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Canet-en-Roussillon

Canet-en-Roussillon est une commune française situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Ses habitants sont appelĂ©s les CanĂ©tois. C'est la deuxiĂšme plus grande ville des PyrĂ©nĂ©es-Orientales avec une population de 12 436 habitants (2013). Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existĂ© de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Canet-en-Roussillon
Canet-en-Roussillon
Vue aérienne du port et de Canet-Plage.
Blason de Canet-en-Roussillon
Blason
Canet-en-Roussillon
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Intercommunalité Perpignan Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Stéphane Loda
2020-2026
Code postal 66140
Code commune 66037
DĂ©mographie
Gentilé Canétois
Population
municipale
12 653 hab. (2020 en augmentation de 3,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 565 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 42â€Č 24″ nord, 3° 00â€Č 28″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 37 m
Superficie 22,39 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Canet-en-Roussillon
(ville isolée)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de la CĂŽte Sableuse
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Canet-en-Roussillon
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Canet-en-Roussillon
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Canet-en-Roussillon
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Canet-en-Roussillon
Liens
Site web canetenroussillon.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la TĂȘt, le RĂ©art, l'Agouille de la Mer et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « complexe lagunaire de Canet-Saint Nazaire » et le « complexe lagunaire de Canet »), deux espaces protĂ©gĂ©s (le « Grau des Basses » et l'« Ă©tang de Canet - Saint-Nazaire ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Canet-en-Roussillon est une commune urbaine et littorale qui compte 12 653 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unitĂ© urbaine de Canet-en-Roussillon et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelĂ©s les CanĂ©tois ou CanĂ©toises.

    La ville est connue aujourd'hui principalement en tant que station balnéaire. Elle est la commune du littoral la plus proche de Perpignan.

    Canet-en-Roussillon est aussi l'ancien siÚge de la vicomté de Canet.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Canet-en-Roussillon se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département [2], bureau centralisateur du canton de la CÎte Sableuse dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1] La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Canet-en-Roussillon[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Sainte-Marie-la-Mer (2,5 km), Villelongue-de-la-Salanque (3,1 km), Saint-Nazaire (4,4 km), Torreilles (5,6 km), Cabestany (6,0 km), Bompas (6,7 km), Saleilles (7,3 km), Claira (7,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Canet-en-Roussillon fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].

    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 2 239 hectares. Son altitude varie entre 0 et 37 mĂštres[7].

    Elle est située en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[8].

    Hydrographie

    L'embouchure de la TĂȘt, Canet-en-Roussillon.

    L'embouchure de la TĂȘt, fleuve prenant sa source en Cerdagne, marque la limite nord de la commune[6].

    L'Agulla del Cagarell et son petit affluent le CĂČrrec de les Lloberes traversent la commune de l'ouest vers l'est avant de se diriger vers le sud dans l'Ă©tang de Canet-Saint-Nazaire[6].

    La commune est bordée au sud par l'étang de Canet-Saint-Nazaire[6], étendue d'eau saumùtre (environ km de long pour km au point le plus large) possédant une faune et une flore assez riche (présence de nombreuses espÚces d'oiseaux).

    Un groupe de flamants roses dans le secteur nord-ouest de l'etang de Canet - Saint-Nazaire. En arriÚre-plan : l'agglomération de Canet Sud, qui s'étend entre la lagune et le littoral méditerranéen.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs[9].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 15,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 622 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1961 Ă  2000 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[14]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records CANET-EN-ROUSSILLON (66) - alt : 35 m 42° 42â€Č 12″ N, 3° 00â€Č 36″ E
    Statistiques établies sur la période 1981-2000 - Records établis sur la période du 01-12-1961 au 31-12-2000
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 4,9 5,6 8 9,9 13,5 16,9 19,4 19,2 15,8 12,5 8,5 6 11,7
    Température moyenne (°C) 8,6 9,3 11,9 13,6 17,2 20,8 23,7 23,4 20,2 16,3 11,9 9,5 15,6
    Température maximale moyenne (°C) 12,3 13 15,8 17,4 20,8 24,7 27,9 27,5 24,6 20 15,4 13 19,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −8
    15.01.1985
    −8
    04.02.1963
    −5
    07.03.1971
    0,5
    09.04.1970
    2
    04.05.1967
    6
    01.06.1962
    9
    11.07.1969
    7
    18.08.1963
    5
    29.09.1993
    1
    31.10.1974
    −6
    30.11.1969
    −5
    25.12.1970
    −8
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22,2
    06.01.1982
    23,5
    27.02.1990
    28,5
    17.03.1997
    27,3
    27.04.1984
    31
    22.05.1964
    36
    28.06.1965
    36
    28.07.1967
    38
    24.08.1962
    38
    05.09.1962
    32
    03.10.1997
    25
    07.11.1995
    26,1
    11.12.1961
    38
    1962
    Précipitations (mm) 64,4 57,5 38 48,2 51,9 24,7 13,8 35,4 47,2 103,2 74,6 63,5 622,4
    Source : « Fiche 66037001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[15] - [16]. Dans ce cadre, la commune fait partie[17].

    Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[22].

    • le « complexe lagunaire de Canet », d'une superficie de 1 872 ha, l'Ă©lĂ©ment le plus mĂ©ridional qui subsiste en France du grand ensemble lagunaire du languedoc-Roussillon. Il s'agit d'une lagune Ă©voluĂ©e, Ă  un stade de maturitĂ© oĂč la coupure avec la mer est en train de s'effectuer et oĂč les apports d'eau douce deviennent prĂ©pondĂ©rants[23] et au titre de la directive oiseaux[22] -
    • le « complexe lagunaire de Canet-Saint Nazaire », d'une superficie de 1 869 ha, joue diffĂ©rents rĂŽles en fonction des saisons et des espĂšces d'oiseaux : aires de repos, aires de nidification (roseliĂšres et milieux dunaires, notamment), zones d'alimentation (plan d'eau, prairies pĂąturĂ©es). Le site accueille ainsi de nombreuses espĂšces de l'annexe 1 avec des effectifs souvent significatifs. On signalera notamment la TalĂšve sultane, pour laquelle l'Ă©tang constitue le seul site de nidification actuellement connu en France[24].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[25] :

    • l'« Ă©tang de Canet » (630 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[26] ;
    • le « Lido de l'Ă©tang de Canet » (159 ha)[27],
    • la « zone humide de l'Ă©tang de Canet » (945 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[28] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [25] : le « complexe lagunaire de Canet-Saint-Nazaire » (1 912 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[29].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Canet-en-Roussillon.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Canet-en-Roussillon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [30] - [I 2] - [31]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Canet-en-Roussillon, une unitĂ© urbaine monocommunale[I 3] de 12 130 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 6] - [I 7].

    La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[32]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[33] - [34].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (34 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (37,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (25,8 %), eaux maritimes (21,3 %), zones humides cĂŽtiĂšres (16 %), zones urbanisĂ©es (14,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,5 %)[35].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Le front de mer et la plage.

    La commune de Canet-en-Roussillon se divise en deux parties inégales :

    • Canet-village : le vieux village avec ses ruelles et son chĂąteau ;
    • Canet-plage : la station balnĂ©aire.

    Logement

    Canet-en-Roussillon comprend 15 256 logements (en 2012), parmi lesquels 43,3 % sont des rĂ©sidences principales, 53,7 % sont des rĂ©sidences secondaires et 1% est vacant. 61,2 % des mĂ©nages sont propriĂ©taires de leur logement[I 8].

    Faute d'avoir respectĂ© l'objectif triennal 2011-2013 de construction de logements sociaux, avec seulement 47 rĂ©alisĂ©s sur les 139 requis (soit un taux de rĂ©alisation de 34 %), la commune s'est vu infliger en 2015 une pĂ©nalitĂ© de 346 000 euros par la PrĂ©fecture. La commune compte Ă  cette date 513 logements sociaux et doit atteindre un objectif final de 1 508[36].

    Voies routiĂšres

    Canet-en-Roussillon est reliĂ©e vers l'ouest Ă  Perpignan par une voie express dĂ©partementale, numĂ©rotĂ©e RD 617[6], dont les travaux ont Ă©tĂ© amorcĂ©s dans les annĂ©es 1980 et achevĂ©s en 1999. Longue d'environ 11 kilomĂštres, elle est Ă  deux fois deux voies sur l'intĂ©gralitĂ© de son tracĂ©. En moyenne sur 2009, le trafic journalier y Ă©tait de 19 644 vĂ©hicules[37].

    Deux autres routes départementales traversent la commune[6] :

    Transports en commun

    Depuis septembre 1900, Canet était relié à Perpignan par un tramway à voie métrique. La ligne fut fermée le [38].

    Depuis sa fermeture et le démantÚlement de son infrastructure, la ville est desservie par le réseau de bus urbain de Perpignan. Depuis le , il s'agit de la ligne 6 du réseau Sankéo, devenue ligne 3 en . Cette ligne traverse Canet-Plage du nord au sud, puis oblique vers l'ouest en passant par Canet-Village, pour ensuite atteindre Perpignan via Chùteau-Roussillon, ainsi que le pÎle d'échanges Massilia en correspondance avec les lignes B, 1, 4 et 22[39].

    Une desserte de proximité est assurée par la ligne 18, devenue ensuite la ligne Canet'On, reliant le quartier Vert Vallon à Canet-Village au Camping Mar Estang à Canet-Sud. Le service est assuré du lundi au samedi et est d'accÚs gratuit. En période estivale, un petit train touristique s'y substitue, circulant quant à lui tous les jours[40].

    Pistes cyclables

    Quelques pistes cyclables sont prĂ©sentes en ville, mais ne forment pas encore un rĂ©seau cohĂ©rent. Il n'existe, par exemple, toujours pas de piste cyclable continue entre le village et la plage. L'amĂ©nagement le plus important, long de 1,5 km, relie l'avenue de Saint-Nazaire Ă  l'entrĂ©e de Canet-Plage, en longeant la voie rapide entre les Ă©changeurs 5 et 6.

    La ville est traversée par la Vélitorrale qui conduit du BarcarÚs à Canet-Plage[41].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Canet-en-Roussillon est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matiÚres dangereuses et la rupture d'un barrage[42] - [43].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau des bassins de la TĂȘt et du RĂ©art. La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomĂ©ration perpignanaise, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s le sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[44]. Du fait de son exposition marine, la commune est soumise Ă©galement Ă  un risque d'Ă©rosion fort et de submersion marine, due Ă  l'action conjuguĂ©e de la montĂ©e des eaux par surĂ©lĂ©vation du plan d’eau lors des tempĂȘtes attaquant la cĂŽte et de l’action dynamique de la houle[45].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit de l'érosion littorale[46]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[47].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[48].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Secteur des cabanes des pĂȘcheurs - inondation 1992 - repĂšre et pancarte explicative sur place.
      Secteur des cabanes des pĂȘcheurs - inondation 1992 - repĂšre et pancarte explicative sur place.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[49].

    Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’ĂȘtre touchĂ©es par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d’un de ces barrages, les barrages de Vinça ou des Bouillouses sur la TĂȘt[50].

    Toponymie

    Selon l'interprétation la plus répandue, le mot « Canet » viendrait de la base indo-européenne « kan », signifiant « hauteur ». La colline, dominant la mer, sur laquelle se sont édifiés par la suite le chùteau vicomtal et le village, serait donc à l'origine du toponyme[51].

    Il pourrait aussi provenir du latin "Canna" qui signifie roseau (Canya en catalan) auquel on a ajouter suffixe -etum qui voudrait dire: lieu humide oĂč poussent les roseaux[52].

    Les premiĂšres mentions Ă©crites connues du nom de Canet sont villa Kanedo (1017), Castellum de Caned (1050), et Canetum (1052)[53] - [54].

    Le nom de Canet reste officiellement identique lors de la création des communes à la Révolution française. Celui-ci ne changera qu'à l'occasion de la fusion avec Saint-Nazaire en 1971 pour devenir Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire. Lorsque les deux communes se séparent en 1983, Canet devient Canet-en-Roussillon, nom conservé jusqu'à aujourd'hui[7].

    En catalan, le nom de la commune est Canet de RossellĂł[55].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    L'occupation du site de Canet est trÚs ancienne, ainsi qu'en attestent deux nécropoles de la civilisation des champs d'urnes découvertes sur les sites de Bellevue et des Hospices[54].

    Pendant la pĂ©riode romaine, Canet servit sans doute de dĂ©bouchĂ© maritime pour la ville de Ruscino. Un nombre important de marchandises devait transiter par la plage. Des traces d'occupation romaine ont d'ailleurs Ă©tĂ© dĂ©couvertes au Puig del Baja (situĂ© Ă  l'est de l'actuel village, vers la mer) et fouillĂ©es dans les annĂ©es 1980 sous l'Ă©gide de l'association des Amis du Vieux Canet. De la cĂ©ramique a alors Ă©tĂ© exhumĂ©e, ainsi que les fondations de plusieurs constructions qui n'ont pu ĂȘtre clairement identifiĂ©es du fait de leur mauvais Ă©tat de conservation. Sur ce mĂȘme site ont Ă©tĂ© dĂ©couverts des vestiges plus rĂ©cents, remontant Ă  l'Ă©poque wisigothique (VIe et VIIe siĂšcles). LĂ  aussi des cĂ©ramiques ont Ă©tĂ© mises au jour, ainsi que des substructions laissant penser Ă  la prĂ©sence d'un habitat wisigothique[56].

    Depuis l'Ă©poque romaine, des salins existent Ă  Canet au lieu-dit Els Salissos, situĂ© entre l’étang, la colline de l’Esparrou et le village[57].

    Moyen Âge

    Tour de la Bascule.

    L'habitat se fixe ensuite sur le site de l'actuel village, à proximité du chùteau, du fait de l'insécurité grandissante au VIIIe siÚcle.
    C'est sans doute à cette époque que les premiÚres fortifications sont établies. Le chùteau proprement dit est cité vers 1050, sous le rÚgne de Gausfred II, alors comte du Roussillon. Les seigneurs de Canet sont durant les siÚcles qui suivent des personnages relativement puissants, possédant de nombreuses terres. La seigneurie devient vicomté de Canet en 1322.

    Au Moyen Âge le peuplement ne se limite cependant pas Ă  l'actuel village. Il y avait Ă©galement un hameau du nom de Sant Miquel de Forques, mentionnĂ© dĂšs l'an 982 (villa Forcas cum eccl. S. Michaelis), qui possĂ©dait sa propre Ă©glise paroissiale. SituĂ© vers le nord-ouest du territoire (en direction de l'actuel stade Saint-Michel qui en a gardĂ© le nom), ce lieu aujourd'hui disparu dĂ©pendait du monastĂšre de Sant Pere de Rodes[54].

    De mĂȘme, la seigneurie de Vilarnau, qui se trouvait Ă  l'ouest entre Canet et Perpignan, et divisĂ©e entre Vilarnau d'Amunt et Vilarnau d'Avall, est mentionnĂ©e dĂšs le XIe siĂšcle (villa Arnal). Son Ă©glise, encore citĂ©e en 1452 (S. Christophori de Vilarnaldo) et son chĂąteau ont depuis totalement disparus, ainsi que les hameaux qui les entouraient. Les seigneurs de Vilarnau Ă©taient des vassaux des vicomtes de Canet[54].

    En 1244, une premiĂšre charte d’affranchissement est accordĂ©e aux habitants de Canet. Jusqu'Ă  cette date, le seigneur exerçait un vĂ©ritable monopole sur la production du sel. Les vassaux lui doivaient une redevance ou taxe seigneuriale dĂšs que du sel Ă©tait prĂ©levĂ©. Les habitants de la Catalogne n'Ă©taient pas soumis Ă  la gabelle du sel depuis une dĂ©cision de Pierre III d'Aragon et les Corts de Montço, en 1283. Le sel de Canet Ă©tait introduit frauduleusement en Languedoc et Ă©tait en concurrence avec le sel produit Ă  Sigean, Peyriac et Mardirac soumis Ă  la gabelle.

    De la Renaissance Ă  la RĂ©volution

    En 1642, la ville fut mise à mal par les bombardements français : de nombreuses maisons furent détruites, et la ville finalement livrée. En avril 1649, une charte accordée par Louis XIV donne la vicomté de Canet à Joseph Fontanella. Il est nommé simultanément Régent de la chancellerie de Catalogne, Roussillon et Cerdagne.

    Le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es fait entrer le Roussillon dans le royaume de France en 1659. Les franchises accordĂ©es par les rois d'Aragon aux Catalans ont Ă©tĂ© reconduites dans le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es, mais, en novembre 1661, la gabelle du sel est instaurĂ©e en Roussillon par un Ă©dit du roi Louis XIV. Son Ă©tablissement a provoquĂ© le mĂ©contentement de la population. Des habitants se sont livrĂ©s Ă  la contrebande et ont Ă©tĂ© condamnĂ©s. Dans le Vallespir, Josep de la Trinxeria va prendre la tĂȘte des Miquelets qui se nomment les Angelets de la Terra. Dans les salins de Canet des gardes ont Ă©tĂ© placĂ©s pour contrĂŽler la production, pour interdire aux propriĂ©taires de vendre eux-mĂȘmes le sel qu'ils produisaient, provoquant des pertes importantes. En 1670, les salins de Canet sont Ă  l'abandon.

    Le village subit des inondations en 1670 et des épidémies en 1674. En 1688, le chùteau est déjà en ruines[58].

    Au début du XVIIIe siÚcle la forteresse est définitivement abandonnée par l'armée : elle servira alors de carriÚre de pierre à la population du village.

    Époque moderne : naissance de la station balnĂ©aire

    Le monument aux morts.

    Le développement de la viticulture au XIXe siÚcle permet de relancer l'économie locale[58].

    Jusqu'au dĂ©but du XIXe siĂšcle, la cĂŽte n'est pas habitĂ©e. Sur la carte d'État Major (dĂ©but/milieu du XIXe siĂšcle), ne figurent que des batteries cĂŽtiĂšres ("Batteries CounilliĂšres", "Batterie de la Basse").

    Au XIXe siĂšcle, les remparts sont abattus (ou du moins les portions qui n'Ă©taient pas intĂ©grĂ©es Ă  des habitations). Les « bains de mer » et les activitĂ©s connexes commencent alors Ă  se dĂ©velopper, aprĂšs quelques prĂ©mices au XVIIIe siĂšcle. Le premier Ă©tablissement pour baigneurs de la cĂŽte est crĂ©Ă© Ă  Canet en 1849 par Louise Lombard[59]. DĂšs 1854, un premier rĂšglement municipal dĂ©termine quelles doivent ĂȘtre les tenues de bains et des zones distinctes de baignades pour hommes et femmes sĂ©parĂ©es[60]. En 1900, la station est reliĂ©e Ă  Perpignan par un tramway Ă  voie mĂ©trique (dĂ©mantelĂ© dans les annĂ©es 1950 au profit du recalibrage de la route nationale) : on voit alors l'Ă©tablissement de nombreuses constructions « en dur » le long de la plage. En 1909, Canet-Plage est officiellement classĂ©e « station balnĂ©aire ». L'essor fut d'autant plus grand les annĂ©es suivantes avec l'instauration des congĂ©s payĂ©s en 1936, malgrĂ© la Seconde Guerre mondiale qui donna un coup d'arrĂȘt de quelques annĂ©es au dĂ©veloppement de la station.

    La commune de Saint-Nazaire est rattachĂ©e Ă  celle de Canet par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [61]. La nouvelle commune prend le nom de Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire. Saint-Nazaire reprend son autonomie le [62].

    Accidents aériens

    • Le 27 novembre 2008 Ă  15 h 46, un Airbus A320 de la compagnie Air New Zealand s'abĂźme Ă  7 kilomĂštres au large de Canet-en-Roussillon ; le crash fait 7 morts.
    • Le 6 aoĂ»t 2009, un avion-Ă©cole de type Piper PA 38 s'abĂźme Ă  6 kilomĂštres au large de Canet. L'accident fait 2 morts, le moniteur et l'Ă©lĂšve. L'enquĂȘte a mis en Ă©vidence le fait que l'Ă©lĂšve est dĂ©cĂ©dĂ© avant le crash et s'est affaissĂ© sur les commandes ce qui les a bloquĂ©es, et a fait piquer l'avion[63].

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, la commune de Canet est incluse dans le canton d'Elne.

    En 1801, elle est rattachée au canton de Perpignan-Est et y demeure en 1971, lors de la fusion avec Saint-Nazaire.

    En 1973, ce canton est supprimé. Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire dépend dorénavant du canton de Perpignan-3.

    En 1982, la commune est incorporée au nouveau canton de La CÎte Radieuse, qui conserve les deux communes de Canet-en-Roussillon et Saint-Nazaire, à leur séparation en 1983[61].

    En 1997, Canet-en-Roussillon devient le chef-lieu d'un nouveau canton Ă©ponyme[7].

    En 2015, à compter des élections départementales, la commune devient le bureau centralisateur du nouveau canton de la CÎte Sableuse.

    Liste des maires

    • Signature du maire Basile Darbon en 1910.
      Signature du maire Basile Darbon en 1910.
    • L'hĂŽtel de ville.
      L'hĂŽtel de ville.
    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 1947 Gabriel Henric
    1947 1950 Joseph PagĂšs
    1950 1965 François Moudat
    1965 1966 Christian Brignieu
    1966 1971 François Moudat
    Jacques Coupet[64] UDF-Rad. Entrepreneur en travaux publics
    Maire de Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire (1971 → 1983)

    (décÚs)
    Arlette Franco RPR puis UMP Professeure
    DĂ©putĂ©e de la 2e circonscription des PyrĂ©nĂ©es-Orientales (2002 → 2010)
    ConseillĂšre rĂ©gionale de Languedoc-Roussillon (1992 → 2002)
    Vice-prĂ©sidente du conseil rĂ©gional du Languedoc-Roussillon (1992 → 1998)
    Bernard Dupont[65] - [66] UMP-LR Administrateur territorial
    Conseiller rĂ©gional d'Occitanie (2015 → )
    2e vice-président de Perpignan Méditerranée Métropole
    [67] En cours Stéphane Loda LR Directeur de cabinet de Bernard Dupont.
    • Joseph Cassanyes
      Joseph Cassanyes
    • Arlette Franco
      Arlette Franco
    • Bernard Dupont
      Bernard Dupont

    Jumelages

    La ville de Canet-en-Roussillon est jumelée à la ville irlandaise de Maynooth depuis juin 2011[68].

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1365 1378 1470 1515 1553 1643 1709 1720 1730
    102 f95 f81 f58 f49 f62 f231 f145 f123 f
    1765 1767 1774 1789 1790 - - - -
    150 H304 H123 f44 f141 H----
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[69] - [Note 9].

    En 2020, la commune comptait 12 653 habitants[Note 10], en augmentation de 3,51 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    225281233365384388405466509
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4985246126627548068879141 012
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0261 1021 2151 2261 2301 1991 2381 2131 853
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 6463 6585 1277 2197 57510 18211 70213 09112 069
    2020 - - - - - - - -
    12 653--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee Ă  partir de 2006[70].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : Pour 1975 et 1982, la population comprend Canet et Saint-Nazaire.

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  21,8 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 46,5 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,6 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 5 561 hommes pour 6 625 femmes, soit un taux de 54,37 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (52,49 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[71]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,6
    90 ou +
    2,5
    14,2
    75-89 ans
    17,4
    28,2
    60-74 ans
    28,6
    19,9
    45-59 ans
    20,1
    12,3
    30-44 ans
    11,3
    12,3
    15-29 ans
    10,9
    11,5
    0-14 ans
    9,1
    Pyramide des ùges du département des Pyrénées-Orientales en 2018 en pourcentage[72]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,3
    9,4
    75-89 ans
    12,1
    19,8
    60-74 ans
    20,4
    20,1
    45-59 ans
    19,8
    16,5
    30-44 ans
    16,5
    15,6
    15-29 ans
    13,8
    17,5
    0-14 ans
    15,1

    Enseignement

    Canet dépend de l'académie de Montpellier.
    La ville compte deux Ă©coles maternelles : les Myosotis, Ă  Canet-Plage, et les PĂąquerettes, Ă  Canet-Village. MĂȘme chose pour les Ă©coles primaires : Ă©cole Jean-Mermoz Ă  Canet-Plage, et Ă©cole Pierre-et-Marie-Curie Ă  Canet-Village.
    Pour l'enseignement secondaire, un collÚge et un lycée sont implantés à Canet. Le collÚge de la CÎte-Radieuse se situe à Canet-Village. Le lycée Rosa-Luxembourg, à proximité immédiate du port, propose des formations aux métiers de la mer[73].

    Établissements scolaires :
    Écoles maternelles
    • Les Myosotis (Canet-Plage)
    • Les PĂąquerettes (Canet-Village)
    Écoles primaires
    • Jean-Mermoz (Canet-Plage)
    • Pierre-et-Marie-Curie (Canet-Village)
    CollĂšge public
    • CollĂšge de la CĂŽte-Radieuse
    Lycée public d'enseignement général,
    technique et professionnel
    • LycĂ©e Rosa-Luxembourg

    L'Ă©mergence au plus haut niveau du club de natation de la ville Canet 66 natation avec la venue en 2006 de Philippe Lucas, alors entraĂźneur de Laure Manaudou, a permis la constitution de « classes Ă  options sports avec amĂ©nagements d’horaires intĂ©grĂ©es au dispositif de formation du centre d’entraĂźnement haut-niveau natation » au sein du lycĂ©e Rosa-Luxemburg qui a ouvert ses portes Ă  la rentrĂ©e 2007.

    Manifestations culturelles et festivités

    Santé

    Un pÎle médical, Medicanet, a été inauguré en décembre 2018[75]. On trouve aussi une quinzaine de médecins généralistes et un nombre égal de médecins spécialistes, ainsi qu'une dizaine de dentistes[76].

    La ville compte également un établissement d'hébergement pour personnes ùgées dépendantes d'une capacité de 80 places[77].

    Clubs sportifs

    Équipements sportifs

    Le stade Saint-Michel.
    • Centre International de Natation Arlette-Franco
      • Piscine Olympique Europa (bassin extĂ©rieur chauffĂ©)
      • Piscine Henri-SĂ©randour (bassin intĂ©rieur chauffĂ©)
    • Base Nautique de Voile
    • Centre de Tennis Europa
    • Halle des Sports Éric-Tabarly
    • Halle des Sports Pierre-de-Coubertin
    • Stade Saint-Michel

    MĂ©dias

    Une radio privée musicale, Littoral FM, a son siÚge sur la commune.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 7 390 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 13 375 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 810 â‚Ź[I 9] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 10]). 47 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (42,1 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 11]11,6 %14 %15,7 %
    DĂ©partement[I 12]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 13]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  6 183 personnes, parmi lesquelles on compte 69,1 % d'actifs (53,4 % ayant un emploi et 15,7 % de chĂŽmeurs) et 30,9 % d'inactifs[Note 13] - [I 11]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 14]. Elle compte 3 518 emplois en 2018, contre 3 332 en 2013 et 3 417 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 3 418, soit un indicateur de concentration d'emploi de 102,9 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 40,1 %[I 15].

    Sur ces 3 418 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 424 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 80,5 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 12,2 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

    Activités

    Port des vieux gréements.

    La viticulture et l'agriculture sont également des activités économiques importantes dans la commune, comme elles le sont depuis des siÚcles.

    • Vignoble
      Vignoble
    • RĂ©colte de foin
      RĂ©colte de foin

    Revenus de la population et fiscalité

    Revenus de la population

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 23 550 €[I 18].

    En 2012, le revenu fiscal mĂ©dian des mĂ©nages par unitĂ© de consommation est de 18 888 € et 60,2 % des foyers fiscaux sont imposables. Le taux de pauvretĂ© est de 16,9%[I 8].

    Fiscalité

    Entreprises et commerces

    La capitainerie du port.

    Tourisme : hĂŽtellerie, restauration, campings.

    Le port et son activitĂ© sur le pĂŽle nautique : Une quarantaine d'entreprises du nautisme et un port qui a une capacitĂ© de 1 300 places[79] - [80].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Le chĂąteau vicomtal

    Le chĂąteau vicomtal (Logo monument historique Inscrit MH (1984)) est attestĂ© dĂšs le milieu du XIe siĂšcle. Certains Ă©lĂ©ments des remparts remontent Ă  cette Ă©poque, de mĂȘme que la chapelle Saint-Martin, ayant servi un temps d'Ă©glise paroissiale au village.

    Par la suite, il est remanié à plusieurs reprises jusqu'au XVe siÚcle.

    On peut y voir un puits à glace (pou de gel) construit dans son sein en 1688[54]. Tombé progressivement dans l'abandon dans le courant du XVIIe siÚcle, le chùteau a été restauré par l'Association des Amis du Vieux Canet à la fin du XXe siÚcle.

    • Vue aĂ©rienne du chĂąteau
      Vue aérienne du chùteau
    • Angle nord-est du chĂąteau.
      Angle nord-est du chĂąteau.
    • Chapelle Saint-Martin (vue depuis le sud).
      Chapelle Saint-Martin (vue depuis le sud).
    L'Ă©glise Saint-Jacques
    L'Ă©glise Saint-Jacques.

    L'Ă©glise Saint-Jacques est mentionnĂ©e en 1241 dans le testament d'un des seigneurs de Canet. Cet Ă©crit mentionne que l'Ă©difice est situĂ© en dehors des murailles de la ville, ce qui lui vaudra d'ailleurs d'ĂȘtre rasĂ© au XIVe siĂšcle par le roi d'Aragon. Le roi dĂ©cida ensuite de rembourser ce prĂ©judice en finançant la construction d'une nouvelle Ă©glise. Le chantier en fut trĂšs long, et ne s'acheva qu'en 1408. Un siĂšcle plus tard, au dĂ©but du XVIe siĂšcle, des travaux sont vraisemblablement entrepris (pierre datĂ©e de 1510 scellĂ©e dans la façade actuelle), mais dont la teneur exacte reste assez obscure : apparemment il s'agirait d'une restauration de la nef. Au XVIIe siĂšcle, la nef est dotĂ©e de deux chapelles latĂ©rales supplĂ©mentaires. À l'issue de la RĂ©volution, la majoritĂ© du mobilier fut dĂ©truite, Ă  l'exception de rares Ă©lĂ©ments. Dans les annĂ©es 1890, on entreprit une rĂ©fection gĂ©nĂ©rale de l'Ă©difice : rĂ©novation du clocher, de la façade (pierre portant la date de 1892), et de la toiture. Du point de vue architectural, l'Ă©glise actuelle est Ă  nef unique, couverte par une charpente Ă  arcs diaphragmes. Elle est flanquĂ©e de trois chapelles de part et d'autre, et est terminĂ©e par une abside pentagonale voĂ»tĂ©e sur croisĂ©e d'ogive.

    Le chĂąteau de l'Esparrou

    Le chùteau de l'Esparrou (Logo monument historique Inscrit MH (2011)) est une demeure privée construite à la fin du XIXe siÚcle et entourée de vignobles et d'un parc.

    Le vieux village

    Le vieux village a gardé son aspect ancien, avec ses ruelles sinueuses et quelques belles demeures, la plupart restaurées ou en cours de restauration, certaines remontant au XVIIe siÚcle.

    Le village était autrefois fortifié. Il reste quelques vestiges de l'enceinte fortifiée, qui était percée de trois portes (au moins) et flanquée de 14 tours. Remaniée au XVe siÚcle, elle fut en grande partie détruite au XIXe siÚcle. Trois tours ont survécu : celle dite « de la bascule », une autre proche de l'ancienne « Porte de la mer » (rue de la Vierge), et enfin la tour d'en Pixa Cabres, à proximité du vieux moulin, flanquée d'un morceau de courtine (l'ensemble a été récemment restauré).

    Le bord de mer

    La promenade du bord de mer est aménagée sur plus de trois kilomÚtres, du port jusqu'à Canet Sud. Elle peut bien évidemment se poursuivre tant vers le nord (Sainte-Marie-la-Mer) que vers le sud (Saint-Cyprien), par la plage.

    L'Ă©glise de Notre-Dame-des-Flots est construite prĂšs du bord de mer en 1961, en remplacement de plusieurs chapelles existant depuis la fin du XIXe siĂšcle et dressĂ©es en souvenir des marins pĂȘcheurs disparus en mer[81].

    • Vue du front de mer.
      Vue du front de mer.
    • Église Notre-Dame-des-Flots.
      Église Notre-Dame-des-Flots.
    • Les cabanes de pĂȘcheurs de l'Ă©tang de Canet devant le Canigou.
      Les cabanes de pĂȘcheurs de l'Ă©tang de Canet devant le Canigou.

    Équipements culturels

    Patrimoine environnemental

    Personnalités liées à la commune

    • Joseph Cassanyes (1758-1843) : homme politique nĂ© et mort Ă  Canet ;
    • François GĂ©rard Justin FourniĂ© (1888-1914) : joueur de rugby Ă  XV (demi de mĂȘlĂ©e) nĂ© Ă  Canet, champion de France de rugby Ă  XV avec l'U.S.A.P en 1914 ;
    • Joseph Lida (1891-1914) : joueur de rugby Ă  XV (troisiĂšme ligne aile) nĂ© Ă  Canet, champion de France de rugby Ă  XV avec l'U.S.A.P en 1914 ;
    • Jacques GrĂ©sa (1898-1964) : homme politique nĂ© Ă  Canet ;
    • Mathilde Gabriel-PĂ©ri (1902-1981) : femme politique française nĂ©e Ă  Canet ;
    • Lois Gunden (1915-2005) : enseignante amĂ©ricaine, directrice de la villa Saint-Christophe Ă  Canet-Plage, oĂč elle abrite des enfants Juifs, Juste parmi les nations ;
    • Ilse Barande (1928-2011) : mĂ©decin psychiatre et psychanalyste, morte Ă  Canet-en-Roussillon ;
    • Arlette Franco (1939-2010) : maire de la ville de 1989 Ă  2010, dĂ©putĂ©e Ă  l'assemblĂ©e nationale et vice-prĂ©sidente de la FĂ©dĂ©ration Française de Natation ;
    • GĂ©rard Berlic (1941-1993) : enseignant et ornithologue mort Ă  Canet-en-Roussillon ;
    • Marc Fontan (1956-) : pilote de moto nĂ© Ă  Canet ;
    • Philippe Lucas (1963-) : entraĂźneur au club de natation Canet 66 natation de septembre 2006 Ă  fĂ©vrier 2009 ;
    • HervĂ© Alicarte (1974-) : entraĂźneur de l'Ă©quipe premiĂšre de football Perpignan Canet Football Club jusqu'en 2010 ;
    • Laure Manaudou (1986-) : ancienne nageuse au club de natation Canet 66 natation.

    HĂ©raldique

    Les armes de Canet-en-Roussillon se blasonnent ainsi : d'azur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules.
    Elles apparaissent sur l'inscription funĂ©raire, Ă  la chapelle de l'hĂŽpital d'Ille-sur-TĂȘt, de BĂ©atrice d'Urg, vicomtesse de Fenollet, disparue en 1292[82].

    Cinéma

    Littérature

    Musique

    • 1989 : Canet j'aime (45T) de Jacques Philibert[86].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Robert Saut, Histoire du vieux Canet, Perpignan, C.E.R.C.A., , 53 p.
    • Robert Saut, Canet en Roussillon : regards sur 3 000 ans d'histoire, Canet-en-Roussillon, Les Amis du Vieux Canet, , 314 p.
    • Robert Saut, Le chĂąteau vicomtal de Canet-en-Roussillon, Canet-en-Roussillon, Les Amis du Vieux Canet, coll. « DĂ©couverte du Patrimoine », , 83 p.
    • Philippe Bouba, L'arrivĂ©e des Pieds-Noirs en Roussillon en 1962, Trabucaire, , 174 p. (ISBN 978-2-84974-089-7 et 2-84974-089-6)
    • GĂ©raldine Mallet, Églises romanes oubliĂ©es du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7), p. 98-99
    • Jean-Marie Rosenstein, Canet-en-Roussillon (1848-2008) : des Bains de Mer Ă  la Thalasso, Canet-en-Roussillon, Les Amis du Vieux Canet, , 192 p. (ISBN 978-2-9522019-3-3)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[11].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
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    85. Jean-Noël Grando, 100 ans de cinéma en Pyrénées-Orientales : Histoires et secrets de tournages, Perpignan, Mare nostrum, , 197 p. (ISBN 978-2-908476-96-5, BNF 42318117) p. 173.
    86. 45T de Jacques Philibert sur Rate Your Music
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