Rivesaltes
Rivesaltes [Êivzalt] est une commune française, situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existĂ© de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Rivesaltes | |||||
Vue générale | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Perpignan | ||||
Intercommunalité | Perpignan Méditerranée Métropole | ||||
Maire Mandat |
André Bascou 2020-2026 |
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Code postal | 66600 | ||||
Code commune | 66164 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Rivesaltais | ||||
Population municipale |
9 020 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 314 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 46âČ 11âł nord, 2° 52âČ 29âł est | ||||
Altitude | Min. 11 m Max. 70 m |
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Superficie | 28,76 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Perpignan (banlieue) |
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Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée de l'Agly (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | rivesaltes.fr | ||||
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Agly, la Llavanera, le ruisseau de Claira et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Ses habitants sont appelés les Rivesaltais. La ville a donné son nom à deux vins doux naturels d'appellation contrÎlée : le rivesaltes et le muscat de Rivesaltes.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Rivesaltes se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 8 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département [2], bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1] La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Peyrestortes (2,4 km), Espira-de-l'Agly (3,3 km), Pia (4,7 km), Baixas (5,7 km), Bompas (6,4 km), Saint-EstĂšve (6,7 km), Claira (6,7 km), Cases-de-PĂšne (7,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Rivesaltes fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].
GĂ©ologie et relief
L'altitude de la commune varie entre 11 et 70 mĂštres[7].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].
Hydrographie
Rivesaltes est traversée d'ouest en est par l'Agly.
Divers affluents de l'Agly achĂšvent leur parcours sur le territoire de la commune :
- El RĂČbol sur la rive gauche ;
- Le CĂČrrec de la Llobera sur la rive droite.
Le Rec de Claira traverse le secteur nord-est de la commune et Le Rec de Ribesaltes traverse le sud-ouest de la commune.
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensĂ©es sur la commune[9] : les « Camp militaire du MarĂ©chal Joffre » (609 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[10] et la « vallĂ©e de l'Agly » (164 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[11].
Toponymie
Le nom catalan de la commune, Ribesaltes[12], signifie "rives hautes", et vient du latin Ripis Altis.
La premiĂšre mention de Rivesaltes date de 923 (Ribas Altas)[13].
Urbanisme
Typologie
Rivesaltes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [14] - [I 2] - [15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Perpignan, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[I 3] et 201 061 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6] - [I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (66,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (74,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (51,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (15,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,4 %), zones urbanisĂ©es (9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (8,8 %)[16].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
Rivesaltes comprend en 2012 4 185 logements, parmi lesquels 85,7 % sont des résidences principales, 2,6 % sont des résidences secondaires et 11,7 % sont vacants. 60,4 % des ménages sont propriétaires de leur logement[I 8].
Faute d'avoir respecté l'objectif triennal 2011-2013 de construction de logements sociaux, avec 28 réalisés sur les 48 requis (soit un taux de réalisation de 58 %), la commune se voit sanctionnée par la préfecture en 2015 d'une pénalité de 82 000 euros[17].
Voies de communication et transports
Rivesaltes se situe à quelques kilomÚtres de l'A9 mais elle bénéficie aussi de plusieurs voies rapides, l'une allant vers l'Aéroport de Perpignan-Rivesaltes, l'autre allant vers Perpignan. c'est le départ de la route du FenouillÚdes, la RN117 déclassée en RD117.
La ville est desservie par la Gare de Rivesaltes, escale du TER Occitanie. C'est aussi le départ du train du pays Cathare et du FenouillÚdes.
Les lignes 9 (Vingrau - Perpignan Languedoc - Gare de Perpignan), 16 (Cap Roussillon - Rivesaltes - Perpignan Languedoc) et 19 (Opoul-Périllos - Rivesaltes - Gare de Perpignan) du réseau urbain Sankéo assurent la desserte de la commune.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Rivesaltes est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matiÚres dangereuses et la rupture d'un barrage[18] - [19].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly. La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomĂ©ration perpignanaise, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s le sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[20] - [21].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[22]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[23].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[24].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres et ferroviaires importantes et la prĂ©sence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible dâavoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusquâĂ 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[25].
Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles dâoccasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles dâĂȘtre touchĂ©es par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture dâun de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly, un ouvrage de 57 m de hauteur construit en 1994[26].
Histoire
On ne connaĂźt pas la date exacte de la fondation de Rivesaltes, toutefois on pense que la ville existait en 729 lors de l'invasion des Sarrazins.
En 923, un certain Landric fait don en alleu à l'abbaye de Lagrasse de deux églises : Sainte-Marie et Saint-André. L'ensemble du territoire restera la possession de l'abbaye jusqu'à la révolution française[13].
Rivesaltes est fortifiée dÚs 1172. L'ensemble comprenait vraisemblablement sept ou huit tours ainsi que des fossés, comblés depuis[13].
L'église Saint-André est abandonnée à la suite de la fortification et Sainte-Marie deviendra la paroisse de la ville, mais en changeant de nom pour celui de Saint-André[13].
La ville est occupée par les armées de Louis XI en 1463 et de Louis XIII en 1639. Elle est pillée en 1793 par l'armée espagnole. La colÚre des habitants qui s'ensuivit contribua à la victoire des troupes de Joseph Cassanyes à la bataille de Peyrestortes[13].
En 1872 le service militaire devient obligatoire et la durée, un ou cinq ans, en est fixée par tirage au sort. C'est à l'occasion de cette opération qu'éclate une émeute de 2 000 personnes à Rivesaltes le , lors de laquelle les forces de l'ordre sont directement visées et deux manifestants sont tués. Le maire démissionne quelques jours plus tard et les troubles continuent. La ville est alors occupée durant plusieurs semaines par l'armée et trois autres maires se succÚdent dans les mois qui suivent cette période agitée[27].
Le musée mémorial de Rivesaltes
Le camp militaire Joffre dit « camp de Rivesaltes » a interné des populations civiles ou militaires durant sept décennies (1939-2007). Aujourd'hui, le camp de Rivesaltes est toujours en partie occupé par l'armée française. En 2007, le centre de rétention administrative déménage et, en 2008, on construit les premiers aménagements pour la mise en place du Musée-mémorial du camp de Rivesaltes par le Conseil général des Pyrénées-Orientales, nouveau propriétaire des 42 hectares du site, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Le , dépÎt du permis de construire par l'architecte Rudy Ricciotti. Les travaux devraient débuter en 2010 et durer deux ans[28].
Le , Manuel Valls inaugure le musĂ©e-mĂ©morial de Rivesaltes, sur l'emplacement de l'ancien camp d'internement. PrĂšs de 21 millions dâeuros dâinvestissement et neuf mois de recherche ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires pour mener Ă bien le projet[29].
Politique et administration
Administration municipale
Rivesaltes était jusqu'en la commune principale de la communauté de communes Rivesaltais-Agly, elle fait maintenant partie de la communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée. La commune adhÚre également au Pays de la Vallée de l'Agly.
La commune est le chef-lieu du canton éponyme, qui dépend de la deuxiÚme circonscription des Pyrénées-Orientales dont le député est Fernand Siré (UMP, ancien maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque).
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Notes :
- 1358 : dont 56 f pour l'ermitage de Saint-Martin-de-Tura ;
- 1365 : dont 55 f pour l'ermitage de Saint-Martin-de-Tura ;
- 1378 : dont 33 f pour l'ermitage de Saint-Martin-de-Tura ;
- 1424 : dont 6 f pour l'ermitage de Saint-Martin-de-Tura.
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[34].
En 2020, la commune comptait 9 020 habitants[Note 5], en augmentation de 5,5 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- FĂȘte patronale et communale : [40] ;
- Foire : [40] ;
- Marchés : lundi, mercredi et vendredi[40] ;
- Vendanges littéraires : célébration autour du vin et des livres, à l'automne ;
- FĂȘte mĂ©diĂ©vale du Babau : dragon qui selon la lĂ©gende mĂ©diĂ©vale serait venu dĂ©vorer des enfants du village, en Ă©tĂ© ;
- FĂȘte de l'abricot : juillet ;
- Festival Semaine Flamenco de Rivesaltes : en août[41].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 3 830 mĂ©nages fiscaux[Note 6], regroupant 8 376 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 820 âŹ[I 9] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 10]). 39 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 7] (42,1 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 11] | 11,5 % | 15,4 % | 12,1 % |
DĂ©partement[I 12] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 5 248 personnes, parmi lesquelles on compte 70,9 % d'actifs (58,8 % ayant un emploi et 12,1 % de chÎmeurs) et 29,1 % d'inactifs[Note 8] - [I 11]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 2] - [I 14]. Elle compte 4 302 emplois en 2018, contre 4 150 en 2013 et 4 015 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 127, soit un indicateur de concentration d'emploi de 137,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52 %[I 15].
Sur ces 3 127 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 117 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 82,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 11,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Activités
Revenus de la population et fiscalité
- Revenus de la population
En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 23 357 âŹ[I 18].
En 2012, le revenu fiscal médian des ménages par unité de consommation est de 17 173 ⏠et 53,9 % des foyers fiscaux sont imposables. Le taux de pauvreté est de 20,5%[I 8].
- Fiscalité
Entreprises et commerces
Le terroir de Rivesaltes, produisant ses vins doux naturels, occupe la plus grande partie des sols de la commune et contribue largement à sa prospérité.
Lâautre richesse territoriale est issue de la diversitĂ© de son bassin Ă©conomique rĂ©parti en plusieurs zones dâactivitĂ©s. Ces principales zones d'activitĂ©s sont[44] :
- Le centre-ville
Une soixantaine de commerçants sont installés au centre-ville de Rivesaltes.
- La zone d'activités économiques Las Solades
Cette zone crĂ©Ă©e en 1985[45] accueille plus de 120 entreprises[46], Ćuvrant dans des domaines aussi variĂ©s que le numĂ©rique, lâĂ©lectronique automobile et industrielle, les contraintes Ă©nergĂ©tiques du bĂątiment, la maçonnerie traditionnelle, la ferronnerie dâart et industrielle, ainsi que les mĂ©tiers de production et de transformation[47]. Une entreprise de pointe dans le diagnostic Ă©lectronique automobile y est implantĂ©e depuis trente ans, ainsi que le vice champion du monde de forge.
- L'espace Entreprises Méditerranée
La superficie est de 120 hectares. Un vaste parc de voitures neuves est présent, ainsi qu'un CAT, un centre de formation AFPA et aussi une fabrique de matériels de cave. Une ferme de huit éoliennes fournissant 7 600 kW y est également présente.
L'espace Entreprise MĂ©diterranĂ©e accueille aussi depuis le nouvel HĂŽtel d'entreprises de Rivesaltes. InaugurĂ© le par la PrĂ©sidente du Conseil dĂ©partemental des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, Hermeline Malherbe, cet ensemble immobilier, d'un coĂ»t de 7,6 MâŹ[48], inclut dix ateliers de production et un bĂątiment tertiaire de 1 000 m2 rĂ©partis sur trois Ă©tages dans lequel sont ouverts 20 bureaux. Le rez-de-chaussĂ©e est occupĂ© par la PĂ©piniĂšre d'Entreprises de Rivesaltes[49]. L'hĂŽtel d'entreprises est un bĂątiment Ă Ă©nergie positive et utilise trois sources dâĂ©nergie renouvelable[50] : solaire (panneaux photovoltaĂŻques) : 48 kWc, vent (Ă©olienne Ă axe vertical) : 7 kW et bois Ă©nergie (chaudiĂšre bois) : 75 kW
- Les zones du Mas de la Garrigue (nord et sud)
Le plus grand cadran solaire d'Europe marque l'entrée de cette zone qui est principalement tournée vers le transport,la logistique et les produits alimentaires. Y sont également présent cinq hÎtels ainsi que Institut de formation des métiers de l artisanat.
- La zone commerciale Cap Roussillon
Orientés vers des activités commerciales ludiques autour d'un complexe de cinémas.
- La zone Circuit Roussillon
Un circuit privé pensé pour la vitesse, utilisé pour de manifestations de karting ou de motos.
- Le Parc Régional François Arago
Destiné à accueillir la future gare départementale pour le TGV.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- L'Ăglise Saint-AndrĂ© de Rivesaltes, Ă©glise paroissiale du XVIIe siĂšcle et XVIIIe siĂšcle ;
- La Chapelle Saint-André de Rivesaltes, église romane ;
- Ăglise Sainte-Marie de la Garriga, autre Ă©glise romane ;
- Ăglise Saint-Martin-de-Tura, de style roman Ă©galement ;
- Maison natale du maréchal Joffre ( Inscrit MH (1938)) [51]: ; ref : site internet du ministÚre de la culture, label apposé sur la façade du musée, sur Wikipédia fait partie de la liste à la rubrique "Maison des Illustres"
- Monument au maréchal Joffre, sculpté par Auguste Maillard et inauguré en 1931[52] ;
- Cadran solaire monumental Solart2, réalisé par l'artiste Marc-André 2 Figueres en , le plus grand d'Europe avec un flÚche de 30 mÚtres de long et de 35 tonnes[53].
- Ancien hĂŽtel de ville sur la place Charles-de-Gaulle
- Le parc des Ă©oliennes
- Beffroi de 1755
- Ăglise Saint-AndrĂ© de Rivesaltes
- L'entrée de l'église
Personnalités liées à la commune
- Achille Farines (1825-1883) : ancien maire et sénateur né à Rivesaltes ;
- Joseph Joffre (1852-1931) : Maréchal de France né à Rivesaltes ;
- Jean Joffre (1872-1944) : acteur de théùtre et cinéma né à Rivesaltes ;
- Michel ParÚs (1887-1966) : homme politique né à Rivesaltes ;
- Léopold Cazals (1892-1965) : militant syndicaliste né à Rivesaltes ;
- Joseph-Pierre Lanet (1912-1974) : homme politique mort Ă Rivesaltes ;
- André Salvet (1918-2006) : auteur, journaliste et producteur né à Rivesaltes ;
- Jean Abélanet (1925-2019) : archéologue et préhistorien né et mort à Rivesaltes ;
- Claude Delmas (1932-2016) : écrivain né à Rivesaltes ;
- Gérard RoucariÚs (1932-2009) : ancien joueur de rugby à XV né à Rivesaltes ;
- Georges Gauby (1933-) : ancien joueur de rugby à XV né à Rivesaltes ;
- Henri Lhéritier (1946-2016) : écrivain né à Rivesaltes.
HĂ©raldique
Blason | Dâor Ă Saint AndrĂ© de carnation, nimbĂ© de gueules, habillĂ© dâazur et dâargent, brochant sur sa croix alĂ©sĂ©e de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Rivesaltes », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Rivesaltes sur le site de l'Institut géographique national
- Rivesaltes sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Rivesaltes » (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Perpignan » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- Fiche Insee 2012
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Rivesaltes » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Rivesaltes » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Rivesaltes » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Rivesaltes et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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