Montescot
Montescot est une commune française, située dans l'est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Montescotois. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Montescot | |||||
La mairie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | CĂ©ret[1] | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sud Roussillon | ||||
Maire Mandat |
Louis Sala 2020-2026 |
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Code postal | 66200 | ||||
Code commune | 66114 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
1 630 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 271 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 36âČ 27âł nord, 2° 56âČ 00âł est | ||||
Altitude | Min. 16 m Max. 40 m |
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Superficie | 6,02 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | La Plaine d'Illibéris | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
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Liens | |||||
Site web | http://www.montescot.fr | ||||
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Agouille de la Mer. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Montescot est une commune urbaine qui compte 1 630 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Montescotois ou Montescotoises.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Montescot se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 11 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 20 km de Céret[3], sous-préfecture, et à 3 km d'Elne[4], bureau centralisateur du canton de la Plaine d'Illibéris dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Cyprien[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Corneilla-del-Vercol (2,3 km), Bages (3,0 km), Elne (3,2 km), Ortaffa (3,2 km), Villeneuve-de-la-Raho (3,5 km), Théza (3,7 km), Palau-del-Vidre (4,5 km), Brouilla (5,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Montescot fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[6] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[7].
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 602 ha. Son altitude varie de 16 m Ă 40 m[8].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].
Hydrographie
Le territoire de la commune englobe la partie mĂ©ridionale du lac de Villeneuve-de-la-Raho. Le principal cours d'eau de la commune est l'Agouille de la Mar, en provenance Ă l'ouest de Bages et qui poursuit son cours Ă l'est vers Corneilla-del-Vercol. Ce cours d'eau passe au nord du village, qui n'est lui-mĂȘme traversĂ© que par quelques-uns de ses affluents de rive droite.
Par grosses pluies, les terres en dessous de la cote de 10 mĂštres dâaltitude du bocage sont inondables. Avec une pente moyenne de 5 mm/m le drainage des eaux sâeffectue lentement. Le sous-sol impermĂ©able sâoppose aux infiltrations et les eaux doivent sâĂ©vacuer naturellement ou sâĂ©vaporer, ce qui demande un certain temps. Le bassin de rĂ©gulation du dĂ©bit de lâAgouille de la Mar, amĂ©nagĂ© en 2001 Ă cheval sur le territoire de Montescot et de Corneilla-del-Vercol et le recalibrage de lâAgouille entrepris depuis plusieurs annĂ©es, devrait amĂ©liorer le drainage et limiter les inondations.
LâAgouille de la Mar draine les bassins de Bages, Montescot, Corneilla-del-Vercol et se dĂ©verse dans lâĂ©tang de Canet. Autrefois le dĂ©bit ininterrompu de plusieurs puits artĂ©siens pĂ©riphĂ©riques couvrait les besoins en eau des Montescotois. Aujourdâhui, les forages de Montescot, pratiquĂ©s Ă plus de 150 mĂštres de profondeur, alimentent en eau dâexcellente qualitĂ© les communes de la cĂŽte allant de CerbĂšre Ă Saint-Cyprien. Elle provient des pentes enneigĂ©es du massif du Canigou.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[10].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « AlĂ©nya-Inra », sur la commune d'AlĂ©nya, mise en service en 1968[15] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 653,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă 11 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă 15,7 °C pour 1981-2010[20], puis Ă 16,1 °C pour 1991-2020[21].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[22] : le « plan d'eau de la Raho » (20 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[23] et la « Prade de Montescot » (456 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[24].
Urbanisme
Typologie
Montescot est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [25] - [I 2] - [26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (83,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (88,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (32,9 %), cultures permanentes (27,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (22,8 %), zones urbanisĂ©es (7,3 %), eaux continentales[Note 8] (6,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,1 %)[27].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Hameaux : Mas LafabrĂšgue, La Trobe et Le pain de sucre.
Logement
Ă lâorigine, lâhabitat montescotois Ă©tait composĂ© de cabanes lĂ©gĂšres, semblables Ă celles des villages de pĂȘcheurs installĂ©s prĂšs des Ă©tangs ou des marĂ©cages environnants.
Jusquâau Xe siĂšcle, les descriptions des ventes, les donations et les Ă©changes concernĂšrent trĂšs peu de casas coopertas (maisons recouvertes dâun toit en tuiles de terre cuite supposant des murs porteurs bĂątis en pierre ou en galets de riviĂšre).
La premiĂšre habitation construite en dur dans le village serait la maison du Valvasseur situĂ©e sur la butte castrale parfois avantageusement dĂ©finie comme chĂąteau. Elle est citĂ©e en 1340 dans le liber fĂ©odorum «...loco sive castro de Montescoto et terminis.. » et en 1720 par la facture de Joseph Clavell mestre foster de Elna (AD 96 EDT2). Au cours des ans, quelques constructions tournĂ©es vers le levant, Ă lâabri de la tramontane, sâadossĂšrent Ă la motte castrale.
Des pĂątĂ©s successifs sâadjoignirent Ă ce premier ensemble (rue de la Grangerie, place du Vallespir). Certains locaux Ă usage agricole de la rue du Canigou dateraient des XVe et XVIe siĂšcles sous le rĂšgne de Charles Quint, remaniĂ©s au XIXe.
Voies de communication et transports
Deux routes dĂ©partementales se croisent au cĆur du village :
- La D 612, en provenance Ă l'ouest de Bages et en direction Ă l'est d'Elne ;
- La D 8, en provenance au nord de Villeneuve-de-la-Raho et en direction au sud vers la D 49 et Ortaffa.
La ligne 544 du réseau régional liO relie la commune à Millas et à Saint-Cyprien, et la ligne 572 la relie à la gare de Perpignan depuis Banyuls-dels-Aspres.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Montescot est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[28] - [29].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du RĂ©art[30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[31]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[32].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Toponymie
En catalan comme en français, le nom de la commune est Montescot[33].
Histoire
Moyen Ăge
L'origine de Montescot et d'Alvary date de la conquĂȘte du Roussillon par Charlemagne en 811. Entre la fin du VIIIe et le milieu du IXe siĂšcle se forme le village de Montescot autour d'une Ă©glise prĂ©romane dĂ©diĂ©e Ă sainte Marie, prĂšs de la motte castrale, en bordure de la voie du Conflent. ExceptĂ© quelques parcelles isolĂ©es alleutaires, cette propriĂ©tĂ© de 300 ou 400 hectares environ fut jointe Ă la charge de « Valvasseur du Roussillon » pendant quelques dĂ©cennies.
Limitrophe dâElne la communautĂ© ainsi constituĂ©e intĂ©gra en grande partie le domaine rĂ©servĂ© de lâĂ©vĂȘchĂ© quand cette fonction disparut.
Une branche cadette de la maison dâOms sâattribua au XIIIe siĂšcle le titre honorifique de « Valvasseur de Montescot » crĂ©Ă© sous Charlemagne se rĂ©fĂ©rant Ă de trĂšs anciennes alliances gĂ©nĂ©alogiques. Cela concernait seulement le titre de Valvasseur portĂ© semble-t-il par un lointain et lĂ©gendaire aĂŻeul faisant remonter leur gĂ©nĂ©alogie jusquâaux Carolingiens.
La propriĂ©tĂ© fonciĂšre de Montescot et Avalry appartenait bel et bien Ă lâĂ©vĂȘchĂ© dâElne. En tout Ă©tat de cause le cartulaire ne mentionne pas une quelconque infĂ©odation de Montescot Ă qui que ce soit, contrairement Ă sa proche voisine Avalry.
Entre les Xe et XIe siĂšcles la modicitĂ© de la communautĂ© semble Ă©tablie par les chartes qui la dĂ©signent comme Ă©tant « la ferme de Radi autrefois nommĂ©e le mont des chĂšvres ». Par les donations pieuses et les rachats successifs lâĂ©vĂȘchĂ© dâElne finit par acquĂ©rir la totalitĂ© ou presque des terres de villa Montescapio. DĂšs lors elles furent tenues en main morte jusquâĂ la RĂ©volution.
Ăpoque moderne
En 1532 Avalry fusionne avec la paroisse de Montescot mais la surface du terroir ainsi constitué reste modeste malgré tout, environ sept ou huit cents hectares[34].
Depuis la RĂ©volution
JusquâĂ la moitiĂ© du XIXe siĂšcle, Montescot semble figĂ©. Les conditions Ă©conomiques du Roussillon au cours de la pĂ©riode prĂ©rĂ©volutionnaire et napolĂ©onienne nâĂ©tant pas propices, les structures immobiliĂšres du village nâĂ©voluent guĂšre.
L'expansion viticole de la fin du XIXe Ă©rige la vigne en monoculture au dĂ©triment des cultures vivriĂšres traditionnelles et de lâĂ©levage. Le village se transforme (mas Belric (Avalry), mas LafabrĂšgue, mas Charpeil, ancienne poste, mairie). Le bĂąti sâagrandit mais marque un arrĂȘt entre les deux guerres mondiales et jusquâaux annĂ©es soixante.
Sous les mandats des maires MM Maillol, Puigsegur et Martin, les structures fonciĂšres de Montescot explosent et le nombre dâhabitants atteint le chiffre de mille huit cents en 2007.
Mas d'Avalrich et anciennes caves du vignoble de Montescot
Plusieurs chartes du cartulaire dâElne (IXeâââXIe siĂšcles) citent ce lieu et le situent dans les environs immĂ©diats du mas Belric.
Des tessons de sigillĂ©e et quelques fonds dâamphore Ă©pars tĂ©moignent dâune occupation ancienne qui remonterait assurĂ©ment Ă lâĂ©poque romaine. De lâavis de plusieurs historiens, Vilaseca Ă©tait un petit habitat sis prĂšs des marais dâAvalry Ă proximitĂ© dâaxes routiers importants. Puisque lâoccupation romaine de ce lieu ne laisse aucun doute on peut se demander si nous ne serions pas en prĂ©sence de Ad Stabulum, lâauberge romaine citĂ©e par lâitinĂ©raire dâAntonin (IIIe siĂšcle). Ce relais dâĂ©tape bordait la via Domitia Ă prĂšs de 18 milles romains de Salses et 4 miles de Ruscino (Cabestany), non loin dâElne.
Passons rapidement la pĂ©riode wisigothique. Quand les carolingiens chassĂšrent les musulmans derriĂšre les AlbĂšres, aprĂšs les massacres et les destructions importantes des belligĂ©rants, ils rĂ©organisĂšrent profondĂ©ment le pays et beaucoup de terres en friche furent donnĂ©es en aprision par les reprĂ©sentants du pouvoir Ă certains Ă©migrants appelĂ©s pour repeupler le pays. Ces domaines Ă©taient francs dâimpĂŽts mais assujettis au service militaire des propriĂ©taires. Ils constituĂšrent plus tard les alleux. Ce fut le cas de Villeneuve-de-la-Raho et de Vila-seca, alors que Montescot ne semble pas concernĂ© par ces restructurations fonciĂšres.
Entre les IXe et XIe siĂšcles lâaction des Ă©vĂȘques successifs concourut Ă la restructuration de lâĂ©vĂȘchĂ© et ils rachetĂšrent ou Ă©changĂšrent de nombreux domaines et parcelles. Le par exemple, lâĂ©vĂȘque Waldade et son frĂšre le comte Gausbert de Roussillon donnaient conjointement en alleu Ă lâĂ©vĂȘchĂ© dâElne les biens quâils possĂ©daient Ă Vila-seca « pour remĂšde de lâĂąme de leurs parents ». Dans les annĂ©es qui suivirent, lâĂ©vĂȘchĂ© acquit peu Ă peu la majeure partie de ce terroir et de la proche villa Montescapio, ou du moins ce qui ne lui appartenaient pas dĂ©jĂ .
Entre les XIe et XIIe siĂšcles la fĂ©odalitĂ© se mit en place Ă la suite de lâaffaiblissement du pouvoir des rois francs. Une longue sĂ©rie de guerres intestines, aggravĂ©es par les razzias de pirates barbaresques, gĂ©nois ou normands, sâabattit sur les cĂŽtes. Elles achevĂšrent de ruiner la rĂ©gion ainsi que le systĂšme de gouvernement patiemment mis en place par les carolingiens. LâĂ©vĂȘque dâElne et le comte du Roussillon infĂ©odĂšrent alors une partie de leurs domaines pour sâassurer le service dâhommes dâarmes fidĂšles. La construction du chĂąteau sur les ruines romaines date de cette Ă©poque trouble et le toponyme de Villaseca disparut complĂštement, remplacĂ© dans les textes de lâĂ©poque par celui dâAvalry, de lâĂ©tang tout proche. Un nouvel habitat se constitua autour dâune Ă©glise romane consacrĂ©e Ă Saint Vincent, composĂ© Ă lâorigine de huttes en roseaux des Ă©tangs et de quelques rares maisons « en dur ».
Les premiers chĂątelains connus furent Pierre Bernard dâAvalry (1106-1126) et son fils Gausbert (1126-1157?) Ă©poux de Flandrina. AprĂšs cette date le patronyme disparaĂźt par extinction de la lignĂ©e ou bien par changement de patronyme, cela arrivait rĂ©guliĂšrement.
Ce Gausbert dâAvalry Ă©tait un proche du roi dâAragon et bĂ©nĂ©ficia de certaines libĂ©ralitĂ©s de sa part. Personnage important (cosignataire de la dĂ©dication du monastĂšre Arulensis en 1157 (M.H. Col 1321,1322,1323), il sâappropria des droits de justice dâAvalry que dĂ©tenait lâĂ©vĂȘchĂ© dâElne, qui ne les rĂ©cupĂ©ra effectivement quâau terme dâun long procĂšs entre 1142 et 1155, dĂ©finitivement clos en 1215 (matĂ©rialisĂ© par l'Ă©pitaphe scellĂ©e contre un mur du cloitre d'Elne).
En 1532, Ă la suite d'une restructuration du terroir, la petite paroisse dâAvalry fut rattachĂ©e Ă la celle de Montescot toute proche et non moins grande. Le vicomte de Canet et dâIlle Galceran de Pinos, alors propriĂ©taire des lieux, vendit ou cĂ©da Ă lâĂ©glise de Laroque-des-AlbĂšres le portail sculptĂ© en marbre blanc de style roman de lâĂ©glise saint Vincent dâAvalry dĂ©classĂ©e.
Avec des fortunes diverses, le chĂąteau et ses terres subsistĂšrent jusquâĂ la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Le plan cadastral dressĂ© en 1807 permet de discerner, tels quâils furent aux XVIIeâââXVIIIe siĂšcles et trĂšs certainement aussi au Moyen Ăge, un ensemble de trois grands bĂątiments de forme irrĂ©guliĂšre disposĂ©s de part et dâautre de lâintersection de trois chemins. En 1872 ils furent entiĂšrement rasĂ©s pour laisser place aux constructions actuelles, tournĂ©es vers lâexploitation viticole et lâĂ©levage.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[40].
En 2020, la commune comptait 1 630 habitants[Note 9], en diminution de 7,18 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- FĂȘte patronale : [46].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 691 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 1 661 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 380 âŹ[I 5] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 7,4 % | 10,2 % | 9,8 % |
DĂ©partement[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 039 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (64,5 % ayant un emploi et 9,8 % de chÎmeurs) et 25,7 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 176 emplois en 2018, contre 175 en 2013 et 214 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 681, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55 %[I 11].
Sur ces 681 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 73 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Secteurs d'activités
117 établissements[Note 12] sont implantés à Montescot au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 117 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 9 | 7,7 % | (8,7 %) |
Construction | 13 | 11,1 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 27 | 23,1 % | (30,5 %) |
Information et communication | 3 | 2,6 % | (1,9 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 2 | 1,7 % | (3 %) |
Activités immobiliÚres | 14 | 12 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 18 | 15,4 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 15 | 12,8 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 16 | 13,7 % | (8,5 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,1 % du nombre total d'établissements de la commune (27 sur les 117 entreprises implantées à Montescot), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :
- Sanec, supermarchĂ©s (16 382 kâŹ)
- Vila SARL, intermĂ©diaires du commerce en matiĂšres premiĂšres agricoles, animaux vivants, matiĂšres premiĂšres textiles et produits semi-finis (11 356 kâŹ)
- Mil Pouss, culture de lĂ©gumes, de melons, de racines et de tubercules (1 345 kâŹ)
- Drimagri, ingĂ©nierie, Ă©tudes techniques (310 kâŹ)
- Access Services 66, commerce de dĂ©tail de journaux et papeterie en magasin spĂ©cialisĂ© (161 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (19 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 235 ha[50] - [Carte 4] - [Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Monument et lieux touristiques
- Ăglise Sainte-Marie de Montescot, Ă©glise romane.
Patrimoine naturel
HĂ©raldique
Blason | Fascé d'or et de sable. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Montescot, un pas vers le passé de José Toral, (ISBN 978-2-35073-232-9) publié en 2008. Ed Presses littéraires
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Le portail de la commune de Montescot
- Montescot sur le site de l'Institut géographique national
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Montescot », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
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- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
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- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montescot » (consulté le ).
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Autres sources
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