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CorbĂšre

CorbĂšre est une commune française situĂ©e dans l'est du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la rĂ©gion des Aspres, un minusule territoire roussillonnais compris entre les sillons de la TĂȘt au nord et du Tech au sud qui tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols.

CorbĂšre
CorbĂšre
CorbÚre-d'en-Haut au début du XXe siÚcle.
Blason de CorbĂšre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes de Roussillon Conflent
Maire
Mandat
Joseph Silvestre
2020-2026
Code postal 66130
Code commune 66055
DĂ©mographie
Gentilé Corbériens, Corbériennes
Population
municipale
777 hab. (2020 en augmentation de 7,32 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 107 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 39â€Č 14″ nord, 2° 39â€Č 41″ est
Altitude Min. 130 m
Max. 523 m
Superficie 7,25 km2
Type Commune rurale
UnitĂ© urbaine Ille-sur-TĂȘt
(banlieue)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de la VallĂ©e de la TĂȘt
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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CorbĂšre
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CorbĂšre
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CorbĂšre
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CorbĂšre

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la Comelade et par un autre cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    CorbĂšre est une commune rurale qui compte 777 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 545 habitants en 1841. Elle est dans l'unitĂ© urbaine d'Ille-sur-TĂȘt et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelĂ©s les CorbĂ©riens ou CorbĂ©riennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de CorbÚre se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  20 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  20 km de Prades[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  11 km du Le Soler[3], bureau centralisateur du canton de la VallĂ©e de la TĂȘt dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-TĂȘt[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : CorbĂšre-les-Cabanes (1,4 km), Saint-Michel-de-Llotes (3,1 km), CamĂ©las (3,6 km), Ille-sur-TĂȘt (3,8 km), NĂ©fiach (4,6 km), Castelnou (5,1 km), Millas (5,1 km), Casefabre (5,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, CorbĂšre fait partie de la rĂ©gion des Aspres. Compris entre les sillons de la TĂȘt au nord et du Tech au sud, ce minuscule territoire roussillonnais tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols[5].

    CorbĂšre est limitrophe de six autres communes.

    Carte de la commune de CorbĂšre et de ses proches communes.
    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 725 hectares ; son altitude varie de 130 Ă  523 mĂštres[7].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[9].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 773 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Thuir », sur la commune de Thuir, mise en service en 1993[14] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[15] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 576,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  20 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[19], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[20].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[21] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du dĂ©partement[22].

    Urbanisme

    Typologie

    CorbĂšre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [23] - [I 2] - [24]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Ille-sur-TĂȘt, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[I 3] et 7 597 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 6] - [I 7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (56,2 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (56,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (39,5 %), forĂȘts (32,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (23,6 %), zones urbanisĂ©es (4,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,1 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ligne 512 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de CorbĂšre est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier, le risque radon[26] - [27].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂȘt[28].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[29]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[30]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[31].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de CorbĂšre est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[32].

    Toponymie

    Panneau d'entrée de CorbÚre.

    En catalan, le nom de la commune est Corbera. Le village s'appelait auparavant Cortals de Corbera, puis Corbera del Castell ou Corbera del Mig[33].

    Les noms Corbera et Corbaria apparaissent déjà entre 953 et 988[34].

    Du latin corbus (corbeau) avec le suffixe –aria (« aire »).

    Histoire

    Le hameau des Cabanes se dĂ©veloppe Ă  partir du XVIe siĂšcle. Il prend progressivement un peu plus d'importance dans les siĂšcles suivants, ce qui l'amĂšne Ă  demander son autonomie au XIXe siĂšcle. La commune de CorbĂšre-les-Cabanes est alors crĂ©Ă©e par dĂ©tachement d'une partie du territoire de CorbĂšre par la loi no 3 586 du [35] - [36].

    Politique et administration

    Canton

    DĂšs 1790, la commune de CorbĂšre est incluse dans le canton de Millas, qu'elle ne quitte plus par la suite[35].

    À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la VallĂ©e de la TĂȘt.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2014 est de quinze[37] - [38].

    Liste des maires

    La nouvelle mairie.
    Liste des maires successifs[39]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1796 Pierre Roig
    1796 1800 Simon Ponsich
    1800 1808 Joseph Roig
    1808 1815 SĂ©bastien Llech
    1815 1815 Joseph Pons-Texidon
    1815 1817 Pierre Roig
    1817 1821 Joseph Bousquet
    1821 1837 Valentin Llech
    1837 1840 SĂ©bastien Llech
    1840 1846 Jean Roig-Claru
    1846 1848 SĂ©bastien Llech
    1848 1848 Jean Roig-Claru
    1848 1878 Joseph Llech
    1878 1886 Valentin Llech
    1886 1888 Pierre Sournia-Falui
    1888 1888 Jean Ros
    1888 1896 Mathias Sourris
    1896 1896 Joseph Pouill-Curel
    1896 1904 Louis Pla
    1904 1911 Joseph Pouill-Curel
    1911 1919 SĂ©bastien Brial
    1919 1931 Jacques Foulquier
    1931 1944 Sylvain Maillols
    1944 1945 Pierre Saurie
    1945 1983 Sylvain Maillols RPR Conseiller général puis sénateur
    1983 1995 Pierre Ronde
    1995 2001 Jacques BƓuf
    mars 2001 octobre 2013[40] - [41] Émile Vendrell
    2014 En cours Joseph Silvestre[42]

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1365 1378 1470 1515 1553 1709 1720 1730 1765
    23 f13 f12 f18 f19 f154 f184 f182 f350 H
    1767 1774 1789 1790 - - - - -
    902 H182 f200 f708 H-----
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[44].

    En 2020, la commune comptait 777 habitants[Note 8], en augmentation de 7,32 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8439791 1331 2311 3611 4341 5451 5181 481
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    997900926847841769737703688
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    616643640510538500523423435
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    435471421420442543591595661
    2015 2020 - - - - - - -
    728777-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee Ă  partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : à partir de 1856, la commune de CorbÚre-les-Cabanes est recensée de maniÚre indépendante.

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[47] 1975[47] 1982[47] 1990[47] 1999[47] 2006[48] 2009[49] 2013[50]
    Rang de la commune dans le département 93 94 98 103 98 101 100 94
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    Le secteur du collĂšge est Ille-sur-TĂȘt[51].

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 309 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 788 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 020 â‚Ź[I 8] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 9]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 10]9,3 %11,3 %8,2 %
    DĂ©partement[I 11]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  481 personnes, parmi lesquelles on compte 79,8 % d'actifs (71,6 % ayant un emploi et 8,2 % de chĂŽmeurs) et 20,2 % d'inactifs[Note 10] - [I 10]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 13]. Elle compte 87 emplois en 2018, contre 117 en 2013 et 93 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 350, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24,7 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 66,5 %[I 14].

    Sur ces 350 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 51 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 92,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Secteurs d'activités

    60 établissements[Note 11] sont implantés à CorbÚre au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble60
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    46,7 %(8,7 %)
    Construction915 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1728,3 %(30,5 %)
    Activités immobiliÚres711,7 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1220 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    58,3 %(13,9 %)
    Autres activités de services610 %(8,5 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 28,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (17 sur les 60 entreprises implantĂ©es Ă  CorbĂšre), contre 30,5 % au niveau dĂ©partemental[I 18].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :

    • Trouillas Jardins, services d'amĂ©nagement paysager (85 k€)
    • SARL Vinayak, location de terrains et d'autres biens immobiliers (25 k€)
    • Relais multi-service labellisĂ© Bistrot de Pays[54] - [55].

    Agriculture

    La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations52221718
    SAU[Note 14] (ha)221217224269

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 52 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] Ă  22 en 2000 puis Ă  17 en 2010[58] et enfin Ă  18 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 65 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 73 % de ses exploitations[59] - [Carte 5]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă  elle augmentĂ©, passant de 221 ha en 1988 Ă  269 ha en 2020[Carte 6]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 4 Ă  15 ha[58].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Église Saint-Pierre de Corbùre

    Personnalités liées à la commune

    • Joseph Roig (1889-1984) : militaire nĂ© Ă  CorbĂšre ;
    • Sylvain Maillols (1901-1988) : ancien maire de CorbĂšre, conseiller gĂ©nĂ©ral et sĂ©nateur.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[11].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[57].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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