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Henri Ey

Henri Marie Jean Louis Ey est un neurologue et psychiatre français, médecin-chef de l'hôpital psychiatrique de Bonneval (Eure-et-Loir), né le à Banyuls-dels-Aspres[1] et mort le [2] dans la même ville.

Henri Ey
Biographie
Naissance
Banyuls-dels-Aspres
DĂ©cès (Ă  77 ans)
Banyuls-dels-Aspres
Nationalité Française
Thématique
Profession médecin, psychiatre et philosophe
Distinctions Officier de la Légion d'honneur (d) () et chevalier de la Légion d'honneur�(d) ()

Biographie

Henri Ey commence ses études de médecine à Toulouse en 1917, puis il les poursuit à Paris à partir de 1920 et obtient son doctorat de médecine en 1926. Il obtient également une licence de philosophie et un diplôme de médecine légale[3]. Il est interne des hôpitaux de Paris à l�a href="Centre_hospitalier_Sainte-Anne.html" title="Centre hospitalier Sainte-Anne">hôpital Sainte-Anne (1925-1931), en compagnie d'Eugène Minkowski, Jacques Lacan[4], Pierre Mâle, et rencontre Renée Schlouch, qui devient son épouse. Puis il est chef de clinique (1931-1933) à la Clinique des Maladies mentales et de l'Encéphale à Sainte-Anne dont le patron est le Professeur Henri Claude.

Carrière

L'hĂ´pital Henri-Ey Ă  Bonneval

Élève d�a href="Henri_Claude.html" title="Henri Claude">Henri Claude, il devient en 1933 médecin-chef de l’hôpital psychiatrique de Bonneval, où il reste jusqu'à sa retraite en 1970[4]. Il conserve un enseignement à l'hôpital Sainte-Anne, connu sous le nom des « mercredis de Sainte-Anne »[3].

Collaborateur du psychiatre et philosophe Minkowski, il devient cofondateur avec lui du mouvement et directeur de la revue L'Évolution psychiatrique à partir de 1945, il participe, en 1950 à la fondation de l�span class="new">Association mondiale de psychiatrie (en) dont il devient, la même année, secrétaire général[5], contribuant à la préparation du premier congrès de l’association à Paris, en 1950.

Les colloques de Bonneval

Il exerce une influence déterminante sur toute une génération de psychiatres à travers les colloques de Bonneval, qui réunissent médecins, psychanalystes, neurologues et philosophes, et son enseignement délivré à la bibliothèque de l'hôpital parisien Sainte-Anne[4]. Ses écrits érudits, notamment un traité de psychiatrie, demeurent une référence clinique. Plusieurs colloques[3] :

  • 1942 : L’histoire naturelle de la folie
  • 1943 : Les rapports de la neurologie et de la psychiatrie (avec Ajuriaguerra et HĂ©caen)
  • 1946 : Le problème de la psychogenèse des psychoses et nĂ©vroses (avec Lacan, BonnafĂ©, Follin et Rouart)
  • 1950 : L’hĂ©rĂ©ditĂ© en psychiatrie (avec DuchĂŞne)
  • 1956 : La psychopathologie et le problème de la volontĂ©
  • 1957 : Les schizophrĂ©nies (avec Follin, Stein, Mâle, Green, Leclaire, Perrier, Racamier, LĂ©bovici, Diatkine, Danon-Boileau, Rumke, Morselli et LaboucariĂ©)
  • 1960 : L’inconscient (avec Blanc, Diatkine, Follin, AndrĂ© Green, Lairy, Lacan, Georges Lanteri-Laura, Jean Laplanche, Serge Lebovici, Serge Leclaire, Lefebvre, Perrier, Paul RicĹ“ur, Stein, de Waelhensâ€?

Travaux

Il est l’auteur de nombreux et volumineux ouvrages (une « œuvre ») dont une synthèse, dite « organodynamique », faite à partir des théories psychanalytiques de Sigmund Freud et d�a href="Eugen_Bleuler.html" title="Eugen Bleuler">Eugen Bleuler et de la neurologie de John Hughlings Jackson, en 1936, soit vingt ans avant l’apparition des traitements neuroleptiques. En affirmant dans la ligne du dernier Jean-Martin Charcot et en opposition à la génération précédente, celle de Paul Guiraud, le primat de la hiérarchie des fonctions psychiques sur l�a href="Anatomie.html" title="Anatomie">organisation anatomique du cerveau et du système nerveux, il a fondé une psychiatrie dynamique, complexe et humaniste qui, dépouillée de ses présupposés mécaniques, fait place à l’évolution singulière du psychisme du patient sans oblitérer les déterminations somatiques de celui-ci.

Henri Ey s'est attaché à souligner à la fois les soubassements organiques (hérédité, physiopathologie, neuromédiateurs cérébraux, etc.) et la perspective dynamique, psychanalytique à l'écoute de la parole du sujet. Son approche s'intitule l’organodynamisme.

L'organodynamisme tente une synthèse entre les symptômes psychiatriques et les données neurophysiologiques. Il se base sur l'idée que la défaillance d'une fonction peut engendrer l'excessif développement d'une autre jusqu'au saut dans le pathologique. Toutes les fonctions psychiques et organiques sont donc liées entre elles, en une forme hiérarchique[4].

Ses sources historiques et théoriques sont à chercher dans le courant jacksonien et néo-jacksonien.

L'histoire du jacksonisme en psychiatrie est d'abord celle d'un échange entre le fait clinique neurologique et l'évolutionnisme. Dans les années 1930, paraissent certaines œuvres de John Hughlings Jackson : le modèle de Jackson est aussi applicable à la psychiatrie, par exemple on l'a utilisé dans la description de la schizophrénie (distinction des symptômes primaires et des symptômes secondaires).

Plon et Roudinesco affirment que « selon Ey, il faut rĂ©unir la neurologie Ă  la psychiatrie pour doter cette dernière d’une vĂ©ritable thĂ©orie capable d’intĂ©grer le freudisme »[4]. Robert-Michel Palem prĂ©cise : « Il y a bien chez Ey les 3 protagonistes mentionnĂ©s par É. Roudinesco, mais distribuĂ©s autrement et plus Ă©troitement imbriquĂ©s. Ey est dĂ©jĂ , depuis les annĂ©es vingt, partiellement freudien. En 1948, dans les Études psychiatriques, il Ă©crit : « Toute thĂ©orie des troubles mentaux qui risquerait d'Ă©carter des connaissances, de la science, de l'anthropologie psychiatrique, tous les faits que les psychanalystes ont, grâce Ă  Freud, dĂ©couverts, serait tout simplement dĂ©risoire ». Mais peu avant sa mort, il Ă©crit : « La conception organodynamique de la psychiatrie a pour corollaires que la psychiatrie est une partie de la mĂ©decine et qu’elle relève en fin de compte de la neurologie, dont la connaissance est indispensable aux psychiatres. » Le freudisme, Ey l’a bien intĂ©grĂ© : la « première topique » tout au moins. Il peut s’accommoder de la seconde topique dans son organodynamisme, en la modifiant assez sensiblement. Mais il prĂ©fĂ©rera remplacer l’Â?span> appareil psychique » de Freud par son « corps psychique ». Ce n’est plus une rĂ©fĂ©rence Ă©troite Ă  la neurologie jacksonienne des annĂ©es trente, mais tout autant Ă  Spencer et François Jacob pour les perspectives Ă©volutionnistes, d’une part ; Ă  Jean-Paul Sartre puis Emmanuel Mounier et Paul RicĹ“ur, d’autre part, pour la conscientisation et l’action : pour la « possibilitĂ© de produire un ordre transcendental d’existence, c’est-Ă -dire d’histoire et de système personnel des valeurs et des relations », dit-il. « Le corps psychique n’est pas seulement comme le corps vivant un organisme finalisĂ©, il est le novum organum de l’existence par quoi s’ajoute Ă  l’ordre de la vie l’ordre de l’esprit ». En revanche, Ey regrette vivement que la psychanalyse en France n’ait pas voulu s’intĂ©grer plus Ă©troitement Ă  la mĂ©decine, ait prĂ©fĂ©rĂ© la tour d’ivoire (son « complexe obsidional » dira Éliane Amado Levy-Valensi) Ă  lâ€?a href="Acad%C3%A9mie_nationale_de_m%C3%A9decine.html" title="AcadĂ©mie nationale de mĂ©decine">AcadĂ©mie nationale de mĂ©decine.

L'enseignement d'Henri Ey Ă  Sainte-Anne[6]

Les activitĂ©s d’enseignant d’Henri Ey dĂ©butent pendant ses annĂ©es de clinicat. De 1932 Ă  1938, ces confĂ©rences sont avant tout destinĂ©es Ă  prĂ©parer les internes au concours des HĂ´pitaux psychiatriques. Après la libĂ©ration, elles se poursuivent pendant la guerre Ă  la bibliothèque de Sainte-Anne et leur audience s’amplifie jusqu’Ă?compter une centaine d’internes tous les mercredis après-midi. Ey ne donne pas de confĂ©rences, il les « offre » selon le mot de Georges DaumĂ©zon : confĂ©rences brillantes, servies par l’érudition et les qualitĂ©s oratoires du confĂ©rencier. L’après-midi dĂ©bute par deux prĂ©sentations de malades par H. Ey et Sven Follin Ă  l’amphithéâtre Magnan puis l’auditoire se transporte Ă  la bibliothèque mĂ©dicale pour l’exposĂ© d’une question. Ă€ la fin du cycle (qui dure deux ans), Ey consacre la dernière confĂ©rence Ă  « un survol » de l’Histoire de la Psychiatrieâ€?Tous ses auditeurs soulignent la très grande qualitĂ© d’écoute du confĂ©rencier qui donnait toujours l’assurance Ă  son interlocuteur, mĂŞme si les dĂ©bats pouvaient ĂŞtre vifs, d’être traitĂ© sur un pied d’égalitĂ©. Cet enseignement est plus qu’un groupe d’études, c’est une École, « animĂ©e par son “leaderâ€?span> Â» mais oĂą l’esprit qui domine est celui « d’une intellectuelle infidĂ©litĂ© Ă  l’égard du maĂ®tre » selon l'expression d'AndrĂ© Green[7].

Le Cercle d’Étude Psychiatrique

En 1952, Henri Ey crée le Prix de L’Évolution Psychiatrique. Il s’agit d’organiser sous le patronage de l’Évolution Psychiatrique un concours de conférences parmi les internes. Cette reprise du séminaire est nommée Cercle d’Études psychiatriques. Ces conférences sont conformes au projet de Ey de constituer une « histoire naturelle de la folie », projet qu’il porte depuis le début des années 1940 mais qui se voudrait aujourd’hui une œuvre plus collective. Ces conférences d’internes sont publiées et réunies en volumes périodiques nommés Entretiens Psychiatriques dont la publication s’étale de 1952 à 1967.

Henri Ey et le Japon

De nombreux psychiatres japonais ont échangé avec H. Ey, de son vivant (O. Miyagi, T. Miura, T. Fukuda, J. Koike, A. Miyoshi�, puis avec ses élèves, après sa mort (Sh. Horiuchi, K. Takemasa, H. Akimoto, F. Furukawa, S. Kato, T. Hamanaka, J. Kageyama, T. Fujimoto�. Au Japon, « l’œuvre d’H. Ey est fréquemment mise en valeur par les professeurs de neuropsychologie, de neurophysiologie et biologie cérébrale, c’est-à-dire de nos jours par la majorité des enseignants universitaires » (M .Hoshina et M. Matsumoto). Son ouvrage sur La Conscience a été traduit en 1969 par le Pr H. Ohashi (de Kyoto) et réédité de nombreuses fois au Japon. Son Traité des hallucinations (Masson, Paris, 1973, 1543 p.) a été traduit au Japon en 1996 (M. Komiyama, Miyamoto et coll.). Le Dr T. Fujimoto (de Miyazaki) poursuit depuis une vingtaine d’années un programme impressionnant de traduction en japonais des Études psychiatriques d’H. Ey et de certains de ses élèves.

Quelques publications

  • Hallucinations et dĂ©lire, Alcan 1934. rĂ©Ă©ditĂ©, Ă©d. L'Harmattan, 2000 (ISBN 2-7384-7843-3).
  • Des idĂ©es de Jackson Ă  un modèle organo-dynamique en psychiatrie, Doin 1938, Privat 1975, L’Harmattan 2000 (ISBN 2-7384-5926-9).
  • Le Problème de la psychogenèse des nĂ©vroses et des psychoses (avec L. BonnafĂ©, S. Follin, J. Lacan, J. Rouart), DesclĂ©e de Brouwer, 1950. RĂ©Ă©dition 1977 et 2004 (Tchou).
  • " Études psychiatriques " chez DesclĂ©e de Brouwer & Cie, T. I, 1948, 296 pages ; T. II (Aspects sĂ©mĂ©iologiques), 1950, 550 p. ; T. III, 1954.
  • TraitĂ© de psychiatrie de l’EncyclopĂ©die mĂ©dico-chirurgicale (avec 142 collaborateurs), 3 tomes, 1955.
  • Manuel de psychiatrie (avec Bernard et Brisset), Masson 1960, 7e rĂ©Ă©dition, Ă©d. Elsevier Masson, 2010 (ISBN 2294711580) ; (« Le » Ey).
  • Psychiatrie animale (avec Abel Brion), DesclĂ©e de Brouwer, Paris, 1964, 606 p. RĂ©Ă©d. CREHEY, Perpignan 2018 (t. 1) et 2019 (t. 2).
  • L’Inconscient, 1 vol. DesclĂ©e de Brouwer 1966, 2004 (Tchou), rĂ©Ă©dition : L'Inconscient : VIe colloque de Bonneval, Ă©d., Bibliothèque des Introuvables, 2006.
  • La Conscience, 1 vol. P.U.F. 439 pages (1963), et DesclĂ©e de Brouwer 1968.
  • Conscience, article in Encyclopædia universalis, vol. IV, , p. 922-927.
  • « La dissolution de la conscience dans le sommeil et le rĂŞve et ses rapports avec la psychopathologie. Esquisse d'une thĂ©orie de la relativitĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e de la dĂ©sorganisation de l'ĂŞtre conscient et des diverses maladies mentales », in L'Évolution psychiatrique rĂ©Ă©d. 2007, no 72 (ISSN 0014-3855).
  • TraitĂ© des hallucinations, Masson 1973, 2 tomes, 2004 (Tchou), rĂ©Ă©dition t. 1, Ă©d. Bibliothèque des Introuvables, 2006 (ISBN 2-84575-185-0), t. 2, Ă©d. Bibliothèque des Introuvables, 2006.
  • La Notion de schizophrĂ©nie (sĂ©minaire de Thuir), DesclĂ©e de Brouwer 1975.
  • SchizophrĂ©nie : Ă©tudes cliniques et psychopathologiques, Ă©d. EmpĂŞcheurs Penser en Rond, 1996 (ISBN 2-908602-82-2).
  • Psychophysiologie du sommeil et Psychiatrie, Masson 1974.
  • DĂ©fense et Illustration de la psychiatrie, Masson 1977.
  • Naissance de la mĂ©decine, 1 vol., Masson, 1981.
  • Le DĂ©chiffrement de l'inconscient.Travaux psychanalytiques (texte de 1964), Ă©d. L'Harmattan, 2005 (ISBN 2-7475-8008-3).
  • Neurologie et Psychiatrie (texte de 1947), Ă©d. Hermann, 1998 (ISBN 2-7056-6372-X).

Distinctions et postérité

Distinctions

Postérité

Portent son nom :

  • Au sein du Groupe hospitalier universitaire Paris psychiatrie & neurosciences :
    • L'unitĂ© intersectorielle d'accueil situĂ© porte de Choisy dans le XIIIe arrondissement (Paris)[8] ;
    • La bibliothèque mĂ©dicale de l'hĂ´pital Sainte-Anne[9]
  • L'hĂ´pital psychiatrique de Bonneval[10]
  • Une des unitĂ©s de l'hĂ´pital psychiatrique de Saint-Étienne-du-Rouvray
  • Une des unitĂ©s du Centre hospitalier Le Vinatier Ă  Lyon
  • L'un des pavillons de l'EPSAN
  • L'une des portes de l'hĂ´pital Saint-Jacques de Nantes
  • Une unitĂ© d’un des deux centres psychothĂ©rapiques de Bourg-en-Bresse aujourd’hui Ă  l’abandon portait son nom, le second est toujours en activitĂ©.

Archives

Les archives municipales de Perpignan conservent un « fonds Henri-Ey » (7S), notamment sur ses relations avec le Japon.

Association

La liste de 77 psychiatres japonais (dont 45 hospitalo-universitaires) ayant apporté leur soutien à la création en France d’une Association pour une fondation Henri-Ey à Perpignan, est publiée dans le no 9 de L’Information psychiatrique. Leur aide matérielle et morale a favorisé la réédition et la traduction des œuvres maîtresses d’H. Ey et l’édition d’une revue bi-annuelle, Les Cahiers Henri-Ey à partir de 2000, aux Presses littéraires de Saint-Estève (France) 66240 (ISSN 1631-5391), (ISBN 978-2-901197-10-2). Siège à Perpignan (66000), 1 bis rue B. Franklin (Dr RM. Palem) et 2 rue Leon-Dieudé (Dr P. Belzeaux).

Notes et références

  1. Extrait de naissance, dossier LĂ©onore.
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  3. Biographie d'Henri Ey, consultée en ligne le 16.05.15.
  4. Roudinesco et Plon 2011, p. 424.
  5. Liste des présidents et secrétaires généraux de la WPA, consultée en ligne le 16 mai 15.
  6. « Présentation », sur L'Évolution psychiatrique, (consulté le )
  7. André Green, Un psychanalyste engagé., Paris, Calmann-Lévy,
  8. « Unité intersectorielle d'accueil (UIA) Henri Ey », sur GHU Paris psychiatrie & neurosciences (consulté le ).
  9. « Bibliothèque médicale Henri Ey - Établissement - Centre Hospitalier Sainte Anne », sur www.ch-sainte-anne.fr (consulté le )
  10. Centre hospitalier Henri Ey, Bonneval.


Annexes

Bibliographie

  • Hommage Ă  Henri Ey, L'Évolution psychiatrique no spĂ©cial 1977, 530 p. (48 auteurs), avec la bibliographie complète des Ĺ“uvres de H. Ey par J. Grignon (prĂ©sente aussi sur le site de l’Association H.Ey www.ey.asso.fr).
  • G.E. Berrios, Henri Ey, Jackson et les idĂ©es obsĂ©dantes. L'Évolution Psychiatrique 62: 685-699, 1977.
  • C.J. Blanc, Ch. Durand, T. Kammerer, J. LaboucariĂ© , « Henri Ey » in Encyclopædia Universalis Plurisciences 1978.
  • Jean-Christophe Coffin (dir.), « Conceptions de la folie & pratiques de la psychiatrie. Autour d'Henri Ey » Perpignan: Association pour la Fondation Henri Ey, 2008.
  • A. Tatossian, T. Albernhe et J. Roux, La pensĂ©e de Henri Ey. Ă©d. mĂ©dicales SpĂ©cia, 1990.
  • C.J. Blanc :
    • « Henri Ey, thĂ©oricien de la conscience, ActualitĂ© d’une Ĺ“uvre historique » in Psychiatrie française 1996, no 1, p. 33-46.
    • Psychiatrie et pensĂ©e philosophique. Intercritique et quĂŞte sans fin, L’Harmattan 1998.
  • C.J. Blanc (CJ), Chazaud (J.) et coll.: La Psychopathologie et la philosophie de l’esprit au Salon, L’Harmattan, 2001.
  • Jean GarrabĂ© (J.)
    • Les Études cliniques et psychopathologiques sur la schizophrĂ©nie de H.Ey. EmpĂŞcheurs/Synthelabo 1996.
    • Henri Ey et la pensĂ©e psychiatrique contemporaine. EmpĂŞcheurs, 1997.
  • R.M Palem, P. Belzeaux et coll., Henri Ey, un humaniste catalan dans le siècle et dans l’Histoire, 1997, Ă©d. Trabucaire, 2 rue Jouy d’Arnaud 66140 Canet-en-Roussillon.France.
  • Robert Michel Palem :
    • H. Ey psychiatre et philosophe. Ă©d. Rive droite, Paris, 1997. RĂ©Ă©dition revue et augmentĂ©e sous le titre Henri Ey mĂ©decin psychiatre et philosophe, Ă©d. Trabucaire, Canet / Perpignan, 2019 (ISBN 978-2-84974-276-1)
    • La modernitĂ© d’H. Ey: l’organodynamisme. DesclĂ©e de Brouwer Ă©d. 1997 et Soronsha Tokyo 2004 (trad. T.Fujimoto). {RĂ©Ă©dition revue et augmentĂ©e sous le titre L'organo-dynamisme en psychiatrie. La modernitĂ© d'Henri Ey, Paris, L'Harmattan, 2012 (ISBN 978-2-336-00628-4).
    • Organodynamisme et neurocognitivisme, Paris, L'Harmattan, 2006.
    • Henri Ey et la Philosophie : les Racines et RĂ©fĂ©rents Philosophiques et Anthropologiques d'Henri Ey, L'Harmattan, coll. « Commentaires philosophiques », 2013, (ISBN 234301132X)
  • Ph. Prats, Une psychiatrie philosophique : l’organodynamisme comme anthropologie, L’Harmattan, 2001.
  • P. Belzeaux , Vie et Ĺ“uvre de H. Ey (chronologie) sur le site WEB de l’Association pour la Fondation H.Ey : <www.ey.asso.fr>
  • M. Charles, Ey-Lacan : du dialogue au dĂ©bat ou l'homme en question, L'Harmattan, 2004. - Henri Ey psychiatre du XXIe siècle. ActualitĂ© de l'Ĺ“uvre d'Henri Ey, collectif de l’Assoc. Fondation HEY, Paris, L'Harmattan, 2000.
  • Jacques Chazaud, Lucien BonnafĂ© « La folie au naturel » premier colloque de Bonneval comme moment dĂ©cisif de la psychiatrie, Paris, L'Harmattan, 2005. (ISBN 2-7475-9836-5)
  • (en) Ph. Evans « Henri Ey’s concepts of the organisation of Consciousness and its disorganization: an extension of Jacksonian theory » Brain, 1972;95(2):413-40.
  • (en)Farina (B.), Ceccarelli (M.), Di Giannantonio (M.) « Henri Ey’s Neojacksonism and the Pychopathology of disintegrated mind » Psychopathology 2005;543.
  • « Henri Ey (1900-1977 » dans Elisabeth Roudinesco et Michel Plon, Dictionnaire de la psychanalyse, Paris, Fayard, coll. « La Pochothèque », (1re Ă©d. 1997) (ISBN 978-2-253-08854-7)
  • Dr Ludwig Fineltain dans "Manuels" "bulletindepsychiatrie.com/manuels.htm"

Articles connexes

Liens externes

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