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Montescot

Montescot est une commune française, située dans l'est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Montescotois. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Montescot
Montescot
La mairie
Blason de Montescot
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement CĂ©ret[1]
Intercommunalité Communauté de communes Sud Roussillon
Maire
Mandat
Louis Sala
2020-2026
Code postal 66200
Code commune 66114
DĂ©mographie
Population
municipale
1 630 hab. (2020 en diminution de 7,18 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 271 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 36â€Č 27″ nord, 2° 56â€Č 00″ est
Altitude Min. 16 m
Max. 40 m
Superficie 6,02 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Plaine d'Illibéris
Localisation
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Montescot
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Montescot
Liens
Site web http://www.montescot.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Agouille de la Mer. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Montescot est une commune urbaine qui compte 1 630 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelĂ©s les Montescotois ou Montescotoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Montescot se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  11 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  20 km de CĂ©ret[3], sous-prĂ©fecture, et Ă  km d'Elne[4], bureau centralisateur du canton de la Plaine d'IllibĂ©ris dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Cyprien[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Corneilla-del-Vercol (2,3 km), Bages (3,0 km), Elne (3,2 km), Ortaffa (3,2 km), Villeneuve-de-la-Raho (3,5 km), ThĂ©za (3,7 km), Palau-del-Vidre (4,5 km), Brouilla (5,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Montescot fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[6] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[7].

    Communes limitrophes de Montescot
    Pollestres Villeneuve-de-la-Raho Corneilla-del-Vercol
    Bages Montescot
    Elne
    Situation de la commune de Montescot

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 602 ha. Son altitude varie de 16 m Ă  40 m[8].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].

    Hydrographie

    Le territoire de la commune englobe la partie mĂ©ridionale du lac de Villeneuve-de-la-Raho. Le principal cours d'eau de la commune est l'Agouille de la Mar, en provenance Ă  l'ouest de Bages et qui poursuit son cours Ă  l'est vers Corneilla-del-Vercol. Ce cours d'eau passe au nord du village, qui n'est lui-mĂȘme traversĂ© que par quelques-uns de ses affluents de rive droite.

    Par grosses pluies, les terres en dessous de la cote de 10 mĂštres d’altitude du bocage sont inondables. Avec une pente moyenne de 5 mm/m le drainage des eaux s’effectue lentement. Le sous-sol impermĂ©able s’oppose aux infiltrations et les eaux doivent s’évacuer naturellement ou s’évaporer, ce qui demande un certain temps. Le bassin de rĂ©gulation du dĂ©bit de l’Agouille de la Mar, amĂ©nagĂ© en 2001 Ă  cheval sur le territoire de Montescot et de Corneilla-del-Vercol et le recalibrage de l’Agouille entrepris depuis plusieurs annĂ©es, devrait amĂ©liorer le drainage et limiter les inondations.

    L’Agouille de la Mar draine les bassins de Bages, Montescot, Corneilla-del-Vercol et se dĂ©verse dans l’étang de Canet. Autrefois le dĂ©bit ininterrompu de plusieurs puits artĂ©siens pĂ©riphĂ©riques couvrait les besoins en eau des Montescotois. Aujourd’hui, les forages de Montescot, pratiquĂ©s Ă  plus de 150 mĂštres de profondeur, alimentent en eau d’excellente qualitĂ© les communes de la cĂŽte allant de CerbĂšre Ă  Saint-Cyprien. Elle provient des pentes enneigĂ©es du massif du Canigou.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[10].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 15,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 11,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 622 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « AlĂ©nya-Inra », sur la commune d'AlĂ©nya, mise en service en 1968[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 653,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  11 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[21].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[22] : le « plan d'eau de la Raho » (20 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[23] et la « Prade de Montescot » (456 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Montescot est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [25] - [I 2] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (83,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (88,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (32,9 %), cultures permanentes (27,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (22,8 %), zones urbanisĂ©es (7,3 %), eaux continentales[Note 8] (6,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,1 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Hameaux : Mas LafabrĂšgue, La Trobe et Le pain de sucre.

    Logement

    À l’origine, l’habitat montescotois Ă©tait composĂ© de cabanes lĂ©gĂšres, semblables Ă  celles des villages de pĂȘcheurs installĂ©s prĂšs des Ă©tangs ou des marĂ©cages environnants.

    Jusqu’au Xe siĂšcle, les descriptions des ventes, les donations et les Ă©changes concernĂšrent trĂšs peu de casas coopertas (maisons recouvertes d’un toit en tuiles de terre cuite supposant des murs porteurs bĂątis en pierre ou en galets de riviĂšre).

    La premiĂšre habitation construite en dur dans le village serait la maison du Valvasseur situĂ©e sur la butte castrale parfois avantageusement dĂ©finie comme chĂąteau. Elle est citĂ©e en 1340 dans le liber fĂ©odorum «...loco sive castro de Montescoto et terminis.. » et en 1720 par la facture de Joseph Clavell mestre foster de Elna (AD 96 EDT2). Au cours des ans, quelques constructions tournĂ©es vers le levant, Ă  l’abri de la tramontane, s’adossĂšrent Ă  la motte castrale.

    Des pĂątĂ©s successifs s’adjoignirent Ă  ce premier ensemble (rue de la Grangerie, place du Vallespir). Certains locaux Ă  usage agricole de la rue du Canigou dateraient des XVe et XVIe siĂšcles sous le rĂšgne de Charles Quint, remaniĂ©s au XIXe.

    Voies de communication et transports

    Deux routes dĂ©partementales se croisent au cƓur du village :

    • La D 612, en provenance Ă  l'ouest de Bages et en direction Ă  l'est d'Elne ;
    • La D 8, en provenance au nord de Villeneuve-de-la-Raho et en direction au sud vers la D 49 et Ortaffa.

    La ligne 544 du réseau régional liO relie la commune à Millas et à Saint-Cyprien, et la ligne 572 la relie à la gare de Perpignan depuis Banyuls-dels-Aspres.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montescot est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[28] - [29].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du RĂ©art[30].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[31]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[32].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Toponymie

    En catalan comme en français, le nom de la commune est Montescot[33].

    Histoire

    Moyen Âge

    L'origine de Montescot et d'Alvary date de la conquĂȘte du Roussillon par Charlemagne en 811. Entre la fin du VIIIe et le milieu du IXe siĂšcle se forme le village de Montescot autour d'une Ă©glise prĂ©romane dĂ©diĂ©e Ă  sainte Marie, prĂšs de la motte castrale, en bordure de la voie du Conflent. ExceptĂ© quelques parcelles isolĂ©es alleutaires, cette propriĂ©tĂ© de 300 ou 400 hectares environ fut jointe Ă  la charge de « Valvasseur du Roussillon » pendant quelques dĂ©cennies.

    Limitrophe d’Elne la communautĂ© ainsi constituĂ©e intĂ©gra en grande partie le domaine rĂ©servĂ© de l’évĂȘchĂ© quand cette fonction disparut.

    Une branche cadette de la maison d’Oms s’attribua au XIIIe siĂšcle le titre honorifique de « Valvasseur de Montescot » crĂ©Ă© sous Charlemagne se rĂ©fĂ©rant Ă  de trĂšs anciennes alliances gĂ©nĂ©alogiques. Cela concernait seulement le titre de Valvasseur portĂ© semble-t-il par un lointain et lĂ©gendaire aĂŻeul faisant remonter leur gĂ©nĂ©alogie jusqu’aux Carolingiens.

    La propriĂ©tĂ© fonciĂšre de Montescot et Avalry appartenait bel et bien Ă  l’évĂȘchĂ© d’Elne. En tout Ă©tat de cause le cartulaire ne mentionne pas une quelconque infĂ©odation de Montescot Ă  qui que ce soit, contrairement Ă  sa proche voisine Avalry.

    Entre les Xe et XIe siĂšcles la modicitĂ© de la communautĂ© semble Ă©tablie par les chartes qui la dĂ©signent comme Ă©tant « la ferme de Radi autrefois nommĂ©e le mont des chĂšvres ». Par les donations pieuses et les rachats successifs l’évĂȘchĂ© d’Elne finit par acquĂ©rir la totalitĂ© ou presque des terres de villa Montescapio. DĂšs lors elles furent tenues en main morte jusqu’à la RĂ©volution.

    Époque moderne

    En 1532 Avalry fusionne avec la paroisse de Montescot mais la surface du terroir ainsi constitué reste modeste malgré tout, environ sept ou huit cents hectares[34].

    Depuis la RĂ©volution

    Le monument aux morts

    Jusqu’à la moitiĂ© du XIXe siĂšcle, Montescot semble figĂ©. Les conditions Ă©conomiques du Roussillon au cours de la pĂ©riode prĂ©rĂ©volutionnaire et napolĂ©onienne n’étant pas propices, les structures immobiliĂšres du village n’évoluent guĂšre.

    L'expansion viticole de la fin du XIXe Ă©rige la vigne en monoculture au dĂ©triment des cultures vivriĂšres traditionnelles et de l’élevage. Le village se transforme (mas Belric (Avalry), mas LafabrĂšgue, mas Charpeil, ancienne poste, mairie). Le bĂąti s’agrandit mais marque un arrĂȘt entre les deux guerres mondiales et jusqu’aux annĂ©es soixante.

    Sous les mandats des maires MM Maillol, Puigsegur et Martin, les structures fonciùres de Montescot explosent et le nombre d’habitants atteint le chiffre de mille huit cents en 2007.

    Mas d'Avalrich et anciennes caves du vignoble de Montescot

    Plusieurs chartes du cartulaire d’Elne (IXe – XIe siĂšcles) citent ce lieu et le situent dans les environs immĂ©diats du mas Belric.

    Des tessons de sigillĂ©e et quelques fonds d’amphore Ă©pars tĂ©moignent d’une occupation ancienne qui remonterait assurĂ©ment Ă  l’époque romaine. De l’avis de plusieurs historiens, Vilaseca Ă©tait un petit habitat sis prĂšs des marais d’Avalry Ă  proximitĂ© d’axes routiers importants. Puisque l’occupation romaine de ce lieu ne laisse aucun doute on peut se demander si nous ne serions pas en prĂ©sence de Ad Stabulum, l’auberge romaine citĂ©e par l’itinĂ©raire d’Antonin (IIIe siĂšcle). Ce relais d’étape bordait la via Domitia Ă  prĂšs de 18 milles romains de Salses et 4 miles de Ruscino (Cabestany), non loin d’Elne.

    Passons rapidement la pĂ©riode wisigothique. Quand les carolingiens chassĂšrent les musulmans derriĂšre les AlbĂšres, aprĂšs les massacres et les destructions importantes des belligĂ©rants, ils rĂ©organisĂšrent profondĂ©ment le pays et beaucoup de terres en friche furent donnĂ©es en aprision par les reprĂ©sentants du pouvoir Ă  certains Ă©migrants appelĂ©s pour repeupler le pays. Ces domaines Ă©taient francs d’impĂŽts mais assujettis au service militaire des propriĂ©taires. Ils constituĂšrent plus tard les alleux. Ce fut le cas de Villeneuve-de-la-Raho et de Vila-seca, alors que Montescot ne semble pas concernĂ© par ces restructurations fonciĂšres.

    Entre les IXe et XIe siĂšcles l’action des Ă©vĂȘques successifs concourut Ă  la restructuration de l’évĂȘchĂ© et ils rachetĂšrent ou Ă©changĂšrent de nombreux domaines et parcelles. Le par exemple, l’évĂȘque Waldade et son frĂšre le comte Gausbert de Roussillon donnaient conjointement en alleu Ă  l’évĂȘchĂ© d’Elne les biens qu’ils possĂ©daient Ă  Vila-seca « pour remĂšde de l’ñme de leurs parents ». Dans les annĂ©es qui suivirent, l’évĂȘchĂ© acquit peu Ă  peu la majeure partie de ce terroir et de la proche villa Montescapio, ou du moins ce qui ne lui appartenaient pas dĂ©jĂ .

    Entre les XIe et XIIe siĂšcles la fĂ©odalitĂ© se mit en place Ă  la suite de l’affaiblissement du pouvoir des rois francs. Une longue sĂ©rie de guerres intestines, aggravĂ©es par les razzias de pirates barbaresques, gĂ©nois ou normands, s’abattit sur les cĂŽtes. Elles achevĂšrent de ruiner la rĂ©gion ainsi que le systĂšme de gouvernement patiemment mis en place par les carolingiens. L’évĂȘque d’Elne et le comte du Roussillon infĂ©odĂšrent alors une partie de leurs domaines pour s’assurer le service d’hommes d’armes fidĂšles. La construction du chĂąteau sur les ruines romaines date de cette Ă©poque trouble et le toponyme de Villaseca disparut complĂštement, remplacĂ© dans les textes de l’époque par celui d’Avalry, de l’étang tout proche. Un nouvel habitat se constitua autour d’une Ă©glise romane consacrĂ©e Ă  Saint Vincent, composĂ© Ă  l’origine de huttes en roseaux des Ă©tangs et de quelques rares maisons « en dur ».

    Les premiers chĂątelains connus furent Pierre Bernard d’Avalry (1106-1126) et son fils Gausbert (1126-1157?) Ă©poux de Flandrina. AprĂšs cette date le patronyme disparaĂźt par extinction de la lignĂ©e ou bien par changement de patronyme, cela arrivait rĂ©guliĂšrement.

    Ce Gausbert d’Avalry Ă©tait un proche du roi d’Aragon et bĂ©nĂ©ficia de certaines libĂ©ralitĂ©s de sa part. Personnage important (cosignataire de la dĂ©dication du monastĂšre Arulensis en 1157 (M.H. Col 1321,1322,1323), il s’appropria des droits de justice d’Avalry que dĂ©tenait l’évĂȘchĂ© d’Elne, qui ne les rĂ©cupĂ©ra effectivement qu’au terme d’un long procĂšs entre 1142 et 1155, dĂ©finitivement clos en 1215 (matĂ©rialisĂ© par l'Ă©pitaphe scellĂ©e contre un mur du cloitre d'Elne).

    En 1532, Ă  la suite d'une restructuration du terroir, la petite paroisse d’Avalry fut rattachĂ©e Ă  la celle de Montescot toute proche et non moins grande. Le vicomte de Canet et d’Ille Galceran de Pinos, alors propriĂ©taire des lieux, vendit ou cĂ©da Ă  l’église de Laroque-des-AlbĂšres le portail sculptĂ© en marbre blanc de style roman de l’église saint Vincent d’Avalry dĂ©classĂ©e.

    Avec des fortunes diverses, le chĂąteau et ses terres subsistĂšrent jusqu’à la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Le plan cadastral dressĂ© en 1807 permet de discerner, tels qu’ils furent aux XVIIe – XVIIIe siĂšcles et trĂšs certainement aussi au Moyen Âge, un ensemble de trois grands bĂątiments de forme irrĂ©guliĂšre disposĂ©s de part et d‘autre de l’intersection de trois chemins. En 1872 ils furent entiĂšrement rasĂ©s pour laisser place aux constructions actuelles, tournĂ©es vers l’exploitation viticole et l’élevage.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[35]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1792 1793 Raymond Barrere
    1793 1797 Étienne Galangau
    1797 1800 Simon Carals
    1800 1802 Joseph Sanyas
    1802 1805 Dominique Orman
    1805 1808 Raymond Barrere
    1808 1821 Joseph Gari
    1821 1827 Martin Arman
    1827 1841 Joseph Gari
    1841 1842 Michel Boe
    1842 1848 Paul Fabre
    1848 1852 André Bottle
    1852 1861 Jean Gari
    1861 1873 Étienne Galangau
    1873 1874 Étienne Fabre
    1874 1876 Jean Bertrand
    1876 1878 Jean Fourcade
    1878 1881 Pierre Fabre
    1882 1884 Thomas Cremadeills
    1884 1908 Jean Fourcade
    1908 1911 Louis de Boulliers
    1911 1919 Gaston Schul
    1919 1925 Pierre Baylard
    1925 1927 Christophe Jonqueres d'Oriola
    1927 1952 Christophe Lafabregues de Pallares
    1952 1959 Christophe Jonqueres d'Oriola
    1959 1966 Armand Erre
    1966 1968 EugĂšne Puigsegur
    1968 1971 Camille Fabre
    1971 1973 Édouard Picco
    1973 1983 Raphaël Maillol
    1983 1995 EugĂšne Puigsegur
    1995 mars 2014 Michel Martin[36] - [37]
    mars 2014 En cours Louis Sala[38]

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1643 1709
    14 f14 f11 f11 f6 f9 f7 f4 f30 f
    1720 1730 1767 1774 1789 1790 - - -
    14 f19 f113 H23 f20 f54 H---
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    • 1774 : pour Montescot et Vallrich ;
    • 1789 : pour Montescot et Belric.

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[40].

    En 2020, la commune comptait 1 630 habitants[Note 9], en diminution de 7,18 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    977577117125113128119139
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    151124146175202236254275303
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    296307305285265264235238234
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    2142214716121 1281 3751 5511 5591 662
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 7561 6471 630------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[42] 1975[42] 1982[42] 1990[42] 1999[42] 2006[43] 2009[44] 2013[45]
    Rang de la commune dans le département 124 97 81 66 64 60 61 61
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale : [46].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 691 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 1 661 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 380 â‚Ź[I 5] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]7,4 %10,2 %9,8 %
    DĂ©partement[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  1 039 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (64,5 % ayant un emploi et 9,8 % de chĂŽmeurs) et 25,7 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 176 emplois en 2018, contre 175 en 2013 et 214 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 681, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 55 %[I 11].

    Sur ces 681 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 73 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    117 établissements[Note 12] sont implantés à Montescot au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble117100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    97,7 %(8,7 %)
    Construction1311,1 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2723,1 %(30,5 %)
    Information et communication32,6 %(1,9 %)
    Activités financiÚres et d'assurance21,7 %(3 %)
    Activités immobiliÚres1412 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1815,4 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1512,8 %(13,9 %)
    Autres activités de services1613,7 %(8,5 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 23,1 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (27 sur les 117 entreprises implantĂ©es Ă  Montescot), contre 30,5 % au niveau dĂ©partemental[I 15].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :

    • Sanec, supermarchĂ©s (16 382 k€)
    • Vila SARL, intermĂ©diaires du commerce en matiĂšres premiĂšres agricoles, animaux vivants, matiĂšres premiĂšres textiles et produits semi-finis (11 356 k€)
    • Mil Pouss, culture de lĂ©gumes, de melons, de racines et de tubercules (1 345 k€)
    • Drimagri, ingĂ©nierie, Ă©tudes techniques (310 k€)
    • Access Services 66, commerce de dĂ©tail de journaux et papeterie en magasin spĂ©cialisĂ© (161 k€)

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations191595
    SAU[Note 14] (ha)100364199235

    La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (19 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 235 ha[50] - [Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Monument et lieux touristiques

    Église Sainte-Marie

    Patrimoine naturel

    Sur les coteaux limoneux et les terrasses caillouteuses du versant ouest la vigne domine.

    A l’Est, cette monoculture cĂšde la place Ă  de vastes prĂ©s de type bocager (mas Belric, l’Aygual, mas de l‘Ou, Terres Verds), c’est la « dĂ©pression salĂ©e de Montescot », que l ‘Agouille de la Mar parcourt paresseusement. Dans ces plates Ă©tendues vertes on relĂšve la prĂ©sence des vĂ©gĂ©taux et des animaux suivants :

    • Flore de Montescot : Canyes, sanyes, genets, tamarins, peupliers, ormes, vernes, aubĂ©pine, aloĂšs, iris, ajonc, euphorbe, salicornes, massettes, bouton d’or, gĂ©ranium sauvage, mauve, pissenlit, coquelicot, narcisses, chardon...
    • Faune : Chauve-souris, lapins, quelques rongeurs et mustĂ©lidĂ©s, le hĂ©risson et ses proies (les lĂ©zards verts et communs, le gecko et la couleuvre, l’orvet ou encore l ‘escargot terrestre) s’intĂšgrent dans le couvert vĂ©gĂ©tal.

    Le lac de Villeneuve de la Raho anciennement nommĂ© « Ă©tang de Barria » attire les oiseaux de mer et sert d’étape Ă  beaucoup d’espĂšces migratoires de passereaux, d’échassiers et de canards (aigrette, canard colvert, foulque, hĂ©ron cendrĂ©, macreuse, poule d’eau, rĂąle d’eau, sarcelle), quelques rapaces et corneilles autour du mas Belric.

    [réf. nécessaire]

    HĂ©raldique

    Blason de Montescot Blason
    Fascé d'or et de sable.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Montescot, un pas vers le passĂ© de JosĂ© Toral, (ISBN 978-2-35073-232-9) publiĂ© en 2008. Ed Presses littĂ©raires

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Montescot » (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
    3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montescot » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montescot » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montescot » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montescot » (consulté le ).
    15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Modification des limites territoriales des arrondissements », Préfet des Pyrénées-Orientales.
    2. Stephan Georg, « Distance entre Montescot et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Montescot et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Montescot et Elne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Montescot », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 222-225.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    9. « Plan séisme » (consulté le ).
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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    14. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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    18. « Orthodromie entre Montescot et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    35. Liste des maires sur MairesGenWeb
    36. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
    37. Michel Martin a parrainé la candidature de Daniel Gluckstein à l'élection présidentielle de 2002, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002.
    38. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
    39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    42. INSEE, « Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    43. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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    47. « Entreprises à Montescot », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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    50. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Montescot - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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