Le BarcarĂšs
Le BarcarÚs (en catalan El BarcarÚs), aussi appelé Port BarcarÚs, est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Le BarcarĂšs | |||||
Le port Saint-Ange. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Perpignan | ||||
Intercommunalité | Perpignan Méditerranée Métropole | ||||
Maire Mandat |
Alain Ferrand 2020-2026 |
||||
Code postal | 66420 | ||||
Code commune | 66017 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Barcarésien(ne)s | ||||
Population municipale |
5 894 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 506 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 47âČ 21âł nord, 3° 02âČ 11âł est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 4 m |
||||
Superficie | 11,65 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Unité urbaine | Saint-Laurent-de-la-Salanque (ville-centre) |
||||
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de la CĂŽte salanquaise | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
| |||||
Liens | |||||
Site web | www.lebarcares.fr | ||||
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Agly. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « complexe lagunaire de Salses » et le « complexe lagunaire de Salses-Leucate »), deux espaces protĂ©gĂ©s (le « Mas de l'Isle » et l'Ă©tang de Salses-Leucate) et six zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Le BarcarÚs est une commune rurale et littorale qui compte 5 894 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Saint-Laurent-de-la-Salanque et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Barcarésiens ou Barcarésiennes.
GĂ©ographie
Localisation
La commune du BarcarÚs se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 15 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 4 km de Saint-Laurent-de-la-Salanque[2], bureau centralisateur du canton de la CÎte salanquaise dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Laurent-de-la-Salanque[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Saint-Laurent-de-la-Salanque (4,0 km), Torreilles (5,0 km), Saint-Hippolyte (5,6 km), Sainte-Marie-la-Mer (7,0 km), Claira (7,2 km), Villelongue-de-la-Salanque (7,9 km), Canet-en-Roussillon (9,5 km), Bompas (10,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Le BarcarÚs fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 1 165 hectares. L'altitude de la commune varie entre 0 et 4 mĂštres[7]. Le centre du village est Ă une altitude de 2 m[8].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9]. Cependant le risque n'est pas à exclure.
Voies cyclables
La ville est traversĂ©e par la VĂ©litorrale qui conduit du BarcarĂšs Ă Canet-Plage[10]. Longue de 10 kilomĂštres, la piste cyclable qui relie les quartiers de la station est entiĂšrement balisĂ©e. Elle devient ensuite la "voie verte" de lâAgly sur prĂšs de 14 kilomĂštres[11].
Transports en commun
Le BarcarÚs est desservie toute l'année par la ligne 10 du réseau Sankéo, et en été par les lignes 36 et 37.
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[12] - [13]. Dans ce cadre, la commune fait partie[14].
Deux espaces protégés sont présents sur la commune :
- le « Mas de l'Isle », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 47,6 ha[15] - [16] ;
- l'étang de Salses-Leucate, une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 7 628,1 ha[17].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[19].
- le « complexe lagunaire de Salses », d'une superficie de 7 818 ha, une zone littorale associant des milieux dunaires caractéristiques du littoral roussillonnais et des milieux humides littoraux. Elle comporte plusieurs bassins différemment alimentés en eau ce qui favorise l'installation de formations végétales trÚs variées, tant aquatiques, herbiers de ZostÚre naine, tapis de charas, que palustres, sansouires, roseliÚres, scirpes, jonçaies[20] et au titre de la directive oiseaux[19] -
- le « complexe lagunaire de Salses-Leucate », d'une superficie de 7 701 ha, comprend un ensemble de zones humides pĂ©riphĂ©riques plus ou moins salĂ©es (sansouires, roseliĂšres) et plusieurs Ăźlots suffisamment isolĂ©s et quelques espaces dunaires qui constituent des espaces de grand intĂ©rĂȘt pour la nidification de diverses espĂšces de grand intĂ©rĂȘt patrimonial (Butor Ă©toilĂ©, Sterne naine...)[21].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensĂ©es sur la commune[22] :
- l'« embouchures de l'Agly, du Bourdigou et de l'Auque » (488 ha), couvrant 4 communes du département[23] ;
- l'« étang de Salses-Leucate » (4 964 ha), couvrant 6 communes dont deux dans l'Aude et quatre dans les Pyrénées-Orientales[24] ;
- « la CorrÚge et les Dosses » (227 ha), couvrant 3 communes dont une dans l'Aude et deux dans les Pyrénées-Orientales[25] ;
- le « Lido des Portes du Roussillon » (103 ha)[26] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 4] - [22] :
- le « complexe lagunaire de Salses- Leucate » (7 769 ha), couvrant 6 communes dont deux dans l'Aude et quatre dans les Pyrénées-Orientales[27] ;
- le « lido et marais de Toreilles » (703 ha), couvrant 4 communes du département[28].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Toponymie
En roussillonnais (dialecte catalan), le nom de la commune est El BarcarĂšs[29]. Il dĂ©signe en langue catalane, le lieu de mouillage d'une flotte de barques[30]. Ă noter qu'en occitan, langue voisine, le mot barcarĂ©s connaĂźt exactement la mĂȘme dĂ©finition[31] - [32] - [33].
« Port BarcarÚs » (ou Port-BarcarÚs) est l'appellation touristique de la station balnéaire.
Au début simplement nommé comme plage de Sanct Lorens en 1481, on trouve l'appellation Port de Barques dÚs 1750 puis el Barcarés en 1866[8].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[34]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[35].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 5]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[34].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[37] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[38] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Torreilles », sur la commune de Torreilles, mise en service en 1983[39] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[40] - [Note 7], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 556,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[41]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă 15 km[42], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[43], Ă 15,7 °C pour 1981-2010[44], puis Ă 16,1 °C pour 1991-2020[45].
Urbanisme
Typologie
Le BarcarÚs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [46] - [I 2] - [47]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Laurent-de-la-Salanque, une agglomération inter-départementale regroupant 4 communes[I 3] et 24 401 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6] - [I 7].
La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[48]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[49] - [50].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (42,6 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (42,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : eaux maritimes (25,9 %), zones urbanisĂ©es (25,1 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (15,1 %), zones humides cĂŽtiĂšres (11,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (7,4 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,4 %)[51].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
La commune est trÚs étendue et est divisée en de nombreux quartiers à l'identité particuliÚre.
Le vieux village. La CoudalĂšre. Grande Plage. Le Lido. Le port.
Logement
Le BarcarÚs comprend en 2018 16 065 logements, parmi lesquels 19,2 % sont des résidences principales, 80,6 % sont des résidences secondaires et 0,2 % sont vacants. 67,6 % des ménages sont propriétaires de leur logement[I 8].
Faute d'avoir respectĂ© l'objectif triennal 2011-2013 de construction de logements sociaux, avec 68 rĂ©alisĂ©s sur les 85 requis (soit un taux de rĂ©alisation de 80 %), la commune se voit sanctionnĂ©e par la prĂ©fecture en 2015 d'une pĂ©nalitĂ© de 83 000 âŹ[52].
Risques majeurs
Le territoire de la commune duBarcarÚs est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[53] - [54].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly. La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomĂ©ration perpignanaise, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s le sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[55]. Du fait de son exposition marine, la commune est soumise Ă©galement Ă un risque d'Ă©rosion fort et de submersion marine, due Ă l'action conjuguĂ©e de la montĂ©e des eaux par surĂ©lĂ©vation du plan dâeau lors des tempĂȘtes attaquant la cĂŽte et de lâaction dynamique de la houle[56].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit de l'érosion littorale[57]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[58].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[59].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles dâoccasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles dâĂȘtre touchĂ©es par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture dâun de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly, un ouvrage de 57 m de hauteur construit en 1994[60].
Histoire
Cette Ă©troite bande de terre situĂ©e entre lâĂ©tang et la mer est longtemps restĂ©e insalubre et quasi dĂ©serte. Alors quâaux alentours du XIVe siĂšcle, les Templiers font assĂ©cher une partie de la Salanque, le Lido barcarĂ©sien est laissĂ© de cĂŽtĂ©, faute de moyens techniques.
LâintĂ©rĂȘt pour le site prend naissance au XVIIe siĂšcle. En 1659 le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es est signĂ©, dĂ©plaçant la frontiĂšre sur les PyrĂ©nĂ©es. Ă cette Ă©poque, lâĂ©conomie de la vallĂ©e de lâAgly se dĂ©veloppe, et avec elle les moyens de transport. Un port est amĂ©nagĂ© au BarcarĂšs. Sous la dĂ©pendance naturelle de Saint-Laurent-de-la-Salanque, ce port voit transiter de nombreuses marchandises : vin, huile, fruits, poissons.. et le sel, denrĂ©e rĂ©glementĂ©e.
Se dĂ©veloppant peu Ă peu, Le BarcarĂšs devient dans la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle un port de pĂȘche important, ayant mĂȘme ses propres installations de constructions navales oĂč lâon fabrique les fameuses barques catalanes. De plus, Ă cette Ă©poque, la mode est aux bains de mer. Des nombreuses familles viennent passer du temps sur ses plages improvisant dâĂ©phĂ©mĂšres villages de fortune le temps dâun Ă©tĂ©.
La commune du BarcarÚs est créée le à partir de territoires distraits de la commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque et rattachée au canton de Rivesaltes, puis en 1935 au canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque[61].
L'histoire contemporaine du BarcarĂšs est marquĂ©e par lâarrivĂ©e en 1939, Ă la fin de la guerre d'Espagne, de dizaines de milliers de rĂ©publicains franchissant la frontiĂšre et enfermĂ©s par les autoritĂ©s françaises dans un camp dâinternement, qui devint ensuite, sous le rĂ©gime de Vichy, un Centre de rassemblement des Ă©trangers[62] - [63]. D'autres rĂ©fugiĂ©s sont aussi recrutĂ©s dans les trois RĂ©giments de marche de volontaires Ă©trangers formĂ©s au BarcarĂšs entre 1939 et 1940.
Ă partir de 1953, la nouvelle municipalitĂ© entame une sĂ©rie de travaux de dĂ©veloppements : assainissement, eau potable, Ă©lectrification, voirie urbaine, ainsi que la construction des premiers lotissements en front de mer et les premiers travaux de rĂ©amĂ©nagement du port, notamment au Grau Saint-Ange, pour y amĂ©liorer l'accueil des bateaux de pĂȘche et de plaisance. Mais c'est surtout avec la mission interministĂ©rielle d'amĂ©nagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon (mission Racine), lancĂ©e en 1963 que se dĂ©veloppe vraiment la station balnĂ©aire. Sont engagĂ©es Ă la fois une vaste opĂ©ration de lutte anti-moustiques, le reboisement du littoral, la construction de routes, de nouveaux amĂ©nagements du port et le lancement d'importantes opĂ©rations immobiliĂšres. Symbole de la station, le navire le Lydia est ensablĂ© en juin 1967[64].
Politique et administration
Canton
Lors de sa création, la commune du BarcarÚs est rattachée en 1929 au canton de Rivesaltes. Elle rejoint le canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque en 1935 et ne le quitte plus par la suite[7].
à compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la CÎte salanquaise.
Liste des maires
Alain Ferrand a Ă©tĂ© interdit de gestion de casino dans les annĂ©es 1990 pour les liens entre le groupe de casinos dont il Ă©tait PDG et des groupes maffieux[70]. DĂ©jĂ conseiller municipal, il est Ă©lu maire en 1995, Ă©lection invalidĂ©e pour une paella offerte aux Ă©lecteurs, mais qui ne l'empĂȘche pas d'ĂȘtre rĂ©Ă©lu en 1996. En , il est condamnĂ© pour abus de biens sociaux Ă 3 ans d'inĂ©ligibilitĂ©, puis Ă 5 ans pour prise illĂ©gale d'intĂ©rĂȘts dans une autre affaire. En 2001, il est Ă nouveau condamnĂ© pour fraude fiscale Ă 300 000 francs d'amende[70]. Son Ă©pouse, prĂ©sente au conseil municipal, lui a succĂ©dĂ©. RĂ©Ă©lue deux fois, elle a aussi Ă©tĂ© condamnĂ©e pour prise illĂ©gale d'intĂ©rĂȘts et condamnĂ©e Ă cinq ans d'inĂ©gibilitĂ© (peine dĂ©finitive aprĂšs le rejet de son pourvoi en cassation le ). Elle avait fait draguer le port de nuit, pour faciliter le passage du bateau du frĂšre du premier adjoint[71] - [70]. Alain Ferrand a alors repris sa succession[71]. AprĂšs avoir Ă©tĂ© exclu de l'UMP, Alain Ferrand a Ă©tĂ© rĂ©intĂ©grĂ©[70]. Le couple de maires a multipliĂ© les affaires, la cour rĂ©gionale des comptes relevant encore des dĂ©penses festives excessives en 2013 et des investissements hasardeux[72] - [73]. Alain Ferrand est en 2014 sous le coup d'une enquĂȘte pour faux Ă©lecteurs[70].
Le 6 mai 2021, Alain Ferrand est mis en examen pour « extorsion en bande organisée, concussion et complicité de destruction de preuves » pour des « faits, commis sur la période 2015-2020 (qui) ont consisté à faire usage de la contrainte pour, d'une part, recouvrer auprÚs d'exploitants de campings des droits et taxes indus pour financer des travaux de voirie et d'autre part, imposer à des commerçants la location de parasols auprÚs de la mairie » selon le communiqué du parquet de Marseille. Il est laissé en liberté, mais interdit de paraßtre dans le département des Pyrénées Orientales[74].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1931. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[76].
En 2020, la commune comptait 5 894 habitants[Note 10], en augmentation de 24,95 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Note : Avant 1931, la population est comptée avec celle de Saint-Laurent-de-la-Salanque.
Manifestations culturelles et festivités
- FĂȘte patronale : [82] ;
- Electrobeach Music Festival : festival de musiques électroniques ayant lieu chaque été depuis 2009.
- Village de NoĂ«l (dĂ©cembre Ă janvier) : un des plus importants villages de NoĂ«l du Sud de la France au Lydia, oĂč se mĂȘlent chalets, bodegas, feux d'artifice, patinoire, luge, parade fĂ©Ă©rique, animalerie, etc.
Sports
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 2 967 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 5 085 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 330 âŹ[I 9] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 10]). 43 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (42,1 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 13,2 % | 13,9 % | 17,9 % |
DĂ©partement[I 12] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 3 176 personnes, parmi lesquelles on compte 64,9 % d'actifs (47,1 % ayant un emploi et 17,9 % de chÎmeurs) et 35,1 % d'inactifs[Note 13] - [I 11]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 2] - [I 14]. Elle compte 1 472 emplois en 2018, contre 1 262 en 2013 et 1 374 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 536, soit un indicateur de concentration d'emploi de 95,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,1 %[I 15].
Sur ces 1 536 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 688 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 83,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 8,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Secteurs d'activités
692 établissements[Note 14] sont implantés au BarcarÚs au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 18].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 692 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 24 | 3,5 % | (8,7 %) |
Construction | 56 | 8,1 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 342 | 49,4 % | (30,5 %) |
Information et communication | 6 | 0,9 % | (1,9 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 17 | 2,5 % | (3 %) |
Activités immobiliÚres | 69 | 10 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 60 | 8,7 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 57 | 8,2 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 61 | 8,8 % | (8,5 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 49,4 % du nombre total d'établissements de la commune (342 sur les 692 entreprises implantées au Le BarcarÚs), contre 30,5 % au niveau départemental[I 19].
Agriculture
La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[83]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la culture de fleurs et/ou horticulture diverse[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 5 ha[85] - [Carte 4] - [Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- La cabane de pĂȘcheur de CoudalĂšre, inscrite aux monuments historiques depuis 1994 ;
- Chapelle Notre-Dame-de-tous-les-horizons du BarcarĂšs : chapelle du XXe siĂšcle ;
- Ăglise Notre-Dame-de- l'Assomption du BarcarĂšs : Ă©glise du XIXe siĂšcle ;
- le Lydia : paquebot ensablé, symbole du BarcarÚs ;
- Allée des Arts.
- Chapelle Notre-Dame-de-tous-les-horizons.
Ăglise de l'Assomption. Maison du vieux village. Le Lydia. Paillotte.
Ăquipements culturels
- Centre culturel ;
- BibliothĂšque municipale.
- Le centre culturel.
- La bibliothĂšque.
- La bibliothĂšque.
Dans les années 1970-1980 a existé au BarcarÚs un zoo marin-delphinarium.
Personnalités liées à la commune
- Miquel AbĂłs Serena (1889-1940) : anarchiste espagnol mort au camp du BarcarĂšs ;
- Manolo Valiente (1908-1991), peintre et sculpteur espagnol, interné au camp du BarcarÚs ;
- Georges Candilis (1913-1995) : architecte et urbaniste grec ayant travaillé à la conception de Port-BarcarÚs ;
- Abel Paz (1921-2009) : anarchiste espagnol interné au camp du BarcarÚs.
Culture populaire
- Littérature
- Daniel Hernandez, La bastos du Barca, Perpignan, Mare Nostrum, coll. « Polars catalans », , 229 p. (ISBN 978-2-908476-63-7, BNF 41351471)[86]
- Gastronomie
La bouillinade du BarcarÚs est une recette à base de poissons et de pommes de terre avec une sauce pimentée[87].
HĂ©raldique
|
Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'azur Ă la barque catalane d'or, au chef du mĂȘme chargĂ© de quatre pals de gueules. Le blason du BarcarĂšs rappelle la vocation maritime de la ville. La partie haute porte les couleurs catalanes. |
---|
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[18].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[36].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[84].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune du BarcarÚs » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Laurent-de-la-Salanque » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction duPerpignan » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au BarcarÚs » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au BarcarÚs » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au BarcarÚs » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 au BarcarÚs » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Le BarcarÚs et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Le BarcarÚs et Saint-Laurent-de-la-Salanque », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches du Le BarcarÚs », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 362-363.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
- « Plan séisme » (consulté le ).
- VĂ©littorale (EV8)
- Voir le site : http://portbarcares.com/fr/menu/activites/les-pistes-cyclables
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « le « Mas de l'Isle » », sur le site du conservatoire du littoral (consulté le )
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune duBarcarÚs », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101463 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112005 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune duBarcarÚs », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF l'« embouchures de l'Agly, du Bourdigou et de l'Auque » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF l'« étang de Salses-Leucate » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF « la CorrÚge et les Dosses » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « Lido des Portes du Roussillon » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « complexe lagunaire de Salses- Leucate » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « lido et marais de Toreilles » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- (ca)(fr)Institut dâEstudis Catalans, UniversitĂ© de Perpignan, NomenclĂ tor toponĂmic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
- Gran enciclopĂšdia catalana : https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-0083245.xml
- Toponymes occitans en Pays Catalan - FenouillĂšdes : https://fenouilledes.fr/toponymes-occitans-en-pays-catalan/
- Dictionnaire Français â Occitan languedocien (Christian Laux, IEO 2004) : barcarĂ©s = lieu oĂč sont les barques.
- Dictionnaire Occitan languedocien â Français (AndrĂ© Lagarde, 2012) : barcarĂ©s = flotte ; mouillage.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Torreilles - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Le BarcarÚs et Torreilles », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Torreilles - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le BarcarÚs et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative Ă lâamĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- FrĂ©dĂ©rique Michalak, « Logement social : 7 communes des P.-O. sanctionnĂ©es », L'IndĂ©pendant,â .
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
- « Les risques prÚs de chez moi - commune du BarcarÚs », sur Géorisques (consulté le )
- « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site du service public dâinformation sur lâeau et les milieux aquatiques dans le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e, (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
- Le Camp du BarcarÚs : quelques instantanés 1939-1942, diaporama de documents historiques sur le camp d'internement.
- RenĂ© Grando, Jacques Queralt, Xavier FebrĂ©s, Camps du mĂ©pris : des chemins de lâexil Ă ceux de la RĂ©sistance (1939-1945). 500 000 rĂ©publicains dâEspagne indĂ©sirables en France, Llibres del Trabucaire, Perpignan, 1991, 2e Ă©dition. (ISBN 2-905828-32-3), p. 62.
- Guide du Roussillon et de l'Andorre : touristique, historique, social, Ă©conomique, Perpignan, Sud Roussillon, , 286 p..
- Liste des maires du BarcarĂšs de 1929 Ă 1999 sur MairesGenWeb
- Le Figaro, DĂ©mission de la maire UMP de BarcarĂšs , 29 juin 2011
- Ouillade.eu, Port-BarcarĂšs : Les Ă©lus de la MajoritĂ© municipale ont exprimĂ© publiquement leur soutien Ă JoĂ«lle Ferrand⊠et lancent un appel Ă une candidature dâAlain Ferrand, 8 juillet 2011
- Réélection 2014 : « Maires », sur le site de la Préfecture du département des Pyrénées-Orientales (consulté le ).
- RĂ©Ă©lection 2020 : « Le BarcarĂšs : installation du nouveau conseil municipal autour d'Alain Ferrand », L'IndĂ©pendant,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Jean-Michel Décugis, Philippe Simon, « Le BarcarÚs, Dallas à la française », Le Point, 16 mai 2013.
- AFP, « P-.O.: des journalistes condamnés en appel pour diffamation », Le Midi libre, 2 octobre 2014.
- Estelle Devic, « ĂpinglĂ© par la Cour des comptes, Alain Ferrand au BarcarĂšs : "Je dĂ©range qui ?" », L'IndĂ©pendant, 10 avril 2014.
- « Le BarcarÚs : le maire Alain Ferrand en garde à vue », Le Midi libre, 6 décembre 2013.
- Laure Moysset, « Le BarcarĂšs : le maire Alain Ferrand laissĂ© libre mais interdit de dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales », L'IndĂ©pendant,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de lâagriculture et de lâalimentation, 10 dĂ©cembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune du Le BarcarÚs - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « La Bastos du Barca », sur Mare Nostrum éditions (consulté le ).
- Fabricio Cardenas, « Boullinada du BarcarÚs », sur Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la mairie
- Site officiel de la station balnéaire
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Le BarcarĂšs », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Le BarcarÚs sur le site de l'Institut géographique national
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :