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Maureillas-las-Illas

Maureillas-las-Illas est une commune française, situĂ©e dans la comarque du Vallespir et dans le sud-est du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en rĂ©gion Occitanie. Ses habitants sont appelĂ©s les Maureillanais en français ou Morellasesos en catalan. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Âge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă  la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă  la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă  CĂ©ret.

Maureillas-las-Illas
Maureillas-las-Illas
Maureillas-las-Illas
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement CĂ©ret
Intercommunalité Communauté de communes du Vallespir
Maire
Mandat
Jean Vila
2020-2026
Code postal 66480
Code commune 66106
DĂ©mographie
Gentilé Maureillanais, Maureillanaises (fr.)

Morellasesos, Morellaseses (ca.)

Population
municipale
2 665 hab. (2020 en augmentation de 1,22 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 63 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 29â€Č 29″ nord, 2° 48â€Č 39″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 1 320 m
Superficie 42,10 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Céret
(banlieue)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vallespir-AlbĂšres
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Maureillas-las-Illas

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la Maureillas, la riviĂšre de Rome, la riviĂšre de la Coume BouquĂšre, la riviĂšre de Las Illas et par un autre cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un espace protĂ©gĂ© (les « RiviĂšres la Carança, la Tet et de Maureillas ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Maureillas-las-Illas est une commune rurale qui compte 2 665 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unitĂ© urbaine de CĂ©ret et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelĂ©s les Maureillanais ou Maureillanaises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Maureillas-las-Illas se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontaliÚre avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].

    Elle se situe Ă  24 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  km de CĂ©ret[2], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Les Cluses (2,4 km), Saint-Jean-Pla-de-Corts (2,8 km), Le Boulou (4,1 km), CĂ©ret (4,8 km), Le Perthus (5,2 km), VivĂšs (5,7 km), Montesquieu-des-AlbĂšres (6,6 km), L'AlbĂšre (7,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Maureillas-las-Illas fait partie du Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Âge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă  la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă  la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă  CĂ©ret[4].

    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    Le Canigou vu de Maureillas.

    Le pic des Salines, situé sur l'ancien territoire de Las Illas, est le point culminant de Maureillas-las-Illas à 1333 mÚtres d'altitude. Il marque la limite de commune avec Céret et la frontiÚre entre l'Espagne et la France avec la commune de Maçanet de Cabrenys.

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].

    Hydrographie

    Les riviĂšres traversant la commune sont :

    • Le Maureillas, qui prend sa source sur la commune et conflue au Boulou ;
    • La riviĂšre de Las Illas, affluent du Maureillas, qui prend sa source et conflue sur la commune ;
    • La riviĂšre de la Rome, affluent du Maureillas, qui conflue sur la commune ;
    • La riviĂšre de la Coume BouquĂšre, affluent de la Rome, qui conflue sur la commune.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[8].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 11 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 822 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Boulou », sur la commune du Boulou, mise en service en 1962[13] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 726 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  24 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[18], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[19].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[20] - [21].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : les « RiviĂšres la Carança, la Tet et de Maureillas », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 107,3 ha[22].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[23] : le « fort de Bellegarde » (129 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[24] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [23] :

    • « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du dĂ©partement[25] ;
    • le « massif des AlbĂšres » (10 837 ha), couvrant 10 communes du dĂ©partement[26].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Maureillas-las-Illas.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Maureillas-las-Illas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [27] - [I 2] - [28]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de CĂ©ret, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[I 3] et 13 888 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 6] - [I 7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (80,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (80,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (69,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (10,2 %), cultures permanentes (3,6 %), zones urbanisĂ©es (2,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,5 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Foyer municipal.

    Le peuplement principal se situe à Maureillas. Différents hameaux existent :

    Logement

    Un projet de construction de 28 logements pour 65 personnes est actuellement Ă  l'Ă©tude[30].

    Voies de communication et transports

    Route d'accĂšs Ă  Las Illas depuis le col de Manrella.
    • La D13 en provenance de Saint-Jean-Pla-de-Corts au nord traverse la commune du nord au sud jusqu'au hameau de Las Illas.
    • La D618 puis la D900 en direction du nord-est relie Maureillas au Boulou.
    • La D13B puis la D900 en direction de l'est relie Maureillas aux Cluses.
    • La D618 en direction de l'ouest relie Maureillas Ă  CĂ©ret.
    • LA D13F traverse la commune de l'ouest vers le sud et relie CĂ©ret Ă  Las Illas.
    • Depuis le , les vĂ©hicules lĂ©gers peuvent aller en Espagne par le col de Manrella grĂące Ă  une piste carrossable depuis le hameau de Las Illas. Depuis ce col, la route GI-505 mĂšne directement sur la commune de La Vajol. la route est ouverte Ă  la circulation publique Ă  la suite de longues tractations entre la municipalitĂ© et la propriĂ©taire des terrains concernĂ©s[31]. Auparavant, les vĂ©hicules passaient par des chemins privĂ©s lesquels Ă©taient parfois entravĂ©s par le propriĂ©taire et mĂȘme par la prĂ©fecture du dĂ©partement pour empĂȘcher tout passage clandestin. La piste, commençant en cĂŽte sur une Ă©pingle Ă  cheveux, n'est guĂšre facile d'accĂšs. Elle ne constitue donc pas une alternative aux frĂ©quents engorgements de l'autoroute A9 et de la route nationale 9 au passage du col du Perthus.

    La ligne 530 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Arles-sur-Tech, et la ligne 550 relie la commune à Céret et à ArgelÚs-sur-Mer.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Maureillas-las-Illas est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  deux risques particuliers, les risques radon et minier[32] - [33].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[34].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[35]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[36].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prĂ©vention des risques inondations, mouvements de terrains et feux de forĂȘts[37].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[38].

    Risque particulier

    La commune est concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă  l’évolution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă  l’abandon et sans entretien aprĂšs l’exploitation des mines[39].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Maureillas-las-Illas est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[40].

    Toponymie

    Formes anciennes

    Les anciennes formes connues du nom de Maureillas sont Maurelianum (1011), Maurelanis (XIIe siĂšcle), Maurellans et Maurellas (XVe siĂšcle), Maurallas et Maurellas (XVIIe siĂšcle)[41].

    Maureillas est la forme francisée de la forme catalane moderne Maurellàs. La derniÚre forme apparue en catalan est celle de Morellàs, correspondant à l'orthographe moderne normalisée, mais faisant disparaitre la diphtongue de la premiÚre syllabe respectueuse de l'étymologie et de la prononciation d'origine[41].

    Étymologie

    Maureillas vient sans doute d'un nom de domaine de l'époque du Bas-Empire romain, d'aprÚs le nom de son propriétaire Maurelius, suivi du suffixe -anos (pluriel de -anum). Le nom n'a donc rien à voir avec les Maures[41].

    Langue régionale

    La commune se nomme MorellĂ s i les Illes en catalan[42].

    Histoire

    Plan de la bataille de Maureillas en 1674.

    Le premier seigneur connu de Maureillas est Raimond de Maurallar, citĂ© en 1147, mais il est probable que la seigneurie de Maureillas ait existĂ© depuis le XIe siĂšcle. Sous Jacques II de Majorque, celle-ci devient la propriĂ©tĂ© des frĂšres Arnau Ier et Simon de Llupia. Par la suite, Arnau II, fils d'Arnau Ier, commet l'erreur d'ĂȘtre restĂ© fidĂšle Ă  Jacques III de Majorque et est dĂ©possĂ©dĂ© de la seigneurie par Pierre IV d'Aragon[43].

    AprÚs le traité des Pyrénées de 1659, Maureillas devient française.

    Le , durant la rĂ©volte des Angelets, l'armĂ©e du vice-roi de Catalogne entre en Roussillon avec 12 000 hommes et 2 500 chevaux. AprĂšs la prise du fort de Bellegarde, Maureillas est prise par les envahisseurs descendant directement du fort et redevient briĂšvement catalane. Suivront dans l'immĂ©diat les redditions du Boulou, de CĂ©ret et d'Arles[44].

    Maureillas devient commune en 1790.

    Maureillas absorbe la commune de Saint-Martin-de-Fenollar par décision préfectorale du , confirmée par l'ordonnance royale du . La raison en est la faible population de Saint-Martin-de-Fenollar, constituée de 46 habitants à l'époque, en habitat éparse, aux faibles revenus et n'assurant pas la gestion des affaires courantes pour cause d'illetrisme de la totalité de la population[45].

    Maureillas fusionne avec Las Illas et RiunoguĂšs en 1972 pour former la nouvelle commune de Maureillas-las-Illas[46]. La fusion est rendue effective par l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du et un nouveau conseil municipal est installĂ© dĂšs le . Cependant, le dernier maire de Las Illas, Raymond Commenge, saisit le tribunal administratif le et l'arrĂȘtĂ© est alors mis en sursis. Le ministĂšre de l'intĂ©rieur attaque le jugement du tribunal administratif devant le Conseil d'État au mois de novembre et la dĂ©cision du tribunal est suspendue le , rĂ©activant la fusion. Enfin, l'affaire est de nouveau jugĂ©e au tribunal administratif qui finira par valider dĂ©finitivement la fusion le [45].

    Politique et administration

    Canton

    La commune de Maureillas fait partie du canton de CĂ©ret depuis sa crĂ©ation en 1790, ainsi que toutes les communes qui y ont Ă©tĂ© successivement rattachĂ©es pour former la nouvelle commune de Maureillas-las-Illas[47]. À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-AlbĂšres.

    Administration municipale

    La commune de Maureillas fait partie de la communauté de communes du Vallespir. Créée en 1997, celle-ci regroupe dix communes (Céret, Le Boulou, Maureillas-las-Illas, ReynÚs, Saint-Jean-Pla-de-Corts, Taillet, VivÚs, et depuis 2014 L'AlbÚre, Les Cluses et Le Perthus), avec Céret comme ville siÚge.

    Le conseil municipal comprend, en plus du maire, cinq adjoints et onze conseillers[48].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[49]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1791 François Delclos
    1791 1791 François Dallioz
    1791 1792 Christia
    1792 1793 Pierre Cabanas
    1793 1797 Joseph Arthus
    1797 1800 Jean Llanso
    1800 1808 Joseph Arthus
    1808 1813 Joseph Ribes
    1813 1814 Pierre Fourcade
    1814 1815 Joseph Ribes
    1815 1816 Jean Taulera
    1816 1830 François Ferrer
    1830 1838 Jean Fourcade
    1838 1843 François Bach
    1843 1848 Jean Fourcade
    1848 1850 François Bach
    1850 1852 François Taulera
    1853 1870 Jean Fourcade
    1870 1871 Paul Justafré
    1871 1874 Théodore Justafré
    20 février 1874[50] 1876 André Miro
    1876 1878 Norbert Cayrol
    1878 1881 Michel Mirapeix
    1881 1883 Jean Marill
    1883 1888 Michel Mirapeix
    1888 1912 Jean Marill-Macabies
    1912 1919 Paul Marill-Planes
    1919 1925 Joseph Étienne Jacques Marill
    1925 1945 Pierre Bonaventure Joseph Solé
    1945 1977 Pierre Marius Désiré Barcelo
    Jean Barcelo
    Jean-Daniel Amiot DVD
    André Bordaneil[51] - [52] MoDem puis
    UDI-FED
    MĂ©decin
    2e vice-président de la CC du Vallespir
    En cours Jean Vila
    • Ancienne mairie.
      Ancienne mairie.
    • Nouvelle mairie.
      Nouvelle mairie.

    Jumelages

    Maureillas est jumelée avec :

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1355 1359 1365 1378 1470 1515 1553 1720 1730
    56 f69 f56 f60 f40 f32 f34 f89 f98 f
    1755 1767 1774 1789 - - - - -
    119 f585 H98 f120 f-----
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[54].

    En 2020, la commune comptait 2 665 habitants[Note 9], en augmentation de 1,22 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3604275947509039439741 0191 047
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1151 1991 2391 4071 4871 5021 3481 3751 386
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3331 3081 3241 2391 1771 2161 1201 0811 068
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 0931 1081 3701 7062 0372 2812 5462 6722 559
    2020 - - - - - - - -
    2 665--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee Ă  partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[57] 1975[57] 1982[57] 1990[57] 1999[57] 2006[58] 2009[59] 2013[60]
    Rang de la commune dans le département 47 38 40 42 43 43 45 46
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    La ville comporte une école maternelle publique, d'un effectif de 60 élÚves (2016)[61] et une école élémentaire publique, d'un effectif de 125 élÚves environ en 2019-2020.

    • L'ancienne Ă©cole.
      L'ancienne Ă©cole.
    • L'Ă©cole maternelle.
      L'Ă©cole maternelle.
    • L'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire.
      L'école élémentaire.

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘtes patronales : et [62] ;
    • Foire : 2e dimanche d'octobre[62].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 237 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 2 639 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 160 â‚Ź[I 8] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 9]). 43 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 11] (42,1 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 10]7 %10,6 %12,9 %
    DĂ©partement[I 11]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  1 448 personnes, parmi lesquelles on compte 70 % d'actifs (57,1 % ayant un emploi et 12,9 % de chĂŽmeurs) et 30 % d'inactifs[Note 12] - [I 10]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France, alors qu'en 2008 il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 13]. Elle compte 287 emplois en 2018, contre 302 en 2013 et 267 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 843, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34,1 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 46,1 %[I 14].

    Sur ces 843 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 211 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 85,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 7,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Secteurs d'activités

    178 établissements[Note 13] sont implantés à Maureillas-las-Illas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble178100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    147,9 %(8,7 %)
    Construction3419,1 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    5128,7 %(30,5 %)
    Information et communication63,4 %(1,9 %)
    Activités financiÚres et d'assurance21,1 %(3 %)
    Activités immobiliÚres52,8 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    2413,5 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    2614,6 %(13,9 %)
    Autres activités de services169 %(8,5 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 28,7 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (51 sur les 178 entreprises implantĂ©es Ă  Maureillas-las-Illas), contre 30,5 % au niveau dĂ©partemental[I 18].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[63] :

    • Menuiserie Ebenisterie Vidal, travaux de menuiserie bois et PVC (672 k€)
    • Rovira Terrassements, travaux de terrassement courants et travaux prĂ©paratoires (133 k€)
    • Mas Llansou, production d'Ă©lectricitĂ© (110 k€)
    • Girbau Sebastien - Sarlgirbau Sebastien, services de soutien Ă  l'exploitation forestiĂšre (107 k€)
    • SARL XM, commerce de dĂ©tail alimentaire sur Ă©ventaires et marchĂ©s (76 k€)

    Avec plus de 300 jours d'ensoleillement par an, les vastes suberaies (forĂȘts de chĂȘnes-liĂšges) qui s'Ă©tendent autour de Maureillas-las-Illas, bĂ©nĂ©ficient de conditions climatiques et Ă©cologiques parfaites. En 1950, la moitiĂ© de la population Ɠuvrait Ă  la fabrication du bouchon et de ses dĂ©rivĂ©s. Aujourd'hui, l'industrie a disparu mais les caractĂ©ristiques plastique, phonique et thermique du liĂšge laissent entrevoir de possibles nouveaux dĂ©bouchĂ©s pour la filiĂšre. C'est dans cette optique que s'impliquent les acteurs concernĂ©s et les pouvoirs publics (municipalitĂ© et conseil gĂ©nĂ©ral Ă  travers la Charte ForestiĂšre de Territoire de la Suberaie des AlbĂšres et des Aspres).

    Agriculture

    La commune est dans les « Vallespir et AlbÚres », une petite région agricole située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales[64]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations59313315
    SAU[Note 16] (ha)6009491 463837

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 59 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] Ă  31 en 2000 puis Ă  33 en 2010[66] et enfin Ă  15 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 75 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 73 % de ses exploitations[67] - [Carte 5]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă  elle augmentĂ©, passant de 600 ha en 1988 Ă  837 ha en 2020[Carte 6]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 10 Ă  56 ha[66].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Maureillas-las-Illas compte plusieurs monuments de natures diverses, parmi lesquels plusieurs églises et un dolmen. Deux d'entre eux sont classés monuments historiques.

    Chapelle Saint-Martin-de-Fenollar

    L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1967[68].

    SituĂ©e prĂšs de l'ancienne Voie Domitienne, juste avant le franchissement des PyrĂ©nĂ©es, Saint Martin de Fenollar est une petite Ă©glise d'architecture prĂ©romane, citĂ©e pour la premiĂšre fois dans un texte de 844, comme possession de l'abbaye d'Arles sur Tech. Elle Ă©tait Ă  l'origine couverte d'une charpente en bois, et reçût plus tard une voĂ»te de pierre et, surtout, au cours de la premiĂšre moitiĂ© du XIIe siĂšcle, elle fut dĂ©corĂ©e d'importantes fresques. Ce dĂ©cor prĂ©sente sur les murs l'histoire de l'incarnation (Annonciation, NativitĂ©, Annonce aux bergers, Adoration des Rois Mages) et, au-dessus, la vision de la Majestas Domini, inspirĂ©e de l'apocalypse; le Christ entourĂ© du TĂ©tramorphe reçoit l’hommage des vingt-quatre vieillards.

    Il s'agit du plus important dĂ©cor peint du Roussillon, plutĂŽt proche, par le style, des productions mĂ©ridionales d’Aquitaine et du Languedoc, et diffĂ©rent du Grand Style italo-byzantin, illustrĂ© par les peintres de TaĂŒll, en Catalogne Sud. Par sa palette rĂ©duite et par sa puissance d'expression, c’est une Ɠuvre singuliĂšre qui impressionna fortement les artistes modernes et, particuliĂšrement, Picasso et Braque lors de leur venue en 1910.

    Église Saint-Étienne de Maureillas

    La chapelle Saint-Martin-de-Fenollar est un site parrainé par le Réseau Culturel Terre Catalane. Il est possible de la visiter.

    Église Saint-Michel de Riunoguùs
    Église Saint-Étienne de Maureillas

    Elle a une abside voûtée sur arcs diaphragmes. L'église abrite un important mobilier : des retables du Christ et de saint François (XVIIe), de la Trinité (XVIIIe), une chaire (XVIIIe), une commode (XVIIIe), une « cadireta » (XVIIIe) ainsi que les statues d'un Christ du XVIIe et de deux Vierges à l'Enfant du XIIIe et XVIIIe. Elle contient également une toile de saint Michel du XVIIe siÚcle entiÚrement rénovée.

    En 1187, dame Alisende par testament dit: ...Pour aider Saint-Étienne de Maureillas (Maurelianis), je laisse audit monastĂšre (Saint-GĂ©nis) tout le mas de Guillaume Nerdera avec les hommes et les femmes, les issues et les rĂ©grĂšs et tout ce qui m'est advenu par ma mĂšre Englesa, de sorte que ceci soit un alleu franc et libre pour ledit monastĂšre...

    Église Saint-Michel de Riunoguùs

    L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1989[69].

    Façade nord de l'église Notre-Dame du RemÚde
    Église Notre-Dame du Remùde
    Chapelle Sainte-Madeleine de Maureillas
    Chapelle Saint-Madeleine de Maureillas
    Dolmen de la Siureda
    Musée du LiÚge
    Tour Bel ƒil

    La tour est situĂ©e Ă  308 mĂštres d’altitude. Aujourd'hui en ruine, il ne reste plus que la base de forme cylindrique. Elle dominait Maureillas et offrait un panorama Ă  360°. Il s’agissait d’une tour de guet datant du Moyen Âge, s'inscrivant dans le systĂšme dĂ©fensif de la plaine du Roussillon dĂ©veloppĂ© depuis les Romains jusqu'Ă  la fin du royaume de Majorque[70]

    Patrimoine environnemental

    Maureillas possÚde un territoire vaste et boisé qui offre un large choix pour le tourisme de pleine nature, avec la présence de 5 campings sur sa commune.

    À ce titre, Maureillas offre une large gamme de circuits de randonnĂ©es Ă©questre, pĂ©destre et VTT. Parmi elles, on peut retenir un intĂ©rĂȘt particulier pour les circuits suivants :

    • Dolmen de la Siureda et Torre Bel Ull : au dĂ©part du Prat de la Farga, 8,5 km (2 h 30) avec un dĂ©nivelĂ© de 300 m ;
    • Coll de Portells : au dĂ©part de RiunoguĂšs, 10 km (3 h 30) avec un dĂ©nivelĂ© de 400 m ;
    • Sur les traces des Trabucaires : au dĂ©part de Las Illas, 15 km (5 h 00) avec un dĂ©nivelĂ© de 780 m ;
    • Sur les traces des Romains : au dĂ©part de Maureillas ou RiunoguĂšs, la randonnĂ©e passe par les ruines de Panissars ainsi que le Castell de Moros avec possibilitĂ© de faire un dĂ©tour par le Fort de Bellegarde ;
    • Coll del Priorat : au dĂ©part de RiunoguĂšs ;
    • Coll de Fontfreda i Puig de les Salines : passe par le col de FontfrĂšde, Ă  partir duquel les Ă©vadĂ©s passaient en Espagne durant l'Occupation. Une stĂšle en mĂ©moire des ÉvadĂ©s de France y a Ă©tĂ© construite.

    Personnalités liées à la commune

    • Camille Fourquet (1890-1965) : instituteur devenu rĂ©sistant sous le nom de Pernot, nĂ© Ă  Maureillas ;
    • Pierre-Olivier Georget (1965-) : champion du monde 2012 de Scrabble classique, habitant de Maureillas.

    Voir aussi

    Ouvrages et thĂšses

    • Cantaloube Pierre, Maureillas Las Illas RiunoguĂšs. PyrĂ©nĂ©es-Orientales. Les Écoles. Saint-EstĂšve, Les Presses littĂ©raires, coll. "Maureillas, Las Illas, RiunoguĂšs, 3", 2004.
    • Cantaloube Pierre, Maureillas Las Illas RiunoguĂšs et le Roussillon : Las Illas-RiunoguĂšs Maureillas et la fusion des trois communes. Maureillas, Cantaloube, 2001.
    • Cantaloube Pierre, Maureillas, Las Illas RiunoguĂšs (PyrĂ©nĂ©es-Orientales) / 1, Maureillas. Maureillas, Pierre Canteloube, 2000.
    • Cantaloube Pierre, Cinquantenaire du Corps des sapeurs-pompiers de Maureillas Las Illas : 1947-1997, historique du Corps des sapeurs-pompiers de Maureillas Las Illas et du dĂ©partement, Saint-EstĂšve, Les Presses littĂ©raires, 1997.
    • Cantaloube Pierre, Le liĂšge Ă  Maureillas las Illas et dans les PyrĂ©nĂ©es Orientales, Maureillas las Illas. Ouvrage rĂ©alisĂ© pour le MusĂ©e du liĂšge de Maureillas las Illas, coll. "Maureillas las Illas et son histoire, no 1.", 1991.
    • Claustre Françoise ; PONS Patricia, Le dolmen de la Siureda (Maureillas) et les mĂ©galithes du Roussillon, Ceret, Groupe de PrĂ©histoire du Vallespir et des Aspres, 1988.
    • Collection « L'histoire de nos monuments » fiche no 5
    • Faseuille Dominique, ProcĂšs de l'association des malfaiteurs de Las Illas, dits Trabucayres.[- Complainte]., Saint-Gaudens, J.-P.-S. Abadie, 1846.
    • Guisset Bonaventure, Las Illas : monographie et notes d'histoire : histoire de la commune de Las Illas, PyrĂ©nĂ©es-Orientales (nouvelle Ă©dition), Maureillas-Las Illas, 2000.
    • Justafre Marc, Permanence et mutations d'une famille au sein d'une communautĂ© des PyrĂ©nĂ©es catalanes (thĂšse d'histoire). UniversitĂ© de Toulouse-Le Mirail, 2001.
    • Poisson Olivier, Guide : Saint-Martin de Fenollar. Perpignan, Le Publicateur, 1991.
    • Romule Dede, Transformations du milieu social villageois de l'arriĂšre-pays pyrĂ©nĂ©en : le cas de Maureillas-Las-Illas (thĂšse de sociologie). Toulouse, UniversitĂ© de Toulouse-Le Mirail, 1995.

    Articles

    • A. BarthĂšs, S. Coulon, J. Leflaive, F. Peres, J.-L. Rols et L. Ten-Hage, « Impact of Drought on Diatom Communities and the Consequences for the use of Diatom Index Values in the River Maureillas (PyrĂ©nĂ©es-Orientales, France) », River Research and Applications, v° 31, n° 8, 2015, p. 993-1002.
    • Marie-Louise Blangy, « Eglise Sant Miquel de Riunoguers », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 9,‎ , p. 51–56.
    • Marie-Louise Blangy, « RiunoguĂšs, un premier village disparu », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 9,‎ , p. 49–50.
    • Marie-Louise Blangy, « Histoire de RiunoguĂšs et de sa Vierge romane », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 8,‎ , p. 27–34.
    • Jean-Auguste Brutails, « L'Eglise Saint-Martin-de-Fenouillar », Bulletin archĂ©ologique du comitĂ© des travaux historiques et scientifiques, Paris, Impr. nationale, no 4 (1886),‎ .
    • AndrĂ© Bordaneil, « Maureillas, Las Illas, RiunoguĂšs et l'art prĂ©roman ou Comment le Vallespir est-il devenu une terre chrĂ©tienne et Ă  quelle Ă©poque exactement ? », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°25, 2016, p. 27-48.
    • Pierre Cantaloube, « La gendarmerie prĂ©vue Ă  Las Illas en 1847 et transfĂ©rĂ©e au Perthus », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°25, 2016, p. 83-90.
    • Pierre Cantaloube, « Les Ă©lections de 1871 Ă  Maureillas et l’élection de Lazare Escarguel(1816-1893) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°24, 2015, p. 101-104.
    • Pierre Cantaloube, « Les cahiers de dolĂ©ances de Maureillas et Las Illas () », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°24, 2015, p. 73-81.
    • Pierre Cantaloube, « L'ermitage de Les Salines », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 23,‎ , p. 75-80.
    • Pierre Cantaloube, « Adieu Ă  l'Ă©cole des Filles de Maureillas », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 22,‎ , p. 53-56.
    • Pierre Cantaloube, « La frontiĂšre de Las Illas, du XVIIe siĂšcle Ă  nos jours », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 21,‎ , p. 75-92.
    • Pierre Cantaloube, « Las Illas et les puits Ă  neige (XVIIe - XIXe siĂšcle) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 20,‎ , p. 27-42.
    • Pierre Cantaloube, « Guerre 1939-1945. Les Ă©vadĂ©s de France des PyrĂ©nĂ©es-Orientales Ă  Las Illas », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 19,‎ , p. 57–64.
    • Pierre Cantaloube, « Les Maureillanais du 2e GĂ©nie rĂ©fugiĂ©s en Suisse (juin 1940) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 19,‎ , p. 53–56.
    • Pierre Cantaloube, « Maureillas sous l’occupation allemande », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 18,‎ , p. 65–72.
    • Pierre Cantaloube, « L’église fortifiĂ©e de Las Illas », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 18,‎ , p. 27–34.
    • Pierre Cantaloube, « La SociĂ©tĂ© de Secours Mutuels de la commune de Maureillas (1849-2001) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 14,‎ , p. 57–66.
    • Georges Castellvi, « El siure dels Trabucaires, Le chĂȘne des Trabucayres (Fenollar, Maureillas Las ILLAS) Mythe ou rĂ©alitĂ© », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°24, 2015, p. 91-99.
    • Georges Castellvi et Sabine Castellvi Got, « Recherches sur la station d’ad Centuriones (Saint-Martin de Fenollar) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 9,‎ , p. 33–42.
    • Guillem Castellvi, « Fortifications allemandes de Maureillas-Las Illas (1944) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°23, 2014, p. 87-96.
    • Guillem Castellvi, « Occupation allemande du Perthus et Maureillas-Las Illas (6e partie) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°22, 2013, p. 73-82.
    • Aymat Catafau, « Le Boulou et Maureillas, deux exemples remarquables de celleres mĂ©diĂ©vales », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 10,‎ , p. 25-34.
    • Nathalie Gouzet, « Et Maureillas-Las Illas fut
 Histoire d’un regroupement de communes (1822-1972) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 12,‎ , p. 31–38.
    • Nathalie Gouzet, « Le village de Las Illas divisĂ© aprĂšs la chute de NapolĂ©on III », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 11,‎ , p. 57–61.
    • Marcel Juanchich, Jeanine Rodriguez, « Botanique : le bois de micocoulier de Saint Martin de Fenollar », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°26, 2017, p. 88-97.
    • Bruno Segondy, « Les retables restaurĂ©s de RiunoguĂšs et du Boulou », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 22,‎ , p. 33-38.
    • Bruno Segondy, « Restauration du tableau de Guerra le Jeune, Ă©glise de Maureillas », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 21,‎ , p. 71-74.
    • Jean Spony, « Le patrimoine bati de Maureillas-las illas (du IXe s. au XVIIIe s.) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°26, 2017, p. 82-87.
    • Guy Vicens, « L'auberge du ChĂȘne des Trabucayres », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°26, 2017, p. 109.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[10].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[65].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Maureillas-las-Illas » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 de Céret » (consulté le ).
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