joseph Fonteraille
    1871 1874 Emmanuel Gendre
    1874 1876 François Pujol
    1876 1877 Joseph Fonteraille
    1877 1878 François Parès
    1878 1884 Emmanuel Gendre
    1884 1888 André Respaud
    1888 1892 Joseph Fabre
    1892 1896 Joseph Gaciot
    1896 1898 Michel Albert
    1898 1901 Louis Falques Olive
    1901 1903 Emmanuel Madern
    1903 1908 Jean Boussié
    1908 1910 Gaudérique Auther
    1910 1912 Jean Respaut
    1912 1919 Joseph Albert
    1919 1926 Adrien Roig
    1926 1929 François Respaud
    1929 1930 François Baux
    1930 1941 Jean Fonteraille
    1941 1944 Michel Toès
    1944 1945 Marc Boy
    1945 1947 Armand Serradeil
    François Pascot
    Raphaël Moliner
    Yves Gandou
    François Gaciot SE
    Léon Lacotte PCF
    Gislène Beltran-Charre[39] - [40] DVG Fonctionnaire
    En cours René Laville[41]

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1643 1709
    49 f50 f20 f15 f29 f35 f24 f66 f97 f
    1720 1730 1755 1765 1767 1774 1789 1790 -
    127 f139 f183 f350 H654 H699 H168 f534 H-
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

    En 2020, la commune comptait 2 012 habitants[Note 8], en augmentation de 0,5 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7557478861 0461 1311 2271 2611 2621 334
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3201 3551 3721 2631 3481 3581 2031 2511 257
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2231 2351 1231 0721 0021 0511 0399791 010
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 0121 0109369671 0811 4071 6861 7641 989
    2018 2020 - - - - - - -
    1 9782 012-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[45] 1975[45] 1982[45] 1990[45] 1999[45] 2006[46] 2009[47] 2013[48]
    Rang de la commune dans le département 52 64 65 68 63 59 59 55
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    Le groupe scolaire Les Tilleuls.

    La commune dispose d'un groupe scolaire.

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 795 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 874 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 260 â‚¬[I 5] (19 350 â‚¬ dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 7]8,3 %9,7 %10,5 %
    Département[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 1 242 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (63,8 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 10] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 211 emplois en 2018, contre 251 en 2013 et 217 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 803, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,5 %[I 11].

    Sur ces 803 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 142 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 87,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 6,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    134 établissements[Note 11] sont implantés à Corneilla-la-Rivière au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble134100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    86 %(8,7 %)
    Construction3626,9 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2720,1 %(30,5 %)
    Information et communication86 %(1,9 %)
    Activités financières et d'assurance32,2 %(3 %)
    Activités immobilières96,7 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1511,2 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    2014,9 %(13,9 %)
    Autres activités de services86 %(8,5 %)

    Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,9 % du nombre total d'établissements de la commune (36 sur les 134 entreprises implantées à Corneilla-la-Rivière), contre 14,3 % au niveau départemental[I 15].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[50] :

    • SARL Sermibat, fabrication de portes et fenêtres en métal (3 853 k€)
    • Kms66., travaux de maçonnerie générale et gros Å“uvre de bâtiment (189 k€)
    • Cash Developpement SARL, location de terrains et d'autres biens immobiliers (172 k€)
    • Corneilla Taxi, transports de voyageurs par taxis (114 k€)
    • Lm66, autres activités récréatives et de loisirs (81 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande côtière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations110694025
    SAU[Note 14] (ha)780669584336

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 110 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 69 en 2000 puis à 40 en 2010[53] et enfin à 25 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 77 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[54] - [Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 780 ha en 1988 à 336 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 13 ha[53].

    AOC viticoles

    La commune peut produire des vins comme le Côtes catalanes, le Côtes du Roussillon, le Côtes du Roussillon Villages, le Grand Roussillon, le Languedoc, le Muscat de Rivesaltes, le Pays d'Oc et le Rivesaltes[55].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    L'église Saint-Martin.

    Les lieux notables de Corneilla-la-Rivière sont les suivants[49] :

    • Vestiges des fortifications, avec deux tours, et vestiges d'un moulin à huile ;
    • L'Église Saint-Martin de Corneilla-la-Rivière, construite au XIe siècle, incendiée au XVIIe siècle et reconstruite, puis agrandie au XIXe.

    Personnalités liées à la commune

    • Marie Arago (1755-1845) : épouse de François Bonaventure Arago, née à Corneilla-la-Rivière ;
    • Georges-Daniel de Montfreid (1856-1929) : peintre ami de Gauguin, y séjourna régulièrement ;
    • Cali (1968-) : chanteur, y possède son habitation principale.
    • Paul Pairet (1964-): chef étoilé, y possède ses attaches familiales

    Héraldique

    Blason de Corneilla-la-Rivière Blason
    D'or à quatre pals de gueules; à l'écusson ovale de pourpre chargé de saint Martin évêque d'argent, la chasuble et la mitre de gueules, bénissant de sa main dextre et tenant dans sa senestre une crosse épiscopale d'or, brochant sur le tout[56].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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