RodĂšs
RodĂšs [ÊodÉs] est une commune française, situĂ©e dans le centre du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant Ă l'ensemble des vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes qui « confluent » avec le lit creusĂ© par la TĂȘt entre Mont-Louis et RodĂšs.
RodĂšs | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Roussillon Conflent | ||||
Maire Mandat |
Marc Bianchini 2020-2026 |
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Code postal | 66320 | ||||
Code commune | 66165 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Rodésiens | ||||
Population municipale |
636 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 39âČ 29âł nord, 2° 33âČ 44âł est | ||||
Altitude | Min. 172 m Max. 771 m |
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Superficie | 18,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Canigou | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la TĂȘt, la riviĂšre de Rigarda, la riviĂšre des CrozĂšs, la riviĂšre de TarĂ©rach, le ruisseau de BellĂ gre. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « fenouillĂšdes » et les « sites Ă chiroptĂšres des PyrĂ©nĂ©es-Orientales ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
RodÚs est une commune rurale qui compte 636 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Rodésiens ou Rodésiennes.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de RodÚs se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe Ă 28 km Ă vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă 12 km de Prades[2], sous-prĂ©fecture, et Ă 22 km d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-TĂȘt[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : BouleternĂšre (2,2 km), Vinça (3,0 km), Rigarda (4,3 km), Montalba-le-ChĂąteau (4,3 km), Ille-sur-TĂȘt (5,0 km), Saint-Michel-de-Llotes (5,1 km), Joch (5,3 km), Finestret (6,2 km).
Sur le plan historique et culturel, RodĂšs fait partie de la rĂ©gion de Conflent, hĂ©ritiĂšre de l'ancien comtĂ© de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond Ă l'ensemble des vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes qui « confluent » avec le lit creusĂ© par la TĂȘt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et RodĂšs, aux abords de la plaine du Roussillon[5].
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 1 811 hectares. L'altitude varie entre 172 et 771 mĂštres[7].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].
Hydrographie
La TĂȘt traverse la commune en son milieu, en provenance Ă l'ouest du lac de Vinça et poursuivant son cours en direction de l'est vers Ille-sur-TĂȘt[6].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 2]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[14] :
- les « fenouillÚdes », d'une superficie de 479 ha, un site qui renferme des mares temporaires dont l'état de conservation est encore excellent[15] ;
- les « sites Ă chiroptĂšres des PyrĂ©nĂ©es-Orientales », d'une superficie de 2 437 ha, abritent d'importantes colonies d'espĂšces de chauves-souris d'intĂ©rĂȘt communautaire[16] ;
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensĂ©es sur la commune[17] : le « plateau de RodĂšs et de Montalba » (2 677 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[18] et la « vallĂ©e de la TĂȘt de Vinça Ă Perpignan » (554 ha), couvrant 10 communes du dĂ©partement[19] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4] - [17] :
- le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[20] ;
- le « massif du FenouillÚdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[21].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
RodÚs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [22] - [I 2] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (74 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (75,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (54,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (20,4 %), forĂȘts (19,3 %), cultures permanentes (3,1 %), zones urbanisĂ©es (2,3 %), eaux continentales[Note 7] (0,3 %)[24].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
La commune est traversĂ©e en son milieu par la route nationale N116, en provenance Ă l'est d'Ille-sur-TĂȘt et se poursuivant Ă l'ouest en direction de Vinça[6].
Les lignes 513 (RodĂšs - Ille-sur-TĂȘt) et 520 (Prades - Gare de Perpignan) du rĂ©seau rĂ©gional liO assurent la desserte de la commune.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de RodĂšs est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier, le risque radon[25] - [26].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂȘt[27].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[28]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[29]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[30].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une route Ă fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible dâavoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusquâĂ 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[31].
Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles dâoccasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles dâĂȘtre touchĂ©es par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture dâun de ces barrages, les barrages de Vinça ou des Bouillouses sur la TĂȘt[32].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de RodĂšs est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[33].
Toponymie
Joan Coromines explique que Rodés (comme écrit dans son ouvrage) coïncide avec le toponyme occitan Rodés (graphié Rodez en français), et que tous deux dérivent d'un locatif, au pluriel : Rutenis, d'origine latine ou d'une forme de génitif selon le témoignage de 1068-95 Castellum Rodenis. Il apparaßt sans -n en 1152, Redes, puis tourne dans les années 1153, 1213, 1225, et 1346, et avec correction Roders en 1354[34].
Histoire
L'origine du village RodĂ©s est liĂ©e Ă la prĂ©sence du chĂąteau qui le surplombe, dans lequel il se forme, d'abord autour de la fortification, puis plus tard descendant et s'Ă©tendant vers la plaine. Le chĂąteau est mentionnĂ© (Castello Rodenis) dĂšs 1068, dans un acte d'hommage au comte Guillaume Raymond de Cerdagne au moment de l'accession au comtĂ©. En 1095, le mĂȘme comte laisse dans son testament le Castellum Rodenis Ă son hĂ©ritier et successeur, Guillaume JordĂ , et en 1109 le serment fĂ©odal est signĂ© par ce chĂąteau appartenant au seigneur Pierre-Bernard de Domanova au comte Bernard-Guillaume, frĂšre et successeur de Guillaume-JordĂ .
Cerdana de Rodés, petite-fille de Pierre-Bernard de Domanova, apporte ce chùteau en dot à son mariage avec Guillaume de Canet. En 1225, Nunó Sanç confirme ce chùteau à Raymond de Canet, fils de Cerdane. En 1321, le roi Sanche autorisa Tumberge de Canet, veuve de Ponç de Guardia, et son fils Guillaume, petit-fils de Raymond de Canet, à construire un moulin sur le rec royal qui traversait les territoires de Ropidera et RodÚs. à la suite de la création de la vicomté de Canet, ce chùteau est administré par des chùtelains au titre de bailli. En 1359, le roi Pierre le Cérémonieux nomme le chùtelain de Rodés Raymond de Perellós, et en 1370 il lui est reconnu comme possession à perpétuité.
Ă la mort de Raymond de PerellĂłs, hĂ©rite de la chĂątellenie et de la seigneurie de Joch non pas Elionor de PerellĂłs, sa fille, mais le roi Jean Ier, afin d'Ă©viter que la chĂątellenie ne soit entre les mains d'une femme. Il l'acheta et la revendit Ă un autre Raymond de PerellĂłs, cousin d'ĂlĂ©onore. Ce Ramon de PerellĂłs, premier vicomte de PerellĂłs et second vicomte de Rueda, est l'auteur du roman mĂ©diĂ©val d'aventures Voyage au Purgatoire.
La chĂątellenie de RodĂšs a appartenu aux PerellĂłs jusqu'au milieu du XVIe siĂšcle. Ce chĂąteau, initialement situĂ© Ă la frontiĂšre des FenouillĂšdes et du Roussillon, a connu une grande importance tout au long du Moyen Ăge, mais Ă partir du XVe siĂšcle, elle a commencĂ© Ă diminuer, voire Ă disparaĂźtre complĂštement, avec son importance stratĂ©gique, et, en mĂȘme temps, la chĂątellenie est passĂ©e aux mains de bourgeois, comme Antoni Viader, de Villefranche-de-Conflent (1455).
En 1502,le chùtelain de RodÚs est le gendre de l'ancien chùtelain, Francesc Andreu, et en 1543 c'est Galceran de Vilardell qui prend le poste. Cette année-là , François de Perapertusa, baron de Joch, achÚte les seigneuries de RodÚs et de Ropidera, et ses descendants les conservent jusqu'à la Révolution française. Le 10 décembre 1652, lors de la guerre franco-espagnole, les troupes françaises attaquent le chùteau, et le chùtelain de la ville s'y distingue pour sa défense.
Politique et administration
Canton
En 1793, la commune voisine de BouleternÚre est incluse dans le canton d'Ille au sein du district de Prades. Elle rejoint le canton de Vinça en 1801, qu'elle ne quitte plus par la suite[35] - [7]
à compter des élections départementales de 2015, la commune de RodÚs rejoint le nouveau canton du Canigou.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[39].
En 2020, la commune comptait 636 habitants[Note 8], en stagnation par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
RodĂšs n'a qu'une seule Ă©cole, qui comprend Ă la fois le niveau maternelle et le niveau primaire. Elle est situĂ©e Ă cĂŽtĂ© de la Poste et de la mairie, aux pieds du village, dans la zone oĂč s'est Ă©largir son noyau urbain. Les enfants de RodĂšs, une fois les Ă©tudes terminĂ©es dans le village, peuvent continuer dans les collĂšges d'Ille-sur-TĂȘt, de Prades, d'Estagel, de Thuir ou de Saint-Paul-de-Fenouillet, puis dans les lycĂ©es de Prades ou CĂ©ret[45].
Manifestations culturelles et festivités
- FĂȘte patronale : [46] ;
- FĂȘtes communales : PĂąques et [46] ;
- PĂšlerinages de Notre-Dame-de-Domanova : lundi de PĂąques, lundi de PentecĂŽte, , et [46].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 271 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 630 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 410 âŹ[I 5] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 8,5 % | 12,1 % | 10,6 % |
DĂ©partement[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 378 personnes, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (61,6 % ayant un emploi et 10,6 % de chÎmeurs) et 27,7 % d'inactifs[Note 10] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 90 emplois en 2018, contre 99 en 2013 et 84 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 235, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,8 %[I 11].
Sur ces 235 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 46 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,4 % les transports en commun, 5,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Secteurs d'activités
53 établissements[Note 11] sont implantés à RodÚs au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 53 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 6 | 11,3 % | (8,7 %) |
Construction | 16 | 30,2 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 11 | 20,8 % | (30,5 %) |
Activités immobiliÚres | 2 | 3,8 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 6 | 11,3 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 9 | 17 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 3 | 5,7 % | (8,5 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,2 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 53 entreprises implantées à RodÚs), contre 14,3 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les quatre entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :
- Entreprise Bonnefoy & Valls, construction de maisons individuelles (264 kâŹ)
- 3 L., restauration traditionnelle (91 kâŹ)
- Duchan, blanchisserie-teinturerie de dĂ©tail (31 kâŹ)
- Tisane Mikaeo, production d'Ă©lectricitĂ© (16 kâŹ)
L'importante carriĂšre de granite de RodĂšs a Ă©tĂ© exploitĂ©e jusque dans les annĂ©es 1930. De par sa situation, elle constituait une des exploitations de ce minĂ©ral les plus proches de Perpignan. Le gisement fournissait essentiellement des pavĂ©s et des bordures de trottoir expĂ©diĂ©s non seulement dans tout le dĂ©partement, mais aussi vers d'autres centres urbains, tels que Toulouse, Marseille ou mĂȘme Paris[48].
Agriculture
La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (44 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 57 ha[51] - [Carte 4] - [Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Le dolmen de la Guardiola
- Le dolmen du Serrat Blanc
- Le chùteau médiéval, ruiné, sur la hauteur surplombant le village.
- L'Ă©glise Saint-Valentin de RodĂšs, ancienne chapelle du chĂąteau de RodĂšs.
- L'Ă©glise Saint-FĂ©lix de Ropidera.
- L'Ă©glise Sainte-Marie de Domanova ( Inscrit MH (1994)).
- Ăglise Saint-Jean-l'ĂvangĂ©liste de RodĂšs.
- Ăglise Notre-Dame-de-l'Assomption de RodĂšs.
- Les gorges de la Guillera, au nord-est de la commune.
HĂ©raldique
Blason | De gueules au chĂąteau de sable, ouvert et ajourĂ© du champ, hersĂ© d'or et Ă la roue du mĂȘme brochant en pointe. |
|
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Olivier Passarius (dir.), Aymat Catafau (dir.), Michel Martzluff (dir.) et al., Archéologie d'une montagne brûlée, Canet, Trabucaire, , 504 p. (ISBN 978-2849741016)
- (en) Peter McPhee, « On Rural Politics in Nineteenth-Century France : The Example of RodĂšs, 1789-1851 », Comparative Studies in Society and History, vol. 23, no 2,â , p. 248-277
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- RodÚs sur le site de l'Institut géographique national
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de RodÚs » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à RodÚs » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à RodÚs » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à RodÚs » (consulté le ).
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