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Montalba-le-ChĂąteau

Montalba-le-Chùteau (en occitan : Montalban lo CastÚl) est une commune française située dans le nord du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le FenouillÚdes, une dépression allongée entre les CorbiÚres et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly.

Montalba-le-ChĂąteau
Montalba-le-ChĂąteau
Vue générale du village.
Blason de Montalba-le-ChĂąteau
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes de Roussillon Conflent
Maire
Mandat
Marie Martinez
2020-2026
Code postal 66130
Code commune 66111
DĂ©mographie
Population
municipale
153 hab. (2020 en augmentation de 2,68 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 9,6 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 41â€Č 48″ nord, 2° 33â€Č 38″ est
Altitude Min. 280 m
Max. 661 m
Superficie 15,9 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de la VallĂ©e de la TĂȘt
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Montalba-le-ChĂąteau
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Montalba-le-ChĂąteau
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Montalba-le-ChĂąteau
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Montalba-le-ChĂąteau

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Riberette, le ruisseau de BellĂ gre. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « fenouillĂšdes » et les « sites Ă  chiroptĂšres des PyrĂ©nĂ©es-Orientales ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Montalba-le-ChĂąteau est une commune rurale qui compte 153 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 455 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelĂ©s les Montalbanais ou Montalbanaises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Montalba-le-Chùteau se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  27 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  14 km de Prades[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  19 km du Soler[3], bureau centralisateur du canton de la VallĂ©e de la TĂȘt dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-TĂȘt[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : TrĂ©villach (2,8 km), RodĂšs (4,3 km), Caramany (4,5 km), BĂ©lesta (4,6 km), Tarerach (4,8 km), BouleternĂšre (5,6 km), Ille-sur-TĂȘt (5,7 km), Trilla (5,9 km).

    Sur le plan historique et culturel, Montalba-le-Chùteau fait partie du FenouillÚdes, une dépression allongée entre les CorbiÚres et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane[5].

    Communes limitrophes de Montalba-le-ChĂąteau[6]
    Caramany BĂ©lesta
    TrĂ©villach Montalba-le-ChĂąteau Ille-sur-TĂȘt
    RodĂšs
    Situation de la commune.
    Une ancienne borne frontiĂšre (une des nombreuses bornes de ce type dans cette rĂ©gion) marque la jonction des trois communes Montalba-le-ChĂąteau, BĂ©lesta et Ille-sur-TĂȘt.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 590 hectares. L'altitude varie entre 280 et 661 mĂštres[7].

    Selon "L'atlas des paysages du Languedoc-Roussillon"[8], la commune, dont le chef-lieu est établi à 483 mÚtres d'altitude, est située sur le plateau de RoupidÚre, qui s'incline d'ouest en est de 600 à 400 mÚtres environ.

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].

    La plus grande partie de la commune repose sur un plateau granitique de date hercynienne (environ 300 millions d'annĂ©es), comme on peut le voir ici depuis le Puig PedrĂłs (alt. 435 m)[10] - [11]. Ce sommet se trouve dans le coin sud de la commune. La limite nord de la commune s'Ă©tend jusqu'Ă  la crĂȘte des collines au-delĂ  du village, et ces collines reposent sur des marnes noires du CrĂ©tacĂ© (environ 100 millions d'annĂ©es). La jonction entre le plateau granitique et les collines crĂ©tacĂ©es est dĂ©finie par la faille nord-pyrĂ©nĂ©enne, qui s'Ă©tend d'ouest en est, et qui est l'une des failles principales de la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es.

    Hydrographie

    Situé sur une hauteur, le village est entouré de bassins versants. Parmi les riviÚres que l'on trouve sur le territoire de la commune, on trouve :

    • La Crabayrisse et ses divers affluents qui descendent du nord et du centre vers l'est en direction de BĂ©lesta. Parmi les affluents :
      • Le Ruisseau del Roumenga marque une partie de la frontiĂšre au nord-ouest avec TrĂ©villach ;
      • Le Ravin de l'Encantada descend du nord et marque l'autre partie de la frontiĂšre avec TrĂ©villach.
    • Le CĂČrrec de Vallagra qui marque une part importante de la frontiĂšre sud-occidentale de la commune avec RodĂšs.
    • La Vernosa et ses affluents qui descendent vers le sud en direction d'Ille-sur-TĂȘt.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[13].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[12].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 831 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 4,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[15] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[16] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Eus », sur la commune d'Eus, mise en service en 1994[17] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[18] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 500,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[19]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  27 km[20], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[21], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[22], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[23].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[25] :

    • les « FenouillĂšdes », d'une superficie de 479 ha, un site qui renferme des mares temporaires dont l'Ă©tat de conservation est encore excellent[26] ;
    • les « sites Ă  chiroptĂšres des PyrĂ©nĂ©es-Orientales », d'une superficie de 2 437 ha, abritent d'importantes colonies d'espĂšces de chauves-souris d'intĂ©rĂȘt communautaire[27] ;

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Le plateau de RodĂšs et de Montalba depuis Puig Pedros, vue vers l'est.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[28] :

    • le « massif du Sarrat d'Espinets » (1 772 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[29] ;
    • la « mine de fer de Montalba » (52 ha)[30],
    • le « plateau de RodĂšs et de Montalba » (2 677 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[31] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [28] : le « massif du FenouillĂšdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[32].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Montalba-le-ChĂąteau.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Montalba-le-Chùteau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [33] - [I 2] - [34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (58,2 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (57,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (49,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (23,9 %), cultures permanentes (17,8 %), forĂȘts (8,9 %)[35].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Le village est situé au carrefour de deux routes départementales, la D 2 et la D 17 :

    • La D 2 traverse la commune depuis le nord-ouest en provenance de TrĂ©villach et vers le sud-est en direction d'Ille-sur-TĂȘt ;
    • La D 17 traverse la commune depuis l'ouest en provenance de Tarerach et vers le nord-est en direction de BĂ©lesta.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montalba-le-ChĂąteau est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier, le risque radon[36] - [37].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Montalba-le-ChĂąteau.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂȘt[38].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[39].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Montalba-le-ChĂąteau est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[40].

    Toponymie

    Montalba est mentionné pour la premiÚre fois en 955, sous le nom de Monte Albo, pour délimiter le territoire d'Ille[41].

    En occitan, le nom de la commune est Montalban. Le village se situe dans la zone linguistique occitane, oĂč la voyelle "u" est prononcĂ©e [y] et non [u], ce qui est un fait reconnu par les chercheurs, occitanistes[42] comme catalanistes[43].

    Le , Montalba devient officiellement Montalba-le-ChĂąteau[44].

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, la commune de Montalba-le-ChĂąteau est rattachĂ©e au canton de Latour-de-France[7]. Le , elle est rattachĂ©e au canton de Vinça. Par la mĂȘme occasion elle passe alors de l'arrondissement de Perpignan Ă  l'arrondissement de Prades[44].

    À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune de Montalba-le-ChĂąteau rejoint le nouveau canton de la VallĂ©e de la TĂȘt.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[45]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1795 François Siré . .
    1795 1798 François Doutres . .
    1798 1832 François Siré Poubil . .
    1832 1833 Jean Siré . .
    1833 1838 Gabriel Jucelme . .
    1838 1844 Jean GĂ©ly . .
    1844 1854 Jean-Baptiste Pugnaud . .
    1854 1865 Jean GĂ©ly . .
    1865 1866 Jean Siré Poubil . .
    1866 1870 Jean-Baptiste Pugnaud . .
    1870 1881 Jean Siré Llech . .
    1881 1881 Jean Fage . .
    1881 1889 Jean Pasquier . .
    1889 1891 Jean Vassal . .
    1891 1898 Antoine Pacha . .
    1898 1909 Jean Gazé . .
    1909 1919 Jean Fage . .
    1919 1928 Antoine Martignolles . .
    1928 1929 Antoine Grieu . .
    1929 1930 Jean Pacha . .
    1930 1944 Philippe Pugnaud . .
    1944 1950 Laurent Sournia . .
    1950 mars 1965 Michel GĂ©ly . .
    mars 1965 1970 Clément EstÚve . .
    1970 1972 Abdon Sistach . .
    1972 juin 1995 Henri Sire . .
    juin 1995 mars 2001 Jean FagĂšde . .
    mars 2001 mars 2014 Jacques Roigt[46] PCF
    mars 2014 3 juillet 2020 Jean-Jacques Cadéac[47] FG
    3 juillet 2020 En cours Marie Martinez[48]

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1693 1709 1720 1767 1774 1788 1789 1790
    60 f60 f60 f152 H60 f290 H69 f131 H
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[50].

    En 2020, la commune comptait 153 habitants[Note 10], en augmentation de 2,68 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    312335340405425455417430440
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    437417404378374365365330317
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    304289279277260241230216224
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    212203156121111120139145149
    2018 2020 - - - - - - -
    149153-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee Ă  partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[53] 1975[53] 1982[53] 1990[53] 1999[53] 2006[54] 2009[55] 2013[56]
    Rang de la commune dans le département 132 138 163 168 164 163 160 161
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    Il n'y a pas d'Ă©cole Ă  Montalba-le-ChĂąteau.

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale : [57] ;
    • FĂȘte communale : [57] ;
    • FĂȘte de la chĂšvre : 1er dimanche d'octobre, depuis 2013[58].

    Santé

    Il n'y a pas de mĂ©decin ou de pharmacie Ă  Montalba-le-ChĂąteau. Les plus proches sont Ă  Ille-sur-TĂȘt. Les centres hospitaliers les plus proches sont Ă  Prades ou Ă  Thuir.

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 5]12,2 %15,2 %15,7 %
    DĂ©partement[I 6]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  89 personnes, parmi lesquelles on compte 78,7 % d'actifs (62,9 % ayant un emploi et 15,7 % de chĂŽmeurs) et 21,3 % d'inactifs[Note 11] - [I 5]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 8]. Elle compte 20 emplois en 2018, contre 13 en 2013 et 20 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 56, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,7 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 54,7 %[I 9].

    Sur ces 56 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 19 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 83,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 18 277 €[I 12].

    Culture locale et patrimoine

    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption.
      Église Notre-Dame-de-l'Assomption.
    • Église Sainte-Marie
      Église Sainte-Marie
    • Église Sainte-Marie, situĂ©e extra-muros au nord-est du village.
      Église Sainte-Marie, situĂ©e extra-muros au nord-est du village.
    • Le chĂąteau.
      Le chĂąteau.
    • Eglise Sainte-Marie.
      Eglise Sainte-Marie.
    • Le village sur fond de Canigou.
      Le village sur fond de Canigou.

    Monuments et lieux touristiques

    Les monuments et lieux notables de Montalba-le-ChĂąteau sont les suivants[57] :

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Montalba-le-ChĂąteau Blason
    De sable Ă  trois pals d'argent ; au chef du mĂȘme.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Tondon, Montalba le ChĂąteau : Le site, les seigneurs, les habitants, le trĂ©sor, les coutumes et les promenades environnantes, Saint-EstĂšve, Les Presses littĂ©raires, , 147 p. (ISBN 978-2-35073-991-5, BNF 45022859)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[14].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[24].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montalba-le-Chùteau » (consulté le ).
    10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
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    Autres sources

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Montalba-le-Chùteau et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Montalba-le-Chùteau et Le Soler », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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    11. « Carte gĂ©ologique » sur GĂ©oportail. Avec Notice explicative de la feuille Rivesaltes(1096) Ă  1/50 000, BRGM Éditions, OrlĂ©ans, 1993, ficheinfoterre.brgm.fr, consultĂ© le 7 janvier 2022.
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