AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Ille-sur-TĂȘt

Ille-sur-TĂȘt [ij syʁ tɛt] est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existĂ© de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Ille-sur-TĂȘt
Ille-sur-TĂȘt
L'Ă©glise Saint-Étienne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Roussillon Conflent
(siĂšge)
Maire
Mandat
Willy Burghoffer
2020-2026
Code postal 66130
Code commune 66088
DĂ©mographie
Gentilé Illois, Illoises
Population
municipale
5 519 hab. (2020 en augmentation de 2,68 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 174 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 40â€Č 18″ nord, 2° 37â€Č 17″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 446 m
Superficie 31,67 km2
Type Commune rurale
UnitĂ© urbaine Ille-sur-TĂȘt
(ville-centre)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de la VallĂ©e de la TĂȘt
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Ille-sur-TĂȘt
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Ille-sur-TĂȘt
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
Ille-sur-TĂȘt
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Ille-sur-TĂȘt
Liens
Site web ille-sur-tet.com

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la TĂȘt, le BoulĂšs, la Riberette, le Gimeneill, le ruisseau de BellĂ gre. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Ille-sur-TĂȘt est une commune rurale qui compte 5 519 habitants en 2020. Elle est dans l'unitĂ© urbaine d'Ille-sur-TĂȘt et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelĂ©s les Illois ou Illoises.

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Illa ['iʎə] ou (improprement) Illa de Tet[1].

    Au IXe siĂšcle, le nom est attestĂ© sous la forme Yla[2]. En 1793, le nom de la commune est Ille et devient officiellement Ille-sur-TĂȘt le [3] - [4].

    L'origine du nom pourrait ĂȘtre le latin insula « Ăźle », avec un sens dĂ©rivĂ© de « terres destinĂ©es Ă  l'arrosage, situĂ©es prĂšs de la riviĂšre »[5]. Il peut aussi s'agir d'un composĂ© il-ia, sur la base du mot aquitain ili « ville »[2] ou de la racine du mot ibĂšre apparentĂ© ilti, iltiƕ « ville »[6].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Ille-sur-TĂȘt se trouve dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  23 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[7], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  17 km de Prades[8], sous-prĂ©fecture, et Ă  14 km du Le Soler[9], bureau centralisateur du canton de la VallĂ©e de la TĂȘt dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie d'Ille-sur-TĂȘt[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[10] : Saint-Michel-de-Llotes (2,4 km), BouleternĂšre (3,6 km), CorbĂšre (3,8 km), NĂ©fiach (4,6 km), CorbĂšre-les-Cabanes (4,7 km), RodĂšs (5,0 km), BĂ©lesta (5,3 km), Montalba-le-ChĂąteau (5,7 km).

    Sur le plan historique et culturel, Ille-sur-TĂȘt fait partie de la rĂ©gion de Conflent, hĂ©ritiĂšre de l'ancien comtĂ© de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond Ă  l'ensemble des vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes qui « confluent » avec le lit creusĂ© par la TĂȘt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et RodĂšs, aux abords de la plaine du Roussillon[11].

    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 3 167 hectares. L'altitude varie entre 110 et 446 mĂštres[3].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[13].

    Vue, en direction du sud-est, sur la commune d'Ille-sur-TĂȘt. La ville d'Ille-sur-TĂȘt (au centre et un peu Ă  droite) se trouve prĂšs de la riviĂšre TĂȘt. Au nord-ouest de cette riviĂšre se trouve un plateau granitique (de date hercynienne, environ 300 millions d'annĂ©es), que l'on voit ici avec des panneaux solaires[14] - [15]. Au sud-est de la TĂȘt, autour de et au-delĂ  de la ville, se trouve une sĂ©rie de terrasses fluviales rĂ©centes du Quaternaire. Au-delĂ  (et au-delĂ  de la commune) s'Ă©lĂšvent les collines des Aspres, oĂč certaines formations ont plus de 500 millions d'annĂ©es. La plaine du Roussillon (NĂ©ogĂšne et Quaternaire) s'Ă©tend Ă  l'est (Ă  gauche).
    Orgues d’Ille-sur-TĂȘt

    Le village est Ă©galement gĂ©ologiquement caractĂ©risĂ© par l'existence sur son territoire de cheminĂ©es de fĂ©es qui ont Ă©tĂ© nommĂ©es Orgues d'Ille-sur-TĂȘt et qui ont Ă©tĂ© taillĂ©s dans des sĂ©diments du PliocĂšne[16]. L'affleurement du PilocĂšne sur la commune se situe entre le pied du plateau granitique et la TĂȘt, environ un kilomĂštre au nord de la ville.

    Hydrographie

    La TĂȘt dans la secteur sud-ouest de la commune.

    La commune est traversĂ©e par la TĂȘt (qui passe au nord de la ville), ainsi que par son affluent le BoulĂšs (au sud).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[18].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[17].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 11,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 760 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[20] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[21] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Thuir », sur la commune de Thuir, mise en service en 1993[22] et qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[23] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 576,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[24]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  23 km[25], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[26], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[27], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[28].

    Milieux naturels et biodiversité

    Le plateau de RodĂšs et de Montalba, commune d'Ille-sur-TĂȘt, vue vers le sud depuis Puig Pedros.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[29] : le « plateau de RodĂšs et de Montalba » (2 677 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[30] et la « vallĂ©e de la TĂȘt de Vinça Ă  Perpignan » (554 ha), couvrant 10 communes du dĂ©partement[31] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [29] :

    • le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du dĂ©partement[32] ;
    • le « massif du FenouillĂšdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[33].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Ille-sur-TĂȘt.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Ille-sur-TĂȘt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [34] - [I 2] - [35]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Ille-sur-TĂȘt, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[I 3] et 7 597 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 6] - [I 7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (48,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (48,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (43,9 %), cultures permanentes (38,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,4 %), forĂȘts (4,9 %), zones urbanisĂ©es (4,8 %), prairies (0,5 %)[36].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La route nationale 116 traverse la commune d'est en ouest. Celle-ci est aussi un des points d’accĂšs Ă  la rĂ©gion des FenouillĂšdes (vers Montalba-le-ChĂąteau ou BĂ©lesta).

    La commune compte une gare sur son territoire, la gare d'Ille-sur-TĂȘt, desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des missions entre les gares de Perpignan et de Villefranche - Vernet-les-Bains.

    De nombreuses lignes du rĂ©seau rĂ©gional liO desservent la commune : la 511 (Rabouillet - Ille-sur-TĂȘt), 512 (CorbĂšre - Perpignan), 513 (RodĂšs - Ille-sur-TĂȘt), 520 (Prades - Perpignan).

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Ille-sur-TĂȘt est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier, le risque radon[37] - [38].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂȘt. La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomĂ©ration perpignanaise, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s le sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[39] - [40].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[41]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[42].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[43].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[44].

    Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’ĂȘtre touchĂ©es par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d’un de ces barrages, les barrages de Vinça ou des Bouillouses sur la TĂȘt[45].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'Ille-sur-TĂȘt est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[46].

    Histoire

    Dans le cadre de la guerre des faucheurs, 5 000 soldats espagnols dirigĂ©s par Juan de Garay Otañez, avec de la cavalerie et quatre piĂšces d'artillerie provenant de Perpignan, ont attaquĂ© la citĂ© du 23 au . Ils ont Ă©tĂ© repoussĂ©s par les 600 Français de George Stuart, 9e Seigneur d'Aubigny. La rĂ©sistance de la population et la menace de l'arrivĂ©e des renforts français ont dĂ©couragĂ© les espagnols qui ont levĂ© le siĂšge.

    Baraque entre la TĂȘt et un canal d'irrigation ("Rec d'Illa", Ă  gauche), avec plaque en hommage Ă  un Groupement de travailleurs Ă©trangers qui ont restaurĂ© le canal aprĂšs les inondations de 1940 [47] - [48].

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, la commune d'Ille est choisie pour ĂȘtre le chef-lieu du canton d'Ille. Celui-ci est supprimĂ© en 1801 et Ille est alors rattachĂ©e au canton de Vinça qu'elle ne quitte plus par la suite[3] - [4].

    À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la VallĂ©e de la TĂȘt.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[49] - [50].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[51]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1791 Étienne Llagone
    1791 1793 Jacques Salamo
    1793 1794 Jean Moynier
    1794 1794 François Dauriach
    1794 1795 François Tarris
    1795 1798 Jacques Mauran
    1798 1808 Michel Clotes
    1808 1815 Jean Boixo
    1815 1815 François Dauriach
    1815 1825 Jean Boixo
    1825 1826 François Battle
    1826 1830 Jacques Abadie
    1830 1831 François Dauriach
    1831 1837 Jean de Lacour
    1837 1840 Jean Chauvet
    1840 1848 Jean de Lacour
    1848 1848 Joseph Gravas
    1848 1848 Jacques Illes
    1848 1848 François Obert
    1848 1849 Joseph Boixo
    1849 1850 Jean Nadal
    1850 1858 François Obert
    1858 1867 Jean TrullĂšs
    1867 1870 Victor de Lacour
    1870 1870 Antoine Lavaill
    1870 1871 Joseph Marty
    1871 1871 Victor de Lacour
    1871 1874 Joseph Marty
    1874 1876 Raymond Amiel
    1876 1876 Auguste Pinet
    1876 1877 Frédéric Fillol
    1877 1878 Charles de Lacour
    1878 1878 Louis NoguĂšs
    1878 1881 Frédéric Fillol
    1881 1894 François Baux
    1894 1895 François Nicolau
    1895 1896 Jean Galia
    1896 1900 François Baux
    1900 1904 François Aspes
    1904 1904 François Baux
    1904 1922 Étienne Batlle AD MĂ©decin puis pharmacien
    DĂ©putĂ© des PyrĂ©nĂ©es-Orientales (1919 → 1924)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Vinça (1898 → 1922)
    1922 1923 FĂ©lix Ausseil
    1923 1927 Louis Marqui
    1927 1935 Jean Galia
    1935 1940 Jacques Tixador
    1940 1941 Aimé Saris
    1941 1944 Pierre Blanc
    1944 1947 Étienne Margaill
    octobre 1947 1954 Jean Pons SFIO Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Vinça (1951 → 1958)
    1954 mars 1959 Lucien GĂ©ly
    mars 1959 mars 1977 Maurice Iché
    mars 1977 mars 1983 Lucette Pla-Justafré[52] PCF Institutrice
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Vinça (1964 → 1982)
    mars 1983 mars 2001 Henri Soler DVD Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Vinça (1982 → 2001)
    mars 2001 août 2009[53]
    (décÚs)
    Henri Demay PS Fonctionnaire
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Vinça (2001 → 2009)
    2009 En cours William Burghoffer[54] - [55] PS Fonctionnaire

    Politique de développement durable

    Vue d'Ille-sur-TĂȘt.

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[56].

    Ville fleurie : deux fleurs attribuées par le Conseil national des Villes et Villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[57].

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1643 1693
    25 f241 f160 f3 f211 f256 f238 f338 f394 f
    1709 1720 1730 1765 1767 1774 1789 - -
    394 f443 f499 f1 100 H2 049 H1 998 H478 f--
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    • 1358 : pour Reglella ;
    • 1365 : dont 16 f pour Cases Noves et 22 f pour Reglella ;
    • 1378 : dont 8 f pour Cases Noves et 9 f pour Reglella ;
    • 1424 : pour Cases Noves ;
    • 1774 : pour Isle-Retglelle et Saint-Michel-des-Lhottes.

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[59].

    En 2020, la commune comptait 5 519 habitants[Note 9], en augmentation de 2,68 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9042 0762 3562 6663 1023 2163 1713 2913 262
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 2603 2583 3323 4153 5383 3863 3973 3413 298
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 2453 1833 2543 0243 2093 6523 7654 2504 537
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    5 0745 2625 2585 2495 0954 9935 2115 2785 405
    2018 2020 - - - - - - -
    5 4365 519-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee Ă  partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[62] 1975[62] 1982[62] 1990[62] 1999[62] 2006[63] 2009[64] 2013[65]
    Rang de la commune dans le département 7 8 11 16 18 17 18 18
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    Ille-sur-TĂȘt dispose de deux Ă©coles maternelles publiques (98 et 99 Ă©lĂšves en 2013)[66] - [67], de deux Ă©coles primaires publiques (238 et 142 Ă©lĂšves en 2013)[68] - [69] et d'un collĂšge public[70] - [71].

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale : [72] ;
    • FĂȘte communale : [72] ;
    • Foires : mardi de la Passion, dernier dimanche de juin, , [72] ;
    • MarchĂ© : tous les mercredis et vendredis matin[73];
    • ÉvĂ©nement(s) : DĂ©sertival

    Sports

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 2 476 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 5 327 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 790 â‚Ź[I 8] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 9]). 33 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 11] (42,1 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 10]10,6 %14,4 %14,7 %
    DĂ©partement[I 11]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  3 007 personnes, parmi lesquelles on compte 70,6 % d'actifs (55,9 % ayant un emploi et 14,7 % de chĂŽmeurs) et 29,4 % d'inactifs[Note 12] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 13]. Elle compte 1 609 emplois en 2018, contre 1 626 en 2013 et 1 551 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 1 773, soit un indicateur de concentration d'emploi de 90,7 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 48,8 %[I 14].

    Sur ces 1 773 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 715 travaillent dans la commune, soit 40 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 78,9 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 14,5 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Secteurs d'activités

    398 Ă©tablissements[Note 13] sont implantĂ©s Ă  Ille-sur-TĂȘt au . Le tableau ci-dessous en dĂ©taille le nombre par secteur d'activitĂ© et compare les ratios avec ceux du dĂ©partement[Note 14] - [I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble398100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    307,5 %(8,7 %)
    Construction5012,6 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    12330,9 %(30,5 %)
    Information et communication41 %(1,9 %)
    Activités financiÚres et d'assurance174,3 %(3 %)
    Activités immobiliÚres215,3 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    389,5 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    7719,3 %(13,9 %)
    Autres activités de services389,5 %(8,5 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 30,9 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (123 sur les 398 entreprises implantĂ©es Ă  Ille-sur-TĂȘt), contre 30,5 % au niveau dĂ©partemental[I 18].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[74] :

    • Groupe Saveur des Clos - GSC, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et lĂ©gumes (36 142 k€)
    • Discountille, supermarchĂ©s (3 749 k€)
    • Clos des CostiĂšres, culture de cĂ©rĂ©ales (Ă  l'exception du riz), de lĂ©gumineuses et de graines olĂ©agineuses (3 730 k€)
    • Agridepot, commerce de dĂ©tail de fleurs, plantes, graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spĂ©cialisĂ© (1 747 k€)
    • SARL du Realet, culture de fruits Ă  pĂ©pins et Ă  noyau (776 k€)

    Les cycles Caminade est une entreprise siĂšgeant sur la commune.

    Agriculture

    La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[75]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations2831758652
    SAU[Note 16] (ha)1 4941 4211 0481 195

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 283 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] Ă  175 en 2000 puis Ă  86 en 2010[77] et enfin Ă  52 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 82 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 73 % de ses exploitations[78] - [Carte 5]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1494 ha en 1988 Ă  1195 ha en 2020[Carte 6]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 5 Ă  23 ha[77].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • Église Saint-Sauveur de Casesnoves
      Église Saint-Sauveur de Casesnoves
    • L'Ă©glise Saint-Sauveur
      L'Ă©glise Saint-Sauveur
    • Église Saint-ClĂ©ment de Reglella
      Église Saint-ClĂ©ment de Reglella
    • Église Sainte-Marie-la-Rodona
      Église Sainte-Marie-la-Rodona
    • Église Saint-Étienne d'Ille-sur-TĂȘt
      Église Saint-Étienne d'Ille-sur-TĂȘt
    • L'Ă©glise des Carmes
      L'Ă©glise des Carmes
    • Ermitage Saint-Maurice de Greulera
      Ermitage Saint-Maurice de Greulera
    • Église de l'HĂŽpital Saint-Jacques dit aussi Hospici d'Illa d'Ille-sur-TĂȘt
      Église de l'HĂŽpital Saint-Jacques dit aussi Hospici d'Illa d'Ille-sur-TĂȘt
    • Ancienne Ă©glise Sainte-Croix d'Ille-sur-TĂȘt
      Ancienne Ă©glise Sainte-Croix d'Ille-sur-TĂȘt
    • Ancienne Ă©glise Sainte-Marie d'Ille-sur-TĂȘt. L'Ă©glise a Ă©tĂ© transformĂ©e en maison
      Ancienne Ă©glise Sainte-Marie d'Ille-sur-TĂȘt. L'Ă©glise a Ă©tĂ© transformĂ©e en maison
    • Les Orgues
      Les Orgues

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    D'azur à la banniÚre carrée d'argent.

    Culture populaire

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Émile Delonca et LĂ©on Delonca, Un village en Roussillon : Illa, terra de RossellĂł, Perpignan, Impr. du Midi, , 436 p. (BNF 32012190)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[19].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[76].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « MĂ©tadonnĂ©es de la commune d'Ille-sur-TĂȘt » (consultĂ© le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « UnitĂ© urbaine 2020 d'Ille-sur-TĂȘt » (consultĂ© le ).
    4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Perpignan » (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    8. « REV T1 - MĂ©nages fiscaux de l'annĂ©e 2018 Ă  Ille-sur-TĂȘt » (consultĂ© le ).
    9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 Ă  64 ans par type d'activitĂ© en 2018 Ă  Ille-sur-TĂȘt » (consultĂ© le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    14. « Emp T5 - Emploi et activitĂ© en 2018 Ă  Ille-sur-TĂȘt » (consultĂ© le ).
    15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'Ă©tablissements par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2019 Ă  Ille-sur-TĂȘt » (consultĂ© le ).
    18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

    Autres sources

    1. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, UniversitĂ© de Perpignan, NomenclĂ tor toponĂ­mic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
    2. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire Ă©tymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, , 738 p., p. 360.
    3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Ille-sur-TĂȘt », sur ehess.fr, École des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
    4. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
    5. LluĂ­s Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p..
    6. (es) Xaverio Ballester, « Las adfinitas de las lenguas aquitana e ibĂ©rica », Palaeohispanica, Revista sobre lengua y culturas de la Hispania antigua (Saragosse),‎ (ISSN 1578-5386).
    7. Stephan Georg, « Distance entre Ille-sur-TĂȘt et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consultĂ© le ).
    8. Stephan Georg, « Distance entre Ille-sur-TĂȘt et Prades », sur https://fr.distance.to (consultĂ© le ).
    9. Stephan Georg, « Distance entre Ille-sur-TĂȘt et Le Soler », sur https://fr.distance.to (consultĂ© le ).
    10. « Communes les plus proches d'Ille-sur-TĂȘt », sur www.villorama.com (consultĂ© le ).
    11. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
    12. Carte IGN sous GĂ©oportail
    13. « Plan séisme » (consulté le ).
    14. Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
    15. « Carte gĂ©ologique » sur GĂ©oportail. Avec Notice explicative de la feuille Rivesaltes(1096) Ă  1/50 000, BRGM Éditions, OrlĂ©ans, 1993, ficheinfoterre.brgm.fr, consultĂ© le 7 janvier 2022.
    16. Elisabeth Le Goff, Marc Calvet, Anne-Marie Moigne, CuriositĂ©s GĂ©ologiques des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, OrlĂ©ans : BRGM Éditions, 2018, (ISBN 978-2-7159-2660-8), site 8, pages 70-71.
    17. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    18. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    19. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    20. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    21. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    22. « Station Météo-France Thuir - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    23. « Orthodromie entre Ille-sur-TĂȘt et Thuir », sur fr.distance.to (consultĂ© le ).
    24. « Station Météo-France Thuir - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    25. « Orthodromie entre Ille-sur-TĂȘt et Perpignan », sur fr.distance.to (consultĂ© le ).
    26. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    27. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    28. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    29. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Ille-sur-TĂȘt », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
    30. « ZNIEFF le « plateau de RodÚs et de Montalba » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. « ZNIEFF la « vallĂ©e de la TĂȘt de Vinça Ă  Perpignan » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
    32. « ZNIEFF le « massif des Aspres » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    33. « ZNIEFF le « massif du FenouillÚdes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    34. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    35. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    36. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    37. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
    38. « Les risques prĂšs de chez moi - commune d'Ille-sur-TĂȘt », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    39. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site du service public d’information sur l’eau et les milieux aquatiques dans le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e, (consultĂ© le )
    40. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    41. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    42. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    43. « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    44. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    45. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
    46. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur IRSN, (consulté le )
    47. Francisco RodrĂ­guez Barroso. RefugiĂ© espagnol et membre du 412e GTE, Barroso "fut employĂ© Ă  la rĂ©paration des nombreux canaux d’irrigation du secteur, indispensables Ă  l’agriculture, et Ă  la restauration des berges de la TĂȘt...".
    48. Hommage au Groupement de travailleurs étrangers, "L'Indépendant", 26 avril 2023.
    49. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    50. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    51. Liste des maires d'Ille-sur-TĂȘt sur le site MairesGenWeb
    52. http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article87878, notice JUSTAFRÉ Lucie, Marie, Marguerite, dite Lucette [plus connue depuis les annĂ©es 1950 sous le nom de PLA-JUSTAFRÉ Lucette]. par AndrĂ© Balent, version mise en ligne le 5 juillet 2010, derniĂšre modification le 29 dĂ©cembre 2017.
    53. DĂ©cĂšs d'Henri Demay
    54. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
    55. RĂ©Ă©lection en 2020 : « Ille-sur-TĂȘt : William Burghoffer rĂ©Ă©lu », L'IndĂ©pendant,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    56. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Ille-sur-TĂȘt, consultĂ©e le 26 octobre 2017
    57. « Ille-sur-TĂȘt », sur villes-et-villages-fleuris.com (consultĂ© le ).
    58. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    59. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    60. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    61. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    62. INSEE, « Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    63. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    64. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    65. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    66. Annuaire du MinistĂšre de l'Éducation nationale, Ă©cole maternelle publique Henri Wallon d'Ille-sur-TĂȘt
    67. Annuaire du MinistĂšre de l'Éducation nationale, Ă©cole maternelle publique Louis Torcatis d'Ille-sur-TĂȘt
    68. Annuaire du MinistĂšre de l'Éducation nationale, Ă©cole primaire publique Louis Pasteur d'Ille-sur-TĂȘt
    69. Annuaire du MinistĂšre de l'Éducation nationale, Ă©cole primaire publique Paul Langevin d'Ille-sur-TĂȘt
    70. Inspection académique des Pyrénées-Orientales, « Circonscription de Prades », (consulté le ).
    71. Annuaire du MinistĂšre de l'Éducation nationale, collĂšge Pierre FouchĂ© d'Ille-sur-TĂȘt
    72. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
    73. Office de tourisme d'Ille-sur-TĂȘt, section Animations
    74. « Entreprises Ă  Ille-sur-TĂȘt », sur entreprises.lefigaro.fr (consultĂ© le ).
    75. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    76. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    77. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siĂšge dans la commune d'Ille-sur-TĂȘt - DonnĂ©es gĂ©nĂ©rales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consultĂ© le ).
    78. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département des Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    79. Fabricio Cardenas, « Un ministre Ă  Ille-sur-TĂȘt en 1893 », sur Vieux papiers des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, (consultĂ© le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.