Calce
Calce est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Calce | |||||
Le Mas de Las Fons. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Perpignan | ||||
Intercommunalité | Perpignan Méditerranée Métropole | ||||
Maire Mandat |
Bruno Valiente 2020-2026 |
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Code postal | 66600 | ||||
Code commune | 66030 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | les Calcéens | ||||
Population municipale |
216 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 9,1 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 45′ 35″ nord, 2° 45′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 54 m Max. 330 m |
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Superficie | 23,77 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Ribéral | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Agly, le ruisseau de la Boule, Coume Clare et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Basses Corbières ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Calce est une commune rurale qui compte 216 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Calçois ou Calçoises.
Géographie
Localisation
La commune de Calce se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 9 km de Saint-Estève[2], bureau centralisateur du canton du Ribéral dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Cases-de-Pène (3,5 km), Baixas (4,6 km), Estagel (4,7 km), Tautavel (6,2 km), Montner (6,3 km), Espira-de-l'Agly (7,0 km), Corneilla-la-Rivière (7,1 km), Pézilla-la-Rivière (7,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Calce fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 2 377 hectares. L'altitude varie entre 54 et 330 mètres[7].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].
Hydrographie
- L'Agly, fleuve côtier qui se jette dans la mer Méditerranée[9].
- Le ruisseau de la Boule, long de 13,7 km[10].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[11].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924[16] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[17] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[18], à 15,7 °C pour 1981-2010[19], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[20].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : 0[22], d'une superficie de 29 495 ha, sont un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, l’'Aigle royal, le 'Grand-duc d’Europe, le 'Circaète Jean-le-Blanc, le 'Faucon pèlerin, le 'Busard cendré, l’'Aigle botté[23].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[24] :
- les « corniches de Notre-Dame de Pène et d'Estagel » (1 112 ha), couvrant 4 communes du département[25] ;
- les « garrigues de Calce » (1 557 ha), couvrant 3 communes du département[26] ;
- la « plaine viticole de Baixas » (1 939 ha), couvrant 5 communes du département[27].
- la « vallée de l'Agly » (164 ha), couvrant 5 communes du département[28] ;
Urbanisme
Typologie
Calce est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [29] - [I 2] - [30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (54,9 %), cultures permanentes (38,4 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), mines, décharges et chantiers (1,6 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 114.
Parmi ces logements, 86,8 % étaient des résidences principales et 13,2 % des logements vacants. Il n’y avait pas de résidences secondaires.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 82,5 %[I 5].
Voies de communication et transports
La ligne 18 du réseau urbain Sankéo relie la commune à la commune voisine de Baixas, permettant des correspondances vers Perpignan notamment.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Calce est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[32] - [33].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau des bassins de l'Agly et de la Têt[34].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[35]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomène[36]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[37].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[39].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Calce est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[40].
Toponymie
Le nom de la commune est Calce, en catalan comme en français[41].
Les anciennes formes du nom sont Calcenum (843) et Calcia (1312)[42].
Le nom de Calce semble procéder d'un terme désignant la chaux, exploitée depuis toujours dans les environs par combustion de la roche calcaire.
Histoire
Deux lieux historiques se partagent le territoire de Calce
L'un concerne le village lui-même, dont le témoin primitif est la chapelle préromane, en ruines, de Saint-Paul-le-Vieux ; première mention du territoire de Calce en 843, comme jouxtant celui de Baixas.
L'autre est le château des Fonts, à 3 km environ du village, siège d'une seigneurie, dont le site est mentionné en 898 et 915. Une chapelle romane inscrite à l'inventaire des Monuments historiques y attend sa restauration.
En 1072, un acte juridique nomme la « villa » Calce : ce terme peut laisser supposer que Calce était habité. Les mentions de Calce sont plus nombreuses à partir du XIIIe siècle, et le château du village date de cette époque.
D'autres lieux-dits sont également d'intérêt historique :
- la Padrere, carrière de marbre exploitée au Moyen Âge, qui se niche aujourd'hui à proximité d'une usine aux allures futuristes ;
- à Cavanach enfin (vallée de l'Agly), une grange appartenait à l'abbaye de Jau, abbaye à vocation hospitalière située au col de Jau, dite aussi de Clariana.
Rappelons enfin que de nombreux toponymes, dont celui de Cavanach, témoignent d'une origine beaucoup plus ancienne que le Xe siècle. La plaine de Cavanach était traversée par la voie romaine du Fenouillèdes, qui franchissait l'Agly au gué de Sainte-Colombe (village disparu, situé à l'aplomb de l'ermitage N-D de Cases de Pene).
Les Fonts et le mas de la Dona étaient situés sur un chemin de transhumance, un cami ramader, très fréquenté dès le haut Moyen Âge, qui dirigeait les troupeaux de la Salanque au Conflent (vallée de Molitg).
Citons rapidement quelques grandes familles qui se succédèrent comme seigneurs tutélaires de Calce au fil des siècles[43].
La famille de So
Tire son nom du lieu de SO dans le Donnezan, qu'elle avait reçu des mains de Jacques le conquérant en 1266. Le château de SO, aujourd'hui Usson, se dresse aujourd'hui encore fièrement au-dessus de ce village. À la suite d'un choix politique difficile entre roi d'Aragon et roi de Majorque, Calce sera vendu à la famille VERNYOLA, qui le gardera de 1370 à 1432.
La famille du Vivier
À la mort sans héritier direct du dernier Vernyola, c'est un gendre qui en héritera, Pierre du Vivier. Cette famille assurera la tutelle du village de 1432 à 1665, et réunira sous son nom les fiefs de Calce, Maureillas et de Saint-Martin-du-Fenouillar.
La famille d'Oms
Très ancienne famille catalane, alliée avec la famille del Vivier par mariage depuis 1630. C'est un cousin de la dernière héritière du Vivier, Thadée d'Oms, qui est déclaré héritier de Calce, après accord en 1665.
Antoine Thadée Pierre d'Oms, seigneur de Château Roussillon, Calce et Maureillas sera Viguier du Roussillon et du Vallespir en 1751.
Joseph Marie Augustin d'Oms meurt lors d'un duel à Perpignan, le 13 septembre 1789, pour soutenir l'honneur de sa compagne illégitime : Anne Antoinette, sa fille bâtarde d'une liaison tenue secrète, meurt en 1863 ; ses héritiers partageront le principal des propriétés de Calce entre 44 acquéreurs du village : la petite propriété rurale de Calce est née de ce démantèlement.
La famille des Fonts
L'abbaye de Lagrasse gardera la suzeraineté de la seigneurie des Fonts de 1119 jusqu'à la Révolution.
Les titulaires en seront la famille des Fonts de 1270 à 1396, puis la famille de Pobols, originaire du Termenès, et plus précisément du château de Segure (près de Tuchan), dont les ruines demeurent bien visibles au sommet de cet ancien volcan.
Par stratégie maritale, cette seigneurie retombera entre les mains de la famille d'Oms, à savoir en 1777 Antoine Thadée d'Oms, le viguier du Roussillon.
Politique et administration
Canton
En 1790, la commune de Calce est incluse dans le canton de Pézilla puis, dès 1801, dans le canton de Rivesaltes[44]. Elle est ensuite rattachée en 1985 au canton de Saint-Estève, qu'elle ne quitte plus par la suite[7].
À compter des élections départementales de 2015, la commune de Calce rejoint le nouveau canton du Ribéral.
Administration municipale
Liste des maires
Population et société
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[49].
En 2020, la commune comptait 216 habitants[Note 9], en augmentation de 1,41 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 95 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 205 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 870 €[I 6] (19 350 € dans le département[I 7]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 11,9 % | 5,5 % | 10,5 % |
Département[I 9] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 142 personnes, parmi lesquelles on compte 76,2 % d'actifs (65,7 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 23,8 % d'inactifs[Note 11] - [I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2] - [I 11]. Elle compte 191 emplois en 2018, contre 183 en 2013 et 172 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 96, soit un indicateur de concentration d'emploi de 199,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,4 %[I 12].
Sur ces 96 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 87,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Revenus de la population et fiscalité
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 94 et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 19 918 € contre 27 105 € en 2010[I 15].
Emploi
En 2013, le nombre total d’emploi au lieu de travail était de 183. Entre 2008 et 2013, la variation de l'emploi total (taux annuel moyen ) a été de + 1,2 %. En 2013, le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 77,4 % contre un taux de chômage de 7,1 %[I 5].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de quarante dont quinze dans l’agriculture-sylviculture-pêche, deux dans l'industrie, deux dans la construction, vingt dans le commerce-transports-services divers et un était relatif au secteur administratif.
Cette même année, huit entreprises ont été créées dont sept par des Auto-entrepreneurs[I 5].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Le château de Calce, situé au-dessus du village, partiellement ruiné, présente une enceinte rectangulaire et les restes d'un donjon de forme carrée, on date les vestiges du XIIe siècle, mais certaines de ses parties pourraient remonter au Xe siècle.
- L'église paroissiale Saint-Paul, datée du XVe siècle. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[56]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[56].
- L'ancienne église Saint-Paul (XIIe et XIIIe siècles), aujourd'hui en ruines, il s'agit d'un édifice roman à nef unique et doté d'une abside en demi-cercle.
- L'église Sainte-Marie de Las Fonts (XIIe siècle), située à 2 km au sud de Calce. Las Fonts fut une paroisse à part entière au Moyen Âge et appartenait à l'Abbaye de Lagrasse. La petite église romane est aujourd'hui incluse dans le Mas de les Fonts, ancien château construit entre les XIIe et XVe siècles[57]. La Chapelle, le porche d'entrée, et l'enceinte avec sa poterne de l'Ancien château ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1993[58].
- Ancienne église Saint-Paul de Calce
- Église Sainte-Marie de Las Fonts
- Église Saint-Paul de Calce
Héraldique
Blason | De gueules au croissant versé d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Calce » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Calce » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Calce » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Calce » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- . « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Calce et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Calce et Saint-Estève », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Calce », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 222-225.
- Carte IGN sous Géoportail
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Plan séisme » (consulté le ).
- Sandre - fiche Y06-0400
- Sandre - fiche Y0470520
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- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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