Millas
Millas (prononcé [mijas] ) est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Millassois. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Millas | |||||
Vue générale de Millas | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades[1] | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Roussillon Conflent | ||||
Maire Mandat |
Jacques Garsau 2020-2026 |
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Code postal | 66170 | ||||
Code commune | 66108 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Millassois(e) | ||||
Population municipale |
4 261 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 223 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 41âČ 33âł nord, 2° 41âČ 47âł est | ||||
Altitude | Min. 89 m Max. 500 m |
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Superficie | 19,12 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Millas (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | VallĂ©e de la TĂȘt | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la TĂȘt, le BoulĂšs, la Comelade. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Millas est une commune rurale qui compte 4 261 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Millas et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Millassois ou Millassoises.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Millas se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe Ă 16 km Ă vol d'oiseau de Perpignan[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă 24 km de Prades[3], sous-prĂ©fecture, et Ă 8 km du Le Soler[4], bureau centralisateur du canton de la VallĂ©e de la TĂȘt dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Millas[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Saint-Féliu-d'Amont (2,3 km), Néfiach (2,4 km), Corneilla-la-RiviÚre (2,9 km), Saint-Féliu-d'Avall (3,7 km), CorbÚre-les-Cabanes (4,1 km), Camélas (4,5 km), CorbÚre (5,1 km), Pézilla-la-RiviÚre (6,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Millas fait partie du FenouillÚdes, une dépression allongée entre les CorbiÚres et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane[6].
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 1 912 ha. Son altitude varie de 89 m Ă 500 m[7].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].
Hydrographie
La commune de Millas est traversĂ©e en son milieu et d'ouest en est par la TĂȘt. Ce fleuve connaĂźt souvent des crues spectaculaires plutĂŽt au printemps mais aussi parfois en hiver, tel l'Ă©pisode de novembre 1892 lors duquel le fleuve atteint le niveau de 4,20 mĂštres Ă Millas aprĂšs avoir reçu le BoulĂšs[9].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[10].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Thuir », sur la commune de Thuir, mise en service en 1993[15] et qui se trouve Ă 8 km Ă vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 576,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă 16 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă 15,7 °C pour 1981-2010[20], puis Ă 16,1 °C pour 1991-2020[21].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[22] : le « massif de Força-RĂ©al » (633 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[23] et la « vallĂ©e de la TĂȘt de Vinça Ă Perpignan » (554 ha), couvrant 10 communes du dĂ©partement[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [22] : le « massif du FenouillĂšdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[25].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Millas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [26] - [I 2] - [27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Millas, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 4 279 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6] - [I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (72,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (77,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (51,7 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (15,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,3 %), zones urbanisĂ©es (10,6 %), terres arables (3,8 %), prairies (1,7 %), forĂȘts (1,3 %)[28].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
- Par la route : route nationale 116, route du vin en Roussillon, et les anciennes : route nationale 612 (Col de la Bataille (D 612), route nationale 614 (D 614),
- Par l'avion : aéroport de Perpignan-Rivesaltes.
La commune compte une gare sur son territoire, la gare de Millas, desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des missions entre les gares de Perpignan et de Villefranche - Vernet-les-Bains.
La ligne 510 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan, la ligne 512 relie également la commune à la gare de Perpignan depuis CorbÚre, la ligne 520 relie la commune à la gare de Perpignan depuis Prades, et la ligne 544 relie la commune à Saint-Cyprien.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Millas est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier, le risque radon[29] - [30].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂȘt[31].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[32]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[33].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[34].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une route Ă fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible dâavoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusquâĂ 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[35].
Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles dâoccasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles dâĂȘtre touchĂ©es par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture dâun de ces barrages, les barrages de Vinça ou des Bouillouses sur la TĂȘt[36].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Millas est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[37].
Toponymie
- Formes du nom
Le nom officiel de la commune est Millas, francisation du nom catalan Millars [miËÊas][38] ; en français le nom de la commune est prononcĂ© [mijas].
Le nom de Millas apparaĂźt pour la premiĂšre fois en 898 sous la forme Millares dans un texte mentionnant une prise dâeau et un canal desservant Millas et les deux Saint-FĂ©liu. DatĂ© de 953, un autre document laisse apparaĂźtre le nom latinisĂ© de Miliaso comme l'autre nom d'un lieu originellement connu sous le nom de Puliano (in Puliano que alium nomen vocant Miliaso). Au Xe siĂšcle, on trouve aussi les formes Miliare et Villa Miliarii. Au XIe siĂšcle, on rencontre les formes Miliaros, Milars et Milliars, suivies entre les XIIe et XIVe siĂšcles des formes Miliariis et Millars[39]. Ă partir du XVe siĂšcle apparaĂźt la forme Millas.
Ătant donnĂ© que localement le r n'est pas prononcĂ© (ce qui est frĂ©quent en catalan dans les finales en -r ou en -rs, sans ĂȘtre systĂ©matique[40]), cette lettre a eu tendance Ă ĂȘtre supprimĂ©e dans la forme Ă©crite, et ce mĂȘme avant la francisation du nom[39]. Aujourd'hui Millars est le nom catalan et Millas le nom officiel selon le COG[38] ; en français les deux formes se rencontrent[41] - [42] - [43], avec la deuxiĂšme dominante.
- Ătymologie
Le nom de Puliano renvoie sans doute à un domaine de l'époque romaine construit avec le nom de son propriétaire, Paulius, suivi du suffixe -anum[39].
Le nom de Millas paraĂźt avoir deux explications possibles. Dâune part, la forme millarium aurait pu renvoyer Ă l'existence dâune borne milliaire au bord d'une voie romaine. Mais cette origine est peu probable car elle aurait abouti Ă Milla plutĂŽt que Millas. L'hypothĂšse la plus vraisemblable est donc celle d'un lieu oĂč l'on cultivait du mil (mill en catalan). De nombreux noms des pays catalans sont construits avec le nom d'une plante ou d'une culture suivi du suffixe collectif -aris, indiquant que la dite plante se trouve en grand nombre dans ce lieu. De plus, le terme latin miliarus dĂ©signait dĂ©jĂ le millet commun[39]. Cette deuxiĂšme interprĂ©tation est, sans doute, la plus plausible si l'on en croit le blason de la ville qui reprĂ©sente une plante semblable Ă un Ă©pi de millet.
Par ailleurs, il y a trois autres toponymes du mĂȘme nom : Millars, hameau de la commune de Madremanya prĂšs de GĂ©rone, Millars, commune du Pays Valencien (Millares en castillan), et le riu Millars, cours d'eau prĂšs de CastellĂł de la Plana (rĂo Mijares en castillan).
Histoire
Le territoire de Millas a été habité dÚs l'époque néolithique.
Le village originel date du premier ùge du fer comme en témoignent les traces archéologiques d'un cimetiÚre de la civilisation des champs d'urnes situé dans la partie occidentale de la commune.
Le , un accident entre un autocar scolaire et une rame automotrice TER à un passage à niveau automatique situé sur la route de Thuir provoque six morts et une vingtaine de blessés parmi les collégiens présents dans l'autocar[44].
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 3 500 et 4 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt sept[45] - [46].
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Commune faisant partie de la communautĂ© de communes de Roussillon Conflent et du canton de la VallĂ©e de la TĂȘt (avant le redĂ©coupage dĂ©partemental de 2014, Millas Ă©tait le chef lieu de l'ex-canton de Millas).
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[51].
En 2020, la commune comptait 4 261 habitants[Note 11], en augmentation de 2,72 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Millas fait partie de l'académie de Montpellier.
La commune possÚde une école maternelle (rue de la Fontaine), une école élémentaire (avenue de la gare), et un collÚge Christian-Bourquin (impasse du Capitoul), inauguré en 2015[57] il est nommé ainsi en l'honneur de Christian Bourquin (1954-2014), ancien président de la région Languedoc-Roussillon.
Manifestations culturelles et festivités
FĂȘte patronale et communale : 10 et [58], marchĂ© le mardi, fĂ©ria de Millas : la ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.
Il est prĂ©sent une mĂ©diathĂšque, un comitĂ© des fĂȘtes, ainsi que de nombreuses associations.
Sports
- Club de rugby à XV : Union Sportive Millas évolue dans le Championnat Honneur pendant la saison 2013-2014. Il a été sacré champion de France Honneur en 1987, ainsi que champion de France de Fédérale 3 en 1993.
Ils évoluent actuellement en 2Úme série.
- Club de Boxe Française : club qui présente les plus beaux palmarÚs, multiple champion de France, du monde, d'Europe.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 700 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 3 940 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 520 âŹ[I 8] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 9]). 37 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 13] (42,1 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 10] | 11,6 % | 15,5 % | 11,7 % |
DĂ©partement[I 11] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 2 436 personnes, parmi lesquelles on compte 68,7 % d'actifs (57 % ayant un emploi et 11,7 % de chÎmeurs) et 31,3 % d'inactifs[Note 14] - [I 10]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 2] - [I 13]. Elle compte 978 emplois en 2018, contre 919 en 2013 et 949 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 408, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,2 %[I 14].
Sur ces 1 408 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 348 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 87,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 7,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Secteurs d'activités
324 établissements[Note 15] sont implantés à Millas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 324 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 24 | 7,4 % | (8,7 %) |
Construction | 57 | 17,6 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 78 | 24,1 % | (30,5 %) |
Information et communication | 5 | 1,5 % | (1,9 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 13 | 4 % | (3 %) |
Activités immobiliÚres | 25 | 7,7 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 51 | 15,7 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 37 | 11,4 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 34 | 10,5 % | (8,5 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,1 % du nombre total d'établissements de la commune (78 sur les 324 entreprises implantées à Millas), contre 30,5 % au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[59] :
- BF Participations, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits chimiques (20 941 kâŹ)
- Sanerick, supermarchĂ©s (7 264 kâŹ)
- SAS Beck Et Cie, travaux d'Ă©tanchĂ©ification (5 314 kâŹ)
- Bureau D'expertise Et Assistance Ferroviaire - BEA Ferroviaire, ingĂ©nierie, Ă©tudes techniques (2 426 kâŹ)
- Pierre Robin, restauration de type rapide (500 kâŹ)
Millas possÚde deux zones d'activités économiques.
Agriculture
La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 225 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] Ă 120 en 2000 puis Ă 47 en 2010[62] et enfin Ă 32 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 86 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 73 % de ses exploitations[63] - [Carte 5]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 848 ha en 1988 Ă 653 ha en 2020[Carte 6]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 4 Ă 20 ha[62].
Culture locale et patrimoine
Monument et lieux touristiques
- Ăglise Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie, de style roman. L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 1965[64]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[64].
- Chapelle Notre-Dame-des-Douleurs de Millas.
Personnalités liées à la commune
- Augustin Pons (1774-1854) : militaire puis maire de Perpignan né à Millas ;
- Gaudérique Roget (1846-1917) : général de brigade, né à Millas ;
- Maurice Gravas[Note 20] (1885-1914) : joueur de rugby à XV (deuxiÚme ligne) né à Millas, champion de France de rugby à XV en 1914 avec l'USAP ; Mort pour la France lors de la PremiÚre Guerre mondiale.
- Christian Bourquin (1954-2014) : député-maire de Millas, conseiller général du canton de Millas, président du conseil général des Pyrénées-Orientales et de la Région Languedoc-Roussillon, sénateur des Pyrénées-Orientales ;
- Jean-Michel Parent (1971), joueur français de rugby à XV, est né à Millas.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Millas », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Beau-fils de François Beffara.
- Fille de François Beffara et épouse de Christian Bourquin.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
- Ătat civil complet : Maurice FĂ©lix Joseph Gravas
- Cartes
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« [âŠ] De la mĂȘme maniĂšre, durant la mĂȘme dĂ©cennie en Roussillon, aux gardes des cols d'Estagel â garda dels ports d'Estagell et de tots sos termes â de Tautavel et de Millars â garda de les coses vedades en lo pas de Milars e en los termes de Millars226 â [âŠ] 226. « Garde des produits interdits sur le passage de Millars et sur les territoires communaux de Millars » »
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