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Le BarcarĂšs

Le BarcarÚs (en catalan El BarcarÚs), aussi appelé Port BarcarÚs, est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Le BarcarĂšs
Le BarcarĂšs
Le port Saint-Ange.
Blason de Le BarcarĂšs
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Intercommunalité Perpignan Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Alain Ferrand
2020-2026
Code postal 66420
Code commune 66017
DĂ©mographie
Gentilé Barcarésien(ne)s
Population
municipale
5 894 hab. (2020 en augmentation de 24,95 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 506 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 47â€Č 21″ nord, 3° 02â€Č 11″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 4 m
Superficie 11,65 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Laurent-de-la-Salanque
(ville-centre)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de la CĂŽte salanquaise
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Le BarcarĂšs
Liens
Site web www.lebarcares.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Agly. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « complexe lagunaire de Salses » et le « complexe lagunaire de Salses-Leucate »), deux espaces protĂ©gĂ©s (le « Mas de l'Isle » et l'Ă©tang de Salses-Leucate) et six zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Le BarcarĂšs est une commune rurale et littorale qui compte 5 894 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomĂ©ration de Saint-Laurent-de-la-Salanque et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelĂ©s les BarcarĂ©siens ou BarcarĂ©siennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune du BarcarÚs se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  15 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  km de Saint-Laurent-de-la-Salanque[2], bureau centralisateur du canton de la CĂŽte salanquaise dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Laurent-de-la-Salanque[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Saint-Laurent-de-la-Salanque (4,0 km), Torreilles (5,0 km), Saint-Hippolyte (5,6 km), Sainte-Marie-la-Mer (7,0 km), Claira (7,2 km), Villelongue-de-la-Salanque (7,9 km), Canet-en-Roussillon (9,5 km), Bompas (10,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Le BarcarÚs fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 165 hectares. L'altitude de la commune varie entre 0 et 4 mĂštres[7]. Le centre du village est Ă  une altitude de m[8].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9]. Cependant le risque n'est pas à exclure.

    Hydrographie

    Petit Ă©chassier au bord de l'Ă©tang; Le BarcarĂšs au loin.

    Voies cyclables

    La ville est traversĂ©e par la VĂ©litorrale qui conduit du BarcarĂšs Ă  Canet-Plage[10]. Longue de 10 kilomĂštres, la piste cyclable qui relie les quartiers de la station est entiĂšrement balisĂ©e. Elle devient ensuite la "voie verte" de l’Agly sur prĂšs de 14 kilomĂštres[11].

    Transports en commun

    La ligne 13 au BarcarĂšs.

    Le BarcarÚs est desservie toute l'année par la ligne 10 du réseau Sankéo, et en été par les lignes 36 et 37.

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[12] - [13]. Dans ce cadre, la commune fait partie[14].

    Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[19].

    • le « complexe lagunaire de Salses », d'une superficie de 7 818 ha, une zone littorale associant des milieux dunaires caractĂ©ristiques du littoral roussillonnais et des milieux humides littoraux. Elle comporte plusieurs bassins diffĂ©remment alimentĂ©s en eau ce qui favorise l'installation de formations vĂ©gĂ©tales trĂšs variĂ©es, tant aquatiques, herbiers de ZostĂšre naine, tapis de charas, que palustres, sansouires, roseliĂšres, scirpes, jonçaies[20] et au titre de la directive oiseaux[19] -
    • le « complexe lagunaire de Salses-Leucate », d'une superficie de 7 701 ha, comprend un ensemble de zones humides pĂ©riphĂ©riques plus ou moins salĂ©es (sansouires, roseliĂšres) et plusieurs Ăźlots suffisamment isolĂ©s et quelques espaces dunaires qui constituent des espaces de grand intĂ©rĂȘt pour la nidification de diverses espĂšces de grand intĂ©rĂȘt patrimonial (Butor Ă©toilĂ©, Sterne naine...)[21].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensĂ©es sur la commune[22] :

    • l'« embouchures de l'Agly, du Bourdigou et de l'Auque » (488 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[23] ;
    • l'« Ă©tang de Salses-Leucate » (4 964 ha), couvrant 6 communes dont deux dans l'Aude et quatre dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[24] ;
    • « la CorrĂšge et les Dosses » (227 ha), couvrant 3 communes dont une dans l'Aude et deux dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[25] ;
    • le « Lido des Portes du Roussillon » (103 ha)[26] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 4] - [22] :

    • le « complexe lagunaire de Salses- Leucate » (7 769 ha), couvrant 6 communes dont deux dans l'Aude et quatre dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[27] ;
    • le « lido et marais de Toreilles » (703 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[28].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 au BarcarĂšs.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Toponymie

    En roussillonnais (dialecte catalan), le nom de la commune est El BarcarĂšs[29]. Il dĂ©signe en langue catalane, le lieu de mouillage d'une flotte de barques[30]. À noter qu'en occitan, langue voisine, le mot barcarĂ©s connaĂźt exactement la mĂȘme dĂ©finition[31] - [32] - [33].

    « Port BarcarÚs » (ou Port-BarcarÚs) est l'appellation touristique de la station balnéaire.

    Au début simplement nommé comme plage de Sanct Lorens en 1481, on trouve l'appellation Port de Barques dÚs 1750 puis el Barcarés en 1866[8].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[34]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[35].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 5]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[34].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 6] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 557 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[37] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[38] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Torreilles », sur la commune de Torreilles, mise en service en 1983[39] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[40] - [Note 7], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 556,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[41]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  15 km[42], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[43], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[44], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[45].

    Urbanisme

    Typologie

    Le BarcarĂšs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 8] - [46] - [I 2] - [47]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Laurent-de-la-Salanque, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 4 communes[I 3] et 24 401 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 6] - [I 7].

    La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[48]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[49] - [50].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (42,6 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (42,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : eaux maritimes (25,9 %), zones urbanisĂ©es (25,1 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (15,1 %), zones humides cĂŽtiĂšres (11,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (7,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,4 %)[51].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    La commune est trÚs étendue et est divisée en de nombreux quartiers à l'identité particuliÚre.

    • Le vieux village.
      Le vieux village.
    • La CoudalĂšre.
      La CoudalĂšre.
    • Grande Plage.
      Grande Plage.
    • Le Lido.
      Le Lido.
    • Le port.
      Le port.

    Logement

    Le BarcarĂšs comprend en 2018 16 065 logements, parmi lesquels 19,2 % sont des rĂ©sidences principales, 80,6 % sont des rĂ©sidences secondaires et 0,2 % sont vacants. 67,6 % des mĂ©nages sont propriĂ©taires de leur logement[I 8].

    Faute d'avoir respectĂ© l'objectif triennal 2011-2013 de construction de logements sociaux, avec 68 rĂ©alisĂ©s sur les 85 requis (soit un taux de rĂ©alisation de 80 %), la commune se voit sanctionnĂ©e par la prĂ©fecture en 2015 d'une pĂ©nalitĂ© de 83 000 €[52].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune duBarcarÚs est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[53] - [54].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly. La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomĂ©ration perpignanaise, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s le sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[55]. Du fait de son exposition marine, la commune est soumise Ă©galement Ă  un risque d'Ă©rosion fort et de submersion marine, due Ă  l'action conjuguĂ©e de la montĂ©e des eaux par surĂ©lĂ©vation du plan d’eau lors des tempĂȘtes attaquant la cĂŽte et de l’action dynamique de la houle[56].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit de l'érosion littorale[57]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[58].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[59].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’ĂȘtre touchĂ©es par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly, un ouvrage de 57 m de hauteur construit en 1994[60].

    Histoire

    Mémorial érigé pour les espagnols de la retirada, internés dans le camp du BarcarÚs en 1939.

    Cette Ă©troite bande de terre situĂ©e entre l’étang et la mer est longtemps restĂ©e insalubre et quasi dĂ©serte. Alors qu’aux alentours du XIVe siĂšcle, les Templiers font assĂ©cher une partie de la Salanque, le Lido barcarĂ©sien est laissĂ© de cĂŽtĂ©, faute de moyens techniques.

    L’intĂ©rĂȘt pour le site prend naissance au XVIIe siĂšcle. En 1659 le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es est signĂ©, dĂ©plaçant la frontiĂšre sur les PyrĂ©nĂ©es. À cette Ă©poque, l’économie de la vallĂ©e de l’Agly se dĂ©veloppe, et avec elle les moyens de transport. Un port est amĂ©nagĂ© au BarcarĂšs. Sous la dĂ©pendance naturelle de Saint-Laurent-de-la-Salanque, ce port voit transiter de nombreuses marchandises : vin, huile, fruits, poissons.. et le sel, denrĂ©e rĂ©glementĂ©e.

    Cabanes de pĂȘcheurs faites en sanils (roseaux)

    Se dĂ©veloppant peu Ă  peu, Le BarcarĂšs devient dans la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle un port de pĂȘche important, ayant mĂȘme ses propres installations de constructions navales oĂč l’on fabrique les fameuses barques catalanes. De plus, Ă  cette Ă©poque, la mode est aux bains de mer. Des nombreuses familles viennent passer du temps sur ses plages improvisant d’éphĂ©mĂšres villages de fortune le temps d’un Ă©tĂ©.

    La commune du BarcarÚs est créée le à partir de territoires distraits de la commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque et rattachée au canton de Rivesaltes, puis en 1935 au canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque[61].

    Transit des réfugiés républicains du camp d'ArgelÚs-sur-Mer à celui du BarcarÚs en mars 1939.

    L'histoire contemporaine du BarcarĂšs est marquĂ©e par l’arrivĂ©e en 1939, Ă  la fin de la guerre d'Espagne, de dizaines de milliers de rĂ©publicains franchissant la frontiĂšre et enfermĂ©s par les autoritĂ©s françaises dans un camp d’internement, qui devint ensuite, sous le rĂ©gime de Vichy, un Centre de rassemblement des Ă©trangers[62] - [63]. D'autres rĂ©fugiĂ©s sont aussi recrutĂ©s dans les trois RĂ©giments de marche de volontaires Ă©trangers formĂ©s au BarcarĂšs entre 1939 et 1940.

    À partir de 1953, la nouvelle municipalitĂ© entame une sĂ©rie de travaux de dĂ©veloppements : assainissement, eau potable, Ă©lectrification, voirie urbaine, ainsi que la construction des premiers lotissements en front de mer et les premiers travaux de rĂ©amĂ©nagement du port, notamment au Grau Saint-Ange, pour y amĂ©liorer l'accueil des bateaux de pĂȘche et de plaisance. Mais c'est surtout avec la mission interministĂ©rielle d'amĂ©nagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon (mission Racine), lancĂ©e en 1963 que se dĂ©veloppe vraiment la station balnĂ©aire. Sont engagĂ©es Ă  la fois une vaste opĂ©ration de lutte anti-moustiques, le reboisement du littoral, la construction de routes, de nouveaux amĂ©nagements du port et le lancement d'importantes opĂ©rations immobiliĂšres. Symbole de la station, le navire le Lydia est ensablĂ© en juin 1967[64].

    Politique et administration

    Canton

    Lors de sa création, la commune du BarcarÚs est rattachée en 1929 au canton de Rivesaltes. Elle rejoint le canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque en 1935 et ne le quitte plus par la suite[7].

    À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la CĂŽte salanquaise.

    Liste des maires

    Mairie annexe du BarcarĂšs.
    Liste des maires successifs[65]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    19 mai 1929 16 octobre 1941 Amédée Jean Got
    16 octobre 1941 25 février 1942 Honoré Baxas
    25 février 1942 1er janvier 1945 Joseph Llung
    1erjanvier 1945 1er avril 1945 Sylvain Lasserre
    1er avril 1945 18 mai 1945 Joseph Llung
    18 mai 1945 août 1949 Aimé Henric
    août 1949 mai 1953 Joseph Canal
    mai 1953 mars 1983 Albert Got
    mars 1983 mars 1989 Yvon Blanc
    mars 1989 juin 1995 Claude Got PS Pharmacien
    juin 1995 mars 1999 Alain Ferrand RPR Professeur de gestion puis restaurateur et tenancier de casino
    mai 1999 juin 2011 Joëlle Iglesias-Ferrand[66] RPR puis UMP
    puis CNIP
    Vice-présidente de la CA Perpignan Méditerranée
    juin 2011 août 2011 Marie Roses[67] DVD Commerçante
    août 2011 En cours Alain Ferrand[68] - [69] UMP-LR Administrateur de société

    Alain Ferrand a Ă©tĂ© interdit de gestion de casino dans les annĂ©es 1990 pour les liens entre le groupe de casinos dont il Ă©tait PDG et des groupes maffieux[70]. DĂ©jĂ  conseiller municipal, il est Ă©lu maire en 1995, Ă©lection invalidĂ©e pour une paella offerte aux Ă©lecteurs, mais qui ne l'empĂȘche pas d'ĂȘtre rĂ©Ă©lu en 1996. En , il est condamnĂ© pour abus de biens sociaux Ă  3 ans d'inĂ©ligibilitĂ©, puis Ă  5 ans pour prise illĂ©gale d'intĂ©rĂȘts dans une autre affaire. En 2001, il est Ă  nouveau condamnĂ© pour fraude fiscale Ă  300 000 francs d'amende[70]. Son Ă©pouse, prĂ©sente au conseil municipal, lui a succĂ©dĂ©. RĂ©Ă©lue deux fois, elle a aussi Ă©tĂ© condamnĂ©e pour prise illĂ©gale d'intĂ©rĂȘts et condamnĂ©e Ă  cinq ans d'inĂ©gibilitĂ© (peine dĂ©finitive aprĂšs le rejet de son pourvoi en cassation le ). Elle avait fait draguer le port de nuit, pour faciliter le passage du bateau du frĂšre du premier adjoint[71] - [70]. Alain Ferrand a alors repris sa succession[71]. AprĂšs avoir Ă©tĂ© exclu de l'UMP, Alain Ferrand a Ă©tĂ© rĂ©intĂ©grĂ©[70]. Le couple de maires a multipliĂ© les affaires, la cour rĂ©gionale des comptes relevant encore des dĂ©penses festives excessives en 2013 et des investissements hasardeux[72] - [73]. Alain Ferrand est en 2014 sous le coup d'une enquĂȘte pour faux Ă©lecteurs[70].

    Le 6 mai 2021, Alain Ferrand est mis en examen pour « extorsion en bande organisĂ©e, concussion et complicitĂ© de destruction de preuves » pour des « faits, commis sur la pĂ©riode 2015-2020  (qui) ont consistĂ© Ă  faire usage de la contrainte pour, d'une part, recouvrer auprĂšs d'exploitants de campings des droits et taxes indus pour financer des travaux de voirie et d'autre part, imposer Ă  des commerçants la location de parasols auprĂšs de la mairie » selon le communiquĂ© du parquet de Marseille. Il est laissĂ© en libertĂ©, mais interdit de paraĂźtre dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es Orientales[74].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1931. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[76].

    En 2020, la commune comptait 5 894 habitants[Note 10], en augmentation de 24,95 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    4855083445767751 1971 3472 2082 422
    1999 2006 2011 2016 2020 - - - -
    3 5144 0334 1085 9155 894----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee Ă  partir de 2006[77].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : Avant 1931, la population est comptée avec celle de Saint-Laurent-de-la-Salanque.

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[78] 1975[78] 1982[78] 1990[78] 1999[78] 2006[79] 2009[80] 2013[81]
    Rang de la commune dans le département 49 40 31 31 25 23 25 26
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale : [82] ;
    • Electrobeach Music Festival : festival de musiques Ă©lectroniques ayant lieu chaque Ă©tĂ© depuis 2009.
    • Village de NoĂ«l (dĂ©cembre Ă  janvier) : un des plus importants villages de NoĂ«l du Sud de la France au Lydia, oĂč se mĂȘlent chalets, bodegas, feux d'artifice, patinoire, luge, parade fĂ©Ă©rique, animalerie, etc.

    Sports

    Téléski Nautique, Stade de glisse, Parc des dosses, Le BarcarÚs.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 2 967 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 5 085 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 330 â‚Ź[I 9] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 10]). 43 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (42,1 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 11]13,2 %13,9 %17,9 %
    DĂ©partement[I 12]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 13]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  3 176 personnes, parmi lesquelles on compte 64,9 % d'actifs (47,1 % ayant un emploi et 17,9 % de chĂŽmeurs) et 35,1 % d'inactifs[Note 13] - [I 11]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 14]. Elle compte 1 472 emplois en 2018, contre 1 262 en 2013 et 1 374 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 1 536, soit un indicateur de concentration d'emploi de 95,9 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 39,1 %[I 15].

    Sur ces 1 536 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 688 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 83,4 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 8,4 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 5,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

    Secteurs d'activités

    692 établissements[Note 14] sont implantés au BarcarÚs au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 18].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble692100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    243,5 %(8,7 %)
    Construction568,1 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    34249,4 %(30,5 %)
    Information et communication60,9 %(1,9 %)
    Activités financiÚres et d'assurance172,5 %(3 %)
    Activités immobiliÚres6910 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    608,7 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    578,2 %(13,9 %)
    Autres activités de services618,8 %(8,5 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 49,4 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (342 sur les 692 entreprises implantĂ©es au Le BarcarĂšs), contre 30,5 % au niveau dĂ©partemental[I 19].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations9103
    SAU[Note 16] (ha)56505

    La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[83]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la culture de fleurs et/ou horticulture diverse[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 5 ha[85] - [Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • Chapelle Notre-Dame-de-tous-les-horizons.
      Chapelle Notre-Dame-de-tous-les-horizons.
    • Église de l'Assomption.
      Église de l'Assomption.
    • Maison du vieux village.
      Maison du vieux village.
    • Le Lydia.
      Le Lydia.
    • Paillotte.
      Paillotte.

    Équipements culturels

    • Le centre culturel.
      Le centre culturel.
    • La bibliothĂšque.
      La bibliothĂšque.
    • La bibliothĂšque.
      La bibliothĂšque.

    Dans les années 1970-1980 a existé au BarcarÚs un zoo marin-delphinarium.

    Personnalités liées à la commune

    • Miquel AbĂłs Serena (1889-1940) : anarchiste espagnol mort au camp du BarcarĂšs ;
    • Manolo Valiente (1908-1991), peintre et sculpteur espagnol, internĂ© au camp du BarcarĂšs ;
    • Georges Candilis (1913-1995) : architecte et urbaniste grec ayant travaillĂ© Ă  la conception de Port-BarcarĂšs ;
    • Abel Paz (1921-2009) : anarchiste espagnol internĂ© au camp du BarcarĂšs.

    Culture populaire

    Littérature
    Gastronomie

    La bouillinade du BarcarÚs est une recette à base de poissons et de pommes de terre avec une sauce pimentée[87].

    HĂ©raldique

    Armes de Le BarcarĂšs

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    D'azur Ă  la barque catalane d'or, au chef du mĂȘme chargĂ© de quatre pals de gueules.

    Le blason du BarcarĂšs rappelle la vocation maritime de la ville. La partie haute porte les couleurs catalanes.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[18].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[36].
    6. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[84].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune du BarcarÚs » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 de Saint-Laurent-de-la-Salanque » (consulté le ).
    4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duPerpignan » (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au BarcarÚs » (consulté le ).
    9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au BarcarÚs » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au BarcarÚs » (consulté le ).
    15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 au BarcarÚs » (consulté le ).
    18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

    Autres sources

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Le BarcarÚs et Saint-Laurent-de-la-Salanque », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Communes les plus proches du Le BarcarÚs », sur www.villorama.com (consulté le ).
    4. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 362-363.
    6. Carte IGN sous GĂ©oportail
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    8. Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
    9. « Plan séisme » (consulté le ).
    10. VĂ©littorale (EV8)
    11. Voir le site : http://portbarcares.com/fr/menu/activites/les-pistes-cyclables
    12. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    13. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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    15. « le « Mas de l'Isle » », sur le site du conservatoire du littoral (consulté le )
    16. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    19. « Liste des zones Natura 2000 de la commune duBarcarÚs », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « site Natura 2000 FR9101463 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « site Natura 2000 FR9112005 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    30. Gran enciclopĂšdia catalana : https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-0083245.xml
    31. Toponymes occitans en Pays Catalan - FenouillĂšdes : https://fenouilledes.fr/toponymes-occitans-en-pays-catalan/
    32. Dictionnaire Français → Occitan languedocien (Christian Laux, IEO 2004) : barcarĂ©s = lieu oĂč sont les barques.
    33. Dictionnaire Occitan languedocien ⇄ Français (AndrĂ© Lagarde, 2012) : barcarĂ©s = flotte ; mouillage.
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