Camélas
CamĂ©las est une commune française situĂ©e dans l'est du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la rĂ©gion des Aspres, un minusule territoire roussillonnais compris entre les sillons de la TĂȘt au nord et du Tech au sud qui tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols.
Camélas | |||||
L'Ă©glise Saint-Fructueux. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | CĂ©ret[1] | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Aspres | ||||
Maire Mandat |
Roger Bort 2020-2026 |
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Code postal | 66300 | ||||
Code commune | 66033 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
459 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 37âČ 49âł nord, 2° 41âČ 08âł est | ||||
Altitude | Min. 118 m Max. 520 m |
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Superficie | 12,72 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Les Aspres | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
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Liens | |||||
Site web | http://www.conseil-general.com/mairie/mairie-camelas-66300.htm | ||||
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la Comelade, le ruisseau du Soler et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Camélas est une commune rurale qui compte 459 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Camélais ou Camélaises.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Camélas se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 19 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 17 km de Céret[3], sous-préfecture, et à 6 km de Thuir[4], bureau centralisateur du canton des Aspres dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Thuir[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : CorbĂšre-les-Cabanes (2,5 km), Castelnou (3,5 km), CorbĂšre (3,6 km), Saint-FĂ©liu-d'Amont (4,2 km), Saint-FĂ©liu-d'Avall (4,4 km), Millas (4,5 km), Thuir (4,7 km), Sainte-Colombe-de-la-Commanderie (5,4 km).
Sur le plan historique et culturel, CamĂ©las fait partie de la rĂ©gion des Aspres. Compris entre les sillons de la TĂȘt au nord et du Tech au sud, ce minuscule territoire roussillonnais tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols[6].
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 1 272 hectares. L'altitude varie entre 118 et 520 mĂštres[10].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[11].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[13].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[12].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[15] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[16] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Thuir », sur la commune de Thuir, mise en service en 1993[17] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[18] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 576,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[19]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă 19 km[20], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[21], Ă 15,7 °C pour 1981-2010[22], puis Ă 16,1 °C pour 1991-2020[23].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[24] : la « colline et grotte de Montou » (75 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[25] et les « crĂȘtes de Camelas » (54 ha)[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [24] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du dĂ©partement[27].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Camélas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [28] - [I 2] - [29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (64,7 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (64,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (32,5 %), forĂȘts (32,2 %), cultures permanentes (29,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,5 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,5 %), zones urbanisĂ©es (0,7 %)[30].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
La ligne 575 du réseau régional liO relie la commune à Thuir.
En 2023, un projet d'installation d'une antenne de télécommunications de 42 mÚtres de hauteur juste au-dessus du village provoque un mouvement d'opposition dans la population[31].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de CamĂ©las est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier, le risque radon[32] - [33].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂȘt[34].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[35]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[36]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[37].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de CamĂ©las est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[38].
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Cameles[39].
Selon Jean Sagnes, les premiÚres mentions du nom connues sont Cameles en 878, Camelas en 941 et 1010[40]. Lluis Basseda mentionne un Castro Camelas en 942 et Chamelas, toujours au Xe siÚcle, puis d'autres formes proches : Cameles, Camillis, Camelles[41]. La commune est encore connue sous le nom de Cameles en 1793, puis Camélas en 1801[10].
Les rues portent les noms de : carrer de l'Escola, carrer de San Marti, carrer de la Font, carrer dels Cavalls, carrer de la Tramuntana, carrer del Castell, carrer dels Ocells, carrer del Cireres, carrer de l'Església, carrer del Correc, carrer de la Minyona, carrer de la Torre. Les places s'appellent: Plaça mayor dels Aspres, plaça de l'Església. Une plaque de la carrer de la Minyona indique : Camelas, village millénaire qui ne veut pas mourir. Espoir, travail, sourire. Commune libre du moyen vernet.1960.
Politique et administration
Canton
DÚs 1790, la commune de Camélas est incluse dans le canton de Thuir, qu'elle ne quitte plus par la suite[42].
à compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Aspres.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[47].
En 2020, la commune comptait 459 habitants[Note 9], en augmentation de 4,56 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- FĂȘte patronale : 21 janvier[53] ;
- FĂȘte communale : 28 aoĂ»t[53] ;
- FĂȘte de l'ermitage Saint-Martin : 11 novembre[53].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 204 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 460 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 530 âŹ[I 5] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 8,9 % | 7,4 % | 7,2 % |
DĂ©partement[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 267 personnes, parmi lesquelles on compte 71,3 % d'actifs (64,2 % ayant un emploi et 7,2 % de chÎmeurs) et 28,7 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 94 emplois en 2018, contre 81 en 2013 et 75 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 177, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,7 %[I 11].
Sur ces 177 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 1,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Secteurs d'activités
43 établissements[Note 12] sont implantés à Camélas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 43 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 4 | 9,3 % | (8,7 %) |
Construction | 5 | 11,6 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 13 | 30,2 % | (30,5 %) |
Information et communication | 1 | 2,3 % | (1,9 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 1 | 2,3 % | (3 %) |
Activités immobiliÚres | 7 | 16,3 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 18,6 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 4 | 9,3 % | (13,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,2 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 43 entreprises implantées à Camélas), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les trois entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[54] :
- SARL Transports Aubert, transports routiers de fret de proximitĂ© (2 126 kâŹ)
- Aubert Travaux Agricoles, activitĂ©s de soutien aux cultures (403 kâŹ)
- Grand Etal Bio, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et lĂ©gumes (265 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 50 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] Ă 29 en 2000 puis Ă 16 en 2010[57] et enfin Ă 16 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 68 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 73 % de ses exploitations[58] - [Carte 5]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 393 ha en 1988 Ă 261 ha en 2020[Carte 6]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 8 Ă 16 ha[57].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- L'église paroissiale Saint-Fructueux ( Inscrit MH (1964)), édifice roman avec une abside centrale trapézoïdale d'origine carolingienne et entourée de deux absidioles en demi-cercle datant du XIIIe siÚcle[59].
- La chapelle Saint-Martin de la Roca, située dans les montagnes au sud de la commune. Il s'agit d'une petite chapelle possédant deux nefs et deux absides : celle du cÎté nord datant du XIe siÚcle, et celle du cÎté sud fut ajoutée au XIVe siÚcle.
- L'église Saint-Michel de Vallcrosa, ancienne église romane transformée en remise.
- Dolmen de la Caixeta ( Inscrit MH (1959)).
Voir aussi
Bibliographie
- LluĂs Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Camélas » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Camélas » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Camélas » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Camélas » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Camélas » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
Autres sources
- « Modification des limites territoriales des arrondissements », Préfet des Pyrénées-Orientales.
- Stephan Georg, « Distance entre Camélas et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Camélas et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Camélas et Thuir », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Camélas », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 179-180.
- Carte IGN sous GĂ©oportail.
- Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
- « Carte gĂ©ologique » sur GĂ©oportail. Avec notice explicative de la feuille CĂ©ret (1096) Ă 1/50 000 ("Notice de CĂ©ret"), BRGM Ăditions, OrlĂ©ans, 2015, ficheinfoterre.brgm.fr, consultĂ© le 31 mai 2022. Voir en particulier les rĂ©fĂ©rences Ă CamĂ©las aux pages 35, 36 et 38.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- « Plan séisme » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Orthodromie entre Camélas et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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