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Banyuls-dels-Aspres

Banyuls-dels-Aspres [baÉČuls dɛl.z‿aspʁ] (Banyuls dels Aspres en catalan) est une commune française situĂ©e dans l'est du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existĂ© de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Banyuls-dels-Aspres
Banyuls-dels-Aspres
Vue générale du village.
Blason de Banyuls-dels-Aspres
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement CĂ©ret
Intercommunalité Communauté de communes des Aspres
Maire
Mandat
Laurent Bernardy
2020-2026
Code postal 66300
Code commune 66015
DĂ©mographie
Gentilé Banyulencqs, Banyulencques
Population
municipale
1 289 hab. (2020 en augmentation de 2,71 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 122 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 34â€Č 00″ nord, 2° 52â€Č 05″ est
Altitude Min. 41 m
Max. 124 m
Superficie 10,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton des Aspres
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Banyuls-dels-Aspres
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Banyuls-dels-Aspres
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Banyuls-dels-Aspres
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Banyuls-dels-Aspres

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Tech et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Tech ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Banyuls-dels-Aspres est une commune rurale qui compte 1 289 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelĂ©s les Banyulencqs ou Banyulencques.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Banyuls-dels-Aspres se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  15 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  13 km de CĂ©ret[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  12 km de Thuir[3], bureau centralisateur du canton des Aspres dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie du Boulou[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Saint-Jean-Lasseille (1,7 km), Brouilla (3,0 km), Tresserre (3,1 km), Villemolaque (3,3 km), Passa (4,8 km), Ortaffa (5,0 km), Bages (5,1 km), Saint-GĂ©nis-des-Fontaines (5,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Banyuls-dels-Aspres fait partie de la rĂ©gion des Aspres. Compris entre les sillons de la TĂȘt au nord et du Tech au sud, ce minuscule territoire roussillonnais tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols[5].

    Situation de Banyuls-dels-Aspres.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 053 hectares. L'altitude varie entre 41 et 124 mĂštres[7]. Le centre du village est Ă  une altitude de 110 m[8].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[10].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 11,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 634 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Tresserre », sur la commune de Tresserre, mise en service en 1983[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 649,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  15 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[21].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[23], d'une superficie de 1 467 ha, hĂ©berge le Barbeau mĂ©ridional qui prĂ©sente une trĂšs grande variabilitĂ© gĂ©nĂ©tique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisĂ© par le Desman des PyrĂ©nĂ©es[24].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[25] : la « vallĂ©e du Tech de CĂ©ret Ă  Ortaffa » (611 ha), couvrant 10 communes du dĂ©partement[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [25] : la « riviĂšre le Tech » (933 ha), couvrant 14 communes du dĂ©partement[27].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Banyuls-dels-Aspres.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Banyuls-dels-Aspres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [28] - [I 2] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (81,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (90,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (81,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5,9 %), zones urbanisĂ©es (5,4 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Banyuls-dels-Aspres est situé sur la D 40.

    La ligne 530 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Arles-sur-Tech, et la ligne 572 relie également la commune à la gare de Perpignan depuis le centre du village.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Banyuls-dels-Aspres est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[31] - [32].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[33].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains[34]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[35].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de surfaces submersibles valant plan de prévention des risques[36].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres et ferroviaires importantes et la prĂ©sence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[37].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Banyuls dels Aspres[38].

    La premiĂšre mention du lieu date de 819, sous la forme Villa Balnelonis[8] : Villam Balnelonis cum ipso stagno[39]. La forme latine balneolum renvoie Ă  balneum (les bains) et stagno Ă  Ă©tang, en l’occurrence ici, une rĂ©fĂ©rence Ă  l’étang auprĂšs duquel Ă©tait situĂ© le village primitif (comme pour Banyuls-sur-Mer et comme Banyoles, prĂšs de GĂ©rone)[40]. Cet Ă©tang est aujourd'hui assĂ©chĂ©[8].

    Les mentions suivantes donnent Bagnules en 934 et Banuls en 1028[8].

    La forme composée avec l'ajout de Aspres est relevée dÚs le XIIe siÚcle (Banyuls de Asperis, 1186)[8] - [39] et s'est généralisée à partir du XIVe siÚcle. Il s'agissait de différencier le village de la commune relativement proche de Banyuls de la Marenda (Banyuls-sur-Mer)[40].

    La commune est connue en 1793 sous le nom de Banyuls dels Aspres et en 1801 Ă©galement sous celui de Banyuls dit des Aspres[7].

    Histoire

    Le village

    Pendant la période gallo-romaine, le site de Banyuls-dels-Aspres était sur la Via Domitia.

    À l’origine du village de Banyuls-dels-Aspres, il faut attendre la conquĂȘte des territoires de l'actuelle France par Charlemagne en 811. DĂšs que Charlemagne rĂ©cupĂšre le Roussillon, il l'intĂšgre dans son systĂšme fĂ©odal et le divise en comtĂ©s et marches. Le sud de la plaine est intĂ©grĂ© au comtĂ© de BesalĂș.

    Auparavant dominĂ©e par une aristocratie locale d’origine tribale ou wisigothique, l’indĂ©pendance que manifeste la rĂ©gion oblige rapidement les Carolingiens Ă  mettre en place des comtes d’origine franque, dominĂ©s par Guifred le Velu, comte de Barcelone, Ă  l’origine de la Catalogne. De cette aristocratie franque est originaire la famille de Banyuls que l’on retrouve comme seigneurs de Banyuls depuis l’origine.

    Rien ne subsiste du village initial. Les vestiges des remparts encore visibles sont plus rĂ©cents (XIIe et XIIIe siĂšcles). Des fouilles pratiquĂ©es en 1873 ont mis en Ă©vidence que le village primitif ne se trouvait pas au mĂȘme emplacement que le village actuel, mais au lieu-dit la Vila Vella, mentionnĂ© dans un document datant de 1411, qui se situe au nord, entre Banyuls et Saint-Jean-Lasseille. Les lieux se prĂ©sentaient vraisemblablement ainsi : d'abord l'Ă©tang (sans doute assĂ©chĂ© vers la fin du Moyen Âge), puis une butte, motte castrale, sur laquelle Ă©tait bĂątie le chĂąteau de la famille de Banyuls[41]. Au pied de la butte, le village avec son Ă©glise et son cimetiĂšre (mis au jour lors des fouilles de 1873).

    La seigneurie de Banyuls

    Les plus anciens Ă©crits mentionnant la seigneurie de Banyuls datent du XIIe siĂšcle. Deux frĂšres, Bernard Ier de Banyuls et Pierre Ier de Banyuls sont citĂ©s dans divers documents datĂ©s de 1132, 1134 et 1164. Le cinq des nones d'octobre 1132, ils apposent leur signature, au bas de l'acte de donation d'un manse (petit domaine fĂ©odal) adjacent Ă  la localitĂ© de Banyuls-dels-Aspres, qui fut consenti aux templiers du Mas Deu. On sait que leur pĂšre Ă©tait dĂ©jĂ  seigneur de Banyuls-dels-Aspres. Le 10 juillet 1150 Ă  la mort de ce dernier, Pierre Ier et Bernard Ier signent une convention afin de dĂ©limiter les propriĂ©tĂ©s de chacun, issues d’un honor que leurs parents viennent de leur transmettre en hĂ©ritage, de part et d’autre du « chemin franc » reliant La Cusa Ă  Perpignan.

    Le village a une grande importance durant le haut Moyen Âge, la famille de Banyuls devenant de plus en plus importante au fil du temps. Il suit l’histoire du Roussillon, passant du royaume de Majorque au XIVe siùcle, puis revenant dans le giron du royaume d'Aragon.

    Les seigneurs de Banyuls-dels-Aspres sont ensuite dans l’ordre :

    • Pons de Banyuls (mort avant 1172) ;
    • Ramon de Banyuls (Raymond II de Banyuls), cavaller, commissaire du roi de Majorque Jacques Ier, chargĂ© du ressort judiciaire sur les vallĂ©es de Ribes.
    • Dalmau de Banyuls (Dalmace Ier de Banyuls), dĂ©cĂ©dĂ© en 1345, gouverneur et capitaine-gĂ©nĂ©ral de Ferrare de 1309 Ă  1313, condottiere au service de la RĂ©publique de Venise, conseiller du roi Sanche de Majorque, lieutenant du roi Ă  Majorque, chancelier du royaume, il obtient, en plus de Banyuls, de Jacques II de Majorque, 12 janvier 1339 ainsi qu’à ses descendants, la haute justice sur Saint-Jean-Lasseille. Une cĂ©rĂ©monie de prise de possession a lieu appliquant la charte royale durant laquelle il fait planter des fourches patibulaires pour marquer cette prise de droit ;
    • Dalmau de Banyuls (Dalmace II de Banyuls), Ă©galement seigneur de Nyer, lieutenant du royaume de Majorque ;
    • Dalmau de Banyuls (Dalmace III de Banyuls), Ă©galement seigneur de Nyer, de Porcinyans et de La Rocha en Conflent, mort en juin 1408 ;
    • Joan de Banyuls (Jehan II de Banyuls) mariĂ© en 1419, mort en Italie ;
    • Francesch de Banyuls (François Ier de Banyuls), seigneur de Banyuls-dels-Aspres et de Saint-Jean-Lasseille, propriĂ©taire des scribanias[Note 10] de CĂ©ret (mariĂ© en 1455).

    Les Banyuls avaient des liens étroits avec un petit monastÚre qui se trouvait au sud du territoire, prÚs du Tech. Il s'agissait de Fontclara, dont les bùtiments furent détruits par le tremblement de terre de Catalogne le 2 février 1428 puis emportés par une crue du Tech au XVe siÚcle. En compensation, les religieux obtinrent le droit de s'installer dans la nouvelle église du village, construite entre 1424 et 1427.

    La famille de Banyuls garde le fief de Banyuls-dels-Aspres jusqu’en 1461, date à laquelle Francesch de Banyuls alors seigneur de Banyuls-dels-Aspres et de Saint-Jean-Lasseille, se fait confisquer tous ses biens par le roi de France Louis XI qui profite de la crise de succession du royaume d’Aragon pour annexer (temporairement) la Catalogne et la Cerdagne.

    La seigneurie passe alors aux mains d’Auger de La Coste. Elle est ensuite vendue et achetĂ©e par Llorens Paulet (Laurent Paulet), bourgeois et consul de Perpignan.

    Au XVIIe siĂšcle, elle devient possession du monastĂšre de Montserrat.

    Fin de l'Ancien RĂ©gime

    À la RĂ©volution, de seigneurie, Banyuls-dels-Aspres est transformĂ©e en municipalitĂ©.

    Politique et administration

    Canton

    La commune de Banyuls-dels-Aspres fait partie du canton de CĂ©ret depuis sa crĂ©ation en 1790[42]. À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Aspres.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[43]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1792 1795 Jean Marie
    1795 1797 Jean Rolland
    1797 1799 Gaudérique Rabixo
    1799 1802 Jean Marie
    1802 1815 Gaudérique Rabixo
    1815 1825 Gaudérique Gastu
    1825 1830 Jean-Baptiste Courp
    1830 1844 Raymond Massotta
    1844 1846 Joseph Guillemat
    1846 1847 Joseph Courp-Massotta
    1847 1848 Paul Massotta
    1848 1855 Gaudérique Rabixo
    1855 1856 Joseph Courp-Massotta
    1856 1863 Gaudérique Rabixo
    1863 1870 Barthélémy Carbasse
    1870 1871 Jacques Comes
    1871 1874 Joseph Guillemat
    20 février 1874[44] 1876 Barthélémy Carbasse
    1876 1878 Saturnin Massotta
    1878 1881 Joseph Guillemat
    1881 1885 Jacques Germa
    1885 1888 Isidore Rolland
    1888 1892 Antoine Marie
    1892 1894 François Soler
    1894 1896 Joachim Biagne
    1896 1904 Antoine Marie
    1904 1905 Louis Ey
    1905 1910 Jean Guillemat
    1910 1919 Raymond Marty
    1919 1944 Abdon Guitard
    1944 1945 Clément Farrail
    1945 1960 Amédée Clara
    1960 1989 Albert Bernadoy
    1989 mars 2014 André Marie[45] DVG
    mars 2014 En cours Laurent Bernardy[46]

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1365 1378 1515 1553 1643 1709 1720 1730 1767
    45 f36 f30 f15 f43 f40 f32 f53 f280 H
    1774 1789 - - - - - - -
    53 f50 f-------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[48].

    En 2020, la commune comptait 1 289 habitants[Note 11], en augmentation de 2,71 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    146268319380427442472531513
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    542501504535617744748750756
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    887889870846769749759668695
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    7387246836608501 0071 1361 1721 257
    2018 2020 - - - - - - -
    1 2651 289-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee Ă  partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[50] 1975[50] 1982[50] 1990[50] 1999[50] 2006[51] 2009[52] 2013[53]
    Rang de la commune dans le département 67 70 85 74 75 76 73 72
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    Le village dispose d'une école maternelle (4 classes) et d'une école élémentaire (5 classes). Les élÚves du secondaire sont dirigés vers le collÚge d'Elne ou vers les établissements de Perpignan.

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale : 30 novembre ;
    • FĂȘte communale : 1er dimanche d'octobre[54].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 583 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 1 343 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 520 â‚Ź[I 5] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]9,8 %12,5 %13,2 %
    DĂ©partement[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  775 personnes, parmi lesquelles on compte 76,6 % d'actifs (63,5 % ayant un emploi et 13,2 % de chĂŽmeurs) et 23,4 % d'inactifs[Note 13] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 169 emplois en 2018, contre 207 en 2013 et 196 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 498, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,9 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 56,1 %[I 11].

    Sur ces 498 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 83 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 5,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 25 147 €[I 14].

    Entreprises et commerces

    Chapelle Sainte-Anne de Banyuls-dels-Aspres

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Les armoiries de la ville, Fascé de sable et d'argent (de six piÚces), sont celles de la famille éponyme, la famille de Banyuls de Montferré.

    Armes de Banyuls-dels-Aspres

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    Fascé de sable et d'argent.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Histoire du Roussillon et ƒuvres posthumes de Jean de Gazanyola, augmentĂ© des notes recueillies et classĂ©es par ClĂ©ment de Lacroix
    • Histoire de la maison des chevaliers de Banyuls, barons de Nyer, marquis de MontferrĂ©, seigneurs de La Rocha, Porcinyans, Fornols, Puig, RĂ©al, Odeillo, Leca, Millepetit 1132-1922, par M. l'abbĂ© Jean Capeille, curĂ© Ă  Banyuls-dels-Aspres

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Les scribanias sont les greffes
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
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    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Banyuls-dels-Aspres » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Banyuls-dels-Aspres » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Banyuls-dels-Aspres » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).

    Autres sources

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Banyuls-dels-Aspres et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Banyuls-dels-Aspres et Thuir », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Banyuls-dels-Aspres », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 179-180.
    6. Carte IGN sous GĂ©oportail
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    8. Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
    9. « Plan séisme » (consulté le ).
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    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    13. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    14. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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    16. « Orthodromie entre Banyuls-dels-Aspres et Tresserre », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    23. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Banyuls-dels-Aspres », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    55. MinistĂšre des travaux publics, « Avis et communications », Journal officiel de la RĂ©publique française, no 220,‎ , p. 4015 (lire en ligne, consultĂ© le ).
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