Laroque-des-AlbĂšres
Laroque-des-AlbÚres est une commune française située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Laroque-des-AlbĂšres | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | CĂ©ret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des AlbÚres, de la CÎte Vermeille et de l'Illibéris | ||||
Maire Mandat |
Christian Nauté 2020-2026 |
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Code postal | 66740 | ||||
Code commune | 66093 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Rocatins, Rocatines | ||||
Population municipale |
2 192 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 107 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 31âČ 26âł nord, 2° 55âČ 58âł est | ||||
Altitude | Min. 31 m Max. 1 245 m |
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Superficie | 20,51 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Saint-Cyprien (banlieue) |
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Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Vallespir-AlbĂšres | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | http://www.laroque-des-alberes.fr | ||||
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Tanyari, la riviĂšre de Laroque et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Laroque-des-AlbÚres est une commune urbaine qui compte 2 192 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération de Saint-Cyprien et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Rocatins ou Rocatines.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Laroque-des-AlbÚres se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontaliÚre avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].
Elle se situe à 20 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 15 km de Céret[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : SorÚde (2,2 km), Saint-Génis-des-Fontaines (2,2 km), Villelongue-dels-Monts (2,3 km), Montesquieu-des-AlbÚres (4,2 km), Saint-André (4,6 km), Brouilla (5,4 km), L'AlbÚre (5,4 km), Palau-del-Vidre (6,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Laroque-des-AlbÚres fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].
GĂ©ologie et relief
Le territoire de la commune connait deux zones distinctes : au nord, la plaine, zone de cultures fruitiĂšres et viticole, et, au sud, la zone montagneuse, qui s'Ă©lĂšve jusqu'Ă 1 252 m (Puig Neulos), essentiellement forestiĂšre (chĂȘnes-liĂšges, chĂątaigniers notamment). Le village s'Ă©tend sur la zone intermĂ©diaire entre la plaine et la montagne.
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].
Hydrographie
Le territoire de la commune est arrosé par plusieurs riviÚres prenant leur source dans le massif des AlbÚres[9] :
- Ribera de la Roca, affluent du Tech et ses affluents de l'amont vers l'aval :
- CĂČrrec del Roc dels Tres Termes (rg) ;
- CĂČrrec del Pou (rd) ;
- CĂČrrec del Coll de l'Ullat (rg) ;
- CĂČrrec del Puig d'Orella (rg) ;
- CĂČrrec de Jaca (rg) ;
- CĂČrrec de les Teixoneres (rd) ;
- CĂČrrec de Mata Porcs (rd) ;
- CĂČrrec de la Font del Pomer (rd) ;
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[10].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Boulou », sur la commune du Boulou, mise en service en 1962[15] et qui se trouve Ă 8 km Ă vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 726 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă 20 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă 15,7 °C pour 1981-2010[20], puis Ă 16,1 °C pour 1991-2020[21].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[22] : la « crĂȘte du pic d'Aureille » (270 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[23] et les « crĂȘtes de pic Neoulos » (366 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [22] : le « massif des AlbĂšres » (10 837 ha), couvrant 10 communes du dĂ©partement[25].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Laroque-des-AlbÚres est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [26] - [I 2] - [27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Cyprien, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[I 3] et 60 792 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6] - [I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (61 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (60,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (60,2 %), cultures permanentes (23 %), zones urbanisĂ©es (9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,1 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,8 %)[28].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Routes menant Ă Laroque-des-AlbĂšres[29] :
- D 2 au nord en provenance de Saint-GĂ©nis-des-Fontaines et Ă l'est en provenance de SorĂšde ;
- D 50 au nord-est, en provenance de la D 618 ;
- D 11 Ă l'ouest en provenance de Villelongue-dels-Monts.
La ligne 550 du réseau régional liO relie la commune à Céret et à ArgelÚs-sur-Mer, et la ligne 553 relie la commune à la gare de Perpignan depuis Saint-Génis-des-Fontaines.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Laroque-des-AlbÚres est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[30] - [31].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[32].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[33]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[34].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Laroque-des-AlbĂšres est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[35].
Toponymie
Histoire
Les traces d'occupation humaine sur le territoire de la commune de Laroque remontent au moins jusqu'à la période protohistorique. En témoignent de nombreuses haches polies ainsi que la Balma del Moro[37], « l'un des trois plus beaux et plus grands dolmens du département » selon Jean Abélanet.
Laroque est mentionnée pour la premiÚre fois au IXe siÚcle sous le nom Roca Frusindi du nom de son possesseur : Frusindus. Il s'agit d'un ancien fundus d'origine wisigothique.
Au haut Moyen Ăge l'actuel territoire de Laroque comptait cinq paroisses rurales : Roca-Vella, Tanya, Alamanys, Galicie et Laroque. Quatre de ces paroisses furent rĂ©unies au chĂąteau de Laroque entre le XIIe et le XIVe siĂšcle. L'ancien village de Laroque fut, dĂšs le Moyen Ăge, articulĂ© autour du chĂąteau seigneurial Ă l'intĂ©rieur des remparts. C'est dans le chĂąteau de Laroque que le roi de France Philippe III le Hardi rencontra le roi de Majorque lors de la Croisade d'Aragon. DĂšs le XVIIe siĂšcle, le village commença sa croissance en dehors des remparts, vers le nord, formant un "faubourg". Aujourd'hui le village est bien plus Ă©tendu et englobe, au nord, l'ancien hameau de Tanya.
- Roca-Vella
Au Xe siÚcle est mentionnée la Villa Rochas dite aujourd'hui Villa Vella.
- Tanya
Ce lieu est citĂ© dĂšs le IXe siĂšcle. On y cite la Cella Saint-FĂ©lix et la Celle Saint-Julien, Ă©tablissements quasi monastiques rattachĂ©s Ă l'Ă©vĂȘque d'Elne. Dans son Testament datĂ© de 1187, dame Alisende dĂ©clare: «Je laisse mon corps au monastĂšre de saint-GĂ©nis...En outre, je laisse audit monastĂšre, comme alleud, toute ma partie d'une borde aux environs de SaintFĂ©lix de Tanya, que tenait Raimond Saurina, avec les hommes et les femmes, de sorte qu'aprĂšs le dĂ©cĂšs de mon mari Pierre de Saint-Martin, ledit monastĂšre possĂšde librement cette borde. Je laisse aux clercs de Saint-FĂ©lix de Tanya un muid inter panem et vinum. Je laisse Ă Saint-Julien de Tanya, cent sols barcelonais qui seront versĂ©s l'an accompli aprĂšs mon dĂ©cĂšs. Si toutefois cette somme ne leur Ă©tait pas versĂ©e, les recteurs du lieu de Saint-Julien tiendront mon champ de Condamine et ma vigne de Gavarra jusqu'Ă ce que cette somme leur soit acquittĂ©e.. »
- Il est fait mention de la Villa Torente habitation rurale.
- La Chapelle Notre-Dame de Tanya (Laroque-des-AlbĂšres), n'apparaĂźt qu'en 1371, comme Ă©glise paroissiale.
- Alamanys
- Galicie
Politique et administration
Canton
D'abord incluse dans le canton de Collioure en 1790, la commune de Laroque en est détachée en 1793 pour devenir le chef-lieu du nouveau canton de Laroque. Ce dernier est supprimé en 1801 et Laroque est alors rattachée au canton d'ArgelÚs dont elle a fait partie depuis[38]. à compter de , la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-AlbÚres.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[43].
En 2020, la commune comptait 2 192 habitants[Note 9], en augmentation de 2,81 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- FĂȘtes patronales : et 1er aoĂ»t[50].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 076 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 2 273 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 270 âŹ[I 8] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 9]). 52 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 11] (42,1 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 10 % | 9,1 % | 14,4 % |
DĂ©partement[I 11] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 026 personnes, parmi lesquelles on compte 69,9 % d'actifs (55,5 % ayant un emploi et 14,4 % de chÎmeurs) et 30,1 % d'inactifs[Note 12] - [I 10]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 2] - [I 13]. Elle compte 402 emplois en 2018, contre 402 en 2013 et 349 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 581, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,1 %[I 14].
Sur ces 581 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 182 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 81,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 9,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 31 360 âŹ[I 17].
Entreprises et commerces
Longtemps tourné vers l'agriculture le village connait un nouveau développement grùce au tourisme vert. Sa proximité des cÎtes rousillonnaises en fait un lieu de villégiature et un point de départ des randonnées.
La population s'accroit grùce à l'arrivée de retraités et de citadins qui fuient les villes du bord de mer. Une zone d'activité artisanale a été créée.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Le dolmen de la Balma del Moro ;
- Les restes de l'ancien chùteau féodal, l'un des plus remarquables exemples d'incastellamento dans le Roussillon ;
- Le chùteau de La Roca (le rocher en catalan) servit de refuge à Jacques Ier de Majorque, harcelé par Pierre III d'Aragon, en 1285 ;
- L'Ă©glise Saint-FĂ©lix et Saint-Blaise (XIIIe siĂšcle), avec son retable baroque, l'un des meilleurs exemples de l'art baroque catalan ;
- La chapelle Notre-Dame de Tanya (XIIIe-XVe siĂšcles) ;
- La chapelle Saint-Fructueux de Roca-Vella, de style roman (en ruines), Ă 1 km au sud du village ;
- L'Ă©glise Saint-Laurent, de style roman.
- La chapelle Saint-SĂ©bastien.
Personnalités liées à la commune
- Philippe III le Hardi (1245-1285) : roi de France, qui rencontra Ă Laroque le roi de Majorque Jacques II ;
- Jean Chaubet (1815-1871) : homme politique né à Laroque-des-AlbÚres ;
- Marcel Darné (1901-1970) : joueur de rugby à XV né à Laroque-des-AlbÚres, champion de France avec l'U.S.A.P en 1925 et finaliste en 1924 ;
- Lucien Jeunesse (1918-2008) : animateur de radio, demeura plusieurs années à Laroque sur la route des Mas catalans ;
- Carlo Maiolini (1940-) : artiste-peintre vivant Ă Laroque-des-AlbĂšres.
HĂ©raldique
Blasonnement :
CoupĂ© de gueules et d'argent aux trois rocs d'Ă©chiquier de l'un en l'autre mal ordonnĂ©s, Ă la bordure denticulĂ©e du mĂȘme. |
Photographies
- Vue générale du village.
- Le village vu du chĂąteau.
- Le chĂąteau (vue sud-ouest).
- La tour du chĂąteau (vue nord-ouest).
- L'Ă©glise paroissiale Saint-FĂ©lix-et-Saint-Blaise.
- Le portail de l'Ă©glise.
- La chapelle Notre-Dame de Tanya (vue est).
- La chapelle Notre-Dame de Tanya (vue ouest).
- Les ruines de la chapelle Saint-Fructueux de Roca-Vella.
- La chapelle Saint-SĂ©bastien.
- Puits Ă glace.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Laroque-des-AlbÚres » (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Cyprien » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Laroque-des-AlbÚres » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Laroque-des-AlbÚres » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Laroque-des-AlbÚres » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Laroque-des-AlbÚres et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Laroque-des-AlbÚres et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Laroque-des-AlbÚres », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 222-225.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le ).
- « Plan séisme » (consulté le ).
- Carte IGN 2549 OT
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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