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Camélas

CamĂ©las est une commune française situĂ©e dans l'est du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la rĂ©gion des Aspres, un minusule territoire roussillonnais compris entre les sillons de la TĂȘt au nord et du Tech au sud qui tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols.

Camélas
Camélas
L'Ă©glise Saint-Fructueux.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement CĂ©ret[1]
Intercommunalité Communauté de communes des Aspres
Maire
Mandat
Roger Bort
2020-2026
Code postal 66300
Code commune 66033
DĂ©mographie
Population
municipale
459 hab. (2020 en augmentation de 4,56 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 36 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 37â€Č 49″ nord, 2° 41â€Č 08″ est
Altitude Min. 118 m
Max. 520 m
Superficie 12,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Les Aspres
Localisation
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Camélas
Liens
Site web http://www.conseil-general.com/mairie/mairie-camelas-66300.htm

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la Comelade, le ruisseau du Soler et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    CamĂ©las est une commune rurale qui compte 459 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelĂ©s les CamĂ©lais ou CamĂ©laises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Camélas se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  19 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  17 km de CĂ©ret[3], sous-prĂ©fecture, et Ă  km de Thuir[4], bureau centralisateur du canton des Aspres dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Thuir[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : CorbĂšre-les-Cabanes (2,5 km), Castelnou (3,5 km), CorbĂšre (3,6 km), Saint-FĂ©liu-d'Amont (4,2 km), Saint-FĂ©liu-d'Avall (4,4 km), Millas (4,5 km), Thuir (4,7 km), Sainte-Colombe-de-la-Commanderie (5,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, CamĂ©las fait partie de la rĂ©gion des Aspres. Compris entre les sillons de la TĂȘt au nord et du Tech au sud, ce minuscule territoire roussillonnais tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols[6].

    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    La commune de Camélas vue depuis le Serrat de Sant Martí, en regardant vers le nord-est. Le village de Camélas se trouve juste en dessous. La commune est située sur le flanc nord de l'unité hercynienne des Aspres. Le Serrat de Sant Martí est un affleurement important de marbre dévonien. Le village et les collines environnantes reposent principalement sur des schistes, quartzites et microconglomérats d'ùge ordovicien et cambrien. La partie la plus septentrionale de la commune repose sur des dépÎts quaternaires de la plaine du Roussillon (bassin tectonique du MiocÚne)[8] - [9].

    La superficie de la commune est de 1 272 hectares. L'altitude varie entre 118 et 520 mĂštres[10].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[11].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[13].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[12].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 11,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 746 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[15] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[16] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Thuir », sur la commune de Thuir, mise en service en 1993[17] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[18] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 576,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[19]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  19 km[20], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[21], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[22], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[23].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[24] : la « colline et grotte de Montou » (75 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[25] et les « crĂȘtes de Camelas » (54 ha)[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [24] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du dĂ©partement[27].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  CamĂ©las.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Camélas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [28] - [I 2] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (64,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (64,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (32,5 %), forĂȘts (32,2 %), cultures permanentes (29,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,5 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,5 %), zones urbanisĂ©es (0,7 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ligne 575 du réseau régional liO relie la commune à Thuir.

    En 2023, un projet d'installation d'une antenne de télécommunications de 42 mÚtres de hauteur juste au-dessus du village provoque un mouvement d'opposition dans la population[31].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de CamĂ©las est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier, le risque radon[32] - [33].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂȘt[34].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[35]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[36]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[37].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de CamĂ©las est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[38].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Cameles[39].

    Selon Jean Sagnes, les premiÚres mentions du nom connues sont Cameles en 878, Camelas en 941 et 1010[40]. Lluis Basseda mentionne un Castro Camelas en 942 et Chamelas, toujours au Xe siÚcle, puis d'autres formes proches : Cameles, Camillis, Camelles[41]. La commune est encore connue sous le nom de Cameles en 1793, puis Camélas en 1801[10].

    Les rues portent les noms de : carrer de l'Escola, carrer de San Marti, carrer de la Font, carrer dels Cavalls, carrer de la Tramuntana, carrer del Castell, carrer dels Ocells, carrer del Cireres, carrer de l'Església, carrer del Correc, carrer de la Minyona, carrer de la Torre. Les places s'appellent: Plaça mayor dels Aspres, plaça de l'Església. Une plaque de la carrer de la Minyona indique : Camelas, village millénaire qui ne veut pas mourir. Espoir, travail, sourire. Commune libre du moyen vernet.1960.

    Politique et administration

    La mairie.

    Canton

    DÚs 1790, la commune de Camélas est incluse dans le canton de Thuir, qu'elle ne quitte plus par la suite[42].

    À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Aspres.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[43]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1792 Joseph Brial
    1792 1793 Jean Estebe
    1793 1797 Jacques Utzy
    1797 1799 François Massota
    1799 1815 Antoine Massina
    1815 1815 Étienne Brial Cubri
    1815 1830 Antoine Massina
    1830 1838 Étienne Brial Cubri
    1838 1841 André Brial Galbe
    1841 1846 François Brial Cubri
    1846 1868 Jean Brial Parahy
    1868 1872 Pierre Brial Brial
    1872 1881 Joseph Brial Parahy
    1881 1888 Jacques Aymerich
    1888 1900 Pierre Brial Brial
    1900 1918 Baptiste Brial
    1919 1929 Jean Pastor
    1929 1935 Emmanuel Roig
    1935 1972 Jean Baux
    1972 1983 Jean-Pierre Surjus
    1983 2001 Isidore Vizcaino
    mars 2001 En cours Roger Bort[44] - [45] Divers

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1515 1709 1720 1730 1767 1789
    8 f50 f31 f68 f415 H74 f
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[47].

    En 2020, la commune comptait 459 habitants[Note 9], en augmentation de 4,56 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    429425474543593573575601542
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    607599563551517487472460443
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    454503436406409364338305321
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    313289268308323396437438414
    2015 2020 - - - - - - -
    450459-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[49] 1975[49] 1982[49] 1990[49] 1999[49] 2006[50] 2009[51] 2013[52]
    Rang de la commune dans le département 112 120 112 118 113 112 114 114
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 204 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 460 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 530 â‚Ź[I 5] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]8,9 %7,4 %7,2 %
    DĂ©partement[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  267 personnes, parmi lesquelles on compte 71,3 % d'actifs (64,2 % ayant un emploi et 7,2 % de chĂŽmeurs) et 28,7 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 94 emplois en 2018, contre 81 en 2013 et 75 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 177, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52,9 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 48,7 %[I 11].

    Sur ces 177 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 1,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    43 établissements[Note 12] sont implantés à Camélas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble43
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    49,3 %(8,7 %)
    Construction511,6 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1330,2 %(30,5 %)
    Information et communication12,3 %(1,9 %)
    Activités financiÚres et d'assurance12,3 %(3 %)
    Activités immobiliÚres716,3 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    818,6 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    49,3 %(13,9 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 30,2 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (13 sur les 43 entreprises implantĂ©es Ă  CamĂ©las), contre 30,5 % au niveau dĂ©partemental[I 15].

    Entreprises et commerces

    Les trois entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[54] :

    • SARL Transports Aubert, transports routiers de fret de proximitĂ© (2 126 k€)
    • Aubert Travaux Agricoles, activitĂ©s de soutien aux cultures (403 k€)
    • Grand Etal Bio, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et lĂ©gumes (265 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations50291616
    SAU[Note 15] (ha)393366247261

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 50 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] Ă  29 en 2000 puis Ă  16 en 2010[57] et enfin Ă  16 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 68 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 73 % de ses exploitations[58] - [Carte 5]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 393 ha en 1988 Ă  261 ha en 2020[Carte 6]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 8 Ă  16 ha[57].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Église Saint-Martin-de-la-Roque

    Personnalités liées à la commune

    • Andreu Toron i Vaquer (1815-1886) (ca) : musicien et facteur d'instruments nĂ© Ă  CamĂ©las, inventeur de la tenora.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • LluĂ­s Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[14].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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