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Casefabre

Casefabre est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la rĂ©gion des Aspres, un minuscule territoire roussillonnais compris entre les sillons de la TĂȘt au nord et du Tech au sud qui tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols.

Casefabre
Casefabre
Vue générale du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes de Roussillon Conflent
Maire
Mandat
Claude Gomez
2020-2026
Code postal 66130
Code commune 66040
DĂ©mographie
Population
municipale
41 hab. (2020 en augmentation de 2,5 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 5,9 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 37â€Č 01″ nord, 2° 36â€Č 56″ est
Altitude Min. 236 m
Max. 664 m
Superficie 6,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Canigou
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Casefabre
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Casefabre
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Casefabre
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Casefabre

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le BoulĂšs, le Gimeneill et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Casefabre est une commune rurale qui compte 41 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 160 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelĂ©s les Casefabrais ou Casefabraises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Casefabre se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  25 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  16 km de Prades[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  16 km d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-TĂȘt[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Saint-Michel-de-Llotes (3,8 km), Boule-d'Amont (4,1 km), BouleternĂšre (4,4 km), CorbĂšre (5,6 km), Glorianes (5,7 km), Ille-sur-TĂȘt (6,1 km), Prunet-et-Belpuig (6,1 km), RodĂšs (6,3 km).

    Sur le plan historique et culturel, Casefabre fait partie de la rĂ©gion de Conflent, hĂ©ritiĂšre de l'ancien comtĂ© de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond Ă  l'ensemble des vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes qui « confluent » avec le lit creusĂ© par la TĂȘt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et RodĂšs, aux abords de la plaine du Roussillon[5].

    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    carte topographique
    Dolmen du Coll de la Llosa ("llosa", mot catalan, signifie "dalle"). Ce dolmen est fait de blocs de schiste (Édiacarien Ă  Cambrien) prĂ©levĂ©s sur place.

    La commune de Casefabre se situe dans la partie centre-nord de l'unité hercynienne des Aspres, une unité géologique bien définie qui se compose des roches dures et anciennes.

    La commune repose sur des formations mĂ©tamorphisĂ©es datant d'environ 550 Ă  500 millions d'annĂ©es (les pĂ©riodes gĂ©ologiques de l'Édiacarien et du Cambrien)[7] - [8].

    Localisation des Aspres sur une carte géologique simplifiée des Pyrénées.

    Ces formations sont principalement constituées de schistes. On trouve également dans la commune, mais sur des zones trÚs limitées, des quartzites, et des marbres calcaires (par exemple, prÚs de Can Batlle ("Can Bailly") et Coll de la Llosa)[9].

    Ces couches anciennes ont été déposées pour la plupart sous forme de sédiments dans des environnements marins profonds. Puis, à partir d'il y a environ 350 millions d'années, toutes ces formations ont été comprimées entre deux continents convergents, au cours de l'orogenÚse hercynienne (ou varsique). Pendant cette période de formation d'une chaßne de montagnes, les couches ont été durcies et fortement déformées par des plissements et des failles. Elles ont également été soumises au métamorphisme, donnant l'aspect schisteux à plusieurs de ces formations.

    Environ 200 millions d'annĂ©es plus tard, Ă  partir d'environ 65 millions d'annĂ©es (ÉocĂšne), le bloc hercynien des Aspres s'est retrouvĂ© dans la partie centrale d'une autre zone de construction de montagnes. C'Ă©tait Ă  l'Ă©poque oĂč la plaque tectonique ibĂ©rique convergeait avec la plaque eurasienne au nord, provoquant ainsi l'Ă©mergence de la chaĂźne de montagnes pyrĂ©nĂ©enne. Aujourd'hui, les Aspres, y compris la zone occupĂ©e par la commune de Casafabre, se trouvent Ă  l'extrĂ©mitĂ© orientale de la "zone axiale" des PyrĂ©nĂ©es.

    Autour de Minestrol (en-dessous du village de Casefabre) et sur les pentes juste au-dessus de Minestrol, il y a une zone importante d'Ă©boulis, de glacis et d'alluvions.

    Le village de Casefabre, au-dessus de la vallĂ©e du BoulĂšs. Le point le plus haut de la commune (altitude 664m) se trouve sur la crĂȘte directement au-dessus du village. Le ravin Ă  droite descend vers Minestrol.

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[10] - [11].

    La superficie de la commune est de 699 hectares. L'altitude varie entre 236 mĂštres (Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord-ouest de la commune, dans la vallĂ©e du BoulĂšs) et 664 mĂštres (sur la crĂȘte au nord-est du village)[12].

    La commune se situe en partie sur la rive droite du bassin versant du BoulĂšs (Ă  l'ouest), et en partie sur la rive gauche du bassin versant du Gimeneill (Ă  l'est). Les deux riviĂšres sont des affluents de la TĂȘt, leurs vallĂ©es coulent donc vers le nord. L'interfluve entre ces deux bassins versants s'Ă©tend depuis le Coll de la Llosa vers le sud-est, Ă  travers la commune, en suivant une ligne presque directe.

    Le relief est partout vallonné. Les pentes au nord-est et au sud-ouest de l'interfluve principal descendent réguliÚrement vers les deux riviÚres, mais elles sont coupées par endroits par de courts ravins. Quelques-uns de ces ravins sont profondément incisés dans les coteaux - notamment le ravin qui descend du village de Casefabre au BoulÚs à Minestrol.

    Casefabre sur une carte topographiqe des Pyrénées-Orientales.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[14].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[13].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 931 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 4,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[16] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[17] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Baillestavy », sur la commune de Baillestavy, mise en service en 1972[18] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[19] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 850,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[20]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  25 km[21], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[22], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[23], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[24].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[25] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du dĂ©partement[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Casefabre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [27] - [I 2] - [28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (90 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (92,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (59,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (30,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,9 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    L'accÚs au village se fait par une route étroite et sinueuse, qui redescend ensuite dans la vallée du BoulÚs.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Casefabre est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e)[30] - [31].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂȘt[32].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[33].

    Toponymie

    La premiĂšre mention du nom est Catafabrica ou Catababricoe en 981[34] - [35].

    En catalan, le nom de la commune est Casafabre[36].

    Le mot casa en latin signifie « hutte, maison ». Faber (« ouvrier » en latin) est ici un nom de personne[35].

    Histoire

    Casefabre en 1880. Photographie de Jean-Auguste Brutails conservée à l'Université Bordeaux Montaigne.

    Casefabre est mentionné en 981 dans un précepte émanant du roi Lothaire de France (Catafabricae). Le lieu est alors possession de l'abbaye de Saint-Génis-des-Fontaines[37].

    Au XIIe siĂšcle Casefabre est cĂ©dĂ© Ă  l’abbaye Saint-Martin du Canigou, et ce jusqu'au XVIIIe siĂšcle[38].

    La population n'a jamais été trÚs élevée, en raison de la situation du village sur un terrain assez escarpé.

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, la commune de Casefabre est incluse dans le canton d'Ille au sein du district de Prades. Elle rejoint le canton de Vinça en 1801, qu'elle ne quitte plus par la suite[39].

    À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune de Casefabre rejoint le nouveau canton du Canigou.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du 1er tour de l'élection présidentielle française de 2017, la commune de Casefabre est la seule du département des Pyrénées-Orientales a n'avoir donné aucune voix à la candidate Marine Le Pen[40].

    Administration municipale

    Le conseil municipal comprend sept Ă©lus[41].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[42]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1794 François Pujet
    1794 1796 Joseph Tujagues
    1796 1798 Joseph Robert
    1798 1811 François Verdaguer
    1811 1826 Joseph Tujagues
    1826 1835 Jacques Clottes
    1835 1851 Valentin Tujagues
    1851 1876 Joseph Serrahy
    1876 1881 Jacques Clottes
    1881 1883 Jacques Castillo
    1883 1892 Michel Clottes
    1892 1895 Pierre Naudy
    1895 1896 Jacques Gaspard
    1896 1904 Jean Castillo
    1904 1919 Joseph Castillo
    1919 1944 Émile Castillo
    1944 1947 Henri Moragas
    1947 1983 Lambert Coste
    mars 1983 avril 2016 Daniel Moragas[43] Éleveur. Mort en cours de mandat[44]
    2016 En cours Claude Gomez

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1355 1359 1365 1378 1515 1643 1709 1720 1730
    18 f15 f18 f9 f6 f14 f18 f9 f23 f
    1767 1774 1789 - - - - - -
    100 H23 f21 f------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Note :

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[46].

    En 2020, la commune comptait 41 habitants[Note 8], en augmentation de 2,5 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    13397119119154147150160128
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    134136130106103118122108118
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    10610788757865643929
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    313031263034353541
    2018 2020 - - - - - - -
    4041-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[48] 1975[48] 1982[48] 1990[48] 1999[48] 2006[49] 2009[50] 2013[51]
    Rang de la commune dans le département 213 198 208 217 213 217 218 215
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale et communale : 11 novembre[52].

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 5]16,7 %17,2 %13,8 %
    DĂ©partement[I 6]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  29 personnes, parmi lesquelles on compte 72,4 % d'actifs (58,6 % ayant un emploi et 13,8 % de chĂŽmeurs) et 27,6 % d'inactifs[Note 9] - [I 5]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 2] - [I 8]. Elle compte emplois en 2018, contre 8 en 2013 et 5 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 17, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,8 %[I 9].

    Sur ces 17 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 3 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 82,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 17,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Activités hors agriculture

    Deux Ă©tablissements[Note 10] seulement relevant d’une activitĂ© hors champ de l’agriculture sont implantĂ©s Ă  Casefabre au [I 12].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations4441
    SAU[Note 11] (ha)302731988

    La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[53]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 3]. Une seule exploitation agricole ayant son siÚge dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (quatre en 1988). La superficie agricole utilisée est de 88 ha[55] - [Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    • Ancien panneau Michelin Ă  l'entrĂ©e du village.
      Ancien panneau Michelin à l'entrée du village.

    Monuments et lieux touristiques

    L’église paroissiale Saint-Martin, d’origine prĂ©romane (il en reste une partie du mur nord et le plan du chevet), est remaniĂ©e aux XIe et XIIe siĂšcles. Un collatĂ©ral est ajoutĂ© au sud au XIIIe siĂšcle ou au XIVe siĂšcle. Au XIXe siĂšcle, un nouveau portail a alors Ă©tĂ© percĂ© dans l'abside mĂ©diĂ©vale[37].

    La petite route descendant depuis Casefabre sur le Minestrol, au pied du prieurĂ© de Serrabone, offre des panoramas sur les gorges du BoulĂšs, de mĂȘme que celle redescendant sur Saint-Michel-de-Llotes.

    Le dolmen du Coll de la Llosa est situé à la limite des communes de BouleternÚre, Casefabre et Saint-Michel-de-Llotes.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • GĂ©raldine Mallet, Églises romanes oubliĂ©es du Roussillon, Les Presses du Languedoc, 2003, page 165.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[15].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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