Baixas
Baixas [baÊas] est une commune française situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existĂ© de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Baixas BaixĂ s | |||||
Ruelle du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Perpignan | ||||
Intercommunalité | Perpignan Méditerranée Métropole | ||||
Maire Mandat |
Gilles Foxonet 2020-2026 |
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Code postal | 66390 | ||||
Code commune | 66014 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Baixanencs | ||||
Population municipale |
2 669 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 141 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 45âČ 03âł nord, 2° 48âČ 36âł est | ||||
Altitude | Min. 51 m Max. 312 m |
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Superficie | 18,91 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Baixas (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton du Ribéral | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | Site de la mairie de Baixas | ||||
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le ruisseau de la Boule, Coume Clare et par un autre cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « basses CorbiĂšres ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Baixas est une commune rurale qui compte 2 669 habitants en 2020. Elle est dans l'unité urbaine de Baixas et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Baixanencs ou Baixanencques.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Baixas se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 9 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 5 km de Saint-EstÚve[2], bureau centralisateur du canton du Ribéral dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Peyrestortes (3,5 km), Espira-de-l'Agly (3,7 km), Cases-de-PĂšne (3,7 km), Calce (4,6 km), Saint-EstĂšve (4,9 km), Baho (5,6 km), Rivesaltes (5,7 km), Villeneuve-la-RiviĂšre (6,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Baixas fait partie du pays de Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 1 891 hectares. L'altitude varie entre 51 et 312 mĂštres[7]. Le centre du village est Ă une altitude de 80 m[8].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].
Il y avait des carriĂšres de marbre gris, ainsi que de chaux grasse et de chaux hydraulique[10].
Hydrographie
- Le ruisseau de la Boule, long de 13,7 km[11].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[13].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[12].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[15] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[16] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924[17] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[18] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă 15,7 °C pour 1981-2010[20], puis Ă 16,1 °C pour 1991-2020[21].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive oiseaux : 0[23], d'une superficie de 29 495 ha, sont un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, lâ'Aigle royal, le 'Grand-duc dâEurope, le 'CircaĂšte Jean-le-Blanc, le 'Faucon pĂšlerin, le 'Busard cendrĂ©, lâ'Aigle bottĂ©[24].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[25] :
Urbanisme
Typologie
Baixas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [29] - [I 2] - [30]. Elle appartient à l'unité urbaine de Baixas, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 2 573 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6] - [I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (73,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (77 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (72,7 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (16,8 %), mines, dĂ©charges et chantiers (4,2 %), zones urbanisĂ©es (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,2 %)[31].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
En 2013, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 362.
Parmi ces logements, 83,1 % étaient des résidences principales, 4,9 % des résidences secondaires et 12 % des logements vacants.
La part des mĂ©nages propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale sâĂ©levait Ă 70,9 %[I 8].
Voies de communication et transports
Les lignes 6 et 14 du réseau urbain Sankéo relient la commune au centre de Perpignan, et la ligne 18 relie la commune à Calce.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Baixas est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier, le risque radon[32] - [33].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau des bassins de l'Agly et de la TĂȘt[34].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[35]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[36]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[37].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Baixas est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[38].
Toponymie
- Formes du nom
Baixas est citée dÚs 843 sous les noms de Baxianum et Baxianos[8]. On trouve ensuite au Xe siÚcle les formes Beixanum, Bexas et Bexans, et aux XVIe et XVIIe siÚcles Baxas, Bexas et Baixas[39].
La graphie en catalan moderne est Baixà s, dont le nom en français est un calque et qui se prononce « Bachass »[39].
- Ătymologie
Le nom de Baixas a pour origine un nom domanial latin (gentilice), Bassius ou Baccius, suivi du suffixe possessif -anum[39].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
L'aven de la Cova de l'Amaga la Dona[Note 9], situĂ© au nord-ouest de la commune et dĂ©couvert en 1976, rĂ©vĂšle des vestiges de l'Ăge du cuivre, datĂ©s de 1 800 ans av. J.-C., et incluant notamment les restes d'au moins 52 individus ainsi que des silex, des parures diverses et des fragments de vases campaniformes[40].
Moyen Ăge
Le lieu de Baixas est citĂ© en 901 parmi les possessions que Leudovinus, ex-vicomte de Narbonne destituĂ© en 878, et son Ă©pouse Arsinde cĂšdent Ă leurs enfants. AprĂšs la mort de Leudovinus, Arsinde et ses enfants vendent Baixas et son Ă©glise en 925 Ă l'Ă©vĂȘque d'Elne. Le chapitre d'Elne en reste propriĂ©taire jusqu'Ă la RĂ©volution française[8].
Au Xe siĂšcle, on cite une villa gallo-romaine (ferme fortifiĂ©e accolĂ©e Ă une Ă©glise) appelĂ©e Baissare (le lieu bas). En 925 le village est entourĂ© d'une petite fortification et lâĂ©glise romane consacrĂ©e Ă saint Ătienne.
Au XIIe siĂšcle, l'Ă©glise initiale est remplacĂ©e par une autre, de type Romane placĂ©e sous le patronage de Sainte Marie, reconstruite au XIVe siĂšcle puis agrandie au fil des siĂšcles. En 1672, elle est dotĂ©e dâun retable maĂźtre-autel de 17 mĂštres de haut entiĂšrement dorĂ© Ă lâor fin en 1698 et considĂ©rĂ© actuellement comme une Ćuvre majeure de lâart baroque. Baixas Ă©tait le siĂšge de lâun des 5 dignitaires du chapitre d'Elne, qui possĂ©dait des Palau e casa, (chĂąteau et maison). Les quatre autres habitaient Ă Bages, Elne, Saleilles et Trouillas.
Lieu de passage des armĂ©es empruntant le col de la Dona, sous lâimpulsion de Jacques Ier d'Aragon, vers 1245-1246, Baixas dĂ©sormais entourĂ© dâun second rempart avec des tours et des portes Ă pont-levis, solidement protĂ©gĂ© se dĂ©veloppe.
En 1376 eut lieu un conflit entre les responsables du Chapitre et le viguier du Roussillon. Ce dernier fit détruire le carcan et les fourches patibulaires du village.
En 1438, les baixanenchs, se soulevÚrent contre le Batlle et les consuls qu'ils menaçaient de mettre à mort. Une fois l'émeute terminée, la justice se chargea des représailles. Mais elle s'enraya à cause de la lutte entre le lieutenant du gouverneur du Roussillon, et le procureur du chapitre d'Elne, sauvant ainsi les meneurs de la pendaison.
PĂ©riode contemporaine
Par la suite lâhistoire du village est liĂ©e Ă la pierre et de la vigne :
- le marbre de Baixas, dont la couleur oscille entre le blanc et le bleu, a trĂšs tĂŽt Ă©tĂ© exploitĂ© pour sa grande qualitĂ©, et orne de nombreux monuments, du palais des rois de Majorque de Perpignan jusquâau Sanctuaire de lâImmaculĂ©e Conception de Washington ;
Les vendanges 1906 avaient Ă©tĂ© dĂ©sastreuses dans tout le Roussillon. Ce qui n'empĂȘchaient pas la chute des cours du vin. Des familles vigneronnes se heurtaient Ă des difficultĂ©s financiĂšres telles qu'elles ne pouvaient plus payer l'impĂŽt. InformĂ©, le gouvernement donna ordre de faire intervenir les huissiers. Le village de Baixas fut le premier Ă se rĂ©volter au dĂ©but de l'annĂ©e 1907[41].
Le 18 février, il reçut le soutien de Marcelin Albert, qui envoya un télégramme à Georges Clemenceau. Quant à Joseph Tarrius, viticulteur et pharmacien à Baixas, il fait parvenir au gouvernement une pétition signée des habitants du village. Il y est précisé que le seul impÎt que les contribuables puissent encore payer est celui du sang. Alors que les défilés de protestations s'étaient multipliés dans les villes et villages, préfectures et sous-préfectures accueillirent les manifestations viticoles. Le 19 mai, à Perpignan 170 à 200 000 personnes défilent dans la ville. La manifestation se déroule sans incidents graves[42] - [41].
Dans les départements du Gard, de l'Hérault, de l'Aude et des Pyrénées-Orientales, les conseils municipaux démissionnent collectivement - il y en aura jusqu'à 600 - certains appellent à la grÚve de l'impÎt. La situation devient de plus en plus tendues, les viticulteurs furieux attaquent perceptions, préfectures et sous-préfectures[43]. Le 20 juin, la tension monte encore. à Perpignan, la préfecture est pillée et incendiée. Le préfet David Dautresme doit se réfugier sur le toit[42].
Depuis 1956, les vignes classĂ©es en appellation dâorigine contrĂŽlĂ©e, produisent en particulier du muscat de Rivesaltes, du cĂŽtes du Roussillon et du cĂŽtes-du-Roussillon villages.
Politique et administration
Canton
En 1790, la commune de Baixas est incluse dans le canton de Pézilla puis, dÚs 1801, dans le canton de Rivesaltes[44]. Elle est ensuite rattachée en 1985 au canton de Saint-EstÚve, qu'elle ne quitte plus par la suite[7].
à compter des élections départementales de 2015, la commune de Baixas rejoint le nouveau canton du Ribéral.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[48].
En 2020, la commune comptait 2 669 habitants[Note 10], en augmentation de 3,93 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- FĂȘte patronale : 8 septembre ;
- FĂȘte communale : 25 novembre[55].
Sports
Baixas possĂšde des associations sportives de tennis, football, rugby Ă XIII et rugby Ă XV.
Rugby Ă XV
Le Baixas athletic club fondĂ© en 1920, fusionne avec le Espira sporting club en 1968 devenant lâESC BAC. Ă partir de 1985, lâESC BAC accueille l'Association sportive de Peyrestortes et devient ESC-BAC-ASP.
- 1969 : l'ESC-BAC remporte son premier titre de champion du comité du Roussillon, et participe au championnat de France de rugby à XV de 3e série.
- 1981 : l'ESC-BAC est champion de France de rugby à XV de 1re série en battant le rugby club de Rillieux 16 à 11[56]
- 1990 : lâESC-BAC est champion de France de rugby Ă XV de 2e sĂ©rie en battant le Stade Bizanet 15 Ă 7.
- 2010 : l'ESC-BAC-ASP est champion de France de rugby Ă XV de 3e sĂ©rie en battant lâASPTT Bordeaux 21 Ă 16[57].
- Malgré une défaite en 32e de finale du championnat de France Honneur 2014-2015, contre le Stade Maubourguet (14-22)[58] l'ESC-BAC-ASP gagne le droit de jouer la saison suivante en 3e division fédérale.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 151 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 2 566 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 330 âŹ[I 9] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 10]). 40 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (42,1 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 11] | 10 % | 10,4 % | 13,4 % |
DĂ©partement[I 12] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 669 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (62,7 % ayant un emploi et 13,4 % de chÎmeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 13] - [I 11]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 2] - [I 14]. Elle compte 385 emplois en 2018, contre 411 en 2013 et 453 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 053, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,3 %[I 15].
Sur ces 1 053 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 254 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 86,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 7,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Revenus de la population et fiscalité
Le nombre de mĂ©nages fiscaux en 2013 Ă©tait de 1 099 et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 17 544 âŹ.
Emploi
En 2013, le nombre total d'emplois au lieu de travail Ă©tait de 411. Le taux dâemploi annuel moyen (Ăąges et sexes confondus) a Ă©tĂ© de 64,4 %. Pour cette pĂ©riode, le taux dâactivitĂ© de la population ĂągĂ©e de 15 Ă 64 ans s'Ă©levait Ă 74,8 % contre un taux de chĂŽmage de 19,9 %[I 8].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre dâĂ©tablissements actifs Ă©tait de 228 dont 79 dans lâagriculture-sylviculture-pĂȘche, 14 dans l'industrie, 29 dans la construction, 82 dans le commerce-transports-services divers et 24 Ă©taient relatifs au secteur administratif.
Cette mĂȘme annĂ©e, 18 entreprises ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es, dont 17 par des Auto-entrepreneurs[I 8].
La production de vin de qualitĂ© existe de longue date Ă Baixas, et son muscat est cĂ©lĂšbre dĂšs le Moyen Ăge[8].
Infrastructures
Sur le territoire de la commune de Baixas se trouve l'une des extrémités d'une interconnexion électrique à trÚs haute tension (320 kV) en courant continu, reliant la France et l'Espagne, mise en service en 2015 ; l'autre extrémité se situant à Santa Llogaia, prÚs de Figueras, en Catalogne[59].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Ăglise de la NativitĂ©-de-Notre-Dame de Baixas (XIIe siĂšcle-XIVe siĂšcle), et son retable baroque, l'un des plus remarquables du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales ( ClassĂ© MH (1982)[60]). Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[60].
- Les fortifications du XIIIe et XIVe siĂšcle (5 tours rondes et les 8 portes)
- Le village avec ses ruelles étroites, minuscules et tortueuses, quasiment impraticables aux voitures, et ses maisons médiévales.
- L'ermitage Sainte Catherine
- Chapelle du cimetiĂšre de Baixas.
- Baixas étant le premier producteur de Muscat de Rivesaltes, il est intéressant de visiter ses caves produisant en particulier :
Personnalités liées à la commune
- Jean Justin Girbeau (1870-1963) : religieux nĂ© Ă Baixas, Ă©vĂȘque de NĂźmes de 1924 Ă 1963.
- Serge Torreilles (1931-) : joueur de rugby à XV, né à Baixas
- Andrzej Szpilman (1956-) : compositeur polonais résidant à Baixas.
- Bernard Goutta (1972-) : joueur de rugby à XV, a joué à l'ESC BAC en minimes.
HĂ©raldique
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : Parti de gueules au sautoir d'or et d'argent plain. |
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Voir aussi
Bibliographie
- Robert Frigola, Baixas : 1900-2001, Baixas, Mairie de Baixas, , 152 p.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le lieu tient son nom de l'Amaga la Dona, petit cours d'eau qui descend depuis le versant sud du Roc Rodon Ă Cases-de-PĂšne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Baixas » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
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