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Le Perthus

Le Perthus [lə pɛʁtys] (en catalan El PertĂșs) est une commune française situĂ©e dans le sud-est du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existĂ© de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Le Perthus
Le Perthus
Vue du Perthus.
Blason de Le Perthus
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement CĂ©ret
Intercommunalité Communauté de communes du Vallespir
Maire
Mandat
Thierry Thadée
2020-2026
Code postal 66480
Code commune 66137
DĂ©mographie
Gentilé Perthusiens, Perthusiennes
Population
municipale
551 hab. (2020 en diminution de 5,81 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 129 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 27â€Č 54″ nord, 2° 51â€Č 48″ est
Altitude Min. 196 m
Max. 647 m
Superficie 4,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Vallespir-AlbĂšres
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Le Perthus
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Le Perthus
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Le Perthus
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Le Perthus

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la riviĂšre de Rome. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Le Perthus est une commune rurale qui compte 551 habitants en 2020. Ses habitants sont appelĂ©s les Perthusiens ou Perthusiennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune du Perthus se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontaliÚre avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].

    Elle se situe Ă  26 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  10 km de CĂ©ret[2], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Les Cluses (3,2 km), L'AlbĂšre (3,3 km), Maureillas-las-Illas (5,2 km), Montesquieu-des-AlbĂšres (6,1 km), Le Boulou (7,2 km), Villelongue-dels-Monts (7,6 km), Saint-Jean-Pla-de-Corts (7,8 km), Laroque-des-AlbĂšres (8,7 km).

    Sur le plan historique et culturel, Le Perthus fait partie du Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Âge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă  la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă  la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă  CĂ©ret[4].

    Sur le plan physique, le village chef-lieu est Ă  cheval sur la frontiĂšre entre la France et l'Espagne. Le ravin de la Comtesse et la route nationale 9 le divisent en deux parties : le nord et l'ouest du village sont la commune et le village français du Perthus. L’est et le sud, anciennement appelĂ©s Els LĂ­mits et dĂ©pendant de la commune de La Jonquera, province de GĂ©rone, s'appellent Ă  prĂ©sent El PortĂșs depuis le par dĂ©cision du conseil municipal (ajuntament) de La Jonquera. La partie française de l’agglomĂ©ration est plus peuplĂ©e que la partie espagnole. L'‍avenue de France / avinguda Catalunya fait office de frontiĂšre sĂ©parant les deux pays, la chaussĂ©e de la RN9 proprement dite Ă©tant française et la bordure du trottoir-est Ă©tant espagnole. D'aval en amont, les bornes-frontiĂšre 574, 575 et 576 matĂ©rialisent prĂ©cisĂ©ment la dĂ©limitation des deux pays. La borne 577, la plus massive est situĂ©e en haut de la rue de la Comtesse.

    Le village est construit dans le col du mĂȘme nom. Bien que le village soit situĂ© au sud du col, il est partagĂ© entre l'Espagne et la France afin que cette derniĂšre garde la souverainetĂ© sur le fort de Bellegarde qui contrĂŽlait le passage entre les deux pays. Voir les articles col du Perthus et Col de Panissars.

    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].

    Climat

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.

    Statistiques 1981-2010 et records LE PERTHUS (66) - alt : 295 m 42° 28â€Č 24″ N, 2° 51â€Č 30″ E
    Statistiques établies sur la période 1989-2010 - Records établis sur la période du 01-11-1989 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 4,4 4,5 6,8 8,6 12,2 15,9 18,3 18,4 15 12 7,6 4,8 10,7
    Température moyenne (°C) 8 8,5 11,2 13,2 17,1 20,9 23,8 23,9 19,9 16,1 11,3 8,3 15,2
    Température maximale moyenne (°C) 11,6 12,6 15,7 17,8 22 26 29,3 29,3 24,8 20,1 14,9 11,8 19,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −5,6
    08.01.09
    −6
    09.02.12
    −5,2
    11.03.10
    0,6
    15.04.1999
    3
    04.05.10
    7
    12.06.19
    11,3
    10.07.1993
    10,8
    29.08.1997
    6,8
    28.09.07
    1,1
    25.10.03
    −3,6
    22.11.1998
    −4,5
    15.12.01
    −6
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    23,5
    03.01.18
    24,8
    03.02.20
    27,1
    24.03.1994
    30,7
    08.04.11
    33,5
    30.05.01
    41,6
    28.06.19
    38
    25.07.06
    41,5
    13.08.03
    36
    04.09.16
    31,1
    07.10.09
    24,4
    10.11.15
    22,1
    30.12.09
    41,6
    2019
    Précipitations (mm) 77,7 66,8 59,2 81,3 84 47,9 26,2 49 79,4 109,1 75,5 95 851,1
    Source : « Fiche 66137003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensĂ©e sur la commune[9] : le « fort de Bellegarde » (129 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[10] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3] - [9] :

    • « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du dĂ©partement[11] ;
    • le « massif des AlbĂšres » (10 837 ha), couvrant 10 communes du dĂ©partement[12].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 au Perthus.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Le Perthus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [13] - [I 2] - [14]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (93,2 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (84,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (54,6 %), forĂȘts (38,6 %), zones urbanisĂ©es (6,8 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ligne 533 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune duPerthus est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier, le risque radon[16] - [17].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[18].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[19]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[20].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[21].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune duPerthus est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[22].

    Toponymie

    Les premiÚres mentions du nom sont Pertusium en 1306 et Lo Pertus en 1343. Le sens du nom se trouve dans le latin pertusum : percement ou percée[23].

    En catalan, le nom du village s’écrit El PertĂșs[24].

    Histoire

    Borne pyramidale frontaliĂšre no 576.

    Le village du Perthus, mentionnĂ© pour la premiĂšre fois au dĂ©but du XIVe siĂšcle, est au Moyen Âge une propriĂ©tĂ© des comtes de Roussillon et d'EmpĂșries[25].

    AprÚs le traité des Pyrénées en 1659, Le Perthus devient une frontiÚre avec le royaume d'Espagne.

    La commune est fondĂ©e une premiĂšre fois le comme agrĂ©gation des communes des Cluses et de l'AlbĂšre sous le nom de Perthus. Devant le refus de ces deux communes d'ĂȘtre intĂ©grĂ©es, ces deux communes redeviennent indĂ©pendantes dĂšs le . Le , un morceau de territoire est amputĂ© Ă  la commune des Cluses, ainsi qu'Ă  la commune de l'AlbĂšre, afin de former, dĂ©finitivement cette fois, la nouvelle commune du Perthus, d'une taille rĂ©duite de 427 ha[25] - [26]. Cependant, le territoire de la future commune est dĂ©jĂ  dĂ©fini dĂšs 1848 et les Ă©lections organisĂ©es cette mĂȘme annĂ©e, avant mĂȘme la crĂ©ation officielle de la commune. Le scrutin est immĂ©diatement contestĂ© pour divers motifs et deux des premiers Ă©lus voient leur Ă©lection invalidĂ©e en 1850 en raison de liens de parentĂ© trop proches avec d'autres membres du conseil municipal[27].

    En 1939, Le Perthus est l'un des points de passage du drame de la Retirada, exode massif des républicains espagnols exilés à la suite de la guerre d'Espagne, aprÚs la chute de Barcelone et de l'arrivée au pouvoir par la force de Franco en Espagne. Depuis la dictature franquiste et la Seconde Guerre mondiale, la ville du Perthus est considérée comme étant l'un des lieux de mémoire essentiels de la Seconde République espagnole en France.

    Depuis les années 1950, c'est un des points de passages importants entre la France et l'Espagne mais aussi un immense centre commercial, analogue à celui situé à La Jonquera, au sud de la frontiÚre.

    Le , un important incendie se déclare sur le territoire de la commune, sur les versants sud et est de la colline du fort de Bellegarde, bloquant momentanément l'accÚs entre la France et l'Espagne[28].

    Le , la commune intÚgre la Communauté de communes du Vallespir[29].

    Politique et administration

    La mairie du Perthus.

    Canton

    Lors de sa crĂ©ation dĂ©finitive en 1851, la commune du Perthus est incluse dans le canton de CĂ©ret, dont elle a fait partie depuis. Les deux communes dont elle est issue Ă©taient alors incluses dans le canton de CĂ©ret pour Les Cluses et dans le canton d'ArgelĂšs pour L'AlbĂšre[26]. À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-AlbĂšres.

    Liste des maires

    Liste des maires du Perthus[30]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1851 1861 Pierre Porra
    1861 1863 Sylvestre Llabour
    1863 1875 Sylvestre Massot
    1875 1878 Auguste Vinyes
    1878 1878 Sylvestre Massot
    1878 1888 Joseph Cabanes
    1888 1891 Pierre TaulĂšre
    1891 1908 Joseph Cabanes
    1908 1914 Joseph Angry
    1914 1929 Joseph Marty
    1929 1971 Joseph Casademon
    1971 1984 Jean-Louis Nibet
    1984 1989 Albert SĂšve
    1989 1995 Augustin Verdaguer
    1995 2008 MichĂšle Vert-Nibet
    2008 2014 Claude Picas[31]
    2014 7 septembre 2015 Albert Chiscano[32] - [33] DĂ©missionne en 2015.
    13 novembre 2015 3 octobre 2018 Marie-HĂ©lĂšne Ruart Lucquin[34] Dissolution du conseil municipal en 2018.
    décembre 2018 en cours Thierry Thadée

    Le conseil des Ministres a prononcĂ© le mercredi la dissolution du conseil municipal[35]. La commune ne disposait plus de majoritĂ©, ce qui entraĂźnait une situation de blocage : en 2017, la commune n’avait pas Ă©tĂ© en mesure de voter son budget.

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1424
    16 f16 f14 f8 f
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1851. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[37].

    En 2020, la commune comptait 551 habitants[Note 5], en diminution de 5,81 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    846846638829703625556617607
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    562592553548412448469500589
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
    635841862699644634620578574
    2009 2014 2019 2020 - - - - -
    590585549551-----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : Avant 1851, les habitants sont recensés avec L'AlbÚre ou Les Cluses.

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[40] 1975[40] 1982[40] 1990[40] 1999[40] 2006[41] 2009[42] 2013[43]
    Rang de la commune dans le département 64 77 74 88 89 103 105 106
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    La partie française de la commune possĂšde une Ă©cole bilingue (français-catalan) ouverte aux enfants des deux communautĂ©s, ce qui constitue une expĂ©rience pilote en matiĂšre d'Ă©ducation. Cette Ă©cole se trouve en bordure de la rue du Petit Pont ou carrer del CĂČrrec de les Comtesses qui sĂ©pare les deux pays.

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale : 23 au [44].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 262 mĂ©nages fiscaux[Note 6], regroupant 504 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 14 940 â‚Ź[I 5] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]16,2 %16,3 %23,6 %
    DĂ©partement[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  303 personnes, parmi lesquelles on compte 72,1 % d'actifs (48,5 % ayant un emploi et 23,6 % de chĂŽmeurs) et 27,9 % d'inactifs[Note 7] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 238 emplois en 2018, contre 273 en 2013 et 339 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 155, soit un indicateur de concentration d'emploi de 153,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 49,8 %[I 11].

    Sur ces 155 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 67 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 61,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 25 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 16 605 €[I 14].

    Entreprises et commerces

    Durant la haute saison, on estime le nombre moyen de visiteurs quotidiens dans la rue commerciale Ă  environ 70 000. Le Perthus est donc un site original oĂč le calme du village contraste avec l'excitation de l'avenue commerçante.

    Culture locale et patrimoine

    Ruines du prieuré de Panissars et fort de Bellegarde.

    Monuments et lieux touristiques

    Le Perthus possÚde deux sites historiques importants : le fort de Bellegarde et l'espace archéologique de Panissars ayant abrité le trophée de Pompée érigé lors de son retour d'Espagne. Des bornes matérialisent la frontiÚre franco-espagnole dans le village dont la plus visible dans l'avenue principale (avenue de France - avinguda de Catalunya) porte le numéro 576. Une autre borne pyramidale, en béton, sépare les deux pays, en amont de la rue du Petit Pont et portant le numéro 577.

    • Le fort de Bellegarde au-dessus de la ville du Perthus
      Le fort de Bellegarde au-dessus de la ville du Perthus
    • Vestiges de l'Ă©glise Sainte-Marie de Panissars
      Vestiges de l'Ă©glise Sainte-Marie de Panissars
    • Église Saint-Louis Roi du Perthus
      Église Saint-Louis Roi du Perthus
    • Chapelle du Fort de Bellegarde du Perthus
      Chapelle du Fort de Bellegarde du Perthus

    Personnalités liées à la commune

    Culture populaire

    Dans leur spectacle « La brigade des feuilles », le duo d'humoristes Les Chevaliers du fiel font référence au Perthus, que les personnages interprétés considÚrent comme une ville sainte pour les achats.

    HĂ©raldique

    Blasonnement :

    D'or aux quatre pals de gueules chaussĂ© de sinople, sur le tout, brochant en abyme, parti au premier d'azur Ă  trois fleurs de lys d'or, au deuxiĂšme de gueules aux chaĂźnes d'or posĂ©es en orle, croix et sautoir, chargĂ©es au cƓur d'une Ă©meraude au naturel.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

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