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Montesquieu-des-Albères

Montesquieu-des-Albères (en catalan : Montesquiu) est une commune française, située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Montesquieu-des-Albères
Montesquieu-des-Albères
Le village
Blason de Montesquieu-des-Albères
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris
Maire
Mandat
Huguette Pons
2020-2026
Code postal 66740
Code commune 66115
Démographie
Gentilé Montesquivains, Montesquivaines
Population
municipale
1 250 hab. (2020 en augmentation de 2,63 % par rapport à 2014)
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 31′ 05″ nord, 2° 52′ 56″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 1 001 m
Superficie 17,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vallespir-Albères
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Montesquieu-des-Albères
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Montesquieu-des-Albères
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Montesquieu-des-Albères
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Montesquieu-des-Albères

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Tech, Correc del Salt de l'Aygue, la rivière de Saint-Christophe et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Tech ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Montesquieu-des-Albères est une commune rurale qui compte 1 250 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Montesquivains ou Montesquivaines.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Montesquieu-des-Albères se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 20 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 11 km de Céret[2], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Villelongue-dels-Monts (2,0 km), L'Albère (4,0 km), Laroque-des-Albères (4,2 km), Saint-Génis-des-Fontaines (4,3 km), Le Boulou (4,3 km), Les Cluses (5,0 km), Banyuls-dels-Aspres (5,5 km), Brouilla (5,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Montesquieu-des-Albères fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].

    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 15 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 850 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Boulou », sur la commune du Boulou, mise en service en 1962[13] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[14] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 15,6 °C et la hauteur de précipitations de 726 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 20 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[17], à 15,7 °C pour 1981-2010[18], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[19].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[21], d'une superficie de 1 467 ha, hébergeant le Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[22].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[23] : la « crête du pic d'Aureille » (270 ha), couvrant 4 communes du département[24] et la « vallée du Tech de Céret à Ortaffa » (611 ha), couvrant 10 communes du département[25] et deux ZNIEFF de type 2[Note 7] - [23] :

    • le « massif des Albères » (10 837 ha), couvrant 10 communes du département[26] ;
    • la « rivière le Tech » (933 ha), couvrant 14 communes du département[27].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Montesquieu-des-Albères.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Montesquieu-des-Albères est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [28] - [I 2] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38 %), cultures permanentes (22,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones urbanisées (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ligne 550 du réseau régional liO relie la commune à Céret et à Argelès-sur-Mer, et la ligne 551 relie la commune à Le Boulou.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montesquieu-des-Albères est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[31] - [32].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[33].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[34]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[35]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[36].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations, mouvements de terrains et feux de forêts[37].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montesquieu-des-Albères est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[39].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Montesquiu d'Albera[40].

    Histoire

    En 1794, Montesquieu fait partie du périmètre de la bataille du Boulou.

    Politique et administration

    Canton

    En 1790 la commune de Montesquieu est incluse dans le canton d'Argelès au sein du district de Céret. Elle est rattachée au canton de Laroque en 1793 puis revient au canton d'Argelès en 1801, dont elle fait partie depuis[41] - [42]. À compter de , la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-Albères.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[43]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1795 François Riéra
    1795 1808 Damien Delclos
    1808 1815 Jean Oriol
    1815 1819 Jean Baills
    1819 1848 Saturnin Albert
    1848 1851 Damien Delclos
    1851 1851 Joseph Rodor
    1851 1851 Joseph Gaspa
    1851 1857 Damien Delclos
    1857 1868 Joseph Albert
    1868 1876 Damien Delclos
    1876 1876 Joseph Gaspa
    1876 1882 Saturnin Bès
    1882 1886 Honoré Rière
    1886 1889 Barthélémy Serre
    1889 1896 Honoré Rière
    1896 1908 Damien Delclos
    1908 1913 Joseph Blay
    1913 1925 Honoré Rière
    1925 1944 Gaston Mas
    1944 1944 Joseph Blay
    1944 1945 Jean Soler
    1945 1983 Lucien Galy
    1983 1987 Jean Thubert
    1987 2001 Édouard Chillon
    2001 2008 Joseph de Massia
    mars 2008 En cours Huguette Schuler-Pons[44] - [45] SE

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1355 1359 1365 1378 1470 1515 1553 1709 1720
    15 f120 f105 f90 f13 f23 f30 f74 f55 f
    1730 1755 1767 1789 1790 - - - -
    63 f89 f340 H70 f112 f----
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[47].

    En 2020, la commune comptait 1 250 habitants[Note 10], en augmentation de 2,63 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    229258338320324338335307372
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    419392400355368409417420405
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    404402421427378391372366353
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3703333295107538241 0451 1371 150
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 2181 2351 250------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[49] 1975[49] 1982[49] 1990[49] 1999[49] 2006[50] 2009[51] 2013[52]
    Rang de la commune dans le département 102 110 93 81 80 75 75 76
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : [53] ;

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 543 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 235 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 930 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 7]8,1 %10,7 %12,1 %
    Département[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 656 personnes, parmi lesquelles on compte 68,1 % d'actifs (56 % ayant un emploi et 12,1 % de chômeurs) et 31,9 % d'inactifs[Note 12] - [I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 115 emplois en 2018, contre 128 en 2013 et 110 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 376, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,7 %[I 11].

    Sur ces 376 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 65 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    69 établissements[Note 13] sont implantés à Montesquieu-des-Albères au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble69100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    913 %(8,7 %)
    Construction57,2 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1927,5 %(30,5 %)
    Information et communication34,3 %(1,9 %)
    Activités financières et d'assurance22,9 %(3 %)
    Activités immobilières57,2 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    913 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    811,6 %(13,9 %)
    Autres activités de services913 %(8,5 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,5 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 69 entreprises implantées à Montesquieu-des-Albères), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[54] :

    • Albera Immo, agences immobilières (545 k€)
    • Montesquieu Constructions, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (471 k€)
    • Jomali, commerce d'alimentation générale (177 k€)
    • SAS Liner Et Membrane, autres travaux spécialisés de construction (109 k€)
    • Bjcom, programmation informatique (17 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande côtière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations42401914
    SAU[Note 16] (ha)511288388211

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 42 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 40 en 2000 puis à 19 en 2010[57] et enfin à 14 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 67 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[58] - [Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 511 ha en 1988 à 211 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 12 à 15 ha[57].

    Culture locale et patrimoine

    Monument et lieux touristiques

    Les lieux et monuments notables de Montesquieu-des-Albères sont les suivants :

    • L'église paroissiale Saint-Saturnin
      L'église paroissiale Saint-Saturnin
    • Croix dans le cimetière
      Croix dans le cimetière
    • L'avenue Lucien Galy
      L'avenue Lucien Galy
    • Le château, XIe siècle
      Le château, XIe siècle

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Montesquieu-des-Albères Blason
    D'argent à trois chevrons d'azur chargés chacun de cinq étoiles d'or, à la tête d'isard au naturel, mouvant du flanc dextre et brochant sur le tout.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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