Le Perthus
Le Perthus [lÉ pÉÊtys] (en catalan El PertĂșs) est une commune française situĂ©e dans le sud-est du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existĂ© de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Le Perthus | |||||
Vue du Perthus. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | CĂ©ret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Vallespir | ||||
Maire Mandat |
Thierry Thadée 2020-2026 |
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Code postal | 66480 | ||||
Code commune | 66137 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Perthusiens, Perthusiennes | ||||
Population municipale |
551 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 129 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 27âČ 54âł nord, 2° 51âČ 48âł est | ||||
Altitude | Min. 196 m Max. 647 m |
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Superficie | 4,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Vallespir-AlbĂšres | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la riviĂšre de Rome. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Le Perthus est une commune rurale qui compte 551 habitants en 2020. Ses habitants sont appelés les Perthusiens ou Perthusiennes.
GĂ©ographie
Localisation
La commune du Perthus se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontaliÚre avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].
Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 10 km de Céret[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Les Cluses (3,2 km), L'AlbĂšre (3,3 km), Maureillas-las-Illas (5,2 km), Montesquieu-des-AlbĂšres (6,1 km), Le Boulou (7,2 km), Villelongue-dels-Monts (7,6 km), Saint-Jean-Pla-de-Corts (7,8 km), Laroque-des-AlbĂšres (8,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Le Perthus fait partie du Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Ăge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă CĂ©ret[4].
Sur le plan physique, le village chef-lieu est Ă cheval sur la frontiĂšre entre la France et l'Espagne. Le ravin de la Comtesse et la route nationale 9 le divisent en deux parties : le nord et l'ouest du village sont la commune et le village français du Perthus. Lâest et le sud, anciennement appelĂ©s Els LĂmits et dĂ©pendant de la commune de La Jonquera, province de GĂ©rone, s'appellent Ă prĂ©sent El PortĂșs depuis le par dĂ©cision du conseil municipal (ajuntament) de La Jonquera. La partie française de lâagglomĂ©ration est plus peuplĂ©e que la partie espagnole. L'âavenue de France / avinguda Catalunya fait office de frontiĂšre sĂ©parant les deux pays, la chaussĂ©e de la RN9 proprement dite Ă©tant française et la bordure du trottoir-est Ă©tant espagnole. D'aval en amont, les bornes-frontiĂšre 574, 575 et 576 matĂ©rialisent prĂ©cisĂ©ment la dĂ©limitation des deux pays. La borne 577, la plus massive est situĂ©e en haut de la rue de la Comtesse.
Le village est construit dans le col du mĂȘme nom. Bien que le village soit situĂ© au sud du col, il est partagĂ© entre l'Espagne et la France afin que cette derniĂšre garde la souverainetĂ© sur le fort de Bellegarde qui contrĂŽlait le passage entre les deux pays. Voir les articles col du Perthus et Col de Panissars.
GĂ©ologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].
Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 4,4 | 4,5 | 6,8 | 8,6 | 12,2 | 15,9 | 18,3 | 18,4 | 15 | 12 | 7,6 | 4,8 | 10,7 |
Température moyenne (°C) | 8 | 8,5 | 11,2 | 13,2 | 17,1 | 20,9 | 23,8 | 23,9 | 19,9 | 16,1 | 11,3 | 8,3 | 15,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,6 | 12,6 | 15,7 | 17,8 | 22 | 26 | 29,3 | 29,3 | 24,8 | 20,1 | 14,9 | 11,8 | 19,7 |
Record de froid (°C) date du record |
â5,6 08.01.09 |
â6 09.02.12 |
â5,2 11.03.10 |
0,6 15.04.1999 |
3 04.05.10 |
7 12.06.19 |
11,3 10.07.1993 |
10,8 29.08.1997 |
6,8 28.09.07 |
1,1 25.10.03 |
â3,6 22.11.1998 |
â4,5 15.12.01 |
â6 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
23,5 03.01.18 |
24,8 03.02.20 |
27,1 24.03.1994 |
30,7 08.04.11 |
33,5 30.05.01 |
41,6 28.06.19 |
38 25.07.06 |
41,5 13.08.03 |
36 04.09.16 |
31,1 07.10.09 |
24,4 10.11.15 |
22,1 30.12.09 |
41,6 2019 |
Précipitations (mm) | 77,7 | 66,8 | 59,2 | 81,3 | 84 | 47,9 | 26,2 | 49 | 79,4 | 109,1 | 75,5 | 95 | 851,1 |
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensĂ©e sur la commune[9] : le « fort de Bellegarde » (129 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[10] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3] - [9] :
- « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[11] ;
- le « massif des AlbÚres » (10 837 ha), couvrant 10 communes du département[12].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Le Perthus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [13] - [I 2] - [14]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (93,2 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (84,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (54,6 %), forĂȘts (38,6 %), zones urbanisĂ©es (6,8 %)[15].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
La ligne 533 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan.
Risques majeurs
Le territoire de la commune duPerthus est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier, le risque radon[16] - [17].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[18].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[19]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[20].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une route Ă fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible dâavoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusquâĂ 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[21].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune duPerthus est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[22].
Toponymie
Les premiÚres mentions du nom sont Pertusium en 1306 et Lo Pertus en 1343. Le sens du nom se trouve dans le latin pertusum : percement ou percée[23].
Histoire
Le village du Perthus, mentionnĂ© pour la premiĂšre fois au dĂ©but du XIVe siĂšcle, est au Moyen Ăge une propriĂ©tĂ© des comtes de Roussillon et d'EmpĂșries[25].
AprÚs le traité des Pyrénées en 1659, Le Perthus devient une frontiÚre avec le royaume d'Espagne.
La commune est fondĂ©e une premiĂšre fois le comme agrĂ©gation des communes des Cluses et de l'AlbĂšre sous le nom de Perthus. Devant le refus de ces deux communes d'ĂȘtre intĂ©grĂ©es, ces deux communes redeviennent indĂ©pendantes dĂšs le . Le , un morceau de territoire est amputĂ© Ă la commune des Cluses, ainsi qu'Ă la commune de l'AlbĂšre, afin de former, dĂ©finitivement cette fois, la nouvelle commune du Perthus, d'une taille rĂ©duite de 427 ha[25] - [26]. Cependant, le territoire de la future commune est dĂ©jĂ dĂ©fini dĂšs 1848 et les Ă©lections organisĂ©es cette mĂȘme annĂ©e, avant mĂȘme la crĂ©ation officielle de la commune. Le scrutin est immĂ©diatement contestĂ© pour divers motifs et deux des premiers Ă©lus voient leur Ă©lection invalidĂ©e en 1850 en raison de liens de parentĂ© trop proches avec d'autres membres du conseil municipal[27].
En 1939, Le Perthus est l'un des points de passage du drame de la Retirada, exode massif des républicains espagnols exilés à la suite de la guerre d'Espagne, aprÚs la chute de Barcelone et de l'arrivée au pouvoir par la force de Franco en Espagne. Depuis la dictature franquiste et la Seconde Guerre mondiale, la ville du Perthus est considérée comme étant l'un des lieux de mémoire essentiels de la Seconde République espagnole en France.
Depuis les années 1950, c'est un des points de passages importants entre la France et l'Espagne mais aussi un immense centre commercial, analogue à celui situé à La Jonquera, au sud de la frontiÚre.
Le , un important incendie se déclare sur le territoire de la commune, sur les versants sud et est de la colline du fort de Bellegarde, bloquant momentanément l'accÚs entre la France et l'Espagne[28].
Le , la commune intÚgre la Communauté de communes du Vallespir[29].
Politique et administration
Canton
Lors de sa création définitive en 1851, la commune du Perthus est incluse dans le canton de Céret, dont elle a fait partie depuis. Les deux communes dont elle est issue étaient alors incluses dans le canton de Céret pour Les Cluses et dans le canton d'ArgelÚs pour L'AlbÚre[26]. à compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-AlbÚres.
Liste des maires
Le conseil des Ministres a prononcĂ© le mercredi la dissolution du conseil municipal[35]. La commune ne disposait plus de majoritĂ©, ce qui entraĂźnait une situation de blocage : en 2017, la commune nâavait pas Ă©tĂ© en mesure de voter son budget.
Population et société
DĂ©mographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1851. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[37].
En 2020, la commune comptait 551 habitants[Note 5], en diminution de 5,81 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Note : Avant 1851, les habitants sont recensés avec L'AlbÚre ou Les Cluses.
Enseignement
La partie française de la commune possĂšde une Ă©cole bilingue (français-catalan) ouverte aux enfants des deux communautĂ©s, ce qui constitue une expĂ©rience pilote en matiĂšre d'Ă©ducation. Cette Ă©cole se trouve en bordure de la rue du Petit Pont ou carrer del CĂČrrec de les Comtesses qui sĂ©pare les deux pays.
Manifestations culturelles et festivités
- FĂȘte patronale : 23 au [44].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 262 mĂ©nages fiscaux[Note 6], regroupant 504 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 14 940 âŹ[I 5] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 16,2 % | 16,3 % | 23,6 % |
DĂ©partement[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 303 personnes, parmi lesquelles on compte 72,1 % d'actifs (48,5 % ayant un emploi et 23,6 % de chÎmeurs) et 27,9 % d'inactifs[Note 7] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 238 emplois en 2018, contre 273 en 2013 et 339 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 155, soit un indicateur de concentration d'emploi de 153,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,8 %[I 11].
Sur ces 155 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 67 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 61,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 25 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 16 605 âŹ[I 14].
Entreprises et commerces
Durant la haute saison, on estime le nombre moyen de visiteurs quotidiens dans la rue commerciale Ă environ 70 000. Le Perthus est donc un site original oĂč le calme du village contraste avec l'excitation de l'avenue commerçante.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Le Perthus possÚde deux sites historiques importants : le fort de Bellegarde et l'espace archéologique de Panissars ayant abrité le trophée de Pompée érigé lors de son retour d'Espagne. Des bornes matérialisent la frontiÚre franco-espagnole dans le village dont la plus visible dans l'avenue principale (avenue de France - avinguda de Catalunya) porte le numéro 576. Une autre borne pyramidale, en béton, sépare les deux pays, en amont de la rue du Petit Pont et portant le numéro 577.
- Le Fort de Bellegarde ;
- Le Col de Panissars, oĂč se rencontrent les vias Augusta et Domitia, et l'Ă©glise Sainte-Marie de Panissars (ruines);
- L'église Saint-Louis Roi du Perthus, édifice néo-gothique construit entre 1860 et 1869 ;
- Chapelle du Fort de Bellegarde du Perthus ;
- Le cimetiĂšre militaire de Panissars datant du XVIIe siĂšcle.
- Le fort de Bellegarde au-dessus de la ville du Perthus
- Vestiges de l'Ă©glise Sainte-Marie de Panissars
- Ăglise Saint-Louis Roi du Perthus
- Chapelle du Fort de Bellegarde du Perthus
Personnalités liées à la commune
- Laurent Jacquot-Defrance (1874-1909) : peintre né au Perthus ;
- Joan Tocabens (1940-) : écrivain et parolier né au Perthus ;
- Jocelyne Jocya (1942-2003) : chanteuse née au Perthus.
Culture populaire
Dans leur spectacle « La brigade des feuilles », le duo d'humoristes Les Chevaliers du fiel font référence au Perthus, que les personnages interprétés considÚrent comme une ville sainte pour les achats.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune du Perthus » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au Perthus » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au Perthus » (consulté le ).
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- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au Perthus » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Le Perthus et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Le Perthus et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches du Le Perthus », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 227-228.
- Carte IGN sous GĂ©oportail.
- Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le ).
- « Plan séisme » (consulté le ).
- « Fiche du Poste 66137003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
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