Maureillas-las-Illas
Maureillas-las-Illas est une commune française, situĂ©e dans la comarque du Vallespir et dans le sud-est du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en rĂ©gion Occitanie. Ses habitants sont appelĂ©s les Maureillanais en français ou Morellasesos en catalan. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Ăge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă CĂ©ret.
Maureillas-las-Illas | |||||
Maureillas-las-Illas | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | CĂ©ret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Vallespir | ||||
Maire Mandat |
Jean Vila 2020-2026 |
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Code postal | 66480 | ||||
Code commune | 66106 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Maureillanais, Maureillanaises (fr.)
Morellasesos, Morellaseses (ca.) |
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Population municipale |
2 665 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 63 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 29âČ 29âł nord, 2° 48âČ 39âł est | ||||
Altitude | Min. 78 m Max. 1 320 m |
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Superficie | 42,10 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Céret (banlieue) |
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Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Vallespir-AlbĂšres | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la Maureillas, la riviĂšre de Rome, la riviĂšre de la Coume BouquĂšre, la riviĂšre de Las Illas et par un autre cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un espace protĂ©gĂ© (les « RiviĂšres la Carança, la Tet et de Maureillas ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Maureillas-las-Illas est une commune rurale qui compte 2 665 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Céret et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Maureillanais ou Maureillanaises.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Maureillas-las-Illas se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontaliÚre avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].
Elle se situe à 24 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 5 km de Céret[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Les Cluses (2,4 km), Saint-Jean-Pla-de-Corts (2,8 km), Le Boulou (4,1 km), CĂ©ret (4,8 km), Le Perthus (5,2 km), VivĂšs (5,7 km), Montesquieu-des-AlbĂšres (6,6 km), L'AlbĂšre (7,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Maureillas-las-Illas fait partie du Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Ăge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă CĂ©ret[4].
GĂ©ologie et relief
Le pic des Salines, situé sur l'ancien territoire de Las Illas, est le point culminant de Maureillas-las-Illas à 1333 mÚtres d'altitude. Il marque la limite de commune avec Céret et la frontiÚre entre l'Espagne et la France avec la commune de Maçanet de Cabrenys.
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].
Hydrographie
Les riviĂšres traversant la commune sont :
- Le Maureillas, qui prend sa source sur la commune et conflue au Boulou ;
- La riviĂšre de Las Illas, affluent du Maureillas, qui prend sa source et conflue sur la commune ;
- La riviĂšre de la Rome, affluent du Maureillas, qui conflue sur la commune ;
- La riviĂšre de la Coume BouquĂšre, affluent de la Rome, qui conflue sur la commune.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[9].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[8].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Boulou », sur la commune du Boulou, mise en service en 1962[13] et qui se trouve Ă 4 km Ă vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 726 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă 24 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă 15,7 °C pour 1981-2010[18], puis Ă 16,1 °C pour 1991-2020[19].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[20] - [21].
Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : les « RiviĂšres la Carança, la Tet et de Maureillas », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 107,3 ha[22].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[23] : le « fort de Bellegarde » (129 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[24] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [23] :
- « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[25] ;
- le « massif des AlbÚres » (10 837 ha), couvrant 10 communes du département[26].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Maureillas-las-Illas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [27] - [I 2] - [28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Céret, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 3] et 13 888 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6] - [I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (80,8 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (80,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (69,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,8 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (10,2 %), cultures permanentes (3,6 %), zones urbanisĂ©es (2,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,5 %)[29].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Le peuplement principal se situe à Maureillas. Différents hameaux existent :
Logement
Un projet de construction de 28 logements pour 65 personnes est actuellement Ă l'Ă©tude[30].
Voies de communication et transports
- La D13 en provenance de Saint-Jean-Pla-de-Corts au nord traverse la commune du nord au sud jusqu'au hameau de Las Illas.
- La D618 puis la D900 en direction du nord-est relie Maureillas au Boulou.
- La D13B puis la D900 en direction de l'est relie Maureillas aux Cluses.
- La D618 en direction de l'ouest relie Maureillas Ă CĂ©ret.
- LA D13F traverse la commune de l'ouest vers le sud et relie CĂ©ret Ă Las Illas.
- Depuis le , les vĂ©hicules lĂ©gers peuvent aller en Espagne par le col de Manrella grĂące Ă une piste carrossable depuis le hameau de Las Illas. Depuis ce col, la route GI-505 mĂšne directement sur la commune de La Vajol. la route est ouverte Ă la circulation publique Ă la suite de longues tractations entre la municipalitĂ© et la propriĂ©taire des terrains concernĂ©s[31]. Auparavant, les vĂ©hicules passaient par des chemins privĂ©s lesquels Ă©taient parfois entravĂ©s par le propriĂ©taire et mĂȘme par la prĂ©fecture du dĂ©partement pour empĂȘcher tout passage clandestin. La piste, commençant en cĂŽte sur une Ă©pingle Ă cheveux, n'est guĂšre facile d'accĂšs. Elle ne constitue donc pas une alternative aux frĂ©quents engorgements de l'autoroute A9 et de la route nationale 9 au passage du col du Perthus.
La ligne 530 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Arles-sur-Tech, et la ligne 550 relie la commune à Céret et à ArgelÚs-sur-Mer.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Maureillas-las-Illas est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă deux risques particuliers, les risques radon et minier[32] - [33].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[34].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[35]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[36].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prĂ©vention des risques inondations, mouvements de terrains et feux de forĂȘts[37].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une route Ă fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible dâavoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusquâĂ 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[38].
Risque particulier
La commune est concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă lâĂ©volution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă lâabandon et sans entretien aprĂšs lâexploitation des mines[39].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Maureillas-las-Illas est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[40].
Toponymie
- Formes anciennes
Les anciennes formes connues du nom de Maureillas sont Maurelianum (1011), Maurelanis (XIIe siĂšcle), Maurellans et Maurellas (XVe siĂšcle), Maurallas et Maurellas (XVIIe siĂšcle)[41].
Maureillas est la forme francisée de la forme catalane moderne Maurellà s. La derniÚre forme apparue en catalan est celle de Morellà s, correspondant à l'orthographe moderne normalisée, mais faisant disparaitre la diphtongue de la premiÚre syllabe respectueuse de l'étymologie et de la prononciation d'origine[41].
- Ătymologie
Maureillas vient sans doute d'un nom de domaine de l'époque du Bas-Empire romain, d'aprÚs le nom de son propriétaire Maurelius, suivi du suffixe -anos (pluriel de -anum). Le nom n'a donc rien à voir avec les Maures[41].
- Langue régionale
La commune se nomme MorellĂ s i les Illes en catalan[42].
Histoire
Le premier seigneur connu de Maureillas est Raimond de Maurallar, citĂ© en 1147, mais il est probable que la seigneurie de Maureillas ait existĂ© depuis le XIe siĂšcle. Sous Jacques II de Majorque, celle-ci devient la propriĂ©tĂ© des frĂšres Arnau Ier et Simon de Llupia. Par la suite, Arnau II, fils d'Arnau Ier, commet l'erreur d'ĂȘtre restĂ© fidĂšle Ă Jacques III de Majorque et est dĂ©possĂ©dĂ© de la seigneurie par Pierre IV d'Aragon[43].
AprÚs le traité des Pyrénées de 1659, Maureillas devient française.
Le , durant la révolte des Angelets, l'armée du vice-roi de Catalogne entre en Roussillon avec 12 000 hommes et 2 500 chevaux. AprÚs la prise du fort de Bellegarde, Maureillas est prise par les envahisseurs descendant directement du fort et redevient briÚvement catalane. Suivront dans l'immédiat les redditions du Boulou, de Céret et d'Arles[44].
Maureillas devient commune en 1790.
Maureillas absorbe la commune de Saint-Martin-de-Fenollar par décision préfectorale du , confirmée par l'ordonnance royale du . La raison en est la faible population de Saint-Martin-de-Fenollar, constituée de 46 habitants à l'époque, en habitat éparse, aux faibles revenus et n'assurant pas la gestion des affaires courantes pour cause d'illetrisme de la totalité de la population[45].
Maureillas fusionne avec Las Illas et RiunoguĂšs en 1972 pour former la nouvelle commune de Maureillas-las-Illas[46]. La fusion est rendue effective par l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du et un nouveau conseil municipal est installĂ© dĂšs le . Cependant, le dernier maire de Las Illas, Raymond Commenge, saisit le tribunal administratif le et l'arrĂȘtĂ© est alors mis en sursis. Le ministĂšre de l'intĂ©rieur attaque le jugement du tribunal administratif devant le Conseil d'Ătat au mois de novembre et la dĂ©cision du tribunal est suspendue le , rĂ©activant la fusion. Enfin, l'affaire est de nouveau jugĂ©e au tribunal administratif qui finira par valider dĂ©finitivement la fusion le [45].
Politique et administration
Canton
La commune de Maureillas fait partie du canton de Céret depuis sa création en 1790, ainsi que toutes les communes qui y ont été successivement rattachées pour former la nouvelle commune de Maureillas-las-Illas[47]. à compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-AlbÚres.
Administration municipale
La commune de Maureillas fait partie de la communauté de communes du Vallespir. Créée en 1997, celle-ci regroupe dix communes (Céret, Le Boulou, Maureillas-las-Illas, ReynÚs, Saint-Jean-Pla-de-Corts, Taillet, VivÚs, et depuis 2014 L'AlbÚre, Les Cluses et Le Perthus), avec Céret comme ville siÚge.
Le conseil municipal comprend, en plus du maire, cinq adjoints et onze conseillers[48].
Liste des maires
- Ancienne mairie.
- Nouvelle mairie.
Population et société
DĂ©mographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[54].
En 2020, la commune comptait 2 665 habitants[Note 9], en augmentation de 1,22 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La ville comporte une école maternelle publique, d'un effectif de 60 élÚves (2016)[61] et une école élémentaire publique, d'un effectif de 125 élÚves environ en 2019-2020.
- L'ancienne Ă©cole.
- L'Ă©cole maternelle.
- L'école élémentaire.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 237 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 2 639 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 160 âŹ[I 8] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 9]). 43 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 11] (42,1 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 10] | 7 % | 10,6 % | 12,9 % |
DĂ©partement[I 11] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 448 personnes, parmi lesquelles on compte 70 % d'actifs (57,1 % ayant un emploi et 12,9 % de chÎmeurs) et 30 % d'inactifs[Note 12] - [I 10]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 2] - [I 13]. Elle compte 287 emplois en 2018, contre 302 en 2013 et 267 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 843, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,1 %[I 14].
Sur ces 843 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 211 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 85,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 7,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Secteurs d'activités
178 établissements[Note 13] sont implantés à Maureillas-las-Illas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 178 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 14 | 7,9 % | (8,7 %) |
Construction | 34 | 19,1 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 51 | 28,7 % | (30,5 %) |
Information et communication | 6 | 3,4 % | (1,9 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 2 | 1,1 % | (3 %) |
Activités immobiliÚres | 5 | 2,8 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 24 | 13,5 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 26 | 14,6 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 16 | 9 % | (8,5 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,7 % du nombre total d'établissements de la commune (51 sur les 178 entreprises implantées à Maureillas-las-Illas), contre 30,5 % au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[63] :
- Menuiserie Ebenisterie Vidal, travaux de menuiserie bois et PVC (672 kâŹ)
- Rovira Terrassements, travaux de terrassement courants et travaux prĂ©paratoires (133 kâŹ)
- Mas Llansou, production d'Ă©lectricitĂ© (110 kâŹ)
- Girbau Sebastien - Sarlgirbau Sebastien, services de soutien Ă l'exploitation forestiĂšre (107 kâŹ)
- SARL XM, commerce de dĂ©tail alimentaire sur Ă©ventaires et marchĂ©s (76 kâŹ)
Avec plus de 300 jours d'ensoleillement par an, les vastes suberaies (forĂȘts de chĂȘnes-liĂšges) qui s'Ă©tendent autour de Maureillas-las-Illas, bĂ©nĂ©ficient de conditions climatiques et Ă©cologiques parfaites. En 1950, la moitiĂ© de la population Ćuvrait Ă la fabrication du bouchon et de ses dĂ©rivĂ©s. Aujourd'hui, l'industrie a disparu mais les caractĂ©ristiques plastique, phonique et thermique du liĂšge laissent entrevoir de possibles nouveaux dĂ©bouchĂ©s pour la filiĂšre. C'est dans cette optique que s'impliquent les acteurs concernĂ©s et les pouvoirs publics (municipalitĂ© et conseil gĂ©nĂ©ral Ă travers la Charte ForestiĂšre de Territoire de la Suberaie des AlbĂšres et des Aspres).
Agriculture
La commune est dans les « Vallespir et AlbÚres », une petite région agricole située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales[64]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 59 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] Ă 31 en 2000 puis Ă 33 en 2010[66] et enfin Ă 15 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 75 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 73 % de ses exploitations[67] - [Carte 5]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă elle augmentĂ©, passant de 600 ha en 1988 Ă 837 ha en 2020[Carte 6]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 10 Ă 56 ha[66].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Maureillas-las-Illas compte plusieurs monuments de natures diverses, parmi lesquels plusieurs églises et un dolmen. Deux d'entre eux sont classés monuments historiques.
- Chapelle Saint-Martin-de-Fenollar
L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1967[68].
SituĂ©e prĂšs de l'ancienne Voie Domitienne, juste avant le franchissement des PyrĂ©nĂ©es, Saint Martin de Fenollar est une petite Ă©glise d'architecture prĂ©romane, citĂ©e pour la premiĂšre fois dans un texte de 844, comme possession de l'abbaye d'Arles sur Tech. Elle Ă©tait Ă l'origine couverte d'une charpente en bois, et reçût plus tard une voĂ»te de pierre et, surtout, au cours de la premiĂšre moitiĂ© du XIIe siĂšcle, elle fut dĂ©corĂ©e d'importantes fresques. Ce dĂ©cor prĂ©sente sur les murs l'histoire de l'incarnation (Annonciation, NativitĂ©, Annonce aux bergers, Adoration des Rois Mages) et, au-dessus, la vision de la Majestas Domini, inspirĂ©e de l'apocalypse; le Christ entourĂ© du TĂ©tramorphe reçoit lâhommage des vingt-quatre vieillards.
Il s'agit du plus important dĂ©cor peint du Roussillon, plutĂŽt proche, par le style, des productions mĂ©ridionales dâAquitaine et du Languedoc, et diffĂ©rent du Grand Style italo-byzantin, illustrĂ© par les peintres de TaĂŒll, en Catalogne Sud. Par sa palette rĂ©duite et par sa puissance d'expression, câest une Ćuvre singuliĂšre qui impressionna fortement les artistes modernes et, particuliĂšrement, Picasso et Braque lors de leur venue en 1910.
La chapelle Saint-Martin-de-Fenollar est un site parrainé par le Réseau Culturel Terre Catalane. Il est possible de la visiter.
- Ăglise Saint-Ătienne de Maureillas
Elle a une abside voûtée sur arcs diaphragmes. L'église abrite un important mobilier : des retables du Christ et de saint François (XVIIe), de la Trinité (XVIIIe), une chaire (XVIIIe), une commode (XVIIIe), une « cadireta » (XVIIIe) ainsi que les statues d'un Christ du XVIIe et de deux Vierges à l'Enfant du XIIIe et XVIIIe. Elle contient également une toile de saint Michel du XVIIe siÚcle entiÚrement rénovée.
En 1187, dame Alisende par testament dit: ...Pour aider Saint-Ătienne de Maureillas (Maurelianis), je laisse audit monastĂšre (Saint-GĂ©nis) tout le mas de Guillaume Nerdera avec les hommes et les femmes, les issues et les rĂ©grĂšs et tout ce qui m'est advenu par ma mĂšre Englesa, de sorte que ceci soit un alleu franc et libre pour ledit monastĂšre...
- Ăglise Saint-Michel de RiunoguĂšs
L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1989[69].
- Ăglise Notre-Dame du RemĂšde
- Chapelle Saint-Madeleine de Maureillas
- Dolmen de la Siureda
- Musée du LiÚge
- Tour Bel Ćil
La tour est situĂ©e Ă 308 mĂštres dâaltitude. Aujourd'hui en ruine, il ne reste plus que la base de forme cylindrique. Elle dominait Maureillas et offrait un panorama Ă 360°. Il sâagissait dâune tour de guet datant du Moyen Ăge, s'inscrivant dans le systĂšme dĂ©fensif de la plaine du Roussillon dĂ©veloppĂ© depuis les Romains jusqu'Ă la fin du royaume de Majorque[70]
Patrimoine environnemental
Maureillas possÚde un territoire vaste et boisé qui offre un large choix pour le tourisme de pleine nature, avec la présence de 5 campings sur sa commune.
Ă ce titre, Maureillas offre une large gamme de circuits de randonnĂ©es Ă©questre, pĂ©destre et VTT. Parmi elles, on peut retenir un intĂ©rĂȘt particulier pour les circuits suivants :
- Dolmen de la Siureda et Torre Bel Ull : au départ du Prat de la Farga, 8,5 km (2 h 30) avec un dénivelé de 300 m ;
- Coll de Portells : au départ de RiunoguÚs, 10 km (3 h 30) avec un dénivelé de 400 m ;
- Sur les traces des Trabucaires : au départ de Las Illas, 15 km (5 h 00) avec un dénivelé de 780 m ;
- Sur les traces des Romains : au départ de Maureillas ou RiunoguÚs, la randonnée passe par les ruines de Panissars ainsi que le Castell de Moros avec possibilité de faire un détour par le Fort de Bellegarde ;
- Coll del Priorat : au départ de RiunoguÚs ;
- Coll de Fontfreda i Puig de les Salines : passe par le col de FontfrĂšde, Ă partir duquel les Ă©vadĂ©s passaient en Espagne durant l'Occupation. Une stĂšle en mĂ©moire des ĂvadĂ©s de France y a Ă©tĂ© construite.
Personnalités liées à la commune
- Camille Fourquet (1890-1965) : instituteur devenu résistant sous le nom de Pernot, né à Maureillas ;
- Pierre-Olivier Georget (1965-) : champion du monde 2012 de Scrabble classique, habitant de Maureillas.
Voir aussi
Ouvrages et thĂšses
- Cantaloube Pierre, Maureillas Las Illas RiunoguĂšs. PyrĂ©nĂ©es-Orientales. Les Ăcoles. Saint-EstĂšve, Les Presses littĂ©raires, coll. "Maureillas, Las Illas, RiunoguĂšs, 3", 2004.
- Cantaloube Pierre, Maureillas Las Illas RiunoguĂšs et le Roussillon : Las Illas-RiunoguĂšs Maureillas et la fusion des trois communes. Maureillas, Cantaloube, 2001.
- Cantaloube Pierre, Maureillas, Las Illas RiunoguÚs (Pyrénées-Orientales) / 1, Maureillas. Maureillas, Pierre Canteloube, 2000.
- Cantaloube Pierre, Cinquantenaire du Corps des sapeurs-pompiers de Maureillas Las Illas : 1947-1997, historique du Corps des sapeurs-pompiers de Maureillas Las Illas et du département, Saint-EstÚve, Les Presses littéraires, 1997.
- Cantaloube Pierre, Le liÚge à Maureillas las Illas et dans les Pyrénées Orientales, Maureillas las Illas. Ouvrage réalisé pour le Musée du liÚge de Maureillas las Illas, coll. "Maureillas las Illas et son histoire, no 1.", 1991.
- Claustre Françoise ; PONS Patricia, Le dolmen de la Siureda (Maureillas) et les mégalithes du Roussillon, Ceret, Groupe de Préhistoire du Vallespir et des Aspres, 1988.
- Collection « L'histoire de nos monuments » fiche no 5
- Faseuille Dominique, ProcĂšs de l'association des malfaiteurs de Las Illas, dits Trabucayres.[- Complainte]., Saint-Gaudens, J.-P.-S. Abadie, 1846.
- Guisset Bonaventure, Las Illas : monographie et notes d'histoire : histoire de la commune de Las Illas, Pyrénées-Orientales (nouvelle édition), Maureillas-Las Illas, 2000.
- Justafre Marc, Permanence et mutations d'une famille au sein d'une communauté des Pyrénées catalanes (thÚse d'histoire). Université de Toulouse-Le Mirail, 2001.
- Poisson Olivier, Guide : Saint-Martin de Fenollar. Perpignan, Le Publicateur, 1991.
- Romule Dede, Transformations du milieu social villageois de l'arriÚre-pays pyrénéen : le cas de Maureillas-Las-Illas (thÚse de sociologie). Toulouse, Université de Toulouse-Le Mirail, 1995.
Articles
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- Marie-Louise Blangy, « Eglise Sant Miquel de Riunoguers », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 9,â , p. 51â56.
- Marie-Louise Blangy, « RiunoguĂšs, un premier village disparu », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 9,â , p. 49â50.
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- Pierre Cantaloube, « Les Ă©lections de 1871 Ă Maureillas et lâĂ©lection de Lazare Escarguel(1816-1893) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°24, 2015, p. 101-104.
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- Pierre Cantaloube, « Adieu Ă l'Ă©cole des Filles de Maureillas », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 22,â , p. 53-56.
- Pierre Cantaloube, « La frontiĂšre de Las Illas, du XVIIe siĂšcle Ă nos jours », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 21,â , p. 75-92.
- Pierre Cantaloube, « Las Illas et les puits Ă neige (XVIIe - XIXe siĂšcle) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 20,â , p. 27-42.
- Pierre Cantaloube, « Guerre 1939-1945. Les Ă©vadĂ©s de France des PyrĂ©nĂ©es-Orientales Ă Las Illas », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 19,â , p. 57â64.
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- Pierre Cantaloube, « LâĂ©glise fortifiĂ©e de Las Illas », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 18,â , p. 27â34.
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- Guillem Castellvi, « Fortifications allemandes de Maureillas-Las Illas (1944) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°23, 2014, p. 87-96.
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- Bruno Segondy, « Les retables restaurĂ©s de RiunoguĂšs et du Boulou », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 22,â , p. 33-38.
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Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Maureillas-las-Illas sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[65].
- Cartes
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