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Castelnou

Castelnou est une commune française situĂ©e dans l'est du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la rĂ©gion des Aspres, un minuscule territoire roussillonnais compris entre les sillons de la TĂȘt au nord et du Tech au sud qui tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols.

Castelnou
Castelnou
Le village et le chĂąteau.
Blason de Castelnou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement CĂ©ret[1]
Intercommunalité Communauté de communes des Aspres
Maire
Mandat
Michel Huge
2020-2026
Code postal 66300
Code commune 66044
DĂ©mographie
Gentilé Castelnouvois(e)
Population
municipale
289 hab. (2020 en diminution de 12,69 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 37â€Č 14″ nord, 2° 42â€Č 11″ est
Altitude Min. 111 m
Max. 444 m
Superficie 19,28 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Les Aspres
Localisation
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Castelnou
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Castelnou
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Castelnou
Liens
Site web Site web de Castelnou

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la Canterrane, le ruisseau du Soler, le ruisseau de Fontcouverte et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un espace protĂ©gĂ© (le « Masquerell ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Castelnou est une commune rurale qui compte 289 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelĂ©s les Castelnouvois ou Castelnouvoises.

    Ce village a été classé le septiÚme Village préféré des Français en 2015 parmi les 21 autres villages présents dans la compétition.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Castelnou se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  18 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  15 km de CĂ©ret[3], sous-prĂ©fecture, et Ă  km de Thuir[4], bureau centralisateur du canton des Aspres dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Thuir[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : CamĂ©las (3,5 km), Sainte-Colombe-de-la-Commanderie (3,7 km), Caixas (4,4 km), Thuir (4,6 km), CorbĂšre-les-Cabanes (4,8 km), CorbĂšre (5,1 km), Montauriol (5,2 km), Llupia (5,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Castelnou fait partie de la rĂ©gion des Aspres. Compris entre les sillons de la TĂȘt au nord et du Tech au sud, ce minuscule territoire roussillonnais tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols[6].

    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    Comme de nombreuses communes des Aspres, une grande partie de Castelnou repose sur des roches dures et anciennes datant d'environ 550 millions d'annĂ©es Ă  environ 350 millions d'annĂ©es (c'est-Ă -dire des pĂ©riodes gĂ©ologiques de l'Édiacarien, du Cambrien, de l'Ordovicien, du Silurien et du DĂ©vonien)[Carte 1] - [Carte 2] - [8].

    Sur ces formations, le relief est vallonnĂ©, et abrupt par endroits; mais Ă  une altitude modeste (infĂ©rieure Ă  460 mĂštres). Ces collines sont limitĂ©es au nord et Ă  l'est par les terres basses de la vallĂ©e de la TĂȘt et de la plaine du Roussillon, toutes deux recouvertes de couches gĂ©ologiques friables de pĂ©riodes beaucoup plus rĂ©centes.

    Les couches anciennes ont été déposées pour la plupart sous forme de sédiments dans des environnements marins parfois profonds et parfois peu profonds. Puis, à partir d'il y a environ 350 millions d'années, toutes ces formations ont été comprimées entre deux continents convergents, au cours de l'orogenÚse hercynienne (ou varisque). Pendant cette période de formation d'une chaßne de montagnes, les couches ont été durcies et fortement déformées par des plissements et des failles. Elles ont également été soumises au métamorphisme, donnant un aspect schisteux à plusieurs de ces formations.

    Tour à signaux (à droite) sur schiste de l'Ordovicien; Castelnou sur calcaires du Dévonien; les hauteurs derriÚre le village sur pélites (avec quartzite) du Cambrien.

    Ces roches anciennes comprenaient, entre autres, des pélites (roches sédimentaires à grain fin métamorphosées), des marbres et des dolomies, des conglomérats et des quartzites. Ces roches sous-tendent aujourd'hui une grande partie de la commune.

    Environ 200 millions d'annĂ©es plus tard, Ă  partir d'environ 65 millions d'annĂ©es (ÉocĂšne), le bloc hercynien des Aspres s'est retrouvĂ© dans la partie centrale d'une autre zone de construction de montagnes. C'Ă©tait Ă  l'Ă©poque oĂč la plaque tectonique ibĂ©rique convergeait avec la plaque eurasienne au nord, provoquant ainsi l'Ă©mergence de la chaĂźne de montagnes pyrĂ©nĂ©enne.

    Localisation des Aspres sur une carte géologique simplifiée des Pyrénées.

    Les Pyrénées s'étendaient initialement plus à l'est, dans ce qui est aujourd'hui la Provence. Mais, à partir d'environ 30 millions d'années (à l'OligocÚne), un processus d'expansion et de subsidence a commencé à l'est des Aspres. Cela a entraßné la formation du bassin du Roussillon et du golfe du Lion. Les Aspres, et en particulier la zone occupée aujourd'hui par la commune de Castelnou, se trouvent ainsi à l'extrémité orientale de la "zone axiale" des Pyrénées.

    Parmi les caractéristiques géologiques notables de la commune de Castelnou, on peut citer les suivantes :

    1 - Le chevauchement de Ravirou (du nom du Mas Ravirou, situé dans les collines à une courte distance au sud du village de Castelnou). Cet élément "remarquable"[Carte 3] se trouve dans une zone hercynienne de plissement et de failles complexe et intense.

    2 - Affleurements de "porphyrite des Aspres" (par exemple, encore prÚs de Mas Ravirou). Cette lave ordovicienne (rhyolite et rhyodacite) a été datée d'environ 450 millions d'années[Carte 4] - [9] - [Note 2].

    Castelnou chĂąteau et Roc de Majorca (vue vers le nord-est). Tous les deux sont situĂ©s dans une zone de calcaires dĂ©voniens, bordĂ©e immĂ©diatement au sud-ouest par la faille de Castelnou. Le point oĂč cette photo a Ă©tĂ© prise est situĂ© au sud-ouest de la faille, sur des pĂ©lites cambriens.

    3 - Le "Causse de Thuir", vaste zone de formations calcaires dĂ©voniennes, situĂ©e Ă  l'est et au nord-est du village de Castelnou. Le chĂąteau qui surplombe ce village est lui-mĂȘme situĂ© sur un affleurement d'une de ces formations[10].

    4 - La faille de Castelnou[Carte 5] - [11]. Également d'origine hercynienne, cette faille est orientĂ©e WNW-ESE, et passe juste au sud du village de Castelnou. Elle sĂ©pare le Causse (au nord) des roches plus anciennes (au sud).

    5 - La "brĂšche de Thuir"[12]. Ce gisement, qui recouvre une partie des pentes infĂ©rieures du Causse, comprend des blocs et galets (calcaires dĂ©voniens et schistes des Aspres), le tout dans une matrice fine rouge orangĂ©. La brĂšche, ĂągĂ©e d'environ 25 millions d'annĂ©es (OligocĂšne-MiocĂšne), s’agit "d’un authentique dĂ©pĂŽt torrentiel de piĂ©mont"[Carte 6]. Elle Ă©tait associĂ©e aux mouvements tectoniques qui ont provoquĂ© l'ouverture du bassin de Roussillon et qui auraient dĂ©stabilisĂ© les versants voisins.

    6 - Des dĂ©pĂŽts quaternaires (c'est-Ă -dire gĂ©ologiquement trĂšs rĂ©cents) dans la partie nord de la commune (plate et de faible altitude). Ils ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s par la TĂȘt et ses affluents Ă  des pĂ©riodes beaucoup plus froides qu'aujourd'hui, lorsque les riviĂšres, lourdement chargĂ©e de sĂ©diments provenant des massifs de l'intĂ©rieur, ont dĂ©versĂ© leurs charges sur la plaine du Roussillon.

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[13] - [14].

    Le territoire de la commune s'Ă©lĂšve de 120 mĂštres (Ă  l'extrĂȘme nord, Mas Castel) Ă  458 mĂštres (au sud-ouest du village de Castelnou, el PeirĂł).

    Castelnou sur une carte topographiqe des Pyrénées-Orientales.

    La topographie de la commune peut ĂȘtre divisĂ©e en quatre secteurs :

    1 - La partie nord, plate, sur des dépÎts quaternaires.

    2 - Le "Causse de Thuir" à l'est et au nord-est du village de Castelnou. Il s'agit de deux plateaux calcaires secs, dont le plus élevé (au sud) s'élÚve à 444 mÚtres d'altitude au Roc de Majorca. Tous deux ont des limites occidentales imposantes, semblables à des falaises. Les parties supérieures des plateaux sont relativement dépourvues de caractéristiques, mais les pentes inférieures, à l'est, sont coupées par des vallées encaissées, orientées vers l'est, qui contiennent les sources de la riviÚre Basse ("la Bassa").

    Le bassin de la Canterrane vu depuis Mont Helena (au-délà : la plaine de Roussillon).

    Les deux autres secteurs sont des bassins de vallées dont la topographie est typique des Aspres, c'est-à-dire un pays de collines avec des réseaux de vallées assez denses, profondément incisés dans les couches pré-dévoniennes (le plus souvent imperméables) :

    3 - Le bassin de la riviĂšre Castelnou ("Rec de Castellnou"), orientĂ© au nord vers la vallĂ©e de la TĂȘt Ă  partir d'un interfluve qui s'Ă©tend approximativement vers l'ouest Ă  partir du roc de Majorca.

    4 - Le bassin de la Canterrane ("la Cantarana"), situé au sud de l'interfluve précité et orienté à l'est vers la plaine du Roussillon.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[16].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[15].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 797 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[18] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[19] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Thuir », sur la commune de Thuir, mise en service en 1993[20] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[21] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 576,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[22]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  18 km[23], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[24], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[25], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[26].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[27] - [28]. Dans ce cadre, la commune fait partie[29]. Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le « Masquerell », un terrain acquis (ou assimilĂ©) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 88,8 ha[30].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[31] : les « garrigues de Castelnou » (1 559 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[32] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [31] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du dĂ©partement[33].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Castelnou.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Castelnou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [34] - [I 2] - [35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (80,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (80,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (74,5 %), cultures permanentes (16 %), forĂȘts (6,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,8 %), zones urbanisĂ©es (1,3 %)[36].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 7].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Castelnou est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier, le risque radon[37] - [38].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau des bassins du RĂ©art et de la TĂȘt[39].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[40]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[41]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[42].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Castelnou est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[43].

    Toponymie

    Le chĂąteau de Castelnou est citĂ© dĂšs 994. Son nom dĂ©signe un chĂąteau neuf, construit vers 988-990, peut-ĂȘtre par rapport au chĂąteau voisin de CamĂ©las, dĂ©jĂ  citĂ© en 941 et donc plus ancien[44].

    En catalan, le nom de la commune est Castellnou[44] ou Castellnou dels Aspres[45].

    Histoire

    L'agglomération de Castelnou se développa autour du chùteau de Castelnou, mentionné dÚs la fin du Xe siÚcle. Ce castrum novum ou castellum novum (qui devint en catalan Castell Nou, le « chùteau neuf ») est le siÚge du pouvoir des vicomtes de Castelnou. Le chùteau est pris d'assaut par les troupes de Jacques II de Majorque en 1286, puis à nouveau en 1473 par celles du gouverneur du Roussillon.

    Aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles, le chĂąteau est laissĂ© Ă  l'abandon et le village pĂ©riclite, jusqu'Ă  ĂȘtre quasi dĂ©sertĂ© au XIXe siĂšcle. À la fin du XIXe siĂšcle, le chĂąteau est rachetĂ© et une restauration, qu'on peut presque qualifier de reconstruction, est menĂ©e. Le dĂ©veloppement du tourisme au XXe siĂšcle suscite l'engouement pour le site de Castelnou et le village est relevĂ© de ses ruines. Aujourd'hui, il vit principalement du tourisme et est classĂ© parmi les plus beaux villages de France.

    Vers l'an mil Ă©merge la vicomtĂ© de Castelnou qui rayonne jusqu'en 1321 sur un immense territoire allant du Col d'Ares (frontiĂšre espagnole) jusqu'aux FenouillĂšdes et CorbiĂšres (frontiĂšre française de l’époque). Cette pĂ©riode est marquĂ©e par des Ă©vĂ©nements militaires et religieux qui dĂ©frayent la chronique depuis Perpignan, capitale du royaume de Majorque, jusqu'Ă  Barcelone, qui prend plus tard un ascendant dĂ©finitif en Catalogne.

    La vicomté est suivie d'une baronnie, dont le poids politique est moindre, mais qui dure, au-delà du traité des Pyrénées signé en 1659, jusqu'à la Révolution française (1789).

    Le chĂąteau subit plusieurs attaques et siĂšges :

    • en 1286, le roi Jacques II de Majorque assiĂ©gea, occupa et dĂ©mantela le chĂąteau ;
    • en 1473, dans le conflit qui opposa l’Aragon Ă  la France, les troupes françaises imposĂšrent un siĂšge au chĂąteau qui capitula rapidement ;
    • et en 1559, Perot de LlupiĂ  seigneur et brigand, dont les abus de pouvoir dĂ©frayaient la chronique, fut assailli par le gouverneur du Roussillon et le chĂąteau fut occupĂ©.

    À la suite de la RĂ©volution de 1789 le chĂąteau est dĂ©crĂ©tĂ© bien national.

    La restauration de la forteresse est réalisée à partir de 1875 par le vicomte de Satgé[46].

    La renaissance du village, et son ouverture Ă  la modernitĂ©, a lieu dans les annĂ©es 1950 avec l'installation d'estivants artistes, cohabitant avec les anciens du village, et qui furent Ă  l’origine de nombreuses initiatives culturelles telles que le « Son et lumiĂšre » de 1956, puis le dĂ©veloppement touristique du chĂąteau et du village depuis les annĂ©es 1970 Ă  travers l’apparition de boutiques, de restaurants, et d’un marchĂ© hebdomadaire de produits naturels.

    Politique et administration

    Canton

    DĂšs 1790, la commune de Castelnou est incluse dans le canton de Thuir, qu'elle ne quitte plus par la suite[47].

    À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Aspres.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[48]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1792 Joseph Modat Bousquet
    1792 1795 Dominique Modat
    1795 1797 Joseph Modat Bousquet
    1817 1819 Abdon Bordes
    1819 1824 Joseph Modat Bousquet
    1824 1826 Jean Pastor
    1826 1827 Raymond de Jaubert
    1828 1830 Joseph Galbe
    1830 1832 Joseph Modat Trilles
    1832 1833 Joseph Modat Bousquet
    1833 1840 Joseph Galbe
    1840 1843 François Esteve
    1843 1846 Joseph Galbe Doutres
    1846 1848 Joseph Doutres Payré
    1848 1848 François Brial Arago
    1848 1851 François Modat Laclare
    1851 1863 Joseph Doutres Payré
    1863 1870 Jean PomarĂšde
    1870 1871 Joseph Laborde
    1871 1872 Simon Pastor
    1872 1874 Clément de Raymond
    1874 1878 Jean PomarĂšde
    1878 1883 Joseph Galbe
    1883 1900 Hyacinthe Foulquier
    1900 1909 Jean Vidal
    1909 1919 Jacques Pastor
    1919 1921 Joseph Faliu
    1921 1922 Pierre Faliu
    1922 1925 Joseph Ausseil
    1925 1928 Jacques Pastor
    1928 1929 Jean Vidal
    1929 1940 Antoine Doutres
    1940 1947 Jean Bordes
    1947 1971 Joseph Faliu
    1971 1995 René Mayneris
    1995 2006 Jean-Louis Mayneris
    2006 en cours Jean Cherez[49]

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1359 1365 1378 1470 1515 1553 1709 1720 1730
    85 f54 f38 f24 f11 f10 f34 f34 f52 f
    1767 1774 1789 - - - - - -
    381 H52 f71 f------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Note :

    DĂ©mographie contemporaine

    Les habitants de Castelnou s'appellent des Castelnouvois[50].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[52].

    En 2020, la commune comptait 289 habitants[Note 10], en diminution de 12,69 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    386384422395417475460459467
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    478395366334340326316346350
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    323309315271273240205183183
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    186173159152277331373366365
    2014 2019 2020 - - - - - -
    331293289------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee Ă  partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[55] 1975[55] 1982[55] 1990[55] 1999[55] 2006[56] 2009[57] 2013[58]
    Rang de la commune dans le département 155 135 137 121 117 119 119 123
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘtes patronales : 5 fĂ©vrier et 15 aoĂ»t[59].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 145 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 298 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 800 â‚Ź[I 5] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]5,6 %9,3 %5,5 %
    DĂ©partement[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  189 personnes, parmi lesquelles on compte 74,2 % d'actifs (68,7 % ayant un emploi et 5,5 % de chĂŽmeurs) et 25,8 % d'inactifs[Note 12] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 8] - [I 10]. Elle compte 56 emplois en 2018, contre 61 en 2013 et 48 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 138, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 54,4 %[I 11].

    Sur ces 138 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 89,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    45 établissements[Note 13] sont implantés à Castelnou au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble45
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    511,1 %(8,7 %)
    Construction511,1 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1737,8 %(30,5 %)
    Activités financiÚres et d'assurance12,2 %(3 %)
    Activités immobiliÚres36,7 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    613,3 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    24,4 %(13,9 %)
    Autres activités de services613,3 %(8,5 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,8 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 45 entreprises implantées à Castelnou), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].

    Agriculture

    La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 9].

    1988200020102020
    Exploitations24241112
    SAU[Note 16] (ha)161170160138

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 24 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] Ă  24 en 2000 puis Ă  11 en 2010[62] et enfin Ă  12 en 2020[Carte 10], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 73 % de ses exploitations[63] - [Carte 11]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 161 ha en 1988 Ă  138 ha en 2020[Carte 12]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 7 Ă  12 ha[62].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Le chĂąteau vicomtal
    Le village, dominé par le chùteau vicomtal.
    L'origine du chùteau de Castelnou remonte à la fin du Xe siÚcle, date à laquelle furent sans doute construites les premiÚres fortifications. Pendant tout le XIe siÚcle, les vicomtes de Castelnou ont été des personnages influents dans la région. Au XIVe siÚcle le chùteau passe sous le giron des rois de Majorque. La seigneurie passe alors entre les mains de plusieurs familles au cours des siÚcles qui suivent.

    Le chĂąteau, dĂ©sertĂ© au XVIIIe siĂšcle, tombe en ruine. Ses pierres servent aux habitants des environs pour construire leurs maisons. RachetĂ© Ă  la fin du XIXe siĂšcle, il est alors intĂ©gralement restaurĂ© (rĂ©tablissement du crĂ©nelage de l'enceinte, reconstruction des bĂątiments ruinĂ©s) et peu Ă  peu modernisĂ©. RavagĂ© par un incendie en 1981, qui causa alors de gros dĂ©gĂąts aux bĂątiments, il est de nouveau restaurĂ© pour ĂȘtre ouvert au public en 1990. Le chĂąteau possĂ©dait une chapelle patronnĂ©e par Saint-Pierre, qui a servi d'Ă©glise paroissiale au village jusqu'Ă  la fin du XIIe siĂšcle, quand l'Ă©glise Sainte-Marie du Mercadal fut construite extra-muros. La chapelle castrale est dotĂ©e Ă  partir de 1091 d’un collĂšge de chanoines augustins. L'Ă©difice a disparu au XIVe siĂšcle lors de l'Ă©tablissement de la grande salle du chĂąteau. L'Ă©difice prĂ©sente une particularitĂ© remarquable (repĂ©rable sur la photo figurant en tĂȘte d'article) : ses murailles renferment une couronne de bĂątiments qui entoure non pas une cour intĂ©rieure, mais le sommet du mamelon sur lequel il est Ă©difiĂ©, petit morceau de montagne restĂ© Ă  l'Ă©tat brut.

    [réf. nécessaire]
    Le village

    Labellisé plus beaux villages de France, le village de Castelnou, construit à flanc de colline au creux des Aspres est dominé par son chùteau. Le village est organisé autour de deux rues parallÚles : la carrer d'avall et la carrer del mig, plusieurs rues en escalier permettant de passer de l'une à l'autre. On remarque également la présence des fours à pains, de forme semi-circulaire, et greffés sur les façades de plusieurs maisons. Au niveau du débord de certains toits, on pourra voir des génoises peintes sur le revers des tuiles. Plusieurs maisons possÚdent également de belles pierres bien taillées, provenant vraisemblablement du chùteau. Les fortifications subsistent en grande partie, la partie la plus notable étant la Porte de Millars au nord du village, flanqué de deux tours.

    • L'Ă©glise Sainte-Marie du Mercadal.
      L'Ă©glise Sainte-Marie du Mercadal.
    • Le village vu du chĂąteau.
      Le village vu du chĂąteau.
    • Castelnou.
      Castelnou.
    • Castelnou.
      Castelnou.
    • Castelnou.
      Castelnou.
    • Castelnou.
      Castelnou.
    • Castelnou.
      Castelnou.
    L'Ă©glise Sainte-Marie du Mercadal (Logo monument historique Inscrit MH (1972)[64].
    La Tour de Castelnou

    Située sur un sommet de colline au nord-ouest du village et du chùteau de Castelnou, cette tour faisait partie du systÚme de défense du lieu. Il s'agit d'une petite tour cylindrique qui est restée en assez bon état et dont le plan est semblable à d'autres tours de guet du Roussillon, notamment la Torre del Far (Tautavel) ou la Torre del Mir de Prats-de-Mollo.

    HĂ©raldique

    Blason de Castelnou

    Les armes de Castelnou sont celles des vicomtes de Castelnou, ce sont d'ailleurs des armes parlantes, et elles se blasonnent ainsi : « De gueules au chùteau d'argent, maçonné de sable, ouvert et ajouré du champ. »

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Henri MahĂ© de Boislandelle, Le Templier de Castelnou, TDO Editions, "Collection Histoire du Sud", janvier 2019, 340 p. (ISBN 978-2-36652-249-5)
    • Henri MahĂ© de Boislandelle, Castelnou et les Aspres, Canet, Éditions Trabucaire, coll. « MĂ©moire de pierres, souvenirs d'hommes », , 203 p. (ISBN 978-2-84974-192-4, BNF 43847073)
    • GĂ©raldine Mallet, Églises romanes oubliĂ©es du Roussillon, Les Presses du Languedoc, 2003. (ISBN 2-85998-244-2).
    • Roger JustafrĂ©-Parent, Castellnou : Sempre i encara !, Mairie de Castelnou, 2003, 40 p.
    • AbbĂ© Albert Cazes, Le Roussillon SacrĂ©, Conflent, 1990.
    • StĂ©phane Bern, Le village prĂ©fĂ©rĂ© des Français, 44 trĂ©sors incontournables, Paris, Albin Michel, , 249 p. (ISBN 978-2-226-25920-2)
      Ce livre est tirĂ© de l'Ă©mission Le village prĂ©fĂ©rĂ© des Français, diffusĂ©e par France TĂ©lĂ©visions, conçue et produite par Morgane Production : Castelnou , pages 186 Ă  191** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,** III – De l'Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la MĂ©diterranĂ©e.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. "Quant aux porphyrites des Aspres, elles ont servi en Roussillon Ă  fabriquer des lames de haches pour les dĂ©frichements des dĂ©buts de l’agriculture, au NĂ©olithique." Michel Martzluff, Les usages mal connus des roches volcaniques. Trachyte et basalte dans le bĂąti des PyrĂ©nĂ©es catalanes. ArchĂ©o 66, Bulletin de l'AAPO (Association ArchĂ©ologique des PyrĂ©nĂ©es-Orientales), No. 33 2018, page 116.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[17].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
    • Cartes
    1. Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
    2. « Carte gĂ©ologique » sur GĂ©oportail. Avec notice explicative de la feuille CĂ©ret (1096) Ă  1/50 000 ("Notice de CĂ©ret"), BRGM Éditions, OrlĂ©ans, 2015, ficheinfoterre.brgm.fr, consultĂ© le 13 aoĂ»t 2021.
    3. "Notice de CĂ©ret", pages 82, 164.
    4. "Notice de CĂ©ret", page 36.
    5. "Notice de CĂ©ret", page 88.
    6. "Notice de CĂ©ret", page 49.
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    8. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    9. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Castelnou » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Castelnou » (consulté le ).
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    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Castelnou » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Castelnou » (consulté le ).
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    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Castelnou » (consulté le ).
    15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

    Autres sources

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Castelnou et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Castelnou et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Castelnou et Thuir », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Castelnou », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 179-180.
    7. Carte IGN sous GĂ©oportail.
    8. Marc Calvet et Bernard Laumonier, Le bassin du Roussillon et son substratum hercynien. Excursion géologique de l'AGSO dans les Pyrénées-Orientales, 18-19 mai 2013 ("Excursion de l'AGSO"). Association des Géologues du Sud-Ouest, www.agso.net, consulté le 8 octobre 2021.
    9. "Excursion de l'AGSO", illustrations pages 18 et 30.
    10. jeantosti.com (consulté le 13 août 2021).
    11. B. Colas, A. Roullé, M. Terrier, E. Le Goff avec la collaboration de S. Auclair, E. Vanoudheusden (2013). Macrozonage sismique des Pyrénées-Orientales. Rapport final. BRGM/RP-62994-FR, Annexes, Annexe 2 pages 51-52 (Faille de Castelnou). Consulté le 14 août 2021.
    12. "Excursion de l'AGSO", illustration page 36.
    13. « Plan séisme » (consulté le ).
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