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Bouleternère

Bouleternère est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la région des Aspres, un minusule territoire roussillonnais compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud qui tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols.

Bouleternère
Bouleternère
Vue générale de Bouleternère.
Blason de Bouleternère
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes de Roussillon Conflent
Maire
Mandat
Pascal Trafi
2020-2026
Code postal 66130
Code commune 66023
Démographie
Gentilé Bouleternerois(e)
Population
municipale
957 hab. (2020 en augmentation de 3,8 % par rapport à 2014)
Densité 90 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 39′ 02″ nord, 2° 35′ 14″ est
Altitude Min. 160 m
Max. 612 m
Superficie 10,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Bouleternère
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Bouleternère
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Bouleternère

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt, le Boulès. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Bouleternère est une commune rurale qui compte 957 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Bouleternérois ou Bouleternéroises.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Bouleternère se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 14 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 21 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-Têt[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Rodès (2,2 km), Saint-Michel-de-Llotes (3,0 km), Ille-sur-Têt (3,6 km), Casefabre (4,4 km), Vinça (4,8 km), Rigarda (5,1 km), Montalba-le-Château (5,6 km), Corbère (6,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Bouleternère fait partie de la région des Aspres. Compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud, ce minuscule territoire roussillonnais tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols[5].

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 063 hectares. L'altitude varie entre 160 et 612 mètres[7].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

    Hydrographie

    Carrefour du Moulin, Bouleternère

    À Boulternère, le canal de Corbère[9] (une partie du canal royal de Thuir), dont l'origine remonte au XIVe siècle et qui achemine l'eau de la Têt jusqu'à Perpignan, passe par le lieu-dit Cantonada del Molí (Carrefour du Moulin). Sur cet emplacement ont existé un moulin à huile, qui fonctionna de 1794 à 1882, et un moulin à farine de 1856 à 1882. L'aménagement du carrefour actuel date de 1993.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[10].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 758 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Eus », sur la commune d'Eus, mise en service en 1994[15] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[16] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 500,9 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 26 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[19], à 15,7 °C pour 1981-2010[20], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[21].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[22] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Bouleternère est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [24] - [I 2] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (47,5 %), cultures permanentes (28,5 %), forêts (21,1 %), zones urbanisées (2,9 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ligne 520 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Prades.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bouleternère est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[27] - [28].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[29].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[30]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[31]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[32].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[33].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

    Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, les barrages des Bouillouses ou de Vinça sur la Têt[35].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bouleternère est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[36].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Bulaternera[37].

    Les anciennes mentions du nom donnent Bula en 1008, Bula Superana en 1020, Bula de Confluenti en 1145, Bula de Terrenera en 1303[38], Bula Terrenera au XVe siècle, Bulaternera en 1632, Boula Terranera en 1770. Le nom Bula d'Avall, par opposition à Boule-d'Amont, a aussi existé jusqu'au XIVe siècle[39].

    Bula vient du nom de la rivière Boulès qui sépare Boule d'Amont et Bouleternère. L'origine du nom est sans doute dans la racine pré-latine Bul-Vol, employée pour les torrents ravinés, aux berges escarpées ou éboulées[39].

    Ternera est une contraction de l'expression catalane terra negra (terre noire). La plaine située à l'est du Boulès est en effet constituée de riches terres noires, très fertiles, tandis que le secteur situé à l'ouest vers Boule-d'Amont est constitué de terres blanches aux sols argilo-silicieux et beaucoup plus pauvres. On y trouve d'ailleurs un lieu-dit Terra alba (terre blanche). Le col voisin s'appelle également col de Ternère[39].

    Prosper Mérimée, dans sa nouvelle La Vénus d'Ille, invente une fausse étymologie mi-grecque, mi-phénicienne. C'est M. Peyrehorade, découvreur de la statue qui donne le nom de ce récit, qui, à partir d'une inscription incomplète en latin (VENERI TVRBVL...) trouvée sur la Vénus, reconstitue cette toponymie fantaisiste. Mérimée, dans cette nouvelle, utilise le personnage de M. Peyrehorade pour critiquer les érudits locaux du XIXe siècle, souvent prompts à s'enflammer pour leurs découvertes et qui, par ignorance et fatuité, propagent une pseudo-science remplie d'erreurs et d'approximations. La toponymie est un domaine dans lequel ce manque de rigueur a été particulièrement actif.

    Histoire

    Le territoire de Bouleternère fait tout d'abord partie du comté de Roussillon, mais sa position stratégique lui vaut d'être rattaché au comté de Conflent vers l'an 878. Au Xe et XIe siècles, l'abbaye Saint-Michel de Cuxa possède de nombreux alleus à Bouleternère, mais la seigneurie elle-même est entre les mains des comtes de Cerdagne, puis dès 1117 des comtes de Barcelone. Elle revient au Roussillon lorsque Jacques II de Majorque l'inféode à Pierre de Fenouillet le . Lorsque ce dernier est fait vicomte d'Ille par le roi Sanche de Majorque le , la seigneurie de Bouleternère y est de fait intégrée[38].

    À la fin du XVe siècle, Bouleternère obtient le titre de vila et siège au cort à Perpignan. En 1542, le dauphin de France, le futur Henri II assiège Bouleternère, saccage la ville et tue les 3 consuls.

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, la commune de Bouleternère est incluse dans le canton d'Ille au sein du district de Prades. Elle rejoint le canton de Vinça en 1801, qu'elle ne quitte plus par la suite[40] - [7].

    À compter des élections départementales de 2015, la commune de Bouleternère rejoint le nouveau canton du Canigou.

    Liste des maires

    Signature du maire Jean Marmer en 1815.
    Liste des maires successifs[41]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1792 Isidore Pontich
    1792 1793 Athanase Guiry
    1793 1795 François Guimbert
    1795 1799 Sulpice Taix
    1799 juin 1815 Athanase Guiry[42]
    juin 1815 ? Jean Marmer[42]
    ? 1821 Athanase Guiry
    1821 1830 Hyacinthe de Pallarès
    1830 1831 Jacques Sicart-Blanc
    1831 1834 Laurent Gaspard
    1834 1840 Joseph Rebardy
    1840 1848 Isidore Riubanys
    1848 1852 Jean Bernadach
    1852 1868 Joseph Guiry
    1868 1874 Jean Trie
    1874 1876 Joseph Noë
    1876 1886 Jean Trie
    1886 1908 Joseph Bernadach
    1908 1912 Raymond Sabardeil
    1912 1919 André Mary
    1919 1924 Achille Forgues
    1924 1924 Joseph Mercure
    1924 1927 André Paysa
    1927 1941 François Sabardeil
    1941 1944 François Baux
    1944 1952 François Garrigue
    1952 1983 Jules Gaspard[43] UP
    puis PSA
    puis PSU
    puis SFIO
    puis PS
    Agriculteur
    1983 En cours Jean Payrou[44] - [45] DVG Agriculteur retraité

    Qualité de l'eau

    L'eau du forage privé au lieu-dit Grabas à Bouleternère est classée en 2011[46] :

    • bon état : nitrates, métaux, solvants chlorés ;
    • état médiocre : pesticides, état chimique.

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1365 1378 1515 1553 1643 1709 1720 1730 1767
    47 f36 f57 f45 f150 f174 f170 f154 f604 H
    1774 1789 - - - - - - -
    154 f171 f-------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].

    En 2020, la commune comptait 957 habitants[Note 8], en augmentation de 3,8 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    817651730848840943922934925
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    918862857960868738749729722
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    759741732660632661683665699
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    818885739728625643760777880
    2017 2020 - - - - - - -
    935957-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[50] 1975[50] 1982[50] 1990[50] 1999[50] 2006[51] 2009[52] 2013[53]
    Rang de la commune dans le département 59 73 78 86 86 87 87 88
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    Le secteur du collège est Ille-sur-Têt[54].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : 17 et 18 janvier[55] ;
    • Fête communale : 17 juillet[55] ;
    • Foire : 2e mardi de septembre[55] ;
    • Procession du jeudi saint organisée par la confrérie des pagesos, la plus vielle procession pieuse de France sans interruption depuis le XVIIe siècle (fresque de l'église). Cette procession aux flambeaux dans les ruelles antiques du village se déroule sous la direction du regidor qui change à tour de rôle parmi les vieilles familles du village : Llense, Glory, leveque, Reig, Darrey, Barboteu, Soler, Jacomy.

    Sports

    Bouleternère est un passage prévu lors de la 15e étape du Tour de France 2021 (Céret-Andorre-la-Vieille) à 35,3 km après le départ de Céret[56].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 422 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 981 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 410 â‚¬[I 5] (19 350 â‚¬ dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 7]8,9 %12,5 %12,9 %
    Département[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 570 personnes, parmi lesquelles on compte 80,2 % d'actifs (67,3 % ayant un emploi et 12,9 % de chômeurs) et 19,8 % d'inactifs[Note 10] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 125 emplois en 2018, contre 134 en 2013 et 134 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 385, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,5 %[I 11].

    Sur ces 385 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 85 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 84,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 7,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 685 €[I 14].

    Entreprises et commerces

    Ressources principales : agriculture fruitière.

    Il a été installé un système de puisage des eaux potables en profondeur qui permet de desservir les villages environnants de même un système d'arrosage a été développé permettant de restreindre au maximum les réserves en eaux pour un arrosage en toute maîtrise.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • L'enceinte fortifiée du village comportait quatre tours et sept portes. Trois portes et deux tours ainsi qu'une grande partie des remparts existent encore à ce jour[57].
    • Chapelle Sainte-Anne de Bouleternère : petite chapelle récemment restaurée en bordure de la RN 116, sur la droite, en direction de Font-Romeu.
    • Église Saint-Nazaire de Barbadell : située dans les gorges du Boulés et rénovée actuellement par l'association Els Amics de Sant Nazari de Barbadell[57].
    • Ancienne église Saint-Sulpice : église romane du XIe siècle, rebâtie sur une église existante du IXe siècle, aujourd'hui intégrée dans un clocher-donjon[57].
    • Nouvelle église Saint-Sulpice, achevée en 1659 : On y trouve un portail en marbre surmonté d'une statue de Saint Sulpice et, à l'intérieur, deux retables du XVIIe siècle[57].
    • Église Sainte-Marie de Bouleternère.
    • Plusieurs portes de maison sont remarquables, bien restaurées et entretenues par les résidents.

    Tous les bâtiments sont construits sur un massif de schistes, dont l'exploitation a été florissante au siècle dernier.

    • Tour ronde de remparts.
      Tour ronde de remparts.
    • Tour ronde de remparts.
      Tour ronde de remparts.
    • Portail de la nouvelle église.
      Portail de la nouvelle église.
    • Ancienne Église Saint-Sulpice.
      Ancienne Église Saint-Sulpice.
    • Ancienne Église Saint-Sulpice.
      Ancienne Église Saint-Sulpice.
    • Église Saint-Nazaire de Barbadell.
      Église Saint-Nazaire de Barbadell.
    • Église Saint-Nazaire de Barbadell.
      Église Saint-Nazaire de Barbadell.
    • Église Sainte-Marie de Bouleternère
      Église Sainte-Marie de Bouleternère

    Personnalités liées à la commune

    Aquarelle[58] (1925) de Bouleternère par C R Mackintosh.

    Culture populaire

    Héraldique

    Blasonnement de la commune :

    D'azur au lion d'argent tenant de sa dextre une fleur de lys d'or.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Abbé Constant Paulet, Bouleternère

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
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