Accueil🇫🇷Chercher

Lagrasse

Lagrasse (en occitan La Grassa ) est une commune française située dans le Centre du département de l'Aude, en région Occitanie.

Lagrasse
Lagrasse
Vue générale du village de Lagrasse.
Blason de Lagrasse
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Intercommunalité Communauté de communes de la Région Lézignanaise, Corbières et Minervois
Maire
Mandat
René Ortega
2020-2026
Code postal 11220
Code commune 11185
Démographie
Gentilé Lagrassiens, Lagrassiennes
Population
municipale
544 hab. (2020 en diminution de 2,33 % par rapport à 2014)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 05′ 30″ nord, 2° 37′ 17″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 586 m
Superficie 32,2 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Corbières
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lagrasse
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lagrasse
Géolocalisation sur la carte : Aude
Voir sur la carte topographique de l'Aude
Lagrasse
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Lagrasse
Liens
Site web lagrasse.fr

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orbieu, le Sou, le ruisseau de Madourneille, le ruisseau des Mattes, le ruisseau de Domneuve, le ruisseau de Rouanel, le ruisseau de Tournissan et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « Corbières occidentales » et la « vallée de l'Orbieu ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Lagrasse est une commune rurale qui compte 544 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 1 444 habitants en 1881. Ses habitants sont appelés les Lagrassiens ou Lagrassiennes.

    Le village est admis dans l'association Les Plus Beaux Villages de France, depuis plus de dix ans.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend dix immeubles protégés au titre des monuments historiques.

    Géographie

    Localisation

    Le village de Lagrasse est situé dans le Massif des Corbières, au fond d'une vallée traversée par la rivière d'Orbieu. Cette région appelée Basses-Corbières est caractérisée par des collines couvertes de pins et de végétation méditerranéenne. Sur certains coteaux prospèrent des vignes produisant un vin régional.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Camplong-d'Aude, Caunettes-en-Val, Douzens, Montlaur, Ribaute, Rieux-en-Val, Saint-Pierre-des-Champs, Serviès-en-Val, Talairan, Tournissan et Val-de-Dagne.

    Hydrographie

    La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par l'Orbieu, le Sou, le ruisseau de Madourneille, le ruisseau des Mattes, le ruisseau de Domneuve, le ruisseau de Rouanel, le ruisseau de Tournissan, le ruisseau d'Ardenne, le ruisseau de Combe Escure, le ruisseau de la Combe, le ruisseau de la Pièce, le ruisseau de la Ville, le ruisseau de Peyrous, le ruisseau de Roquecave qui constituent un réseau hydrographique de 43 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    L'Orbieu, d'une longueur totale de 84,1 km, prend sa source dans la commune de Fourtou et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Saint-Nazaire-d'Aude, après avoir traversé 22 communes[5].

    Le Sou, d'une longueur totale de 21 km, prend sa source dans la commune de Villar-en-Val et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Orbieu sur le territoire communal, après avoir traversé 7 communes[6].

    Le ruisseau de Madourneille, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source dans la commune de Mayronnes et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Orbieu à Saint-Pierre-des-Champs, après avoir traversé 4 communes[7].

    Le ruisseau des Mattes, d'une longueur totale de 15,8 km, prend sa source dans la commune de Val-de-Dagne et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Orbieu à Camplong-d'Aude, après avoir traversé 4 communes[8].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[9].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 701 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 8,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1970 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records LAGRASSE (11) - alt : 130 m 43° 05′ 24″ N, 2° 37′ 18″ E
    Statistiques établies sur la période 1981-2003 - Records établis sur la période du 01-01-1970 au 31-12-2003
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,2 3,6 6,1 7,8 11,3 14,6 17,3 17,2 14,1 10,9 6,6 4,2 9,8
    Température moyenne (°C) 6,6 7,4 10,4 12,3 16,1 19,8 22,8 22,7 19,1 15 10,2 7,6 14,2
    Température maximale moyenne (°C) 10,1 11,3 14,6 16,8 21 25 28,4 28,2 24,2 19,1 13,8 11 18,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −11
    17.01.1985
    −8
    10.02.1986
    −7,9
    08.03.1971
    −0,5
    14.04.1986
    1,6
    09.05.1974
    6
    04.06.01
    8
    21.07.01
    7
    30.08.1998
    3,5
    29.09.02
    −1
    26.10.03
    −7,5
    22.11.1998
    −8
    07.12.1990
    −11
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21
    25.01.1995
    27
    15.02.1998
    29
    21.03.1990
    29,5
    17.04.1970
    34,5
    30.05.01
    38
    21.06.03
    42
    06.07.1982
    40
    13.08.03
    36,5
    06.09.1988
    31,5
    01.10.1997
    26,8
    02.11.1970
    24,5
    18.12.1989
    42
    1982
    Précipitations (mm) 79 64,1 53,1 71,6 55,8 33,6 21,8 37,8 45,6 86 79,8 70,3 698,5
    Source : « Fiche 11185001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[15] :

    et un au titre de la directive oiseaux[15] :

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[18] : la « montagne d'Alaric » (2 953 ha), couvrant 8 communes du département[19], et la « moyenne vallée du Sou et de l'Orbieu » (233 ha), couvrant 7 communes du département[20] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] - [18] :

    • les « Corbières centrales » (68 810 ha), couvrant 56 communes dont 54 dans l'Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales[21] ;
    • le « massif d'Alaric » (8 316 ha), couvrant 15 communes du département[22].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Lagrasse.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Lagrasse est une commune rurale[Note 6] - [23]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [24].

    La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (45,4 %), forêts (23,4 %), cultures permanentes (22,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), zones urbanisées (0,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,6 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lagrasse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau des Mattes, l'Orbieu, le ruisseau de Madourneille et le Sou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1996, 1999, 2005, 2009 et 2018[28] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lagrasse.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 387 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 387 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [Carte 3].

    Histoire

    L'histoire du village se confond avec celle de l'abbaye Sainte-Marie de Lagrasse qui débute par l'installation, dans la vallée, de Nimfridius avec quelques compagnons. Ils construisent alors un monastère. Charlemagne, par une charte datée de 778, reconnaît la nouvelle fondation et Nimfridius prend la direction de la communauté. L'abbaye de Lagrasse deviendra plus tard l'une des plus importantes de France.

    À la Révolution, l'abbaye est séparée en deux lots vendus comme Bien national, dont Barthélemy Darnis achète alors une bonne partie. Victor Hannuic, agent général, fait détruire à cette époque-là toutes les statues de l'abbaye. Aujourd'hui, une partie de l'établissement est publique (conseil général de l'Aude) et l'autre privée avec la présence de chanoines. Le village héberge de nombreux artistes et artisans d'art qui le font vivre et attirent de nombreux visiteurs.

    Lagrasse fut, de 1790 à 1800, chef-lieu de district.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1910 1914 Paul Calvet Conseiller général du canton de Lagrasse
    1945 1977 Charles Alquier PS Viticulteur, conseiller général (1945-1979)
    mars 2001 2008 Jean-Paul Olive
    mars 2008 En cours René Ortega[30]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

    En 2020, la commune comptait 544 habitants[Note 7], en diminution de 2,33 % par rapport à 2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1471 1231 2431 2441 3271 3201 3161 2991 275
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2781 2201 2801 3031 3551 4441 3371 125998
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9949409028219129451 006751738
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    708665623696704615603599558
    2018 2020 - - - - - - -
    544544-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités, associations

    • Les Banquets du livre : depuis 1995 l'association Le Marque-page organise au printemps, à l’été et à la Toussaint des rencontres philosophiques et littéraires dans l'abbaye[35] - [36].
    • Le Foyer d'éducation populaire. Association qui gère le service enfance-jeunesse de la commune : accueil périscolaire, accueil extrascolaire les mercredis et les vacances pour les 3-12 ans, les vendredis soir et les vacances pour les 12-17 ans. Elle propose également des animations à destination des habitants (fête de la musique, Halloween, …).

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 221 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 430 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 000 â‚¬[I 4] (19 240 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 6]8,3 %9,6 %6,3 %
    Département[I 7]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 335 personnes, parmi lesquelles on compte 72,8 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 6,3 % de chômeurs) et 27,2 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 284 emplois en 2018, contre 306 en 2013 et 225 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 232, soit un indicateur de concentration d'emploi de 122,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,8 %[I 10].

    Sur ces 232 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 149 travaillent dans la commune, soit 64 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 47,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 19,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 29,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    La commune est le siège des éditions Verdier, fondées dans le village en 1979[36].

    Secteurs d'activités

    87 établissements[Note 10] sont implantés à Lagrasse au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre%%
    Ensemble87
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    1416,1 %(8,8 %)
    Construction66,9 %(14 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    3034,5 %(32,3 %)
    Activités immobilières910,3 %(5,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    89,2 %(13,3 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1213,8 %(13,2 %)
    Autres activités de services89,2 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,5 % du nombre total d'établissements de la commune (30 sur les 87 entreprises implantées à Lagrasse), contre 32,3 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :

    • Les Auzines, culture de la vigne (777 k€)
    • Les Vins Sur Le Fruit, commerce de détail de boissons en magasin spécialisé (71 k€)

    Agriculture

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations43202220
    SAU[Note 13] (ha)502535525501

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 43 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 20 en 2000 puis à 22 en 2010[40] et enfin à 20 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 53 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[41] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 502 ha en 1988 à 501 ha en 2020. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 12 à 25 ha[40].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le patrimoine architectural de la commune comprend dix immeubles protégés au titre des monuments historiques : la maison presbytérale, classée en 1954 et inscrite en 1954, l'abbaye Sainte-Marie d'Orbieu, classée en 1923, l'église Saint-Michel, classée en 1925, la Maison Sibra, classée en 1930, la Halle, classée en 1937, la tour de Plaisance, inscrite en 1930, la maison Maynard, inscrite en 1931, la maison Castel, inscrite en 1948, la maison des sœurs de Nevers, inscrite en 1948, la maison Lautier, inscrite en 1948, la porte de l'Eau, inscrite en 1948, le Pont de l'Abbaye, classé en 1907, le Pont du Sou, inscrit en 1948, le prieuré de Mirailles, inscrit en 1948, et le prieuré Saint-Michel de Nahuze, inscrit en 1948.

    • Le Pont-Vieux.
      Le Pont-Vieux.
    • La tour de l'abbaye et la rivière l'Orbieu.
      La tour de l'abbaye et la rivière l'Orbieu.
    • Halle (XIVe siècle).
      Halle (XIVe siècle).
    • Tour de rempart.
      Tour de rempart.
    • Rue.
      Rue.
    • Rue étroite.
      Rue étroite.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Lagrasse

    Son blasonnement est : D'azur, au pont d'une arche, chargé de trois tours, celle du milieu plus haute, en pointe une rivière, le tout d'argent.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jacques-Michel Ducros, Le CÅ“ur des Corbières et son patrimoine, 2012 (ISBN 2-9520321-5-7), pages 91 à 120
    • Gauthier Langlois, « Petits établissements monastiques masculins des Corbières : un encadrement religieux dense (IXe – XIIIe siècle) », dans Bulletin de la Société d’études Scientifiques de l'Aude, t. CXIII, (ISSN 0153-9175, lire en ligne), p. 51-68
    • Gauthier Langlois, Julien Foltran et Jean-Pierre Sarret, « La maison de Bérenger Mage, viguier de Lagrasse au XIIIe siècle, et son plafond peint armorié », dans Bulletin de la Société d’études Scientifiques de l'Aude, t. CXVI, (ISSN 0153-9175, présentation en ligne, lire en ligne), p. 41-54
    • Association internationale de Recherche sur les Charpentes et Plafonds Peints Médiévaux RCPPM, « Autour du projet de la "Maison aux images" de Lagrasse (Aude) : étudier et mettre en valeur les plafonds peints médiévaux », Patrimoines du Sud en ligne, 3|2016, mis en ligne le , consulté le (DOI)

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].

    Cartes

    1. « Réseau hydrographique de Lagrasse » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021)..
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lagrasse » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Aude » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lagrasse » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lagrasse » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lagrasse » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Découpage en régions hydrographiques », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    3. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
    4. « Fiche communale de Lagrasse », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
    5. Sandre, « l'Orbieu ».
    6. Sandre, « le Sou ».
    7. Sandre, « le ruisseau de Madourneille ».
    8. Sandre, « le ruisseau des Mattes ».
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
    11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
    14. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lagrasse », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « site Natura 2000 FR9101489 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « site Natura 2000 FR9112027 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « Liste des ZNIEFF de la commune de Lagrasse », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF la « montagne d'Alaric » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « ZNIEFF la « moyenne vallée du Sou et de l'Orbieu » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « ZNIEFF les « Corbières centrales » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « ZNIEFF le « massif d'Alaric » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    26. « Les risques près de chez moi - commune de Lagrasse », sur Géorisques (consulté le )
    27. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    28. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur www.aude.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    29. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    30. Site officiel de la préfecture de l‘Aude - liste des maires (doc pdf)
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. Site des Banquets du Livre
    36. Guillaume Gendron et photos Guillaume Rivière, « À l’abbaye de Lagrasse, une croisade littéraire chauffée aux moines », sur Libération (consulté le ).
    37. « Entreprises à Lagrasse », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    38. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    39. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    40. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Lagrasse - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    41. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aude » (consulté le ).
    42. « Ancienne abbaye Sainte-Marie d'Orbieu », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
    43. Marcel Prade, Les Ponts monuments historiques, p. 81, Brissaud, Poitiers, 1988 (ISBN 2-902170-54-8).
    44. Marcel Durliat, « L'église paroissiale de Lagrasse » p. 130-133, dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973, Société française d'archéologie, Paris, 1973.
    45. Bruno Tollon, « Le mobilier de l'église de Saint-Michel de Lagrasse », p. 134-139, dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973, Société française d'archéologie, Paris, 1973.
    46. « Eglise paroissiale Saint-Michel », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
    47. La maison de Bérenger Mage, viguier de Lagrasse au XIIIe siècle et son plafond peint armorié sur le site sesa-aude.fr.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.