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Bages (Pyrénées-Orientales)

Bages est une commune française située dans l'est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Bages
Bages (Pyrénées-Orientales)
Mairie de Bages.
Blason de Bages
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris
Maire
Mandat
Marie Cabrera
2020-2026
Code postal 66670
Code commune 66011
Démographie
Gentilé Bagéens - Bagéennes
Population
municipale
4 453 hab. (2020 en augmentation de 10,41 % par rapport à 2014)
Densité 371 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 36′ 24″ nord, 2° 53′ 51″ est
Altitude Min. 14 m
Max. 91 m
Superficie 12 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bages
(ville isolée)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Plaine d'Illibéris
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Bages
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Bages
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Bages
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Bages
Liens
Site web www.bages66.fr

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Réart, l'Agouille de la Mer, le ruisseau du Dilouby et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Bages est une commune rurale qui compte 4 453 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Bages et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Bagéens ou Bagéennes.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Bages se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 10 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 18 km de Céret[2], sous-préfecture, et à km d'Elne[3], bureau centralisateur du canton de la Plaine d'Illibéris dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].

    La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Cyprien[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Montescot (3,0 km), Ortaffa (3,7 km), Saint-Jean-Lasseille (3,7 km), Villeneuve-de-la-Raho (3,8 km), Pollestres (4,3 km), Brouilla (4,4 km), Corneilla-del-Vercol (4,9 km), Banyuls-dels-Aspres (5,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Bages fait partie de l'ancienne province du Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[5] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[6].

    Situation de la commune de Bages.
    Repère du nivellement général de la France (24 m) du réseau Bourdalouë, au pied du clocher de l'église.

    Géologie

    L'altitude de la commune varie entre 14 et 91 mètres[8]. Le centre du village est à une altitude de 18 m[9].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[10].

    Hydrographie

    Au Moyen Âge, la localité de Bages, située au fond d'une cuvette, était entourée de trois zones marécageuses dont l'assèchement fut entamé à la fin du XIIe siècle par les Templiers de la Commanderie du Mas Deu[11]. L'Agulla de la Mar, qui traverse encore le nord de la commune d'ouest en est, est un des anciens canaux d'assèchement de l'ancien étang de Bages (stagnum de Bagis en 1204). Il afflue dans l'étang de Canet-Saint-Nazaire, à proximité de la mer[12]. Juste au nord du village, se trouvait également le petit étang de Bajoles (stagnum Baiolas en 928), qui recevait les eaux du Córrec del Diluvi. Il a aussi disparu, laissant son nom à un lieu-dit[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[13].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 15 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 660 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tresserre », sur la commune de Tresserre, mise en service en 1983[18] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[19] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 649,4 mm pour la période 1981-2010[20].

    Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 10 km[21], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[22], à 15,7 °C pour 1981-2010[23], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[24].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[25] : le « plan d'eau de la Raho » (20 ha), couvrant 3 communes du département[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Bages est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [27] - [I 2] - [28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bages, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 4 220 habitants en 2018, constituant une ville isolée[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6] - [I 7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (66,3 %), zones agricoles hétérogènes (22 %), zones urbanisées (11,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ligne 544 du réseau liO relie la commune à Millas et à Saint-Cyprien, et la ligne 573 relie la commune à gare de Perpignan depuis Brouilla.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bages est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[30] - [31].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Réart[32].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains[33]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[34].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

    Toponymie

    Formes du nom

    Bages est citée en 922 sous le nom de Baias, puis de Bages dès 981[9]. On retrouve également au Xe siècle la forme stagno Baiolas, puis Bajas et Bagis au XIe siècle et enfin Bages à partir du XIIe siècle[36].

    En catalan, le nom de la commune est Bages[36]. La forme moderne pour le distinguer de ses homonymes est Bages de Rosselló[37].

    Étymologie

    Le toponyme Bages, peut-être d'origine pré-latine ou ibère, indique la présence d'un bas-fond marécageux, en l'occurrence l'étang de Bages qui ne fut commencé à être asséché qu'à partir du XIIe siècle, pour disparaître complètement en 1820[36].

    Histoire

    Le monument aux morts.

    Des vestiges d'habitation romaines datées du Ier au IIIe siècle ont été trouvés dans le secteur nord-ouest du territoire de Bages, au Mas Nou et à Vulpilleres[9].

    Au XIIe siècle, Bages abritait l'un des cinq dignitaires du chapitre d'Elne, qui possédait des Palau e casa (château et maison). Les quatre autres habitaient à Baixas, Elne, Saleilles et Trouillas.

    Siège d'une seigneurie laïque, Bages est intégrée au marquisat d'Oms en 1767[9].

    Le , la communauté de communes du secteur d'Illibéris est dissoute et intégrée dans la communauté de communes des Albères et de la Côte Vermeille, intégrant de fait Bages.

    Politique et administration

    Canton

    En 1790 la commune de Bages est incluse dans le canton d'Elne au sein du district de Perpignan. Elle est rattachée au canton de Thuir en 1801, puis revient au canton d'Elne en 1985, qu'elle ne quitte plus par la suite[8] - [38]. À compter des élections départementales de 2015, la commune de Bages rejoint le nouveau canton de la Plaine d'Illibéris.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[11]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1948 Joseph Fabréga-Gauze SFIO Agriculteur
    1948 1958 Robert Bassède
    1958 1959 Maurice Bertrand
    François Ricard[39] SFIO puis PS Instituteur et directeur d'école
    Jean-Claude Madrénas UDF-CDS
    Serge Soubielle[40] DVD Professeur technique
    En cours Marie Cabrera[41] SE-DVG Technicienne de laboratoire retraitée

    Population et société

    Démographie ancienne

    L'avenue Jean-Jaurès.

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1470 1515 1553 1643 1709 1720
    6 f65 f46 f36 f36 f28 f20 f76 f59 f
    1730 1767 1774 1789 1790 - - - -
    63 f246 H63 f80 f105 H----
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    • 1358 : pour Reart ;
    • 1365 : dont 10 feux pour Reart ;
    • 1378 : dont 3 feux pour Reart.

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

    En 2020, la commune comptait 4 453 habitants[Note 8], en augmentation de 10,41 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    206231290388496546541622602
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7267848218211 0761 3451 4771 7112 010
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2232 1061 9931 8031 7311 6821 7031 6151 640
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 7551 9002 1452 7113 3173 3283 7233 8343 987
    2018 2020 - - - - - - -
    4 2204 453-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[45] 1975[45] 1982[45] 1990[45] 1999[45] 2006[46] 2009[47] 2013[48]
    Rang de la commune dans le département 28 25 25 22 29 28 27 27
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    La ville comporte une école maternelle publique, d'un effectif de 142 élèves (2016)[49] et une école élémentaire publique, d'un effectif de 226 élèves (2016)[50]. Pour les collégiens, il faut se rendre à Elne[51].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : 30 novembre pour la saint Gaudérique[52] ;
    • Fête communale : 17 octobre pour la saint André[52] ;
    • Le festival médiéval de Bages a lieu chaque année en août et réunit une cinquantaine d'animateurs et un marché médiéval ;
    • Bal des sapeurs pompiers, au profit des orphelins des sapeurs pompiers ;
    • Fête de la bière, en partenariat avec la ville allemande de Niederstotzingen, avec qui Bages est jumelée, en octobre.

    Sports

    Nombreux clubs sportifs : rugby (USBV), judo, musculation, foot et, depuis la création de la Halle au sport Louis Noguères, badminton, handball, basket et tennis.

    Rugby AS Bages

    Lors de ces 2 finales, Jean-François Imbernon tenait la place de 2e ligne à l'AS Bages[53].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 989 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 4 399 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 600 [I 8] (19 350  dans le département[I 9]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (42,1 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 10]9 %12,4 %12 %
    Département[I 11]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 484 personnes, parmi lesquelles on compte 74,7 % d'actifs (62,7 % ayant un emploi et 12 % de chômeurs) et 25,3 % d'inactifs[Note 11] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2] - [I 13]. Elle compte 493 emplois en 2018, contre 510 en 2013 et 467 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 573, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,8 %[I 14].

    Sur ces 1 573 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 288 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 89,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Secteurs d'activités

    282 établissements[Note 12] sont implantés à Bages au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble282100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    196,7 %(8,7 %)
    Construction8229,1 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    5318,8 %(30,5 %)
    Information et communication72,5 %(1,9 %)
    Activités financières et d'assurance82,8 %(3 %)
    Activités immobilières113,9 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    289,9 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    5118,1 %(13,9 %)
    Autres activités de services238,2 %(8,5 %)

    Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,1 % du nombre total d'établissements de la commune (82 sur les 282 entreprises implantées à Bages), contre 14,3 % au niveau départemental[I 18].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[54] :

    • Pro.sain - Cepad Production*, fabrication de plats préparés (23 509 k€)
    • Air Electricite Climatisation, travaux d'installation électrique dans tous locaux (1 525 k€)
    • Les Clotures Du Midi, autres travaux d'installation n.c.a. (567 k€)
    • TLmo, commerce d'alimentation générale (530 k€)
    • L R Construction, travaux de menuiserie bois et PVC (464 k€)

    L'entreprise Prosain spécialisée dans la fabrication de conserves biologiques de fruits et légumes, de plats cuisinés, de jus de fruits santé et de pâtes de fruits est implantée à Bages depuis 1968. Il y a également trois boulangeries, un restaurant, trois coiffeurs, des médecins, une ostéopathe, une librairie, un fleuriste et une supérette.

    Agriculture

    La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande côtière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations133804728
    SAU[Note 15] (ha)1 116895532291

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 133 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 80 en 2000 puis à 47 en 2010[57] et enfin à 28 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 79 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[58] - [Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1116 ha en 1988 à 291 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 10 ha[57].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • L'église Saint-André de Bages ;
    • Église Saint-Jean de Reart ;
    • La Casa Carrère : la construction de cette maison particulière, entamée en 1954, prend une vingtaine d'années ; de 1991 à 2002, elle abrite le musée d'art naïf[59] ;
    • Les collections de l'ancien Musée d'art naïf de Bages ont été transmises en 2004 au Musée international d'art naïf de Vicq (Yvelines)[60] - [61] ;
    • L'ancienne cella du monastère de Saint-Jean de Réart se trouvait au nord-ouest du village, on y trouve encore les ruines du château de Réart[9] ;
    • Un puits à glace (Pou de Gel) se trouvait près de l'ancien étang de Bajoles et a laissé son nom à un lieu-dit[9].
    • L'église Saint-André.
      L'église Saint-André.
    • La porte du clocher.
      La porte du clocher.
    • La Casa Carrère.
      La Casa Carrère.

    Équipements culturels

    Centre culturel de Bages.
    • Centre culturel : salle de conférence et médiathèque.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Bages
    Blason de Bages Blason
    Écartelé: aux 1er et 4e d'azur à la croix tréflée d'argent et vidée du champ, aux 2e et 3e d'azur à cinq fleurs de lis d'argent ordonnées en sautoir.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Alias du blason de Bages
    Alias du blason de Bages
    D'azur semé de fleurs de lys d'or.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[15].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    Autres sources

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    60. Midan, collections du musée international d'art naïf
    61. Mairie de Bages, structures municipales de Bages

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Capdet, Bages, la vaillante, Impr. Adrien Sinthe, , 91 p.

    Articles connexes

    Liens externes

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