Saint-Laurent-de-la-Salanque
Saint-Laurent-de-la-Salanque [sÉÌ loÊÉÌ dÉ la salÉÌk] est une commune française, situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en rĂ©gion Occitanie. C'est la capitale historique de la Salanque. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existĂ© de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Saint-Laurent-de-la-Salanque | |||||
La rue Arago. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Perpignan | ||||
Intercommunalité | Perpignan Méditerranée Métropole | ||||
Maire Mandat |
Alain Got 2020-2026 |
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Code postal | 66250 | ||||
Code commune | 66180 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Laurentins | ||||
Population municipale |
10 053 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 811 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
24 388 hab. (2018) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 46âČ 28âł nord, 2° 59âČ 29âł est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 7 m |
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Superficie | 12,39 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | Saint-Laurent-de-la-Salanque (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de la CĂŽte Salanquaise (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | saint-laurent-salanque.com | ||||
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Agly. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « complexe lagunaire de Salses » et le « complexe lagunaire de Salses-Leucate »), un espace protĂ©gĂ© (l'Ă©tang de Salses-Leucate) et six zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Saint-Laurent-de-la-Salanque est une commune urbaine et littorale qui compte 10 053 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Saint-Laurent-de-la-Salanque et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Laurentins ou Laurentines.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 12 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département [2], bureau centralisateur du canton de la CÎte Salanquaise dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1] La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Saint-Laurent-de-la-Salanque[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Torreilles (2,1 km), Saint-Hippolyte (2,3 km), Claira (3,2 km), Le BarcarĂšs (4,0 km), Villelongue-de-la-Salanque (5,1 km), Sainte-Marie-la-Mer (5,6 km), Pia (6,6 km), Bompas (6,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Laurent-de-la-Salanque fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Le BarcarĂšs, Torreilles, Claira et Saint-Hippolyte.
GĂ©ologie et relief
L'altitude de la commune varie entre 0 et 7 mĂštres[7].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].
Hydrographie
L'Agly délimite la frontiÚre méridionale de Saint-Laurent-de-la-Salanque.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[9] - [10].
Un espace protégé est présent sur la commune : l'étang de Salses-Leucate, une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 7 628,1 ha[11].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[13].
- le « complexe lagunaire de Salses », d'une superficie de 7 818 ha, une zone littorale associant des milieux dunaires caractéristiques du littoral roussillonnais et des milieux humides littoraux. Elle comporte plusieurs bassins différemment alimentés en eau ce qui favorise l'installation de formations végétales trÚs variées, tant aquatiques, herbiers de ZostÚre naine, tapis de charas, que palustres, sansouires, roseliÚres, scirpes, jonçaies[14] et au titre de la directive oiseaux[13]
- le « complexe lagunaire de Salses-Leucate », d'une superficie de 7 701 ha, comprend un ensemble de zones humides pĂ©riphĂ©riques plus ou moins salĂ©es (sansouires, roseliĂšres) et plusieurs Ăźlots suffisamment isolĂ©s et quelques espaces dunaires qui constituent des espaces de grand intĂ©rĂȘt pour la nidification de diverses espĂšces de grand intĂ©rĂȘt patrimonial (Butor Ă©toilĂ©, Sterne naine...)[15].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensĂ©es sur la commune[16] :
- l'« embouchures de l'Agly, du Bourdigou et de l'Auque » (488 ha), couvrant quatre communes du département[17] ;
- l'« étang de Salses-Leucate » (4 964 ha), couvrant six communes dont deux dans l'Aude et quatre dans les Pyrénées-Orientales[18] ;
- « la CorrÚge et les Dosses » (227 ha), couvrant trois communes dont une dans l'Aude et deux dans les Pyrénées-Orientales[19] ;
- les « prairies des rives sud de l'étang de Leucate » (38 ha)[20] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 4] - [16] :
- le « complexe lagunaire de Salses- Leucate » (7 769 ha), couvrant six communes dont deux dans l'Aude et quatre dans les Pyrénées-Orientales[21] ;
- le « lido et marais de Toreilles » (703 ha), couvrant quatre communes du département[22].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Sant Llorenç de la Salanca[23].
Le nom Santi-Laurenci apparaßt pour la premiÚre fois en 968, en référence à un lieu situé à l'embouchure de l'Agly.
Comme son nom l'indique, Saint-Laurent-de-la-Salanque s'étend dans une zone de salanque, type de sol correspondant à l'étang qui le borde et signifie « terre salée ».
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Sentinelle-de-l'Agly[7].
Urbanisme
Typologie
Saint-Laurent-de-la-Salanque est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [24] - [I 2] - [25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Laurent-de-la-Salanque, une agglomération inter-départementale regroupant quatre communes[I 3] et 24 401 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6] - [I 7].
La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[27] - [28].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (38,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (45,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (38,3 %), eaux maritimes (30,8 %), zones urbanisĂ©es (17,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (6,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (5,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,5 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,3 %)[29].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
L'architecture peut varier. Les appartements font de un à trois étages couramment et sont de style plutÎt rétro. La plupart des villas sont modernes. Des puits illégaux sont fréquents. Les appartements et villas sont hauts car les risques d'inondations sont élevés.
Logement
Saint-Laurent-de-la-Salanque comprend en 2012 5 147 logements, parmi lesquels 83,5 % sont des résidences principales, 8,2 % sont des résidences secondaires et 8,2 % sont vacants. 64,4 % des ménages sont propriétaires de leur logement[I 8].
Faute d'avoir respecté l'objectif triennal 2011-2013 de construction de logements sociaux, avec 144 réalisés sur les 199 requis (soit un taux de réalisation de 72 %), la commune se voit sanctionnée par la préfecture en 2015 d'une pénalité de 57 000 euros[30].
Voies de communication et transports
- Voies routiĂšres
- La D 83, voie rapide reliant Le BarcarĂšs Ă Perpignan, traverse la commune d'ouest en est ;
- La D 11 traverse la partie occidentale de la commune du nord au sud, en provenance de Saint-Hippolyte et en direction de Torreilles ;
- La D 90 traverse le sud de la commune de l'ouest vers l'est, en provenance de Saint-Hippolyte et en direction du BarcarĂšs ;
- La D 81 traverse la partie sud-est de la commune du sud vers le nord, en provenance de Sainte-Marie-la-Mer et en direction de la D 83.
- Voies ferroviaires
Saint-Laurent-de-la-Salanque était jadis reliée à Perpignan par la ligne de Perpignan au BarcarÚs qui a été depuis fermée.
Transports en commun
La commune est desservie par le réseau Sankéo avec les lignes 10, 11 et aussi en juillet et août avec la ligne 36.
Elle possÚde aussi son propre réseau de bus nommé "Navette Laurentine", qui est gratuit.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[31] - [32].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly. La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomĂ©ration perpignanaise, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s le sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[33] - . et Ă un risque de submersion par surĂ©lĂ©vation de l'Ă©tang[34].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[35]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[36].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[37].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles dâoccasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles dâĂȘtre touchĂ©es par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture dâun de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly, un ouvrage de 57 m de hauteur construit en 1994[38].
Histoire
La commune du BarcarÚs est créée le par détachement de Saint-Laurent-de-la-Salanque, qui jusqu'alors comportait un débouché maritime[39].
Pierre LatĂ©coĂšre, constructeur dâavions Ă Toulouse, conçoit, dans les annĂ©es 1920, le projet rĂ©volutionnaire de relier Toulouse Ă lâAmĂ©rique du Sud par la voie des airs. Il installe, sur lâĂ©tang de Saint-Laurent, son hydrobase, destinĂ©e aux avions de lâAĂ©ropostale.
Faits-divers
Le , une explosion d'origine inconnue, suivie d'un incendie, survient dans la rue Arago et fait huit morts dont un nourrisson et un enfant en bas Ăąge[40] - [41]. Parmi les suspects, un commerçant de la rue oĂč a eu lieu le drame, d'origine tunisienne et ĂągĂ© de 43 ans[42]. Il pourrait s'agir du gĂ©rant de l'Ă©picerie dĂ©truite ce soir-lĂ . Deux autres hommes de nationalitĂ© algĂ©rienne, qui seraient en situation irrĂ©guliĂšre, ĂągĂ©s de 27 et 28 ans, ont Ă©galement Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s[42].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[45] - [Note 8].
En 2020, la commune comptait 10 053 habitants[Note 9], en diminution de 2,1 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Un collÚge nommé Jean-Mermoz et plusieurs écoles.
Manifestations culturelles et festivités
- FĂȘte patronale et communale : pour la saint Laurent[51] - [52] ;
- Marché : jeudi et dimanche[51].
Santé
Centre de radiologie, dentistes, cardiologue, cabinet ophtalmique, orthodontiste, gynécologue, podologue, médecins généralistes, psychologue, laboratoires d'analyse, kinésithérapeutes, vétérinaires,
Sports
L'équipe de football américain les Grizzlys Catalans[53] est le club phare de la ville, fondé dans la ville et désormais basé à Perpignan, ils évoluent en premiÚre division française. Saint-Laurent-de-la-Salanque compte deux clubs de rugby à XIII et rugby à XV, Saint-Laurent-de-la-Salanque XIII et Rugby Club Salanque XV, un club de football FC Laurentin avec 210 licenciés et un club de tennis (Tennis Club Laurentin).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 4 647 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 9 872 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 600 âŹ[I 9] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 10]). 42 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 11] (42,1 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 11] | 10,8 % | 16,1 % | 14,2 % |
DĂ©partement[I 12] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 5 447 personnes, parmi lesquelles on compte 70,2 % d'actifs (56 % ayant un emploi et 14,2 % de chÎmeurs) et 29,8 % d'inactifs[Note 12] - [I 11]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 2] - [I 14]. Elle compte 1 692 emplois en 2018, contre 1 708 en 2013 et 1 690 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 094, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,5 %[I 15].
Sur ces 3 094 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 817 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 87 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 8,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Revenus de la population et fiscalité
- Revenus de la population
En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 25 159 âŹ[I 18].
En 2012, le revenu fiscal médian des ménages par unité de consommation est de 17 730 ⏠et 56,4 % des foyers fiscaux sont imposables. Le taux de pauvreté est de 17,1%[I 8].
- Fiscalité
Entreprises et commerces
- Le centre parachutiste d'instruction spécialisée (CPIS) de Perpignan dans les Pyrénées-Orientales, est l'un des trois centres d'entraßnement des agents de la DGSE. Il utilise la piste de décollage ainsi qu'un hangar récemment réhabilité se trouvant sur la commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque.
Une base militaire Ă©quipĂ©e dâantennes radars est installĂ©e Ă Saint-Laurent. Ce serait un des sites d'Ă©coute de la DGSE, appartenant au rĂ©seau Frenchelon.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Ăglise Saint-Laurent de Saint-Laurent-de-la-Salanque du XIVe siĂšcle. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[54]. De nombreux objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[54].
- Chapelle Sainte-Marie-et-Saint-Joseph de Saint-Laurent-de-la-Salanque.
Personnalités liées à la commune
- Ăloi Pino, fondateur de la ville de Djibouti.
NĂ© en 1845 Ă Saint-Laurent-de-la-Salanque (â 1907), fils de cafetier et devenu adulte, capitaine au long cours aux activitĂ©s « pirates », il vogue vers lâAbyssinie, (oĂč il rencontre Arthur Rimbaud), en proie aux affres de la guerre. Eloi Pino, dĂ©cide de sâengager dans le commerce des armes dont a cruellement besoin le roi MĂ©nĂ©lik II et sâinstalle à « Djibouti » en faisant construire une maison en dur, crĂ©ant ainsi la ville de Djibouti[55].
- Henri Danoy, dramaturge né en 1859 à Saint-Laurent-de-la-Salanque.
- Fernand Duron né le à Saint-Laurent-de-la-Salanque. Joueur de rugby à XV. Champion de France de rugby à XV avec l'U.S.A.P en 1921 et finaliste en 1924. TroisiÚme ligne aile ou talonneur (1,70 m - 74 kg).
- Joseph Ribas, écrivain né en 1931 à Saint-Laurent-de-la-Salanque.
- ThĂ©rĂšse Guibas, nĂ©e Sanchez â 19.02.2019 Ă 73 ans.
HĂ©raldique
Blason | TaillĂ©, au premier dâazur au bateau dâargent voguant de face, au deuxiĂšme de gueules au gril d'or en pal. Alias : De gueules au gril de cinq pals d'or, tenu par une main de carnation parĂ©e d'argent et mouvant de la pointe[56]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Robert Villaros-Sanyas, Saint-Laurent-de-la-Salanque : Mémoires entre terre et eaux, Amélie-les-Bains, Alter ego éditions, , 221 p. (ISBN 2-915528-04-7)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Grizzlys Catalans https://les-grizzlys-catalans.org
- Football Club Laurentin 1978 https://fclaurentin66.footeo.com
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Laurent-de-la-Salanque », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Saint-Laurent-de-la-Salanque sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-Laurent-de-la-Salanque dans Histoire du Roussillon
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[12].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Texte sur le panneau explicatif : « Base LatĂ©coĂšre 1925-1936. Mise Ă l'eau d'un LATE 28 (1930). En choisissant d'implanter une base d'essai dâhydroavions sur la façade maritime de Saint-Laurent de la Salanque, Pierre-Georges LatĂ©coĂšre, crĂ©ateur de la poste aĂ©rienne transcontinentale, a permis d'associer notre ville Ă une des plus belles aventures humaines du XXĂšme siĂšcle. C'est d'ici notamment que dĂ©colleront pour la premiĂšre fois le mythique "LATE 28 - comte de la Vaulx" et de nombreux pilotes dont Jean Mermoz et Antoine Saint-ExupĂ©ry. Le ponton long de 130 mĂštres, sur lequel se dressait autrefois une grue, tĂ©moigne de ce glorieux passĂ© historique. Alain Got Maire de Saint-Laurent de la Salanque ». Le ponton LatĂ©coĂ©re est l'unique vestige de cette base d'essai d'hydroavions. C'est ici, sur prĂšs de 150 hectares, que l'industriel Pierre-Georges LatĂ©coĂšre implante sa base d'essais en 1925 pour assembler et tester les hydravions construits Ă Toulouse. Le site est composĂ© de hangars et ateliers, d'une base mĂ©tĂ©orologique, d'un poste TSE, de bureaux et logements, d'un aĂ©rodrome, d'un ponton en bĂ©ton long de 130 m et d'une grue gĂ©ante pour tirer les hydravioms hors de l'Ă©tang. La base a servi de relais sur le trajet de la ligne aĂ©ropostale Europe-AmĂ©rique du Sud, la plus longue ligne aĂ©rienne du monde de l'Ă©poque. En 1937, le site est vendu Ă l'ArmĂ©e française et devient une base d'entrainement. Voir : Des LatĂ©coĂšres Ă Saint-Laurent-de-la-Salanque (2014) sur www.association-francaise-hydraviation.fr.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
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