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Caramany

Caramany (Caramanh en occitan) est une commune française située dans le nord du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le FenouillÚdes, une dépression allongée entre les CorbiÚres et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly.

Caramany
Caramany
Vue du village depuis le rocher de la Bade.
Blason de Caramany
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades[1]
Intercommunalité Communauté de communes Agly-FenouillÚdes
Maire
Mandat
Christian Lemoine
2020-2026
Code postal 66720
Code commune 66039
DĂ©mographie
Gentilé Carmagnols
Population
municipale
131 hab. (2020 en diminution de 12,67 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 9,4 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 44â€Č 07″ nord, 2° 34â€Č 15″ est
Altitude Min. 129 m
Max. 765 m
Superficie 14 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Vallée de l'Agly
Localisation
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Caramany
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Caramany
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Caramany
Liens
Site web Mairie de Caramany

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Agly et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Caramany est une commune rurale qui compte 131 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 577 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelĂ©s les Caramagnols ou Caramagnoles.

    Caramany est principalement connu pour son barrage et son lac, ainsi que son vignoble.

    Vue depuis le relais de télévision

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Caramany se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  27 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  18 km de Prades[3], sous-prĂ©fecture, et Ă  25 km de Rivesaltes[4], bureau centralisateur du canton de la VallĂ©e de l'Agly dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-TĂȘt[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Cassagnes (3,4 km), Lansac (3,5 km), BĂ©lesta (3,6 km), Trilla (4,3 km), TrĂ©villach (4,4 km), Montalba-le-ChĂąteau (4,5 km), RasiguĂšres (4,6 km), PlanĂšzes (5,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Caramany fait partie du FenouillÚdes, une dépression allongée entre les CorbiÚres et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane[6].

    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    Cavité rocheuse à proximité du village.

    Caramany possĂšde une superficie de 1 400 ha et son altitude varie de 129 Ă  765 mĂštres[8].

    Le territoire communal est principalement situé en terrain de roches métamorphiques (migmatites, paragneiss, et plusieurs roches jusqu'au faciÚs granulite (Charnockites)) alors que le reste du FenouillÚdes se partage majoritairement entre calcaires - généralement du Crétacé (Albien
) - légÚrement marmorisés et granites plus ou moins altérés en arÚne granitique[9].

    De multiples plis et failles recoupent ces unités lithologiques.

    Le village est entouré de nombreuses grottes, creusées dans le tuf, qui est aussi utilisé dans la partie supérieure du clocher du village.

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[10].

    Hydrographie

    Le lac.
    Le lac à un niveau historiquement bas, été 2008.

    Caramany est traversée par l'Agly. La retenue d'eau de ce fleuve crée un lac situé en majeure partie sur le territoire de la commune.

    Ce lac a une superficie de 170 hectares, pour une longueur d'environ 7 km.

    À l'Ă©tĂ© 2008, le village a Ă©tĂ© touchĂ© par une pĂ©nurie d'eau sans prĂ©cĂ©dent. Des mesures draconiennes ont Ă©tĂ© prises par la prĂ©fecture. Le lac a atteint son niveau le plus bas depuis son inauguration en 1994.

    DĂšs sa mise en eau en 1994, le lac a Ă©tĂ© alevinĂ© par la FĂ©dĂ©ration DĂ©partementale des Associations de PĂȘche et de Protection des Milieux Aquatiques des PyrĂ©nĂ©es-Orientales.

    [réf. nécessaire]

    Il existe également un certain nombre de ruisseaux permanents ou temporaires, qui irriguent les deux rives carmagnoles de l'Agly. Sur la rive droite, au sud de la commune, se trouvent notamment les ravins de Balderbe, de la BécÚde et de la TeuliÚre. En outre, un réseau de canaux d'irrigation de jardins alimente en eau une partie réduite du territoire communal, à l'ouest du bourg, au pied de la colline de Péménard. Ces canaux sont gérés par une association syndicale autorisée (ASA)[11].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[13].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[12].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 776 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[15] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[16] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Sournia », sur la commune de Sournia, mise en service en 1967[17] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[18] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 735,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[19]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  27 km[20], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[21], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[22], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[23].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[24] : le « massif du Sarrat d'Espinets » (1 772 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[25] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [24] : le « massif du FenouillĂšdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[26].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Caramany.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Caramany est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [27] - [I 2] - [28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (61,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (63,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (36,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (25,2 %), cultures permanentes (19,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,5 %), eaux continentales[Note 9] (8,9 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    AccĂšs Ă  Caramany par voies routiĂšres :

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Caramany est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier, le risque radon[30] - [31].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly[32].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[33]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[34]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[35].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’ĂȘtre touchĂ©es par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d’un de ces barrages[36].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Caramany est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[37].

    Toponymie

    Formes du nom

    Le nom de la commune est attesté sous les formes Karamay en 1211, Karamanho en 1242[38], Caramain en 1261[39], Caramayn en 1304 et Caramany en 1395[40]. Sur les cartes de Cassini du XVIIIe siÚcle, on trouve Caramaing, graphie encore utilisée au XIXe siÚcle en concurrence avec Caramany[41].

    En occitan, le nom de la commune est Caramanh dans la graphie moderne du languedocien. Toutefois, il paraĂźt normal de conserver Caramany qui correspond Ă  la graphie catalane en usage depuis le Moyen Âge[40]. Les deux graphies correspondent Ă  la mĂȘme prononciation d'un n final mouillĂ©, proche de ce qui en français s'Ă©crirait « Caramagne »[40].

    Le panneau d'entrée du village
    Étymologie

    Il s'agit d'un type toponymique basĂ©s sur l'Ă©lĂ©ment prĂ©-indo-europĂ©en *kar « pierre », devenu quer Ă  l'Ă©poque mĂ©diĂ©vale, suivi du latin magnus « grand »[42] - [43], d'oĂč le sens global de « grande pierre », appliquĂ© par extension Ă  tout rocher fortifiĂ© et prenant donc le sens de grand chĂąteau-fort[40].

    Une autre explication fait appel au nom de personne germanique Caraman, repris tel quel[44].

    Les toponymes voisins sont Caraman (Haute-Garonne, Carmanum, Caramanh XIIIe siĂšcle), le puig de Caramany en EmpordĂ  et la Rocamany Ă  Mosset[40].

    Histoire

    L'histoire du village est Ă©troitement liĂ©e Ă  celle de l'Agly. Lors de la construction du barrage, d'importantes fouilles archĂ©ologiques ont permis la dĂ©couverte de nombreux vestiges, dont une ceux de la nĂ©cropole du Camp del GinĂšbre datant du NĂ©olithique[Note 10] vieille de plusieurs milliers d'annĂ©es. Ces occupations, d'abord implantĂ©es sur la rive gauche, se poursuivront au Moyen Âge sur la rive droite, Ă  l'emplacement de l'actuel cimetiĂšre, certainement pour se rapprocher de ce Grand Rocher, sur lequel s'Ă©lĂšvera un chĂąteau fort puis le village lui-mĂȘme.

    La premiÚre mention connue de Caramany remonte à 1085, alors que l'existence d'une famille seigneuriale est attestée en 1242 ; cette année-là, Huguet de Caraman est un des principaux chevaliers de la vicomté de Fenouillet, suzerain des lieux. En 1258, le traité de Corbeil rattache définitivement la vicomté de FenouillÚdes au royaume de France, et Caramany, comme tous les chùteaux voisins, devient alors un poste avancé pour la défense de la frontiÚre. Le village voisin de Bélesta a gardé la trace de cette époque puisque est parfois ajoutée au nom du village la dénomination « de la FrontiÚre ».

    Abandonnée par ses premiers détenteurs qui ont préféré rester du cÎté catalan, la seigneurie verra se succéder un grand nombre de propriétaires : aprÚs la Révolution, le dernier, le comte de Mauléon Narbonne a vendu ses biens, chùteau et terres, aux habitants de la commune.

    La rue du Clocher.

    En 1790, lors de la création des départements par l'Assemblée constituante, le FenouillÚdes a retrouvé les anciens comtés du Roussillon, de la Cerdagne, du Capcir et du Conflent pour former le département actuel des Pyrénées-Orientales.

    L'Ă©glise et le chĂąteau.

    Les XVIIIe et XIXe siĂšcles correspondent Ă  une pĂ©riode d'expansion. Le village atteint son pic de population, se dĂ©veloppe et sort de ses remparts. L'Ă©glise Ă©galement s'agrandit et un clocher est Ă©rigĂ© par les habitants eux-mĂȘmes de 1847 Ă  1849, sous la conduite de l'abbĂ© François Bria.

    Les surfaces cultivĂ©es augmentent, et Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales et des oliviers succĂšde la vigne qui devient, au XXe siĂšcle, la seule ressource Ă©conomique de la commune. La cave coopĂ©rative dont la construction est lancĂ©e en 1923, s'est lancĂ©e dans une dĂ©marche de qualitĂ© dĂšs 1966[45]. La vinification par le procĂ©dĂ© de la macĂ©ration en raisin entier Ă  l'Ă©poque incitĂ©e par l'Ɠnologue Jean RiĂšre, a construit la renommĂ©e des vins de Caramany[45].

    À partir de 2021, la commune est intĂ©grĂ©e au pĂ©rimĂštre du Parc naturel rĂ©gional CorbiĂšres-FenouillĂšdes.

    LĂ©gende

    Les « canons de Caramany ».

    À l'instar de nombre de petits villages, plusieurs croyances et lĂ©gendes ont Ă©tĂ© vĂ©hiculĂ©es de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. La plus connue d'entre elles dans le village est certainement celle des canons de Caramany, entretenue par la prĂ©sence de deux poutres dĂ©passant du mur sud du chĂąteau. Pendant la guerre du Roussillon, qui oppose le royaume d'Espagne aux rĂ©volutionnaires français, en 1793, elles auraient ainsi Ă©tĂ© prises pour des canons par des Espagnols ayant pris la dĂ©cision de s'aventurer vers le nord[46].

    Politique et administration

    Canton

    DĂšs 1790, la commune de Caramany est incluse dans le canton de La Tour (devenu plus tard Latour-de-France) et ne le quitte plus par la suite[47].

    À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la VallĂ©e de l'Agly.

    Liste des maires

    La mairie et la place de la mairie.
    Vue du village depuis les environs du « Ruisseau ».
    Emplacement de l'ancienne herse.
    Liste des maires depuis la Libération[48]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 1947 Eloi Tresseres
    1947 1971 Clément Caillens
    1971 1982 Eloi Tresseres mort en fonctions
    1982 2001 Edgard Ubert adjoint, remplace le maire,
    Ă©lu en mars 1983
    mars 2001 mars 2014 Ange LĂ©on[49]
    mars 2014 2020 Bernard Caillens[50]
    2020 En cours Christian Lemoine Ancien chauffeur de bus

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1693 1709 1720 1774 1788 1789 1790
    67 f67 f67 f84 f382 H96 f400 H
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[52].

    En 2020, la commune comptait 131 habitants[Note 11], en diminution de 12,67 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    433484456491492509561577571
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    570557565524523516507529512
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    504523536512507501420407369
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    327293241216170165143142145
    2015 2020 - - - - - - -
    152131-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population de la commune ne cesse de baisser depuis le début du XXe siÚcle, comme pour bon nombre de communes rurales françaises. L'arrivée de nouvelles familles et de Britanniques pourrait relancer la croissance démographique du village, dont la population communale s'établit actuellement, en 2007, à 142 habitants[I 5]. Depuis le milieu des années 2000, la démographie communale se stabilise voire augmente de nouveau trÚs légÚrement (148 habitants pour les chiffres 2013).

    Le village, peuplĂ© d’environ 430 habitants Ă  la RĂ©volution, a connu une croissance jusqu’au milieu du XIXe siĂšcle, puis un dĂ©clin lent et rĂ©gulier jusqu'en 1886, date qui marque un retournement de tendance, la population connaissant des creux et des pics jusqu’en 1911. AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, exode rural et pertes dues aux conflits mondiaux se conjuguent pour faire perdre 75 % de sa population Ă  la commune en moins d'un siĂšcle.

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[54] 1975[54] 1982[54] 1990[54] 1999[54] 2006[55] 2009[56] 2013[57]
    Rang de la commune dans le département 114 124 124 141 152 161 162 162
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    La commune comporte une Ă©cole primaire publique, d'un effectif de 13 Ă©lĂšves (2016)[58].

    Le secteur du collĂšge est Ille-sur-TĂȘt[59].

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale : 3 aoĂ»t[60] ;
    • FĂȘtes communales : 15 juillet et 13 aoĂ»t[60].

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]22,7 %13,6 %16,7 %
    DĂ©partement[I 7]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  66 personnes, parmi lesquelles on compte 66,7 % d'actifs (50 % ayant un emploi et 16,7 % de chĂŽmeurs) et 33,3 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 2] - [I 9]. Elle compte 26 emplois en 2018, contre 39 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 33, soit un indicateur de concentration d'emploi de 78,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 33,6 %[I 10].

    Sur ces 33 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 80 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 10 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 14 584 €[I 13].

    Emploi

    Le secteur primaire emploie 81,8 % des actifs, le secteur secondaire 3 % et le secteur tertiaire 15,2 %.

    Entreprises et commerces

    Le destin Ă©conomique, touristique et dĂ©mographique de la commune dĂ©pend dĂ©sormais du lac du barrage, qui devrait ĂȘtre amĂ©nagĂ© Ă  partir de 2016 avec une zone de baignade, et de la viticulture avec les vignes.

    Blanc-de-blanc.
    La cave coopérative vinicole.

    Secteur primaire

    Vue partielle sur le vignoble.

    Le secteur primaire, qui emploie 81,8 % des actifs, est trÚs largement dominant dans la commune, orienté uniquement vers la culture viticole[I 14]. La cave coopérative de Caramany reste le seul commerce et la seule industrie de transformation de la commune. Elle a été rénovée en 2008, présentant un nouveau design, un nouveau slogan[61], un nouvel accueil. Elle regroupe 80 vignerons[45].

    La commune est situĂ©e au cƓur du vignoble du Roussillon, au sein de l'appellation CĂŽtes-du-roussillon villages. Avec Lesquerde, Latour-de-France et Tautavel, Caramany est l'un des quatre seuls villages de l'appellation Ă  pouvoir accoler son nom Ă  la production, appellation s'Ă©tendant aussi sur les communes voisines de BĂ©lesta et Cassagnes, portant la surface Ă  217 hectares au total[62]. La production en 2009 s'est Ă©levĂ©e Ă  5 920 hectolitres[62].

    Les vignes sont de cépages syrah, grenache noir, carignan, Lladoner Pelut, plantées sur des terrains d'arÚne granitique et gneiss. Les vins nécessitent un assemblage minimum de deux de ces cépages[62].

    Le vin rouge de Caramany obtient réguliÚrement des médailles aux concours nationaux (médailles d'or en 2007, 2008, 2009, 2010, médailles d'argent en 2007 et 2009, médaille de bronze en 2004 et 2005 au Concours général agricole[63], Mùcon
)

    Secteur secondaire

    3,0 % des actifs de la commune sont employés dans l'industrie[I 14].

    Secteur tertiaire

    Les services divers emploient 15,2 % de la population active[I 14].

    La commune a été durement touchée par l'exode rural, prolongé par une déprise agricole marquée. Si celle-ci s'est caractérisée par une démarche de qualité dans la production viticole et une baisse de la surface employée et des effectifs dans le secteur, elle a aussi sans doute contribué à ce qu'on appelle parfois la désertification des services de proximité. Une brochure touristique datant de 1977 enseigne que l'on trouvait à cette date à Caramany une épicerie, un tabac, une quincaillerie, une boulangerie et un local de vente-exposition d'artisanat local[64]. En 2010, ne subsistent que des commerces ambulants, avant que ne rouvre un bar-snack-épicerie au début des années 2010.

    Tourisme

    Si l'activité touristique reste embryonnaire, elle se développe en été. La commune dispose d'un terrain de camping municipal, le camping du Lac, ouvert en période estivale, et de plusieurs gßtes ruraux, qui hébergent les touristes pratiquant la randonnée (plusieurs sentiers balisés et un sentier d'interprétation[65] mis en place par le Pays d'accueil Agly-Verdouble traversent la commune), suivant la route des Vins ou se rendant ensuite dans les stations balnéaires de la cÎte (Canet-en-Roussillon, Saint-Cyprien, Le BarcarÚs, ou encore Collioure. Il est possible de déguster les vins des vignerons de la commune au stand de la cave mais également à l'auberge du Grand-Rocher ou au bar de la place.

    Chaque été, la municipalité propose des animations (feu de St-Jean, concours de pétanque, loto (rifle), sardanes, grillades, visites et randonnées, soirée dansante).

    L'activitĂ© touristique du village pourrait ĂȘtre considĂ©rablement amplifiĂ©e avec l'ouverture du site de baignade du lac, dont le projet est lancĂ© en 2016. Un commerce pourrait Ă©galement voir le jour avec les travaux.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    L'autel et le chƓur de l'Ă©glise.
    • L'Ă©glise Saint-Étienne, particuliĂšrement riche en sculptures. Son clocher original a Ă©tĂ© construit par les habitants Ă  la fin du XIXe siĂšcle, sous la direction du curĂ©. Le Clocher a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 1972[66].
    • Le vieux village.
      • Le chĂąteau, nom donnĂ© Ă  l'ancien chĂąteau mĂ©diĂ©val abritant dĂ©sormais des habitations.
      • La maison Chauvet, la plus grande du village, du nom de la famille de drapiers l'ayant acquise au XVIIe siĂšcle.
      • Le caveau du presbytĂšre.
      • Les arches de la rue de l'Église.
      • L'ancienne porte et la herse du Rebelli.
    • Le belvĂ©dĂšre, sur la route de BĂ©lesta, qui domine le lac. La vue porte jusqu'au pic de Bugarach et au chĂąteau de QuĂ©ribus.
    • La nĂ©cropole du Camp del GinĂšbre, au fond du lac.

    HĂ©raldique

    Blasonnement de la commune :

    D'or au chef de gueules.

    Galerie photo

    • Une plaque de rue.
      Une plaque de rue.
    • Tuile en crĂȘte de coq, censĂ©e conjurer le mauvais sort.
      Tuile en crĂȘte de coq, censĂ©e conjurer le mauvais sort.
    • Tuile en fleur de lys, mĂȘme croyance.
      Tuile en fleur de lys, mĂȘme croyance.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. La principale photographie de la couverture de l'ouvrage de Jean-Paul Demoule La Révolution néolithique en France (éd. La Découverte) est celle de la nécropole de Caramany -
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

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    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Caramany » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Caramany » (consulté le ).
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    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
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    14. Insee - Résumé statistique des données locales de la commune de Caramany

    Autres sources

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    3. Stephan Georg, « Distance entre Caramany et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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