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Sainte-Marie-la-Mer

Sainte-Marie-la-Mer (Santa Maria del Mar en catalan) est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Sainte-Marie-la-Mer
Sainte-Marie-la-Mer
Le port de Sainte-Marie-la-Mer
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Intercommunalité Perpignan Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Edmond Jorda
2020-2026
Code postal 66470
Code commune 66182
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Marinois
Population
municipale
4 800 hab. (2020 en augmentation de 0,8 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 466 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 43′ 41″ nord, 3° 01′ 04″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 10 m
Superficie 10,29 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Sainte-Marie
(ville isolée)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Perpignan-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Sainte-Marie-la-Mer
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Sainte-Marie-la-Mer
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Sainte-Marie-la-Mer
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Sainte-Marie-la-Mer
Liens
Site web www.saintemarielamer.com

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (« le Bourdigou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Sainte-Marie-la-Mer est une commune rurale et littorale qui compte 4 800 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomĂ©ration de Sainte-Marie et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelĂ©s les Saint-Marinois ou Saint-Marinoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Sainte-Marie-la-Mer se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  11 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement La commune fait en outre partie du bassin de vie de Canet-en-Roussillon[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[2] : Canet-en-Roussillon (2,5 km), Villelongue-de-la-Salanque (2,7 km), Torreilles (3,6 km), Saint-Laurent-de-la-Salanque (5,6 km), Claira (6,2 km), Bompas (6,8 km), Saint-Nazaire (6,9 km), Le Barcarès (7,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Sainte-Marie-la-Mer fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[3] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[4].

    Risques naturels et technologiques

    La commune est concernée par le périmètre d’un plan de prévention des risques naturels ( PRR N ) concernant les risques d'inondation approuvé le 19/05/2004[6].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].

    Voies cyclables

    La ville est traversée par la Vélittorale qui conduit du Barcarès à Canet-Plage[8].

    Transports

    La ligne 5 du réseau urbain Sankéo relie la commune à la gare de Perpignan.

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9] - [10].

    Un espace protégé est présent sur la commune : « le Bourdigou », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 73,9 ha[11] - [12].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂŞt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensĂ©e sur la commune[13] : l'« embouchures de l'Agly, du Bourdigou et de l'Auque » (488 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 3] - [13] : le « lido et marais de Toreilles » (703 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[15].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Sainte-Marie-la-Mer.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Marie-la-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [16] - [I 2] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Sainte-Marie, une unitĂ© urbaine monocommunale[I 3] de 4 773 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 6] - [I 7].

    La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (70,5 %), zones urbanisées (20,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), zones humides côtières (2,1 %), cultures permanentes (1 %), eaux maritimes (0,9 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Sainte-Marie-la-Mer est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[22] - [23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂŞt. La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomĂ©ration perpignanaise, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s le sur le bassin RhĂ´ne-MĂ©diterranĂ©e. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂŞme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout système de protection)[24]. Du fait de son exposition marine, la commune est soumise Ă©galement Ă  un risque d'Ă©rosion très fort et de submersion marine, due Ă  l'action conjuguĂ©e de la montĂ©e des eaux par surĂ©lĂ©vation du plan d’eau lors des tempĂŞtes attaquant la cĂ´te et de l’action dynamique de la houle[25].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit de l'érosion littorale[26]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[27].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[28].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dĂ©gâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchĂ©es par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly ou les barrages des Bouillouses et de Vinça sur la TĂŞt[29].

    Toponymie

    Au cours de la Révolution française, la commune porte les noms de Redoute-de-l'Agly et de Redoute-Maritime[30].

    La commune, nommée simplement Sainte-Marie, prend officiellement le nom de Sainte-Marie-la-Mer à la suite d'un décret du ministère de l'Intérieur du [31].

    Histoire

    Le monument aux morts.

    Jusqu'au XIIe siècle, deux villages coexistent dans les environs : Sainte-Marie-de-Pabirans, siège au XIe siècle d'une famille de Sainte-Marie, et Saint-André-de-Bigaranes. Le territoire passe ensuite entre les mains des seigneurs de Canet. En février 1198, le roi Alphonse II d'Aragon donne l'autorisation à Raymond de Canet de fortifier l'une des deux localités de son choix. Celui-ci décide de doter Pabirans de fortifications, ce qui causa probablement la disparition progressive de Saint-André dont il ne reste plus de traces aujourd'hui. Le toponyme de Pabirans est ensuite progressivement abandonné au profit de Sainte-Marie[32] - [33].

    En 1322, Sainte-Marie rejoint la vicomté de Canet, créée à l'initiative de Sanche Ier, roi de Majorque et comte de Roussillon, en faveur de Guillaume IV de Canet[33].

    En 1790, Sainte-Marie devient une commune indépendante[30].

    Politique et administration

    Canton

    En 1793, la commune de Sainte-Marie fait partie du canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque. Elle est rattachée en 1801 à celui de Perpignan-Ouest puis en 1973 au canton de Perpignan-7. Elle revient en 1985 au canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque puis change encore en 1997 pour le canton de Canet-en-Roussillon[30].

    À compter des élections départementales de 2015, la commune rejoint le canton de Perpignan-2.

    Administration municipale

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[34]
    Période Identité Étiquette Qualité
    7 février 1790 1790 François Ferrie
    1790 1791 Xavier Guichu
    1792 1793 Antoine Roque
    1793 1794 Louis Ferrie
    1794 1797 Jean Cortala
    1797 1800 Barthélémy Lafite
    1800 1815 Pierre Martre
    1815 1816 Joseph Cortale
    1816 1831 Pierre Martre
    1831 1836 Joseph Roque
    1836 1840 François Boluix
    1840 1846 Pierre Martre
    1846 1848 Jenis Pierre Martre
    1848 1850 Jean Cortale
    1850 1851 Honoré Vignau
    1851 1851 Julien Maillach
    1851 1870 GĂ©rard d'Oms
    1870 1874 Abdon Danjou
    20 février 1874[35] 1896 Emmanuel Martre
    1896 1904 Joseph Vignau
    1904 1905 Charles Garrigue
    1905 1908 Pierre Ticheyre
    1908 1944 Jules Pagnon
    1944 1947 Henri Bonnes
    1947 1953 Jean Ausseil
    1953 1959 Georges Barrau
    1959 1983 Henri Pagnon
    mars 1983 2020 Pierre Roig[36] - [37] DVD puis UMP-LR Ancien conseiller général
    2020 En cours Edmond Jorda

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1365 1378 1470 1515 1553 1643 1709 1720 1730
    68 f46 f38 f36 f23 f12 f37 f26 f22 f
    1755 1767 1774 1789 1790 - - - -
    27 f158 H22 f50 f150 H----
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    DĂ©mographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].

    En 2020, la commune comptait 4 800 habitants[Note 6], en augmentation de 0,8 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    230252263358402417440447502
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    494489515510512539589619652
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    669694666744734833724633795
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    8769759311 2852 1713 4523 8423 8424 641
    2014 2019 2020 - - - - - -
    4 7624 8214 800------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂŞtes patronale et communale : 15 et [41].

    Santé

    Le centre médical

    Un centre médical est présent sur la commune.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 2 439 mĂ©nages fiscaux[Note 7], regroupant 4 975 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 990 â‚¬[I 8] (19 350 â‚¬ dans le dĂ©partement[I 9]). 46 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 8] (42,1 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂ´mage
    200820132018
    Commune[I 10]11,8 %14,2 %14,7 %
    DĂ©partement[I 11]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lève Ă  2 698 personnes, parmi lesquelles on compte 70,3 % d'actifs (55,6 % ayant un emploi et 14,7 % de chĂ´meurs) et 29,7 % d'inactifs[Note 9] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chĂ´mage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂ´le[Carte 2] - [I 13]. Elle compte 620 emplois en 2018, contre 620 en 2013 et 557 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 1 525, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 46,2 %[I 14].

    Sur ces 1 525 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 351 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 86,4 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 6,8 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 24 004 €[I 17].

    Culture locale et patrimoine

    Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Sainte-Marie

    L'église Sainte-Marie remonte probablement au haut Moyen Âge. L'édifice actuel ne date cependant, pour ses parties les plus anciennes, que du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle. Le chevet fortifié, de forme pentagonale, est en effet le dernier vestige de l'église romane. Extérieurement comme intérieurement, ses parois sont appareillées en pierre de taille, ce qui montre le grand soin apporté à l'édifice[42]. L’orientation du chevet vers l'intérieur de l'enceinte fortifiée du village laisse penser que l'église jouait le rôle d'ultime refuge en cas d'attaque[43].

    Le reste de l'église romane ne nous est pas parvenu. La nef fut reconstruite au XVIIIe siècle et rallongée au XIXe siècle, avec la construction de la façade actuelle. La nef est couverte par une charpente sur arcs diaphragmes, et remploie des pierres de taille provenant probablement de l'édifice roman[44].

    L'Abside a été classée au titre des monuments historiques en 1983[45]. La nef a été inscrite au titre des monuments historiques en 1983[45].

    Le mobilier comporte plusieurs retables et statues baroques (XVIIIe siècle) et néo-gothiques (XIXe siècle). De plus, l'édifice conservait un fragment sculpté attribué à un linteau et portant des traces d'une inscription aujourd'hui indéchiffrable. La datation souvent avancée pour cette sculpture (époque pré-romane) n'est pas vérifiable[42]. Cette pièce semble ne plus être entreposée dans l'église[46].

    • Ancienne Église Saint-AndrĂ© de Bigaranes.
    • Dans le village, on verra les vestiges de l'ancienne enceinte de forme quadrangulaire qui protĂ©geait le village. Il ne reste que la courtine ouest, flanquĂ©e par l'abside de l'Ă©glise et par une porte en plein cintre, surmontĂ©e d'une tour de l'horloge en briques. L'ensemble a Ă©tĂ© fortement remaniĂ©. Il subsiste Ă©galement la tour d'angle nord-ouest, rĂ©cemment restaurĂ©e.
    • Fresque de portraits de rugbymen cĂ©lèbres (300 m de long) Ă  Sainte-Marie Plage, rĂ©alisĂ©e par le peintre Leslie Dykes en 1993.
    • La place du village
      La place du village
    • L'abside romane vue du sud.
      L'abside romane vue du sud.
    • FenĂŞtre de l'abside romane.
      FenĂŞtre de l'abside romane.
    • IntĂ©rieur de l'Ă©glise.
      Intérieur de l'église.
    • La Tour de l'Horloge.
      La Tour de l'Horloge.
    • La bibliothèque municipale
      La bibliothèque municipale

    Équipements culturels

    La commune possède une bibliothèque municipale, située sur la place de la mairie.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Sainte-Marie-la-Mer » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 de Sainte-Marie » (consulté le ).
    4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Sainte-Marie-la-Mer » (consulté le ).
    9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Sainte-Marie-la-Mer » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Francis Brunet, « Sainte-Marie sous la IIe RĂ©publique 1848-1851 », Études roussillonnaises, no XII,‎ , p. 257-284

    Articles connexes

    Liens externes

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